Une nuit d'enfer

[Phantom_Blue]

Episode 16

BB-lilith appuya sur les gâchettes de ses guns et effaça les deux dernières crapouilles gluantes et voraces de la partie est de la ville.
— Et voilà ! dit-elle en les rengainant dans les holsters. Mission accomplie ! Je sais, j’ai pompé dans la soluce et j’ai choisi le mode facile, chaque coup fait mouche. Mais bon, pas de temps à perdre en flingage. La love story, c’est plus important, non ? Je vais pas passer trois plombes à le chercher. Allons rencontrer mon beau chevalier à la licorne !
Elle redémarra, s’engagea dans une ruelle, déboucha sur une place, roula le long d’une route.
Et l’aperçut debout au bord du trottoir. En blouson brun et jeans, des santiags en croco. C’était bien lui. Carl Johnson, plus moderne sans collants, et bien mieux aussi.
Elle stoppa à sa hauteur. Leva ses couettes roses vers lui. Avec ses mirettes brillantes de désirs.
— Tu me reconnais ? demanda-t-elle.
Carl la dévisagea un instant, puis répondit :
— Ah oui ! Dis, ton rêve où je suis en chevalier zazou ! Tu serais pas un peu nunuche, des fois ?
— Hein ? fit-elle surprise. Ben… euh… c’est de l’heroic fantasy…
Carl esquissa un petit rire.
BB-lilith le trouvait encore plus beau que dans les GTA, à la fois si rebelle, et si romantique.
— Je peux essayer ton kart ? qu’il lui demanda.
— Hein ? Ah oui ! Si tu veux !
Elle se leva, lui céda la place, s’attendit à ce qu’il la prenne sur ses genoux.
— Merci, dit-il, tu me sauves la mise. J’étais à cours de véhicule.
Et il démarra plein gaz, la laissant plantée sur la route.
— Quoi ? bafouilla BB-lilith, plutôt larguée. Ben et ma love story ? Putin, espèce de salopard !

Aeryn Sun fut surprise par la facilité avec laquelle elle éradiqua tous les monstres de la partie nord de la ville.
— Je suis devenue une super girl ! Sûrement que c’est aussi pareil pour le sexe ! Je vais tout de suite tester ça avec l’homme mystère. A nous deux !
Trois rues plus loin avalées speed, Aeryn Sun sauta du kart et entra dans le bar « Rock’n’Rock ».
L’homme mystère des toilettes, alias Ben Browder, son fantasme masculin number one, squattait au comptoir, un cigare Campanella fumant aux dents.
Une ambiance tamisée baignait le décor années 60, avec des photos des Beatles et des Rolling Stones aux murs, des Cadillac miniatures sur les tables, et des guitares électriques suspendues au plafond.
Aeryn Sun reluqua son dos musclé moulé dans une veste haute couture.
Elle avança vers lui en roulant du shorty, les lolos dansant rythmique. Tala son popotin sur le tabouret à côté du sien. Braqua ses mirettes sur son visage avec une certaine insolence teintée de convoitise.
Ben la dévisagea, lui sourit et blablata d’une voix chaude et sensuelle :
— Vous me désirez fortement mais quelque part en vous persiste une pensée de doute, qui affirme que je suis inaccessible. C’est ce qui crée le bug dans notre relation. D’où ma phrase illogique l’autre fois dans les toilettes. Et le vouvoiement en ce moment. Vous avez dû tricher pour me retrouver, n’est-ce pas ?
— Hein ? gargouilla Aeryn Sun. Euh.. (Elle pensa tout de suite au flash lumineux.)… gasp…
Il aspira une longue bouffée de tabac de son cigare. La souffla dans l’air. Et son corps s’effaça dans les volutes bleues.
— Bouuuuu ! qu’elle pleurnicha. C’est po juste ! Marche pas, ce jeu ! Y’a des pièges !

Sandra tira la dernière rafale qui faucha les cinq dernières goules carnivores du quartier sud de la ville.
Un sourire de satisfaction sur les lèvres, elle appuya sur l’accélérateur. Et après une course à 100 à l’heure, elle freina devant la citrouille dans un crissement de pneus qui dégagea des gravillons dans tous les sens.
— Ben dis donc, qu’elle s’écria en entrant dans le salon, il était temps que j’arrive. Nan mais ! C’est quoi ce bordel ?
Kisshu sursauta en la voyant et lâcha sa bouteille de gnole au potiron.
— Glourzouf ! s’étouffa presque bebe big boss en recrachant une gorgée de gnole non engorgée. La gamine dingo !
Il sprinta autour du canapé avec ses petites jambes dodues et musclées, passa derrière la télé, rasa le mur, et se barra dehors.
Cromwell l’imita sans demander son reste.
Sandra se campa devant Kisshu, les poings sur ses hanches, les couettes vénères, le shorty agressif.
— Euh, gribouilla Kisshu, je… tu…
Il s’attendait à une série de baffes et se protégea le visage avec ses mains.
— Meuh naaaaaan ! s’exclama Sandra en bondissant sur lui. Mon petit Kisshu adoré ! Je t’aime trop à la folie, toua, tu le sais bien !
— Hein ? fit Kisshu en abaissant lentement ses mains.
Sandra s’assit sur ses genoux, passa ses bras autour de son cou, approcha son visage vers lui, cligna des cils, tendit ses lèvres gourmandes, ferma les yeux.
Slurp slurpèrent leurs deux bouches dans un big kiss friandise.
— Alors plus de baffes ? qu’il demanda Kisshu.
— Ben si tu fais plus de bêtises, mon Kisshounet chéri !
Slurp reslurpèrent leurs deux bouches dans un super big kiss friandise.

Au moment du flash lumineux, la torpédo de la mère Mouftard toussa et tomba en rade, le capot crachant une fumée noire.
Elle s’éjecta de l’engin. La torpédo se désossa dans un fracas de tôles. Les roues se barrant sur la route. Resta que le plancher, le guidon et les sièges.
— C’est quoi ce binz ? qu’elle râla, pas contente.
Des éclairs blancs striaient le ciel. La masse des nuages s’ouvraient ici et là et un clair de lune irradiait des quartiers de la ville.
Quand elle vit Enilis qui arrivait au loin sur son kart, dans la nef des réverbères de la route.
— Tiens la petite pouffe ! Les sorcières de Salem sont avec moi !
Elle empoigna son FM à quadruple canons de 2 m et quadruple chargeurs, visa les couettes roses, son index, son majeur, son annulaire et son auriculaire collés sur les quatre gâchettes. Avala une noix de salive glavioteuse. Lâcha une caisse aromatisée au Roquefort et à la liqueur de banane.
Et s’écrasa lourdement contre le macadam, les crocs des deux mâchoires de Cerbère plantés dans la goulache boursouflée de son cou. Il la secoua féroce en grognant sauvage.
Quelques secondes plus tard, ils disparaissaient tous les deux dans un scintillement de polygones désarticulés.

Aeryn Sun débarqua au Zombie Bar, se tala à une table ronde dans un coin, et commanda tout de suite un bock de bibine mousseuse.
Le patron se ramena en tremblotant, posa le bock sur la table et bafouilla :
— Plus de bagarre, hein ? Gentille, gentille ! La petite folle n’est pas là ?
— Ça va, crachota Aeryn Sun, commence pas à me pomper l’air !
Il retourna derrière le comptoir, les yeux aux aguets.
— Tu parles ! qu’elle se dit. Tout ça pour des prunes !
Elle avala la moitié du bock, loucha la déco zombiesque, tripota sa couette rose gauche, puis sa couette rose droite, commença à trouver le temps long.
Quand Enilis entra et fila à la table.
— Alors ? demanda Aeryn Sun.
— Tu devineras jamais qui était le magicien d’Oz.
Après le récit d’Enilis, Aeryn Sun vida son deuxième bock et postillonna :
— Purée, j’te jure, les parents, faut toujours qu’ils se mêlent de tout.
— Ouais, je suis une fille indépendante, pas une assistée débile du cerveau des couettes. Nan mais.
— Exact ! Et ton Jared ?
— Jajaaaa ! qu’elle s’exclama, en bondissant de son siège. Je l’avais total oublié !
Elle sprinta hors du Zombie Bar.
— Complètement cinglée, crapouilla Aeryn Sun. Patron, un autre bock !
Deux bocks plus loin, la porte s’ouvrit et BB-lilith se pointa, les quenottes vampiriques.
— Purée les mecs ! qu’elle saliva amère. Quel fumier !
Aeryn Sun leva son bock débordant de mousse.
— Bois un coup et raconte !
Une fois la dernière phrase de sa love story loupée exposée dans un fracas de voix postillonnante, BB-lilith engorgea une longue rasade de bibine.
— Ben dis donc, souffleta Aeryn Sun, on a pas de chance avec les mecs. Y’a Nini qu’est repartie chercher Jared, elle l’avait oublié. A propos, le magicien d’Oz c’était son père. Faudra faire gaffe en rejouant la prochaine fois.
— Ben moi j’en ai ma claque de DRIMS, cracha BB-lilith, trop éprouvant. Je suis pas encore prête pour maîtriser toutes les subtilités de ce jeu. C’est trop innovant.
— Bah, moi je me contente de vivre ce qui se passe, point final. C’est quand même dingue, non ? A la fois réel et virtuel ! C’est vraiment une seconde vie comme ils disent. Ça fait peur et ça excite en même temps, non ?
BB-lilith haussa les couettes, les épaules et les lolos. Blablata :
— Rien vaut une bonne balade à cheval en pleine nature. Sur un vrai cheval, et dans une vraie nature. Au fait, et Sandra ? Elle fout quoi ?
C’est à ce moment que la plus jeune des RE girls arriva, les couettes un rien de traviole, un sourire ravi sur les mandibules.
Le patron agrippa le comptoir et goinfra d’une voix anxieuse en faisant un signe de croix :
— Seigneur ! La petite folle ! Santa Madona, protégez-moi !
Aeryn Sun la mata, les zieufs intrigués, en jetant un œil à BB-lilith, qui la mata aussi, intriguée des zieufs, et jeta un œil à Aeryn Sun, qui demanda :
— Ça va ? T’as revu Kisshu ?
— Number one au top 50, qu’elle chanta, la Sandra, en talant son shorty sur une chaise. On a beaucoup discuté de l’avenir.
— Euh, gargouilla BB-lilith, ton tee-shirt est à l’envers.
— Oups ! fit Sandra en louchant vers ses lolos, le visage soudain tout rouge. Ben… euh…
— Je vois que vous avez discuté fort, gloussa Aeryn Sun.

Enilis fonçait en kart vers la station d’épuration, se triturant les couettes des neurones :
— J’espère qu’il est encore là-bas ! Comment j’ai pu l’oublier ? Jaja ! C’est à cause de mon père, il me rend ouf ! Pourvu qu’il soit encore là-bas !
Un clair de lune magnifique, splendide, irréel, magique, baignait la ville. Des myriades d’étoiles scintillaient dans le ciel blue outremer profond. A l’horizon, les premières lueurs orange et roses s’étiraient finement, annonçant l’aube.
La station d’épuration apparut comme un château de conte de fées avec sa tour dressée.
Enilis freina brutal devant le portail. Ne remarqua pas la trottinette électrique posée plus loin contre le mur. Sprinta vers le bâtiment. La porte était ouverte. Elle entra. Ecouta. Des ronflements d’eaux roulaient dans l’air, teintés d’une musique plutôt disco.
Elle prit à l’opposé de la tour, suivant la musique, elle reconnut le générique de « Fame », monta un escalier, découvrit une salle décorée mille et une nuits, avec des tentures en velours rouges, des tapisseries orientales. Et sur un immense lit, entre des nuées de coussins brodés, Jared en boxer et Fantomette dans son costume de justicière, sans sa cagoule, vue de dos, en train de le kisser fougueusement. Elle avait les cheveux roses avec deux couettes.
— Grrrrrrr ! s’énerva Enilis. La sale petite vermine !
Elle bondit vers le lit et gueula :
— Lâche mon Jaja !
Fantomette décolla sa bouche de celle de Jared, et se retourna.
Enilis manqua de défaillir. Fantomette, c’était elle, son sosie parfait.
— Tiens, Nini, quelle surprise ! envoya Fantomette. Hi hi hi ! Tu ne reconnais pas ta sœur adorée ?
Jared, lui, écarquillait les yeux, en regardant les deux filles, sans comprendre. Il articula :
— Vous êtes jumelles ?
Fantomette se dressa d’un bond sur le lit, et fut propulsée en arrière par les rafales des deux guns d’Enilis. La justicière s’écrasa contre un mur et se désintégra dans un grésillement de sauterelles copulant frénétiques.
— C’est quoi, ça ? demanda Jared. J’y comprends rien.
— Ça fait rien, dit-elle en défaisant son ceinturon. On a mieux à faire. Ne perdons pas de temps !
Elle s’allongea sur lui. Savoura le contact de son corps. Ses couettes roses chatouillèrent son visage où naissait un semblant de barbe, qui scroutcha sous ses doigts quand elle le caressa. Avant de coller sa bouche sur la sienne.

Quand elle déboula joyeuse dans le Zombie Bar, les trois autres étaient plus ou moins pompettes.
— Ben alors ? claqueta Sandra, de la mousse sur son nez. Tu foutais quoi ? T’as retrouvé ton Jaja ?
— Impec, sourit Enilis en se talant sur une chaise à côté d’elle.
— Hé, dis donc, envoya Aeryn Sun, t’as aussi le tee-shirt à l’envers. Déjà Sandra avant. C’est la série ! Vous vous embêtez pas, pendant que Lilith et moi on fait ceinture ! Bouuuuuu !Tu parles d’une seconde vie ! Une seconde galère, ouais ! La poisse !
BB-lilith avala la dernière gorgée de bibine, posa son bock vide sur la table et jacta :
— D’après ce que j’ai compris, si tu doutes ou si t’as pas réglé le truc avant en détail dans ta pensée, ça foire ! Moi j’ai pas tout prévu pour Carl, normal, il a agit comme dans le jeu, j’aurais dû reformater en pensée son comportement. Et toi, t’as douté, et puis voilà !
— Ben ils pourraient pas nous le dire avant, ça, dans le mode d’emploi ? larmoya Aeryn Sun.
— Ça fait partie du jeu, dit BB-lilith. Faut qu’on découvre au fur et à mesure. Tu vois bien ça a marché pour Sandy et Nini. Elles se posent pas tant de questions, elles foncent dans le tas.
— Pour foncer sur Kisshu avec des baffes, lança Sandra, le bock à la main, je suis la meilleure. Faut y aller direct, c’est ce qui marche le mieux. Si tu chipotes, t’es foutue !
— Ben pour une gamine de pensionnat, gargouilla Aeryn Sun, t’en connais un rayon.
— T’as qu’à lire des mangas, conseilla Sandra, en reposant le bock vide, pour apprendre le kiss et comment faire dans une love story, y a pas mieux.
Le patron apporta une autre tournée de bocks pleins, loucha Sandra, embarqua les vides sur son plateau, et se barra derrière son comptoir.
— Allez les filles, chanta Enilis en levant son bock, l’aventure n’est pas finie, elle continue, y a encore des tas de possibilités à explorer, on se retrouve après au réveil sur le chat.
Elles sifflèrent de longues rasades de bibine, jouèrent à qui roterait le plus fort, c’est Sandra qui gagna, son sous bock valdingua soufflé dans le Zombie Bar.
La rigolade s’éternisa, les lolos chahutés rythmiques, les couettes flagadouillant dans l’air.
Soudain Sandra monta sur la table, dégaina ses deux guns, et gueula :
— Wouuuaaaiiiiissssss ! Allez, on bousille tout une dernière fois !
Et elle rafala au-dessus du comptoir, éclatant les verres et les bouteilles.
Le patron rampa sur le sol, les fringues trempées par la transpiration, et s’enferma dans le placard à balais.

[Aeryn Sun]

Mission accomplie ! Je sais, j’ai pompé dans la soluce et j’ai choisi le mode facile

j'en était sur

Et il démarra plein gaz, la laissant plantée sur la route

Bouuuuu ! qu’elle pleurnicha. C’est po juste ! Marche pas, ce jeu ! Y’a des pièges

c'est vraiment trop injuste

[BB-lilith]

Elle se leva, lui céda la place, s’attendit à ce qu’il la prenne sur ses genoux.
— Merci, dit-il, tu me sauves la mise. J’étais à cours de véhicule.
Et il démarra plein gaz, la laissant plantée sur la route.
J'en étais sûre !!! Egoiste !!!

— Je suis devenue une super girl ! Sûrement que c’est aussi pareil pour le sexe ! Je vais tout de suite tester ça avec l’homme mystère
MDR ! J'y avais pas pensé !!

Ses couettes roses chatouillèrent son visage où naissait un semblant de barbe, qui scroutcha sous ses doigts quand elle le caressa.
Lol ! Qui scroutcha, j'adore !

— Wouuuaaaiiiiissssss ! Allez, on bousille tout une dernière fois !
Ouuuaaaiiiiiiiissss !


Dis Blue ? Dis moi pas que c'est fini ?

[Phantom_Blue]

Épisode 17

Enilis émergea de la cyber somnolence, retira ses lunettes 3D connectée au pc, bailla, fixa le poster de Jared qui lui souriait scotché au plafond au-dessus du lit, ressentant encore les vibrations causées par la copulation frénétique avec son idéal masculin du moment.
— J’adore ce jeu, qu’elle souffla, trop bien les love stories !
Elle savoura un moment le bien-être puis s’exclama :
— Ah ouais ! Purée ! Attends un peu !
Elle se pencha sous son lit, fureta sous le sommier, ramena un cahier, le feuilleta en l’air allongée sur le dos, s’arrêta sur la page « 17 décembre », lut rapidement :
— J’aimerais avoir une sœur jumelle, comme Mary-Kate et Ashley Olsen, on ferait plein de trucs ensemble, se serait trop cool… Tu parles ! Je te retiens, toi ! T’as failli me pourrir le jeu ! Allez, la pouffe, ouste ! Dégage de ma life !
Elle arracha la page, la déchira en 28 morceaux, en fit une petite boule super serrée avec ses doigts, visa la corbeille à papier à côté du bureau, et la jeta direct dedans.
— Ouais, je suis trop forte, là !
Elle se leva, fila à la cuisine, ouvrit le frigo, s’empara d’une Danette au chocolat, referma le frigo, chercha une cuiller dans le tiroir du buffet où on range les cuillers, se planqua sur une chaise, tira doucement sur la languette mais sans l’enlever complètement, lécha le choco dessous, regarda sa mère qui venait d’entrer, plongea la cuiller dans la crème onctueuse, savoura le goût sur sa langue, en pensant à la langue de Jared.
— J’ai appelé le toubib, envoya sa mère cintrée dans une robe de chambre matelassée rose ultra kitsch, y a ton père qui a arrête pas de vomir, et il se plaint d’un mal de dos. Doit avoir la grippe. Il a des hallucinations, il voit des filles avec des couettes roses. Normal, il traîne devant le pc pendant des heures, Dieu sait où il surfe, sûrement sur des sites pornos.
Enilis savoura une deuxième cuiller. Loucha la coupe blonde platinée Marilyn Monroe de sa mère, plutôt le style Marilyn Crapaud.
— Et t’as pas des devoirs à faire, au lieu de glander là bêtement ? Samedi y a réunion des parents d’élèves, si t’as pas de meilleures notes, je t’envoie dans un pensionnat.
Enilis savoura une troisième cuiller, crapota, les quenottes chocolatées :
— Je veux bien, mais t’as vu le prix de la pension ? Je voudrais pas empiéter sur ton budget de remise en forme, t’imagines mes remords ? Tu ferais comment pour ton lifting et ta liposuccion ?
— Commence pas, crachota sa mère en se versant un verre de Four Roses, tu deviens de plus en plus insolente, mais j’en ai maté des plus coriaces que toi.
— Je sais, gardienne de prison à Fleury-Mérogis, ça t’a forgé le caractère.
— Enilis, si ça continue, ça va mal se finir.
Elle siffla le verre d’une traite et s’en versa un autre.
— Au secours, cria la voix de son père, noooooon ! Pas les couettes roses !
— Purée, cracha sa mère en sifflant speed le deuxième verre. Quelle famille !
Elle le posa sur la table et fila dans le couloir.
— Tu l’as dit, moman, souffla Enilis.
Elle avala la dernière cuiller de choco, et fourra sa langue dans le pot en plastique pour tout finir, pensant aux kisses mielleux de Jaja.

DRIMS
Vivez une seconde vie !
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Sandra balança les lunettes 3d sur son lit, se frotta les yeux, encore ravie sous le choc après son expérience cyber love avec Kisshu.
Quand sa mère déboulonna presque la porte en entrant, une robe modèle geisha fendue sur les cuisses, avec des dragons tourbillonnants brodés sur les lolos, les tifs coiffés sixties avec une frange.
Elle brandit une feuille et brailla :
— Dis donc, Sandra, c’est quoi ces notes ? 17 en maths ? 16 en physique ? 17 en chimie ? 16 en histoire ? 17 en anglais ? 17 en géo ?
— Hein ? fit Sandra, surprise. Ben… euh…
— Il est où, ton 19 de moyenne ? Tu me joues quoi, là ? C’est tes hormones qui te travaillent ? Réponds-moi quand je te parle !
— Saperlipopette ! Mais c’est bien, 17 de moyenne, non ?
— Dis donc, tu deviens impertinente maintenant ? Attention, Sandra, je rigole pas ! Si d’ici la fin du trimestre t’es pas remontée à 19, c’est le Bon Pasteur avec les nonnes ! Terminé les jupettes plissées et les couettes ! Là ce sera le tablier et la discipline !
— M’enfin, m’man…
Sa mère se rua sur un des quinze posters de Kisshu qui ornaient les murs de la chambre et l’arracha.
Sandra poussa un cri d’effroi et gueula :
— Ben ça va pas ? Mon Kisshu ! Tu débloques ou quoi ?
— Je vais te montrer si je débloque ! Terminé avec ton Kisshu ! Tu me feras le plaisir de débarrasser les murs de ça ! D’abord les études, t’auras tout le temps de penser aux garçons plus tard ! D’ailleurs ce sont tous des égoïstes, tu verras, ils te promettent la lune, mais c’est pour mieux profiter de toi, et quand ils t’ont pressée comme un citron, ils se barrent !
Elle s’assit sur le lit et crachota un Niagara de larmes.
— Meuh non, m’man, la rassura Sandra en passant ses bras autour d’elle, il reviendra, papou, t’inquiète, il te l’a dit, il supportait plus tout ce bonheur, c’est un émotif, le temps de se remettre et il se pointera avec un grand bouquet de roses.
— Il a intérêt, souffla sa mère entre deux sanglots, je lui donne encore une semaine et je vais le chercher par la peau du cou.
— Voilà, m’man, c’est comme ça que je t’aime.
Et elle la kissa sur la joue.
— Ah ma p’tite Sandra, faut pas m’en vouloir, des fois je m’emporte, allez, c’est bon, t’es quand même une fille adorable.
Sandra la serra fort dans ses bras et lui murmura :
— M’man, je t’aime trop fort !
Après une série de bises données à sa petite fille chérie, elle se leva, oubliant la feuille sur le lit et sortit.
— Woouuuaaaiiis, largua Sandra, ça marche à tous les coups ! Je suis vraiment trop diabolique !

DRIMS
Vivez une seconde vie !
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BB-lilith dégagea ses lunettes 3D sur le lit, une grimace sur les mâchoires, loucha le poster de Carl Johnson au-dessus de son bureau, se leva, s’empara d’un livre sur une étagère de sa biblio, « Comment maîtriser vos pensées », chercha le chapitre 3, et commença à lire.
— J’ai dû louper un truc, voyons…
Lorsque que son portable sonna la danse hongroise de Brahms.
— Coucou, c’est moi, qu’il bavouilla, son copain. Euh, j’ai pensé à un truc, si tu venais faire le ménage en petite tenue, ça serait marrant !
— Dis donc, je suis pas ta boniche ! qu’elle lui répliqua sec. Et en nuisette string, en plus ? Tu délires ou quoi ?
— Mais… euh… je disais ça comme ça… euh… ma petite pouliche…
— Et arrête avec ta petite pouliche, y en a marre ! Je suis pas un canasson !
— Mais t’aimes pourtant quand je t’appelle…
— Grrrrrr ! Déjà l’autre qui se barre avec mon kart ! Purée, les mecs, c’est tous des faux-culs !
— Mais enfin, il t’arrive quoi ? Quel kart ?
— Il arrive que j’en aie ras les couettes des mecs qui se la jouent super sex symbol, vous enjôlent en vous baratinant des mega conneries, que nous totales connes on gobe les yeux éblouis, la bouche en cœur, pour se retrouver à passer l’aspirateur et langer la marmaille, pendant que vous bullez sur le canapé, bourrés devant un match de foot.
— Mais enfin…
— Mais enfin, mais enfin, tu sais dire que ça ou quoi ? Je veux un mec qui soit à l’écoute, présent, attentif à mes besoins émotionnels de femme, tu peux comprendre ça ?
— Ben… euh… tu veux qu’on fasse crac-crac ?
— Purée ! Grrrrrrrrr ! Tu le fais exprès ou quoi ? T’as rien capté ! Je te parle pas de sexe, je te parle d’émotions féminines, des sensations d’être une femme.
— Ben… euh… c’était pas bien la dernière fois ?
— GRRRRRRRRR ! Tous les mêmes ! Que des brutes ! Aucune sensibilité ! Normal que le monde déraille !
— Ben… euh…
— Ben euh, ben euh, décidément, c’est bon, enfile une nuisette et va laver tes slips, moi faut que j’étudie des trucs.
— Ah ?… Ben.. euh.. OK… ben… à plus…
— C’est ça, à plus !
Elle coupa le portable et se replongea dans la lecture du chapitre 3.
— Nan mais ! Le ménage en petite tenue, je rêve là ! Bon, ils disent quoi ?… « Pour maîtriser vos pensées, vous devez maîtriser vos réactions et agir zen et détendue avec le sourire dans toutes les situations »… Ben c’est ce que je fais tout le temps…

DRIMS
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Aeryn Sun se redressa sur le parquet au pied du lit, les lunettes 3D de traviole sur le pif, ressentit une nausée amplifiante, s’empara de la bassine en plastique toujours présente au cas où, et gerbula copieux.
— Connerie de jeu, qu’elle bava, si en plus faut bien penser. Je l’ai pourtant visionné des heures, la photo de Ben, faut pas déconner.
La sonnette de la porte n’arrêtait pas de carillonner. Une voix d’homme braillait en même temps derrière la porte d’entrée :
— Sun, ouvre-moi !
— Ta gueule ! envoya Aeryn Sun à quatre pattes devant la bassine. Fais chier !
Elle se leva, tituba, tomba sur le lit, attendit que ça tangue moins, se releva péniblement, et avança dans le couloir en se tenant au mur.
La sonnette tringlait toujours, avec la voix :
— Sun, mon amour, pourquoi tu me vires ? Tu m’aimes plus ?
— Bingo, cracha fort Aeryn Sun, appuyée contre la porte, je peux plus voir ta tronche ! Tu me files de l’urticaire !
— Mais toutes les heures merveilleuses qu’on a vécues ! Quand tu me faisais la danse du ventre déguisée en lapin rose, avec le pompon sur les fesses !
— Terminé le pompon sur les fesses !
— Mais Sun, ma petite caille croustillante, je t’aime !
— Ben moi je t’aime plus ! Oublie-moi !
Un moment de silence passa, où on entendit des bruits de valises ouvertes, des froissements de sacs Handi Bag, puis la voix du gars :
— Héééé ! Où y sont, mes CD ? Espèce de…
Suivie une avalanche de termes peu aimables que je préfère taire.
— Ah ouais, ta zic de tapette, j’avais complètement oublié ! Attends, je vais te les donner, ton Michael Jackson, ton ABBA et tes Bee Gees !
Elle fila au salon, fureta dans le présentoir des CD, en tira une dizaine de CD, ouvrit la fenêtre, et les balança du 4e étage.
Ils claquèrent en bas sur le trottoir, deux sur le capot d’une Opel Corsa garée devant l’immeuble, trois autres sur une mémé qui tirait un caddie, et qui hurla au viol.
— M’a assez pompé l’air avec ! qu’elle crachouilla. Nan mais !

DRIMS
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Je retirai mes lunettes 3D, me frottai lez zieufs, restai allongé sur le plumard, matant le plafond.
Trop délire ! Chanteur de rock à Tokyo, les minettes japonettes hystériques, me balançant leurs petites culottes et leurs soutifs sur la scène, moi un futal en peau de cobra moulant au derche, le torse nu humecté de gouttes de sueur diamantines, balançant rythmique sensuel au ralenti « Beeeee bop a louuuula… she’sssss myyy baaaaaaaby… »…
Quand ma mother déboula furax dans la piaule, destroy les bigoudis dans les tifs, sur le dos la robe de Nicole Kidman au festival de Cannes recopiée par sa couturière Madame Filochard, bon, c’est moins bien avec ma mother dedans, c’est sûr.
— Dis donc, tu comptes encore glander longtemps comme ça dans ta chambre ? T’as vu l’heure ? 10 heures passées ! Y’a les chiens à sortir ! Wouapi m’a pissé sur la moquette du salon ! Tu nettoieras ! Je veux pas vivre dans un taudis ! Et dis à ton père de se lever et de filer à l’ANPE pour chercher un boulot ! J’en ai marre de nourrir une feignasse ! Et arrête un peu avec ton pc, ça va te déglinguer le cerveau !

DRIMS
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Un monde à la fois réel et virtuel, où vos pensées peuvent influencer le cours des événements !

Valérie s’étira sur le lit, un sourire aux lèvres, enleva ses lunettes 3D, et s’écria les mains levées en l’air :
— Wooooouuuuaaaaaaah ! Troooop géniaaaaaaaaal ! J’ai presque passé le niveau 1 à l’Académie ! La prochaine fois Racoon City et le diplôme de RE girl ! J’ai hâte de vivre le niveau 2 avec des couettes roses !
Elle prit son portable sur la table de nuit, composa un numéro, attendit cinq secondes et chanta :
— Koukiiii Liiisaaa ! Alors ? Trop délire non ?… Wouaaaiiiis !… Tu parles !… On va tout défoncer !… Normal, on est les meilleures !… Attends, j’appelle aussi Caro…

DRIMS
Vivez une seconde vie !
Un monde à la fois réel et virtuel, où vos pensées peuvent influencer le cours des événements !
Connectez-vous au réseau !

[Enilis]

Hey attend c'est quoi le délire là?? Comme ça on va se faire remplacer?? Nan mais oh ça va pas les zieufs?!

Encore et toujours excellent ^_^
Jvous aime mes RE girls d'à moi

[BB-lilith]

Oufti j'ai adoré Blue

Elle avala la dernière cuiller de choco, et fourra sa langue dans le pot en plastique pour tout finir, pensant aux kisses mielleux de Jaja.
Lol, la comparaison !!

— Woouuuaaaiiis, largua Sandra, ça marche à tous les coups ! Je suis vraiment trop diabolique !
Un petit démon derrière un visage de petit ange ....Tiens ca me dit quelque chose ...

Il arrive que j’en aie ras les couettes des mecs qui se la jouent super sex symbol, vous enjôlent en vous baratinant des mega conneries, que nous totales connes on gobe les yeux éblouis, la bouche en cœur, pour se retrouver à passer l’aspirateur et langer la marmaille, pendant que vous bullez sur le canapé, bourrés devant un match de foot.
Hum bon résumé !! Bravo !! C'est pas totalement faux ! Lool !!

— Mais toutes les heures merveilleuses qu’on a vécues ! Quand tu me faisais la danse du ventre déguisée en lapin rose, avec le pompon sur les fesses !
— Terminé le pompon sur les fesses !
Excellent !!!!

Chanteur de rock à Tokyo, les minettes japonettes hystériques, me balançant leurs petites culottes et leurs soutifs sur la scène
Lool ! C'est bien toi ça !!!


Alors là, t'as total raison Nini. On va pas se faire remplacer par une bande de petites prétentieuses, non mais ! C'est quoi ce délire ?!
SORTEZ VOS FLINGUES LES FILLES, ON VA TOUT PETER !!!

[Aeryn Sun]

De toute façon on est les meilleurs
C'est une belle finale Blue bravo

[Phantom_Blue]

Episode 18

CHAT MSN vendredi 19 janvier 21h43

BB-lilith : mais alors blue c’était pas toi charly ?
Blue : ben non moi j’étais à tokyo
Enilis : tu nous racontes des bobards là ?
Blue : ben non vous vous êtes connectées sur la sphère RE, moi je kife pas trop les zombies, je préfère les japonettes, j’ai pris la sphère jpop
Sandra : gasp purée je trouve pas de soluce complète de drims sur le net
BB-lilith : ben c’est fait exprès, faut découvrir le jeu au fur et à mesure
Aeryn Sun : non mais c’est quoi ce bordel ? je lis un truc sur la connexion au réseau, quel réseau ? je pige que dalle
Sandra : d’après ce que j’ai capté, c’est les différentes sphères de drims
Enilis : ouais je vois pas d’autres trucs sinon
BB-lilith : ben oui on était dans la sphère RE, blue dans celle de jpop et puis voilà
Aeryn Sun : ouais merci ça j’ai compris, je suis quand même pas total débile
Sandra : arrête de te dévaloriser sapelrippoette
Sandra : saperlipotte
Sandra : purée je trouve plus les touches
Enilis : lool
BB-lilith : mdr
Aeryn Sun : Grumpf
Enilis : hi hi hi

Blue : euh… je viens de trouver une info à propos du réseau
Sandra : ouais ? laquelle ?
Blue : attendez je relis
Enilis : envoie le lien
Blue : http://www.portailreseau@drims.uv
Sandra : c’est quoi uv ?
Blue : je sais pas, je suis tombé dessus en tapant couettes japonaises drims dans google
Enilis : purée je le crois pas, z’avez lu ?
BB-lilith : je suis en train, c’est quoi ce binz ?
Enilis : si vous rencontrez une personne imaginée, il se peut qu’elle existe vraiment et soit connectée dans votre sphère
Sandra : ça y est j’ai trouvé ça veut dire univers virtuel
Sandra : hein alors kisshu il existerait vraiment ?
Aeryn Sun : attendez là, je comprends pas
Enilis : ben d’après ce qu’ils disent, si t’imagines, je sais pas… aaaaaargh… jared ?! crunch niark glurps gasp euh
BB-lilith : ça doit être une blague
Sandra : je sais pas, à votre avis ?
Enilis : ça veut dire que jared il jouait peut-être pour de vrai en même temps que moi ?
BB-lilith : d’après l’info, faut croire que oui
Aeryn Sun : alors j’aurais loupé le vrai ben browder ?
Sandra : blue tu dis plus rien ?
Enilis : hi hi hi les japonettes…
BB-lilith : mdr

Blue : je crois qu’on vient d’entrer dans la 4e dimension
Sandra : ouais trop bien, kisshu il existe !
BB-lilith : euh t’emballe pas trop vite, c’est un perso de manga inventé
Sandra : hein ? bouark c’est vrai snif
Enilis : peut-être que les persos de mangas, ils existent pour de vrai dans drims
Sandra : hein ? ah ouais t’as raison nini
BB-lilith : ne vous faites pas de film
Blue : ouais c’est qu’un jeu après tout
Enilis : pas dit vu ce qu’on découvre comme infos dessus
Blue : c’est peut-être fait exprès pour créer un suspense
Sandra : gasp arrête tu vas briser mes rêves
Aeryn Sun : calmez-vous, on délire total là
Enilis : ben y a le jeu quand même non ? je veux dire la 3D virtuelle comme pour de vrai
Sandra : ouais nini a raison, kisshu il existe peut-être quand même pour de vrai quelque part
Aeryn Sun : ça y est c’est reparti
Enilis : ben sunny ça t’excite pas de savoir que ben browder a peut-être joué en même temps que toi ?
Aeryn Sun : ouais mais faudrait encore savoir si c’est vraiment lui, et pas une de mes pensées matérialisées
Enilis : d’après ce que j’ai capté, si t’imagines un mec connu, y a des chances pour qu’il joue peut-être en même temps que toi à drims, y aurait alors une attraction, une connexion entre lui et toi, enfin un truc dans le genre
Aeryn Sun : si ben s’est connecté, il m’a sacrément envoyé bouler
BB-lilith : à mon avis d’après ce que t’as raconté, la façon dont il s’est comporté, c’est une de tes pensées
Aeryn Sun : ouais vu ma veine légendaire, je crois aussi
Enilis : moi les filles je pense que c’était le vrai Jared, et puis j’ai bien le droit de rêver un peu nan ?
Blue : normal c’est drims
Aeryn Sun : lool
Enilis : purée blue t’aimerais pas que ce soit des vraies japonaises ?
Blue : euh ben
Sandra : allez avoue t’en meurs d’envie loool
Blue : ouais bon ça va, vous allez me rendre total cinglé
Enilis : mdr
BB-lilith : mdr

Sandra : ben moi je vais me reconnecter, je veux en avoir le cœur net
Aeryn Sun : purée sandy, kisshu c’est un perso de manga
Blue : http://www.herosreels@imagine.com
Blue : ils disent que tous les héros de bédés ou de films sont inspirés de personnes existant réellement
Sandra : ouuaaaaiiiisss je le savais alors kisshu il existerait pour de vrai quelque part et il m’aimerait pour de bon, blue je t’adoooore
Aeryn Sun : manquait plus que ça, c’est de la fiction
Sandra : oh ça va sunny t’as jamais été amoureuse ?
Aeryn Sun : justement je viens de virer mon mec
Enilis : ah ouais ? raconte
Aeryn Sun : je lui ai balancé ses valoches sur le palier et ses CD par la fenêtre
Sandra : sans dec ? looool
Aeryn Sun : faut pas jouer avec les sentiments d’une fille c’est fragile
Enilis : ouais t’as raison, les mecs y se croient tout permis, y font jamais gaffe à ce qu’on ressent
Sandra : ben kisshu il a intérêt à faire gaffe à mes sentiments, je suis vachement fragile de ce côté-là, sinon je le baffe direct
Enilis : loool
BB-lilith : mdr
BB-lilith : entièrement d’accord, moi mon copain il voulait que je lui fasse son ménage en nuisette
Enilis : mdr
Sandra : looool
Aeryn Sun : manque pas d’air lool
BB-lilith : tous des obsédés
Enilis : blue tu dis rien ? lool
Blue : hein ? je téléchargeais une chanson
Enilis : mdr
Sandra : (smiley manga qui montre les dents)
Aeryn Sun : (smiley rigolard qui saute en l’air)
Enilis : quatre filles déchaînées contre toi, t’as aucune chance
Blue : ben même avec une seule pas déchaînée, je suis déjà cuit
Enilis : mdr
Sandra : (smiley super manga qui montre ses super dents)
BB-lilith : looooooo…l (y a au moins 3000 o mais je peux pas tous les mettre, y a pas de place)
Aeryn Sun : (smiley bizarre qu’on sait pas qu’elle gueule il a)

Aeryn Sun : mais alors, c’est qui, c’est quoi ? qui est inventé ? qui est réel ?
Sandra : ben oui alors pour kisshu ? on sait rien
BB-lilith : c’est ça le jeu peut-être, ne pas savoir, pour chercher à savoir
Enilis : ben moi je pense que c’était le vrai jared
Aeryn Sun : ce serait vraiment un hasard dingue
Sandra : arrête toujours de nous casser la joie
Enilis : ouais dans la vie faut croire au bonheur
Sandra : wouah nini c’est trop beau ce que tu dis là
Aeryn Sun : vrai ou pas, le ben il peut se brosser
Sandra : blue t’as pas d’autres infos ?
Blue : non pas pour l’instant, je cherche
Enilis : t’imagines si les japonettes sont des vraies ?
BB-lilith : là blue est super cuit
Sandra : mdr
Enilis : (smiley vampire qui bouffe un truc qu’on sait pas ce que sait mais y a du sang qui gicle)
Aeryn Sun : je crois que je vais rejouer à pacman, c’est moins prise de tête
Sandra : hé sunny tu vas pas nous lâcher ? on compte sur toi
Enilis : ouais t’as intérêt à venir, on forme une équipe les 4 as, t’as déjà oublié ?
Aeryn Sun : tout ça m’a donné soif, je vais siffler un petit verre

BB-lilith : et vous oubliez charly, c’est qui en définitif ? une création du jeu ? ou il existe vraiment ?
Sandra : ah ouais le charlot, et on sait même pas où il avait planqué les puces
Enilis : je surfe sur les forums du jeu, y a pas un qui connaît la soluce complète
BB-lilith : vu les nombreuses sphères, doit y avoir sûrement plusieurs soluces, et peut-être aussi qu’on crée le jeu
Sandra : comment ça ?
BB-llith : ben suivant nos pensées et nos actions, y a pas vraiment de soluce véritable, elle se forme au fur et à mesure
Sandra : gasp
Aeryn Sun : ben tout ça nous mène pas loin, on tourne en rond
Enils : purée je viens d’y penser, si ça se trouve j’ai vraiment filé un coup de boule à ta prissou, Blue lool
Blue : ma prissou ? priscilla ? dans le jeu ?
Enilis : ben ouais, elle tournait un film de zombies avec jared, y avait tarentino en plus, et il voulait m’engager comme vedette principale dans son film
BB-lilith : là c’est peut-être tes pensées
Enilis : oh ça va, pourquoi je serais pas cap de tourner dans un film ?
BB-lilith : euh j’ai pas voulu dire ça… mais tarentino
Enilis : ben alors pourquoi pas ?
Sandra : ben ouais pourquoi pas ?
Aeryn Sun : no comment
Blue : lol
Sandra : z’êtes pas marrants, on a la chance de vivre un truc super unique, drims c’est l’avenir des jeux vidéo, bientôt y en aura plein comme lui
Enilis : ouais plein
Aeryn Sun : si ça se trouve c’est qu’une arnaque
Sandra : grrrrrrr
Enilis ! (smiley gore trop insoutenable à décrire)

Blue : d’après les infos trouvées, y a deux sortes d’éveil, d’abord y a cette cyber somnolence où on est conscient que du jeu, du rôle qu’on joue, puis on peut devenir conscient dans le jeu, on sait alors qu’on joue un rôle
BB-lilith : t’oublies qu’il y a aussi la conscience de la soluce, ou d’une partie du moins
Blue : ouais y a ça aussi
Sandra : alors c’était ça le flash lumineux, la conscience de la soluce, pour ça qu’on a su où aller et quoi faire
BB-lilith : ouais c’était ça, ma petite intuition, j’ai dû prendre conscience du jeu, je sais pas comment
Sandra : trop délire
BB-lilith : peut-être la puce de charly et j’ai triché avec la soluce
Sandra : mais les puces, elles ont à voir avec le fait de devenir conscient ?
BB-lilith : je sais pas peut-être qu’il y a un lien
Enilis : purée je viens de penser à un truc dingue, et si charly c’était le créateur de drims ?
Sandra : hein ?
Enilis : ben oui qui sait
BB-lilith : ou alors c’est un joueur qui est conscient dans le jeu
Aeryn Sun : ou une pensée
Sandra : wouah c’est trop compliqué là, blue t’as pas une idée ?
Blue : euh
Enilis : blue il est perdu dans un océan de petites culottes japonaises loool
Sandra : (smiley qui rigole en sautant dans tous les sens que même les sens ils rigolent)
BB-lilith : mdr
Aeryn Sun : (téléphone)

Enilis : bon je propose qu’on se reconnecte à drims demain soir, et puis on verra bien, et blue tu viens avec
Sandra : ouais blue ce sera trop délire
BB-lilith : bonne idée nini
Blue : demain soir ? euh
Enilis : ça va te défile pas, ou on va croire que t’es charly ou même monsieur richard, d’ailleurs je me demande si c’était pas vraiment charly
Sandra : ah oui monsieur richard, en y repensant là il nous a peut-être bluffées en beauté
BB-lilith : ouais si ça se trouve
Aeryn Sun : je sais pas si ça va être possible, y a mon ex qui vient de m’appeler, il m’invite au resto demain soir, il veut qu’on discute
Enilis : dégage-le c’est un bouffon
Sandra : ouais il va de nouveau te baratiner des tas de trucs pour mieux t’avoir
BB-lilith : fais-le poireauter, tu peux toujours le revoir mais pas tout de suite, sinon il va s’imaginer qu’il peut te faire craquer en claquant des doigts
Sandra : ouais lilith bien vu, purée tu connais tout en love
BB-lilith : normal je connais les mecs
Enilis : blue tu dis rien ? loool

Orgie de smileys rigolant, bondissant et se télescopant.

[BB-lilith]

J'adoooooore !!

Et alors ? On a une suite ?

Blue, la fin est très bien tournée et laisse du suspens qui peut donner lieu à une suite ou pas. Bravo, c'est tout ce qui me vient à l'esprit. J'ai vraiment adoré.

[Aeryn Sun]

C'est vraiment excellent, et une fin qui n'est pas une fin aller je me connecte loooooooooooooool! j'arriiiiiiiiive BEN