Une cure de jouvence

[Babou]

Elle tenait une machette à la main.
Ça me fait penser à Indy, dans le jeu il a une vraie machette.

Quatre vipères plus loin, toutes éliminées direct d'une balle en pleine tête, Lara attendit quelques secondes, tira dans les buissons, estima que le terrain était dégagé et rengaina aussi vite qu'elle avait dégainé.
J'adore l'expression "quatre vipères plus loin" et la dextérité de Lara à plomber une tête de vipère, c'est pas gros une tête de vipère.

Lara se retourna et vit l'agent secret de sa Majesté, brandissant son parapluie en l'air, le bout en métal planté dans la gueule d'une vipère qui se tortillait.
Ça c'est encore plus fort, j'imagine un bout de parapluie, fin quand même, et je vois bien la vipère qui se tortille. C'est cruel ! Sûr que pour la vipère, ce coin de parapluie n'est pas un coin de paradis !

En une vingtaine de coups de machette furieuse, Lara dégagea une ouverture et découvrit le bord d'un puits.
Qu'est-ce qui va sortir du puit ? Pour l'instant c'est dans le cerveau droit ou gauche du conteur, je sais plus où sont stockées les infos.

— Tu vois, tu n'avais pas besoin de t'inquiéter. Ils sont partis. Emma m'a dit qu'ils passaient juste avant de filer au Loch Ness. Comme Lara a vu une fois le monstre, Steed voulait des infos dessus. Ils veulent le capturer pour l'exposer au London museum.
Et Krystos gobe l'énormité de la capture du Loch Ness.

Assise dans un fauteuil devant une table basse, Babou retira le bout filtre d'une Marlboro. Elle déchira un ticket de bus en deux. Roula une moitié en petit cylindre et l'inséra à la place du bout filtre. Puis en pressant et en tapotant la cigarette, elle vida la presque totalité du tabac sur une petite feuille blanche avec un pli au milieu, en laissant un peu de tabac au fond ....
Etc., je mets pas tout le paragraphe lol.
La technique ! Tu m'apprends même des choses. Euh oui, le stylo doit être super fin ! J'ai jamais utilisé un ticket de bus, d'abord je sais pas prendre le bus (clin d'oeil). Pour vider une cigarette, le plus rapide c'est de la rouler entre ses doigts pour faire descendre le tabac. C'est vrai qu'une longue préparation a un côté rituel sympatique. Y a encore des anciens qui achète du tabac en vrac pour le plaisir de rouler eux-même leurs clopes. En ce qui concerne le stick ou la plaque, l'émietter une fois chauffé, oui, sinon direct dans une pipe à foyer minuscule, non mélangé, pur concentré, c'est un décolage immédiat.

— C'est comme le vélo, chanta Babou, quand on a roulé une fois, on sait rouler pour la vie.
Quel jeu de mot subtil !!!

Elle alluma la cigarette, pompa une bouffée de fumée et la passa à Krystos.
Qui se hâta de la prendre !

— Oui, souffla Krystos, son regard devenant caméléonesque après une longue aspiration.
Là c'est plus une aspiration mais une inspiration ....

Tu règneras en pharaon, et je serai Cléopâtre.
En toute simplicité !

— Mouahahahaha ! rigola Krystos, les yeux rougeoyants. J'imposerai Abba en permanence sur toutes les stations radios. Le port obligatoire du kilt pour les garçons. Et le H en vente libre dans les pharmacies et remboursé par la sécurité sociale. Mouahahahaha !
Super ces nouvelles réformes. Déjà que la sécu a un trou énorme.

Et puis pour le reste, on improvisera ! J'adore improviser, ça fait monter des frissons trop terrifiants dans le soutif !
Realy ? Les soutifs ont toujours pleins d'émotions.

[Krystos]

Lara portait sa tenue de chasseuse de tombes avec son petit sac à dos. Deux Desert Eagle enfoncés dans des holsters fixés sur ses cuisses. Elle tenait une machette à la main.

Enfin Lara Tel quel est réellement, meme si Lara en pleine crise de la quarantaine ne me deplaisait pas le moins du monde

Ses yeux se posaient parfois sur le short rebondi aux muscles fessiers qui bougeaient avec grâce et force sous le tissu.

Un homme reste un homme

Et puis Lara a tout de suite accepté une autre séance pour cette nuit. Bon, elle était un peu réticente quand même, mais elle veut aller jusqu'au bout, elle l'a elle-même dit, elle veut percer ce mystère.

Et on se laisse berner comme des amateur

Elle déchira un ticket de bus en deux.

Pour ma part je fait sa avec un ticket de metro

Roula une moitié en petit cylindre et l'inséra à la place du bout filtre. Puis en pressant et en tapotant la cigarette, elle vida la presque totalité du tabac sur une petite feuille blanche avec un pli au milieu, en laissant un peu de tabac au fond.
Elle s'empara d'un stick [...]Ses doigts effritèrent le bout chauffé. Des miettes tombèrent sur la feuille, dans le tabac.
Elle procéda à un mélange, prit la feuille[...]Qu'elle ferma en le tordant.

Je ne connaisait pas cette facon de rouler, moi je connait celle ou on vide le tabac directement sur une feuille a rouler ou l'on effrite par dessus le carambar et l'on roule ensuite la feuille en placant le ticket de metro a une extremité

Elle alluma la cigarette, pompa une bouffée de fumée et la passa à Krystos.

Oh oui que je me hate

— Il faut terminer la séance. Seuls les quatre points telluriques ont été activés. Il reste le cinquième, celui du manoir de Croft, le dernier sur la liste, la pointe la plus haute. Sinon le passage ne pourra pas s'ouvrir.

Notre veritable personnalité se dévoile

— nous deviendrons les maîtres du monde. Tu règneras en pharaon, et je serai Cléopâtre.

Rien que ça On risque de se disputer le trone vue que cléopatre etait Pharaon...Oui l'Egypte avait de l'avance par rapport aux autre civilisation...La ou les femme etait cloitrer dans des Gynécée ou considerer comme rien, en Egypte, les femme pouvait devenir pharaon, voter, etc ect..elles avait les même droits que les homme

— Mouahahahaha ! rigola Krystos, les yeux rougeoyants. J'imposerai Abba en permanence sur toutes les stations radios. Le port obligatoire du kilt pour les garçons. Et le H en vente libre dans les pharmacies et remboursé par la sécurité sociale. Mouahahahaha !

Oula, la Pakistanaise commence a agir, mes yeux rougeois déjà. Abba sur toutes les radio et le H en vente libre !!!! Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

[Phantom_Blue]

Épisode 9

Lara et John étaient retournés au manoir. A deux cent mètres des grilles, Lara quitta la Bentley et s'engouffra dans un passage secret souterrain par une trappe dissimulée au pied d'un arbre, toujours sous les yeux fascinés de John.
Elle regagna le manoir par la cave, emprunta un autre escalier secret et se retrouva dans le placard de sa chambre. Le temps de changer de tenue, il était 18h.
Le marquis et la comtesse jouaient au poker au salon.
— Ah ! soupira Lara en entrant. Rien ne vaut une bonne petite sieste pour être en forme.
— Les siestes tropicales sont les meilleures, dit la comtesse en abattant un brelan de rois. Ça me rappelle une sieste dans le bush avec un beau sorcier aborigène albinos. Nous avions bu une décoction de racine. La nuit fut torride. Nous copulâmes frénétiques dans un flot de mandalas psychédéliques et de bêtes monstrueuses.
Le marquis serra les dents et jeta sa paire de huit avec colère sur la table.

Après un repas rapide, des steaks frites salades, des meringues glacées chantilly, des cafés arrosés de rhum brun Saint-James, et des cigares Café-crème fumés en discutant de tout et de rien, nos trois amis reprirent une partie de poker.
A 23h45, Winston entra dans le salon et envoya d'une voix stylée :
— La table est avancée !
La comtesse posa un carré de rois.
— Et voici le dernier coup. J'ai gagné.
Le marquis posa un carré d'as.
La comtesse fulmina.
— Mouahahahahaha ! rigola Krystos.
Esquissant un sourire, Lara étala une quinte flush royale.
— Mouahahahahaha ! rigola Krystos.
La comtesse jeta un œil chargé de foudre au marquis.
— Mouahahahahaha ! rigola Krystos.
Il faut dire que l'abus de café rhum avait développé chez le marquis un réflexe libérateur des zygomatiques.

Ils s'installèrent dans le petit salon autour de la table ronde.
Après avoir joint leurs petits doigts, la comtesse entonna les paroles d'usage au douzième coup de minuit sonné par l'horloge.
— Esprit es-tu là ?
Les formes blanchâtres se manifestèrent de nouveau en force. Lara avait mis une petite culotte et un soutif renforcés. Les mains fantomatiques n'arrivèrent pas à secouer la généreuse poitrine de la belle aventurière.
Le marquis avait enfilé trois slips kangourou aux poches cousues avec du fil de pêche pour requin. Et une corde fortement nouée tenait son pantalon à sa taille.
Debout dans l'entrée, Winston avait cadenassé le sien. Il demeura impassible devant le ballet aérien.
En transe, les yeux révulsés, la comtesse récitait en sourdine les formules, un flot de bave dégoulinant de la cavité buccale.
Les formes blanchâtres volaient dans tous les sens en criant comme des mouettes fécondées par des ptérodactyles.
Une matière blanchâtre suinta sur la tapisserie.
Puis un tremblement agita les murs du manoir. La force tellurique s'était activée.
— Hourraaaaa ! s'écria la comtesse, sortant de sa transe, en levant les bras au plafond. Nous avons réussi !
Les formes blanchâtres applaudirent en chœur en ondulant des formes.

Comme convenu, Claire téléphona à minuit dix depuis le bois de Cantburry.
Lara porta le mobile à son oreille, écouta, sous les regards de la comtesse et du marquis.
— Désolé comtesse, envoya Lara, en posant le mobile sur la table, le puits est toujours obstrué, la porte des enfers n'a pas été ouverte. Vous avez échoué.
Le marquis et la comtesse se regardèrent, puis éclatèrent de rire :
— Mouahahahahaha ! rigola Krystos.
— Hahahahahahihihi ! rigola Babou.
Les formes blanchâtres éclatèrent de rire :
— Houhouhouhouhouhouhou !
Après cette vague déferlante de rires, qui laissa Lara et Winston perplexes, des larmes dans les yeux, s'essuyant le coin des zoeils, la comtesse articula :
— Le pentagramme n'était qu'un prétexte. Et vous êtes tombée dans le panneau. Il n'y a pas besoin de pentagramme.
— Comment ça ? s'étonna Lara. Je vous ai entendue en parler dans votre chambre. Je vous écoutais, dissimulée derrière le mur, dans un passage secret.
— Je connais les manoirs, ils sont tous truffés de passages secrets, le vôtre n'échappe pas à la règle. Krystos a une ouie d'une finesse prodigieuse. Il savait que vous étiez là.
— Mouahahahahaha ! rigola Krystos.
La comtesse continua :
— C'était pour vous tromper. Le puits existe bien, il faisait partie d'un cloître et d'une chapelle au Moyen-Age, qui ont disparu. C'est un puits tout à fait normal. Il a été scellé pour des raisons de sécurité. On peut lire son histoire sur Internet. Curieusement il se trouvait au centre d'un pentagramme que j'avais imaginé.
— J'avoue que je ne comprends plus rien.
— Mouahahahahaha ! rigola Krystos.
La comtesse reprit son explication :
— Seul votre manoir est important, les autres ne comptent pas. Je vous l'ai dit, le pentagramme n'était qu'un prétexte.
— Mais alors, pourquoi ces séances dans les autres manoirs ?
— Pour créer un scénario, fausser les pistes. Et puis c'est toujours amusant de voir les visages effrayés des participants. Je ne m'en lasse pas.
— Mouahahahahaha ! rigola Krystos.
— Mais si la porte n'est pas dans le puits, demanda Lara, où est-elle ? S'il en existe bien une ?
— Je vous rassure, chère Lara, la porte des enfers existe bien. Et elle se trouve dans votre manoir.
— Dans mon manoir ? Mais où ?
— A votre avis ? demanda la comtesse.
Krystos attendait pour lâcher une rigolade Krystosienne.
Lara réfléchit quelques secondes, passant des yeux du marquis à ceux de la comtesse, et s'exclama :
— Ne me dites pas qu'elle se trouve… dans le frigo ?
— Mouahahahahaha ! rigola Krystos.
La comtesse n'avait pas besoin de confirmer, le rire du marquis l'avait fait à sa place.
— Vous comprendrez la nuit passée à l'intérieur, expliqua la comtesse, je voulais m'assurer que tous les signes s'y trouvaient.
— Quels signes ?
— Une certaine atmosphère pesante, la viande qui se fossilise, des cristaux de glace en forme de tridents.
— Et moi qui avais engueulé mon boucher, lança Lara.
— Mouahahahahaha ! rigola Krystos.

Le mobile posé sur la table était resté allumé. Volontairement. Lara entendit la voix faible de Claire. Elle le porta à son oreille.
— J'ai tout entendu, dit Claire, on a une parade, essaye de les retenir, on arrive…
Tout n'était pas perdu. Il existait un moyen de contrecarrer le plan funeste de ce couple diabolique.
— Bon, et si nous allions ouvrir au diable ? proposa la comtesse en se levant. Il doit trouver l'air un peu glacial à son goût.
— Mouahahahahaha ! rigola Krystos.
Lara serra les poings. Elle comptait bien faire passer l'envie de rire au marquis. Et lui faire ravaler son arrogance avec ses dents.
— Encore une petite question ? demanda Lara. Cette matière blanchâtre, c'est quoi ?
— Quand les esprits sont excités, commença la comtesse, enfin vous voyez ce que je veux dire…
— Mouahahahahaha ! rigola Krystos.

[Babou]

Très bonne cette suite !

— Ah ! soupira Lara en entrant. Rien ne vaut une bonne petite sieste pour être en forme.
Oh ! Lara joue bien son rôle de faux-jeton.

— Les siestes tropicales sont les meilleures, dit la comtesse en abattant un brelan de rois. Ça me rappelle une sieste dans le bush avec un beau sorcier aborigène albinos. Nous avions bu une décoction de racine. La nuit fut torride. Nous copulâmes frénétiques dans un flot de mandalas psychédéliques et de bêtes monstrueuses.
Quand les perches se tendent ! Fallait pas le rater l'albinos ! Et en plus il est beau ! Je sais pas pourquoi, mais je l'imagine bien hallucinante cette racine ! Mais je m'en souviens c'était une racine de Tabernanthe d'Iboga, ramené justement par Wagabongo du Gabon !! Je l'avais testée avec Waga d'ailleurs cette décoction de racine mais il en avait tellement absorbé qu'il a fait une tachicardie irréversible.

Le marquis serra les dents et jeta sa paire de huit avec colère sur la table.


Il faut dire que l'abus de café rhum avait développé chez le marquis un réflexe libérateur des zygomatiques.
Oui, il faut le dire, Krystos est hystériquement hystérique.

Les formes blanchâtres se manifestèrent de nouveau en force. Lara avait mis une petite culotte et un soutif renforcés. Les mains fantomatiques n'arrivèrent pas à secouer la généreuse poitrine de la belle aventurière.
Les esprits peuvent faire léviter une chaise jusqu'à 2 m au dessus du sol, mais n'arrivent pas à secouer une poitrine maintenue dans un soutif renforcé. Même avec des armatures, ça devrait pas les gêner. Il est bien en tissu le soutif ? Ce tissu est renforcé certes mais il reste tissu.

Le marquis avait enfilé trois slips kangourou aux poches cousues avec du fil de pêche pour requin. Et une corde fortement nouée tenait son pantalon à sa taille.
J'adore le slip kangourou cousu avec du fil de pêche pour requin ! Au moins du 130 Lbs !

Les formes blanchâtres volaient dans tous les sens en criant comme des mouettes fécondées par des ptérodactyles.
On imagine parfaitement le genre de cri que peuvent pousser des mouettes fécondées par des ptérodactyles. On voit et entend ça tous les jours dans la nature.

Une matière blanchâtre suinta sur la tapisserie.
Ça fait deux fois que les esprits aspergent les murs. La tapisserie va être sérieusement amidonnée.

— Je connais les manoirs, ils sont tous truffés de passages secrets, le vôtre n'échappe pas à la règle. Krystos a une ouie d'une finesse prodigieuse. Il savait que vous étiez là.
Heureusement .......

— Une certaine atmosphère pesante, la viande qui se fossilise, des cristaux de glace en forme de tridents.
Ahh, Lara l'autre fois à mordu dans une saucisse fossilisée alors, sans même sentir les cristaux de glace en forme de tridents.

Comme je fume pas dans cet épisode, je peux pas placer ma surprise, un truc que j'ai trouvé hier.

[Krystos]

Après un repas rapide, des steaks frites salades, des meringues glacées chantilly, des cafés arrosés de rhum brun Saint-James, et des cigares Café-crème fumés en discutant de tout et de rien, nos trois amis reprirent une partie de poker.

Appetissant tout ça

Mouahahahahaha ! rigola Krystos.
Esquissant un sourire, Lara étala une quinte flush royale.
— Mouahahahahaha ! rigola Krystos.
La comtesse jeta un œil chargé de foudre au marquis.
— Mouahahahahaha ! rigola Krystos.
Il faut dire que l'abus de café rhum avait développé chez le marquis un réflexe libérateur des zygomatiques.

Je doute fort qu'il n'y est que le rhum...peut etre une pakistanaise....j'ai le mouhahaha frénétique

Lara avait mis une petite culotte et un soutif renforcés. Les mains fantomatiques n'arrivèrent pas à secouer la généreuse poitrine de la belle aventurière.

Pour reprendre la réflexion de babou, du tissu reste du tissue, ces esprit sont mal dégourdis Mouhahahahaha

Le marquis avait enfilé trois slips kangourou aux poches cousues avec du fil de pêche pour requin. Et une corde fortement nouée tenait son pantalon à sa taille.

Ah le Tue l'Amour

Les formes blanchâtres volaient dans tous les sens en criant comme des mouettes fécondées par des ptérodactyles.

C'est Jurassique Spectre

Une matière blanchâtre suinta sur la tapisserie.

Bien Imagée

Ne me dites pas qu'elle se trouve… dans le frigo ?
— Mouahahahahaha ! rigola Krystos.
La comtesse n'avait pas besoin de confirmer, le rire du marquis l'avait fait à sa place.

Ceci explique cela

— Encore une petite question ? demanda Lara. Cette matière blanchâtre, c'est quoi ?
— Quand les esprits sont excités, commença la comtesse, enfin vous voyez ce que je veux dire…

C'est PornoSex

— Mouahahahahaha ! rigola Krystos.

Faut vraiment que j'arrete les Pakistanaise

[Babou]

Le marquis avait enfilé trois slips kangourou aux poches cousues avec du fil de pêche pour requin. Et une corde fortement nouée tenait son pantalon à sa taille.

Ah le Tue l'Amour

Bah, ça fait un retour à la culotte fendue mais sûr que c'est pas le boxer qui affiche ses reliefs.

[Phantom_Blue]

Épisode 10

Escortés par les formes blanchâtres qui les encadraient, Lara et Winston suivirent la comtesse et le marquis dans la cuisine.
Une lueur rouge émanait en pulsant de la porte du frigo.
Lara voulait agir, mais une force oppressante pesait sur son corps.
Elle assista impuissante à l'ouverture du frigo. Un nuage de vapeur s'en échappa.
Et un grand jeune homme d'une beauté sulfureuse, des longs cheveux rouges tombant sur ses épaules, dans un costume très 18e siècle, une longue cape virevoltant sur des bottes de style gothic, surgit dans une démarche impériale.
Deux amazones sculpturales avec des sunglasses, toutes aussi chevelues, en combinaisons de cuir moulantes, l'accompagnaient en ondulant des hanches.
— Bienvenue votre majesté, caqueta la comtesse, je suis votre servante obligée. C'est moi qui vous ai ouvert la porte des enfers.
Il tendit une longue main aux doigts griffus sertis de bagues étincelantes de joyaux à la comtesse, qui y déposa un baiser avec dévotion.
— Votre majesté, gargouilla Krystos en exécutant une révérence de jeune pucelle au bal des Débutantes.
Le diable lui accorda un vague regard, toisa Lara et demanda d'une voix grave et forte :
— Qui est cette belle créature ?
— Lara Croft, répondit Lara en soutenant son regard.
Krystos s'approcha de la comtesse et lui murmura à l'oreille :
— Tu aurais pu me dire qu'il était si beau, j'aurais mis mon petit ensemble Versace.

Claire tenait le volant avec des doigts d'acier et appuyait à fond sur l'accélérateur. Le van blindé fonçait dans la nuit.
— J'espère qu'on arrivera à temps, s'inquiéta Séraphine.
— Ce n'est pas la première fois qu'on se retrouve dans une situation critique et on s'en est toujours sorti.
— Ouais, mais y avait toujours des monstres tout gluants à flinguer. Là y a rien eu. Snif !
— Toi et tes monstres tout gluants.
— Ben quoi ? C'est ce qui donne du piquant à l'aventure, non ?
— Ben moi je préfère les aventures plus calmes.
— Dis donc, t'as changé ! T'étais la première à rafaler du zombies à Racoon City !
— Oui, mais à force de rafaler, on aspire à autre chose.
— Tu ramollis, ma vieille !
— Non, je m'assagis.
— C'est bien ce que je disais.
Le manoir profila sa silhouette de manoir dans la nuit sur un fond de ciel clair.
Les grilles fermées ne résistèrent pas aux pare-chocs du van.
Claire effectua un dérapage contrôlé sur le gravier et stoppa le van devant l'entrée.
Les deux filles s'éjectèrent de l'habitacle dans deux coups de reins nerveux très féminins.

Un spectacle pour le moins étonnant les attendait dans le salon.
Le diable était assis sur le canapé en compagnie de Lara. Il lui tenait la main et récitait d'une voix musicale et grave :
— Je ferai de toi ma favorite… Tu règneras à mes côtés…
Assise dans un fauteuil, la comtesse grillait Golden Bat sur Exotic mango, alternant avec des Mild Seven et des Prima Nostalgia, pas vraiment contente de la tournure que prenaient les événements.
Le marquis snipait des yeux gourmands sur le diable.
Au milieu du salon, les deux amazones se déhanchaient langoureusement face à face en se frottant l'une contre l'autre.
Le marquis snipait des yeux gourmands sur elles.
Un plateau à la main, Winston servait des rafraîchissements dans un calme imperturbable.
Les formes blanchâtres tournoyaient sous le plafond comme des mouches en vol automatique.
— On est là ! cria Séraphine.
Tous les visages se tournèrent vers elles.
Trois secondes de silence passèrent dans un silence passant.
Les formes blanchâtres foncèrent sur elle mais le diable leva la main, et elles reprirent leur ballet tournoyant sous le plafond.
Indifférentes, les deux amazones continuaient leur danse lascive.
— Ton règne est fini, prince des ténèbres ! lança Claire.
— Qui sont ces deux filles ? demanda le diable. Elles sont trop drôles. Je les prends comme demoiselle d'honneur à notre mariage. Car je veux que tu sois ma reine.
Il plongea ses prunelles incandescentes dans les yeux étonnés de Lara.
Un rictus amer déforma les mâchoires enfumées de la comtesse.
— Hooooo ! gueula Séraphine, les mains sur ses hanches. On est là ! Nan mais ! Vous pourriez au moins nous écouter. Hééé, toi, le prince des ténèbres !
Le diable la fixa et articula d'une voix courroucée :
— Arrête de m'appeler comme ça. C'est lassant à la fin. Les enfers sont tout sauf des ténèbres. Des millions de feux les illuminent d'une lumière éblouissante.
— Euh, oui, excuse, se rattrapa Séraphine. Oui, bon, où on en était ? Du coup je sais plus.
Claire brandit un rouleau de papier.
— Tadaaaaaaaa ! Et voici le parchemin magique du moine Blue. Sache prince des… euh, lumières éblouissantes, que le moine Blue vécut au Moyen Age. Il a créé ce parchemin magique pour contrecarrer les invasions de l'enfer.
— Ouais, continua Séraphine, nous l'avons retrouvé près du puits bouché par l'explosion que Lara avait fait exploser pour le boucher. Il devait être caché à l'intérieur et l'explosion l'a envoyé à la surface.
— Décidément, elles sont trop drôles, s'esclaffa le diable.
— Mouahahahahaha ! rigola Krystos.
— Ouais, enchaîna Séraphine, et même qu'il suffit d'y écrire un désir apparemment impossible à réaliser, mais qu'il est quand même réalisable, et tu es cuit.
— HAHAHAHAHAHAHAHA ! rigola le diable.
Les murs tremblèrent. Des tableaux se décrochèrent. Une meute de rats, qui copulait frénétique dans le grenier, subit de violents coïtus interruptus.
— Sache jeune fille, que seul moi peut exaucer les désirs impossibles, car je suis le diable. Et Dieu, évidemment, mais lui demande une vie exemplaire.
— Mouahahahahaha ! rigola Krystos.
La comtesse ne participait pas aux rigolades. Elle avait fourré une cigarette russe Delacre entre ses lèvres, prise sur l'assiette des friandises proposées par Winston avec les rafraîchissements, et l'alluma d'un coup de flamme de briquet extrêmement nerveux.

— Rira bien qui rira le dernier ! lança Claire en déroulant le parchemin.
— Viens lire si tu l'oses, lança Séraphine en pointant le doigt sur lui.
Amusé, le diable se leva, le bout de sa cape virevoltant sur le visage de Krystos, s'empara du parchemin et posa les yeux dessus. Articula de ses dents infernales :
— En plus, Dieu y a apposé son sceau. Décidément, Il ne rate pas une occasion pour entraver mes plans.
Il regarda les deux filles, fronça les sourcils, loucha sur Winston, se retourna pour regarder Lara.
Les yeux du marquis, de la comtesse et de Lara étaient braqués sur lui et le parchemin.
Impassible, Winston posait les verres vides sur le plateau, devinant que la nuit allait se terminer.
Le diable redonna le parchemin à Claire.
— Vous avez gagné, je m'incline. Oui, mais encore faut-il qu'elle le réalise. Sinon d'après ce qui est écrit, j'aurai gagné. Et je reviendrai.
— HAHAHAHAHAHAHAHA ! rigola le diable.
Il s'enveloppa dans sa cape et disparut dans un nuage de soufre.
Les formes blanchâtres s'évaporèrent sous le plafond.
— Maître ! Maître ! s'affolèrent les deux amazones. Ne nous abandonnez pas !
— Ne vous inquiétez pas ! ricana Krystos, les yeux sortant de ses orbites. Je vais bien m'occuper de vous !
Elles poussèrent des cris et s'enfuirent dans le couloir, poursuivi par le marquis, la langue agitée entre ses dents.
Son rire résonna dans le hall :
— Mouahahahahaha !
Puis dehors, plus lointain :
— Mouahahahahaha !

La comtesse écrasa rapide sa cigarette russe à moitié fumée dans le cendrier dégorgeant de mégots, se leva d'un bond et fonça hors du salon.
Winston, qui attendait, prit le cendrier et le déposa sur le plateau à côté des verres vides.
Séraphine allait la poursuivre quand Lara l'arrêta du bras.
— Laisse ! Steed et Peel les attendent pas loin ! Les filles, vous avez été géniales !
Winston se ramena, les semelles de ses chaussures glissant sur le tapis.
— Je suppose que les festivités sont terminées. Si lady Croft n'a plus besoin de moi. Je ferai le ménage plus tard.
— Attendez, dit Claire, vous êtes concerné par la suite. Lara, tu devrais lire le parchemin.
Lara la regarda, prit le parchemin qu'elle lui tendait, et le parcourut.
— C'est une blague ? s'exclama-t-elle.
— Je crois bien que non, souffla Claire, gênée. C'est Séraphine qui a écrit le désir. Y'a que celui-là qui marchait. Oui, quand on écrit un désir qui ne marche pas, il ne s'écrit pas. Ben oui, comme elle lit beaucoup de mangas, et…
Embarrassée, Séraphine se pinçait les lèvres. Elle souffla :
— Tu sais, l'avenir du monde était en jeu. Euh, ben, après tout, c'est pas si terrible que ça, hein ? Mais t'inquiète, y a juste ça, rien d'autre. Désolé.
Lara dévisagea Winston, qui se demandait ce qui se passait. Mais en majordome stylé, il se garda bien de poser la question, sachant qu'il serait mis au courant à un moment ou à un autre.

A 8 heures précises, vêtu d'une tenue de golf, Winston descendit les marches du grand escalier en sifflotant. Une journée ensoleillée dardait ses rayons joyeux à travers les vitraux du vaste hall aux carreaux noir et blanc.
Il entra dans la cuisine.
Lara l'attendait debout devant la table. Un tablier en dentelles passé autour du cou et noué autour de la taille. Il lui arrivait à mi-cuisse. Elle portait des chaussures à talons hauts.
Deux couettes avec des rubans roses se dressaient au-dessus de ses oreilles.
— Bonjour Winston, articula-t-elle d'une voix émue.
Elle s'empressa de lui tirer la chaise, lui faisant toujours face.
Un sourire aux lèvres, le majordome prit place.
— Euh, bafouilla-t-elle, vous désirez votre bacon bien cuit ?
— Juste doré.
— Bon, très bien, et puis, avec le bacon, deux œufs brouillés ?
Winston savourait la façon dont Lara cherchait à retarder les choses. Il acquiesça avec la tête.
Lara étira ses lèvres dans un sourire troublé et ajouta :
— Il fait un temps splendide, n'est-ce pas ?
— Oui, splendide.
— Bon, ah oui ! à propos, si vous n'êtes pas satisfait du papier peint dans votre chambre, je peux le changer et aussi…
— Lady Croft ?
— Oui, Winston ?
— J'ai faim.
Une rougeur rougeoya sur le visage de Lara.
Elle fit un petit oui avec sa tête, ses deux couettes s'agitèrent, elle pinça ses lèvres, et se retourna pour se poster devant le fourneau.
Les yeux de Winston roulèrent sur la merveilleuse nudité de lady Croft.

[Nietzsche]

Roooooooooohh!

une séance de spiritisme, comme moi..mais avec de l'humour ça change totalement l'ambiance, j'adore, super récit
mon perso préferé c''est Claire Redfield dans résident evil,
j'aime bien comment tu la joue!

[Babou]

Elle assista impuissante à l'ouverture du frigo. Un nuage de vapeur s'en échappa.
Dans un frigo "habité" par le diable, il ne peut qu'y avoir de la vapeur à l'intérieur.
C'est la logique même.

— Bienvenue votre majesté, caqueta la comtesse, je suis votre servante obligée. C'est moi qui vous ai ouvert la porte des enfers.
Il tendit une longue main aux doigts griffus sertis de bagues étincelantes de joyaux à la comtesse, qui y déposa un baiser avec dévotion.
Si le diable est vraiment ainsi, je veux bien le rencontrer, je suis même prête à passer sur ses doigts griffus bagués étincelants.

Krystos s'approcha de la comtesse et lui murmura à l'oreille :
— Tu aurais pu me dire qu'il était si beau, j'aurais mis mon petit ensemble Versace.
Ça s'appelle être tenté par le diable.

Les deux filles s'éjectèrent de l'habitacle dans deux coups de reins nerveux très féminins.
C'est comme un siège éjectable mais contrôlé féminin.

Le diable était assis sur le canapé en compagnie de Lara. Il lui tenait la main et récitait d'une voix musicale et grave :
— Je ferai de toi ma favorite… Tu règneras à mes côtés…
J'aurais pas imaginé le Diable avec une voix musicale. La voix musicale, la beauté parfaite, voilà là tous les ingrédients d'un esprit Malin.

Assise dans un fauteuil, la comtesse grillait Golden Bat sur Exotic mango, alternant avec des Mild Seven et des Prima Nostalgia, pas vraiment contente de la tournure que prenaient les événements.
J'ai la tige nervous, ok, mais j'ai sans doute pas dit mon dernier mot ... Tu t'es décarcassé pour trouver toutes ces marques de clope ! L'Exotic mango. C'est parfumé à la mangue ?

Le marquis snipait des yeux gourmands sur le diable.
Au milieu du salon, les deux amazones se déhanchaient langoureusement face à face en se frottant l'une contre l'autre.
Le marquis snipaient des yeux gourmands sur elles.
Le marquis ne sait plus à quel sein se vouer. Les pupilles de ses yeux caméléonesques, diamétralement opposées, font le tour de ses orbites, l'une dans le sens des aiguilles d'une montre, l'autre en sens inverse, d'où un carambolage KRYStallin.

Trois secondes de silence passèrent dans un silence passant.


Un rictus amer déforma les mâchoires enfumées de la comtesse.
Serais-je jalouse ?

— Ouais, continua Séraphine, nous l'avons retrouvé près du puits bouché par l'explosion que Lara avait fait exploser pour le boucher.
Vaut toujours mieux avoir une explication bien claire !

Les murs tremblèrent. Des tableaux se décrochèrent. Une meute de rats, qui copulait frénétique dans le grenier, subit de violents coïtus interruptus.
Diantre, ils ont rien fait les rats, on peut pas les laisser copuler tranquillement frénétique.

La comtesse ne participait pas aux rigolades. Elle avait fourré une cigarette russe Delacre entre ses lèvres, prise sur l'assiette des friandises proposées par Winston avec les rafraîchissements, et l'alluma d'un coup de flamme de briquet extrêmement nerveux.
Dab, je contrôle toutes les situations, je ne peux pas croire qu'un pauvre diable me fasse perdre la face. Il n'est pas très reconnaissant.

— Je crois bien que non, souffla Claire, gênée. C'est Séraphine qui a écrit le désir.
Y'a que celui-là qui marchait. Oui, quand on écrit un désir qui ne marche pas, il ne s'écrit pas.
Même avec un stylo qui marche ?

— Tu sais, l'avenir du monde était en jeu. Euh, ben, après tout, c'est pas si terrible que ça, hein ? Mais t'inquiète, y a juste ça, rien d'autre. Désolé.
Mais c'est QUOI !!!

Deux couettes avec des rubans roses se dressaient au-dessus de ses oreilles.
— Bonjour Winston, articula-t-elle d'une voix émue.
Elle s'empressa de lui tirer la chaise, lui faisant toujours face.
Un sourire aux lèvres, le majordome prit place.
— Euh, bafouilla-t-elle, vous désirez votre bacon bien cuit ?
— Juste doré.
— Bon, très bien, et puis, avec le bacon, deux œufs brouillés ?
Winston savourait la façon dont Lara cherchait à retarder les choses. Il acquiesça avec la tête.
Lara étira ses lèvres dans un sourire troublé et ajouta :
— Il fait un temps splendide, n'est-ce pas ?
— Oui, splendide.
— Bon, ah oui ! à propos, si vous n'êtes pas satisfait du papier peint dans votre chambre, je peux le changer et aussi…
— Lady Croft ?
— Oui, Winston ?
— J'ai faim.
Une rougeur rougeoya sur le visage de Lara.
Elle fit un petit oui avec sa tête, ses deux couettes s'agitèrent, elle pinça ses lèvres, et se retourna pour se poster devant le fourneau.
Les yeux de Winston roulèrent sur la merveilleuse nudité de lady Croft.

Y a eu mélange de cartes ? Maldonne ? Le monde serait-il à l'envers et les envers à l'endroit ? Le blanc devenu noir et le noir devenu blanc ? Le stylo de Séraphine aurait-il dû lui tomber des mains ? Oui ? Non ? Comment expliquer ce que je ressens. Certains vont sourire ou rire, trouvant la situation cocasse. Moi j'ai été simplement troublée.

C'était une belle histoire folle.

[Phantom_Blue]

Le pauvre Winston, il n'arrête pas de trimer, toujours présent, à l'écoute, stylé, diplomate, sans jamais se plaindre. Le soir il monte se coucher, le lendemain il est debout aux aurores, prêt à reprendre le boulot. Je voulais lui offrir une petite joie. Il l'a bien méritée, non ?