Tout d'abord, je tiens à dire que je suis fier d'avoir réveillé ce topic pour voir aujourd'hui autant de travail déliromanticofabulo-magnifique !
Babou, tu parviens toujours à m'étonner par ta fraicheur et ton enthousiasme, je suis très heureux de voir la poète timide se transformer en furieuse Rimbaude productrice de délicieux délires talentueux. (faites pas attention aux mots, je suis super excité ce soir).
Vanneck, tu me transcendes, je suis aux anges. Celui que l'on voyait le moins s'exprimer dans ce topic (je parle des habitués de ce forum), s'est réveillé et à pris son envol, magique, presque surréaliste. Je te sens plus zen, plus posé, plus ouvert d'esprit et j'admire ce merveilleux changement, cette soudaine amplitude dans l'art décuplée par ta fougue adolescente, j'adore. Bravo.
Mais passons à Raptor, mon bouc émissaire adoré

. J'ai remarqué la répétition à plusieurs reprises et cela dans tes deux premiers poèmes, de la rime "en", ou "an". Comme Tourment. Comme Sang. Comme content. Pourquoi content ? parce que JE suis content que tu parles de ta douleur et de ta peine ici plutot que dans le "salon". Ici, tout est permis, on est la pour créér et ton cerveau tourmenté à produit de très bon morceaux d'écritures. Leur longueur illustre la puissance de ta tristesse et le vocabulaire que tu as choisis est poignant. J'espère que ça t'as fait du bien et si c'est le cas, continues.
Bon, après ces quelques petites éloges, je vais faire un poème avec cette phrase trouvée dans le Robert junior à la définition de "foret" :
Anne et julie cherchent des champignons dans la foret.
Défoncées.
A longueur de journée,
Pour Anne et julie,
C'est la belle vie.
Pas de petit ami,
Ils sont morts,
Pension à vie,
Trop fort.
Alors elles s'piquent,
Et les éléphants rappliquent,
Avec leurs tutus verts pommes,
Pas de ballerines mais c'est tout comme.
La retombée est terrible
Surtout qu'la camme cachée dans la Bible
A pris le large elles on rien compris,
MAIS C'EST QUI QUI L'A PRIS ???
Alors une solution s'impose de suite,
Dans la nature faut aller vite,
Car la dose de champis est dans le caca frais,
Ainsi,
Anne et Julie cherchent des champignons dans la forêt.
Mais pas de bouses à l'horizon,
Les vaches seraient-elles bloquées du colon ?
Pas de caca, pas de champis,
Ben... tant pis !
Pour trouver tout le sens de ce poème, faut être très fort parce que je crois que j'ai moi meme pas tout compris ce que j'écrivais... Je précise que l'on trouve les champis hallucinogènes dans de la bouse de vache.