Une cure de jouvence


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Re: Une cure de jouvence

Messagepar Babou » 22 Aoû 2009, 06:43


— Tu as de la chance que la gamine soit là, mais ne crois pas que tu t'en tireras aussi facilement !
La gamine ..... maate moi la gamine ... :19:

Dès que la gamine repart, tu reprends ton tablier, et de toute façon tu fais ta semaine comme convenu !
Normal que Séraphine ne porte pas de culotte, car dans le duo incontestablement c'est Claire qui la porte. La dominée et la dominante. :15:

— Ce qui est pas juste, c'est que tu te sois coltinée avec le diable.
Que tu te sois coltinée AVEC le diable ou que tu te sois coltinée LE diable ? Image

— Hein ? Mais comment je fais ?
— C'est simple, tu ouvre une boite de Raviolis et tu réchauffes avec des carrés de chocolat dedans. C'est pourtant pas sorcier.

Tu pouvais pas trouver pire comme mélange, :x en plus c'est de la boite, Winston cuisinait mieux que ça. Image

— Ben c'est comme papa, il jette des fois la manette par terre quand il est pas content à cause du jeu, et pis lui aussi il joue avec des codes secrets, même qu'il joue à Tomb Raider avec une fille comme toi, et elle a pas de soutien-gogo et de culotte ..
Il y a un code pour déshabiller Lara ? En même temps on ne la verrait que de dos et c'est là que la guerre des manettes commencent, et de les bousiller à force de contorsions pour orienter la belle aventurière sous un profil vertigineux. :08:

et il boit plein de canettes avec de la bière dedans
— Ben moi je me marierai jamais de la vie avec lui même si il a plein de sous, parce qu'il est trop moche dans le visage.

Le langage enfantin est bien reproduit même si je trouve que pour 6 ans la gamine est précoce dans son parler. Bien délurée aussi. Je l'imagine comme ça plus tard. Je ne connais pas trop Steve mais Maman a plutôt un bon débit ... Image Et pour reprendre le langage enfantin, c'est comme dans l'épisode précédent, le terme de "cassé" utilisé pour dire qu'un être vivant est mort est très juste. Image

La comtesse courait dans la jungle en petite nuisette baby doll satinée fuchsia, les lolos ballottant soutenu sous le tissu fin, poursuivie par une bande de cannibales noirs comme de la suie, aux dents blanches étincelant d'une blancheur étincelante à travers une orgie de lianes et de plantes carnivores, et poussant des cris rythmiques :
— OUGA… OUGA… OUGA…

Monsieur Cannibale je n'veux pas mourir, Monsieur Cannibale laissez-moi partir ...
Tu aimes ces consonances OUGA OUGA, Image ça me fait penser à Michel Leeb quand il imite l'accent africain, enfin quand il pense imiter car il le fait très mal. Peut-être que je rêve de Wagadoudou qui n'est pas dans cet épisode. Il a dû se barrer avec Cécile. Image

Quand elle trébucha sur un anaconda endormi digérant un phacochère, et tomba sur le sol spongieux où grouillaient des scolopendres géants aux pattes velues et des blattes nerveuses aux mandibules claquantes.
Il s'est expatrié l'anaconda ? Image Si je suis dans la jungle c'est que je rêve. Ne soyez pas étonné du phacochère englouti, un anaconda peut peser jusqu'à 130 kg !

La comtesse prit le verre que lui tendait le marquis et renifla le liquide orange clair. Sa babine s'agita frénétique, signe que c'était de l'alcool. Elle reconnut un whisky mais aurait été incapable de dire la marque, alors qu'en temps normal elle pouvait deviner n'importe quel alcool en le humant les yeux fermés.
En lisant Orange clair, je m'attendais à boire du Fanta. :04: Mais non, je suis encore en mode alcool, du whisky en plus. Le seul whisky que j'ai bu dans ma vie, c'est de la liqueur de whisky et c'est le Drambuie. J'adore ça. Ça fait chaud dans la gorge quand ça coule. Image Un peu d'histoire : Le nom Drambuie est dérivé du gaélique An Dram buiadch, qui signifie littéralement la boisson qui satisfait. Ses origines remonteraient au XVIII siècle. Je suis super forte pour reconnaître une marque de whisky juste en le humant les yeux fermés. Même le plus grand oenologue ne peut pas faire ça. Je pense. Image

Une chaleur bienfaisante irrigua son corps. Sa babine reprit des couleurs. Le mal de crâne s'envola. Et c'est en redonnant le verre vide au marquis qu'elle vit le crapaud sur son épaule gauche.
Ben oui, l'alcool ça réchauffe. Je sais pas si ça fait vraiment partir un mal de tête, mais vraisemblablement chez moi ça fonctionne. Image

— Ah oui ! je te présente Croupy ! Il sait comment faire revenir le diable !
La comtesse reposa sa tête sur le dossier moelleux du fauteuil, ferma les yeux et fit un geste au marquis d'aller se faire voir ailleurs.

Pourquoi je ne l'écoute pas ? Pourquoi je persiste à dormir. ImageImage

Laurine planta sa fourchette dans un Ravioli trempé dans de la sauce au chocolat, et par un mouvement brusque du poignet peut-être pas involontaire, l'envoya voler par-dessus la longue table de la salle à manger.
Il atterrit direct dans le décolleté entre les deux seins de Lara qui s'écria en le repêchant du bout des doigts :

Laurine aurait voulu le faire exprès qu'elle n'y serait pas arrivée, lol. Image

— J'ai pensé qu'un bal costumé pour fêter notre victoire et vous rendre honneur serait tout indiqué.
Image Hum ... je pense qu'un bal costumé serait parfait pour faire revenir le diable ...

Le Ravioli au bout de la fourchette s'envola dans les airs et retomba dans le verre de Winston
:02: :02: :02:

Le marquis loucha la comtesse qui ronflait, s'agitant sur son fauteuil, murmurant :
— Non, arrêtez, pas dans la marmite…
Puis il contempla la borne avec le bouton près du totem. Un sourire étrangement satisfait étira ses lèvres pakistanisées jusqu'aux oreilles.

J'essaye de trouver un rapport entre mon sommeil, la marmite, Croupy, le bouton près du totem. Image
C'est Croupy qui va faire revenir le diable. La marmite c'est juste que je suis retournée dans ma jungle, j'ai repris mon rêve là où j'en étais restée.
Mais le bouton près du totem ? Le sourire satisfait ? Je suis un peu perdue .. :15:
La parole se fait spontanément rythme dès que l'homme est ému, rendu à lui-même, à son authenticité. Oui, la parole se fait poème. (Léopold Ségar Senghor)
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Re: Une cure de jouvence

Messagepar Krystos » 22 Aoû 2009, 11:26


— Mais j'y peux rien si j'adore trop les monstres tout gluants, s'insurgea Séraphine
C'est une bonne cure de Désintox qui lui faudrait :01:

la gamine veut des Raviolis au chocolat.
Beuaaaarkkkkkkkk :cavapas:


— Pourquoi, tu m'aimes plus ? lui demanda Séraphine en lui jetant un regard larmoyant, les couettes larmoyantes.
Une réplique très anime japonais :04: :02:



— Ben moi je me marierai jamais de la vie avec lui même si il a plein de sous, parce qu'il est trop moche dans le visage.
Language enfanttin bien exprimé...pov Winston !! :01: :P



La comtesse courait dans la jungle en petite nuisette baby doll satinée fuchsia, les lolos ballottant soutenu sous le tissu fin
Roooo sexyyyy :08: :13: :05:


....poursuivie par une bande de cannibales noirs comme de la suie, aux dents blanches étincelant d'une blancheur étincelante à travers une orgie de lianes et de plantes carnivores, et poussant des cris rythmiques :
— OUGA… OUGA… OUGA…

Toute suite moin sexyyyy :02: :07: :11:


— Tiens, bois ça, ça va te remettre ![...]Sa babine reprit des couleurs. Le mal de crâne s'envola.
C'est bien connu, quand t'as la gueule de bois, tu re-bois :14:
.

Il atterrit direct dans le décolleté entre les deux seins de Lara qui s'écria en le repêchant du bout des doigts :
Ca me fait pensé a la scène du Shushi, dans le film Chouchou :02: :01:


— Comme maman quand elle se déguise en lapin rose et papa en singe tout poilu avec des poils partout ? Et pis papa il la poursuit dans les pièces de la maison en grognant et maman elle crie et elle rigole comme une folle ?
Rooooo une enfant en devrait pas voir ce genre d'image c tres perturbant :01: :01: :01:



Puis il contempla la borne avec le bouton près du totem. Un sourire étrangement satisfait étira ses lèvres pakistanisées jusqu'aux oreilles
Sur que maintenant jai le sourire pakistanaise :01: Mais que va t'il ce passer ??? :15:
I Am Fucking Crazy...But I Am Free
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Re: Une cure de jouvence

Messagepar Phantom_Blue » 23 Aoû 2009, 10:13


Épisode 19

Debout dans le hall, adorable dans sa tenue de soubrette, le combiné du téléphone mural sur sa jolie petite oreille, les couettes attentives, Séraphine répondit :
— Oui, madame Laraider, je transmettrai. Ne vous inquiétez pas. On s'occupera bien de Laurine. Au revoir.
Elle raccrocha, jeta un œil sur son escabeau qui attendait devant une grande fenêtre et fila au salon.
Une Caporal fumant aux doigts, un verre de Johnnie Walker dans la main, une Caporal dans les mains, un verre de Johnnie Walker fumant dans les doigts, confortablement installé sur le canapé, Winston racontait ses aventures aux Indes, quand il était un jeune lieutenant dans l'armée de sa Majesté.
— Je m'étais réfugié en caleçon dans l'arbre, après une nuit mémorable avec la fille du sultan, le tigre tournait en bas en me fixant avec ses deux prunelles enflammées…
— Ça me rappelle une fois à Racoon City, chanta Claire, les fesses logées dans un fauteuil, un verre de térébenthine modifiée prête à dévaler son gosier. Deux Dobermans mutants m'avaient pris en chasse dans la serre. J'étais montée sur une sorte d'arbre noueux avant de m'apercevoir que ses lianes bougeaient et que ce n'était pas un arbre…
Lara siffla un Atomic Flash et blablata, l'haleine aromatisée à la dynamite de la vodka russe raffinée trois fois, les jambes croisées dans un fauteuil :
— Et moi, une fois, dans le Pacifique, j'essayais d'échapper à une meute de Papous sanguinaires, je portais juste un bikini de feuilles de palmiers…
Séraphine se pointa et envoya d'une voix de soubrette :
— Madame Laraider a téléphoné, elle est retenue pour la soirée, elle a demandé qu'on garde Laurine pour la nuit.
— Eh bien ma petite Laurine, chanta Lara, tu vas passer la nuit au manoir… Laurine ?… Laurine !… Mais elle est où ?…
— Bon sang, s'énerva Claire en scotchant des yeux furibards sur Séraphine, tu pouvais pas la surveiller ?
— Ben quoi ? répliqua-t-elle. Je peux pas être partout, j'ai déjà les fenêtres à laver, je croyais qu'elle était avec vous. M'enfin !

Perchée en haut sur bord du toit, les pieds dans la gouttière, Laurine agitait ses petits bras pour faire des signes.
— Seigneur ! s'écria Lara en bas, la tête levée, la natte horrifiée. Comment elle a fait pour monter là-haut ?
La belle chasseuse de tombes n'hésita pas une seconde, retira ses chaussures, bondit pieds nus sur le tuyau le long du mur près de l'entrée et l'escalada agile comme une guenon athlétique pistant Tarzan en string léopard dans les arbres.
— Bouge pas, Laurine ! cria Claire, les mains en porte-voix. Surtout ne bouge pas ! Reste où tu es !
Séraphine levait ses couettes, espérant que Lara arrive à temps sur le toit.
Laurine s'était mise debout dans la gouttière.
— Noooon ! Assieds-toi ! hurla Claire.
A deux mètres du toit, Lara dérapa et se rattrapa de justesse au tuyau.
Winston apparut dans l'entrée, légèrement grisé par le Johnnie Walker, et fit trois pas dehors pour voir ce qu'il se passait.
Lara ne trouvait pas de prise pour ses pieds et gigotait si bien que les coutures de sa mini robe craquèrent.
— Je monte sur le toit ! lança Séraphine en filant dans le manoir.
La mini robe de Lara glissa dans le vide et atterrit sur la tête de Winston, qui décontenancé quelques secondes, la prit dans ses mains et se demanda d'où elle avait pu tomber.
Lara se retrouva en string, pendue au tuyau, à deux mètres du toit.
— Bouge pas, Laurine ! cria-t-elle. Tata Lara va venir te chercher !
— Je veux voler comme les zoizeaux, chantonna la petite fille.
— Nooooon ! hurla Lara.
Et Laurine sauta du toit.
Claire voulut se précipiter pour la rattraper mais elle sentit quelque chose enserrer sa cheville droite.
Winston tenait la mini-robe dans ses mains et leva la tête.
Surprise, Claire baissa les yeux pour regarder. C'était la main griffue.
Quand elle les releva deux secondes après, elle vit Laurine dans les bras de Winston, qui ne semblait pas réaliser.
— C'était trop rigolo, s'exclama, joyeuse, la petite fille. Je veux encore voler comme les zoizeaux !
Claire dégagea les doigts de sa cheville et jeta la main dans l'herbe.
Pendue au tuyau, Lara réussit enfin à trouver un appui avec ses pieds en logeant son gros orteil droit dans l'interstice entre deux briques. Puis elle reprit appui avec la plante de ses pieds plaquée sur le tuyau.
Séraphine déboula sur le vaste toit et sprinta en avant, affolée de ne pas voir Laurine. Elle arriva au bord, le cœur battant, regarda en bas et vit la petite fille apparemment indemne debout devant Claire et Winston.
— Mais comment elle est descendue ? se demanda-t-elle. (Puis voyant Lara.) Mais pourquoi tu es toute nue ?
— De la vraie camelote, cette robe ! cracha Lara, rassurée de voir que tout s'était bien terminé.
Séraphine regarda Lara redescendre le long du tuyau.
Comme dans les Tomb Raider avec le patch nude, pensa-t-elle.
— Tout va bien ! cria Claire en bas. Elle n'a rien ! C'est un miracle ! Winston l'a sauvée !

Une main et un bras plaqués sur ses lolos, Lara attrapa la mini robe disloquée des mains de Winston et s'en masqua la poitrine. Puis elle se pencha vers Laurine, les yeux très en colère et la sermonna avec sévérité en agitant son index tendu :
— Tu sais que c'est très dangereux d'aller sur les toits ? Tu te rends compte, tu aurais pu te faire très mal en tombant ?
— Ben je voulais voler comme les zoizeaux, et pis j'ai suivi l'araignée avec les doigts dans l'escalier.
— La main ! s'exclama Claire. J'en avais juste une avant autour de la cheville.
— Il y en a peut-être d'autres, dit Lara, il va falloir ratisser tout le verger et le manoir aussi.
Une esquisse de sourire sur les lèvres, Winston lorgnait le fessier rebondi de lady Croft, orné d'un élastique de string.
— Tu promets ? tu ne recommenceras plus jamais ? juré ? lui demanda Lara.
— Oui, tata Lara, c'est juré, croix de noix, croix de bière, si je mens, je vais en enfer.
— Non, c'est croix de bois, croix de fer…
— Naaan c'est papa qui dit ça quand il mange des noix et qu'il boit de la bière, et des fois après avoir bu de la bière y a un drôle de grognement qui sort de sa bouche, et des fois il vomit des noix et de la bière sur sa chemise et son pantalon.
— Charmant, souffla Lara.
— Et pis aussi, continua Laurine, il y avait un monsieur.
— Comment ça, un monsieur ? Où ça ?
Laurine montra le labyrinthe.
— Dans le jardin bizarre avec les routes dans tous les sens, et il avait une gribouille sur la tête.
— Une gribouille ? s'étonna Lara. C'est quoi, ça, une gribouille ?
— C'est un zanimal qui fait couac-couac.
Lara regarda Claire qui regarda Winston qui regardait Lara, enfin le bas de son dos, puis qui regarda Séraphine qui revenait, les couettes encore sous le coup de l'émotion.
— T'as vu personne dans le labyrinthe ? lui demanda Lara.
— Ben non, il fallait ? s'étonna Séraphine. Y a quelqu'un dans le labyrinthe ?
— La petite dit avoir vu un monsieur avec une gribouille quand elle était sur le toit.
Séraphine réfléchit trois secondes et s'exclama en regardant Laurine :
— Une grenouille, c'est ça ?
— Ouais, une gribouille, et ça fait couac-couac, et des fois ça mange des grosses mouches, parce que des fois maman elle crie avec papa parce que la bière ça attire les grosses mouches, parce que des fois il en renverse par terre quand il boit trop vite, et alors ça pue la bière et les grosses mouches elles viennent pour boire aussi de la bière.
— Comment tu sais qu'une gribouille c'est une grenouille? demanda Claire.
— C'est le langage des gosses, envoya fièrement Séraphine, tu peux pas comprendre.
— C'est vrai, c'est de ton niveau, ironisa Claire.
— Grrrr, fulmina Séraphine, les couettes fulminantes.
Lara fonça dans le manoir pendant que Claire félicitait chaleureusement Winston pour son exploit.
Séraphine s'agenouilla devant Laurine et caressa ses jolis cheveux roux.
— Ben toi dis donc, on peut dire que tu nous as fait une belle peur. Il faut plus monter sur le toit, hein ?
— Ouais, souffla Laurine, tonton Winston il est moche mais il est gentil quand même.
— Allez, va lui faire un gros bisou.
— Naaan, il est trop moche dans le visage.

Un short, un tee-shirt et deux espadrilles enfilés en vitesse, Lara monta sur le toit et, du regard, balaya le labyrinthe à l'aide une paire de jumelles. Elle remarqua les bouteilles vides et les mégots sur le sol de la cache secrète mais elle ne vit personne. S'il y avait quelqu'un, il s'était peut-être dissimulé, soit derrière les totems, soit sous le parasol, soit dans le coin d'une allée, mais rien ne bougeait.
Elle décida d'aller voir quand elle sursauta. Une main enfonçait ses longs doigts griffus dans la pulpe moelleuse de son sein gauche.
Elle la dégagea d'une claque. La main se barra sur le toit. Lara la prit en chasse.
La main fila à l'autre bout du toit et descendit le long du mur en briques.
Lara posa les jumelles, visa l'eau miroitante du bassin juste en bas au milieu du parcours du combattant et plongea avec grâce du haut du toit.
Elle pénétra dans l'eau comme une sirène dans un grand plouf et ressortit aussitôt, ruisselante de gouttes.
La main griffue était arrivée en bas et détala vers le verger.
Lara la pista à grandes enjambées mouillées, ses espadrilles clapotant sur le sol.

Le marquis secoua brutal la comtesse pour qu'elle se réveille et gueula :
— Bon, ça suffit maintenant, j'ai des informations de la plus haute importance.
La comtesse ouvrit les yeux et le fixa avec des yeux ouverts.
— Quelles informations ?
— Voilà, commença le marquis, Croupy m'a tout expliqué. La borne avec le bouton que tu vois là-bas près du totem servait autrefois à ouvrir la porte secrète de la cave, où Lara entassait ses trésors. Mais elle les a transbahutés dans des coffres en Suisse. Et la porte secrète de la cave est devenue une porte normale, la borne devenant inutile et simplement décorative. Seulement vendredi le 13 juillet à minuit l'année dernière un terrible orage a éclaté, et la foudre est tombée sur la borne. Par un hasard extraordinaire, l'énergie de la foudre a créé un contact avec les portes de l'enfer, fermées depuis le Moyen Age. Le bouton peut maintenant les rouvrir si on appuie dessus en récitant une formule.
— Ah oui ? bailla la comtesse. Et c'est pour ça que tu me réveilles ? Et c'est ce crapaud qui t'aurais tout dit, celui qui est actuellement sur ta tête ? Et comment il sait tout ça ?
— Oui, en fait ce crapaud était un membre de la confrérie des fées du royaume enchanté, mais elle a voulu conquérir le monde et la reine de la confrérie l'a transformée en crapaud.
— Elle ? s'étonna la comtesse.
— Oui, c'est une fée, Séphira et elle adore la douceur de mes cheveux de soie.
La comtesse éclata dans un grand rire, des larmes de diamant perlant au coin de ses yeux aristocratiques.
— Rigole pas bêtement, coassa Croupy.
Le rire cessa immédiatement. Une dernière larme furtive dégringola sur la joue gonflée par un souffle d'hilarité qui se dissipait dans une expiration dissipante, dégonflant la joue. Un étonnement étonné savonna le visage de la comtesse comme un gant de toilette de nurse courroucée sur une frimousse de gamin désobéissant.

MAKING OF

L'auteur rassure tout de suite les âmes sensibles. La petite Laurine n'a évidemment pas sauté du toit. Il s'agissait d'une superposition d'images créées par ordinateur.

Comment ça, Krystos, tu as contacté Marilyn Manson et il accepte de jouer le rôle du diable ? Je te signale que c'est une comédie et pas une fic d'épouvante. Comment ça, Laurine a vu le clip "A long hard road out of hell" et elle trouve ça rigolo ?

C'est bon, Babou, tu peux sortir de la marmite, la scène est finie. Et relâche le beau noir musclé. Dans la scène, il n'est pas censé être dans la marmite.

Non, Laurine, ça ne se fait pas. On n'enferme pas Croupy dans la machine à laver, même pour le laver. Oui, avant il sentait pas bon, et maintenant il sent l'adoucissant Soupline, mais c'est pas une raison. En plus, maintenant il fait des bulles quand il coasse. Non, Laurine, je trouve pas ça rigolo.

Euh, Elodys, j'ai lu ton scénario. Bon, alors, Lara est faite prisonnière par une meute de loups-garous. Je ne vois pas en quoi le fait qu'elle soit choisie comme louve porteuse peut inciter les lecteurs à faire des bébés. Winston est attaqué en sandwich par deux filles vampires quand il prend sa douche. Tu ne trouves pas que Winston est un peu vieux pour ce genre de sportivités ? Et toi tu prends la place de Lara avec sa tenue et ses deux pistolets et tu sauves le monde. OK, tu es webmatrice, c'est toi qui finances la fic, mais quand même, tu ne trouves pas que tu tires toute la couverture à toi ? Par contre, le moine Blue enlevé par des ninjettes Japonaises en combinaisons transparentes, c'est pas une mauvaise idée.
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Re: Une cure de jouvence

Messagepar Babou » 25 Aoû 2009, 06:04


Debout dans le hall, adorable dans sa tenue de soubrette, le combiné du téléphone mural sur sa jolie petite oreille, les couettes attentives, Séraphine répondit :
Oui, des couettes attentives c'est tout de suite mieux pour suivre une conversation téléphonique. Image

Elle raccrocha, jeta un œil sur son escabeau qui attendait devant une grande fenêtre et fila au salon.
Elle a raison de jeter un oeil sur l'escabeau, dès fois qu'il aille faire un tour dans le parc. Image

Une Caporal fumant aux doigts, un verre de Johnnie Walker dans la main, une Caporal dans les mains, un verre de Johnnie Walker fumant dans les doigts ..
Excellent ! Toujours cette manière habile de jouer avec les mots, de jongler avec, d'inverser des phrases. C'est réellement une technique. Une gymnastique de l'esprit, en fait, dans laquelle tu excelles. Image

— Ça me rappelle une fois à Racoon City, chanta Claire, les fesses logées dans un fauteuil, un verre de térébenthine modifiée prêt à dévaler dans son gosier.
Cette fic devient grave ! :23: De la térébenthine modifiée comme apéro ! Claire va se retrouver avec un estomac en dentelle ! Si c'est sous forme d'huile essentielle, elle peut s'en sortir. Mais à mon avis la térébenthine est modifiée dans un sens plus ravageur. << Les fesses logées dans un fauteuil >>, en gros tu veux nous dire qu'elle est assise dans un fauteuil. :15: Bien exprimé.

Deux Dobermans mutants m'avaient pris en chasse dans la serre. J'étais monté sur une sorte d'arbre noueux avant de m'apercevoir que ses lianes bougeaient et que ce n'était pas un arbre…
Si ce n'est pas un arbre c'est quoi ? Et pourquoi il est suspendu ? Je dis suspendu car il y a des points de suspension ... les lianes c'est comme des tentacules ... des bras .... et au bout des bras y a quoi ? Image

— Et moi, une fois, dans le Pacifique, j'essayais d'échapper à une meute de Papous sanguinaires, je portais juste un bikini de feuilles de palmiers…
Comme les femmes lobis, mais juste un morceau de feuille alors. Image

Perchée en haut sur bord du toit, les pieds dans la gouttière, Laurine agitait ses petits bras pour faire des signes.
Elle lévite ? Image A mon avis elle a étudié la fameuse technique "comment grimper sur les toits". Ça me fait penser au film Le grand chemin avec Bohringer et Anémone.

Winston apparut dans l'entrée, légèrement grisé par le Johnnie Walker, et fit trois pas dehors pour voir ce qui se passait.
Sûr qu'il peut être grisé parce que là il boit depuis l'épisode 18 à 10 h du matin du matin !! :02:

Lara ne trouvait pas de prise pour ses pieds et gigotait si bien que les coutures de sa mini robe craquèrent.
Ce sont des coutures fragiles. Peut-être que la robe n'a pas été finie, elle est juste bâtie. Image

Claire voulut se précipiter pour la rattraper mais elle sentit quelque chose enserrer sa cheville droite.
Surprise, Claire baissa les yeux pour regarder. C'était la main griffue.

Ahhhhh, Image la main griffue, ben oui, fallait qu'elle revienne.

— Je monte sur le toit ! lança Séraphine en filant dans le manoir.
La suite me fait revenir en arrière. Si on peut accéder aux toits par un escalier, pourquoi Lara s'extorque-t-elle à vouloir emprunter la voie de la gouttière ? Mais si elle avait pas escaladé cette gouttière, sa mini robe n'aurait pas craqué, celle-ci n'aurait pas atterri sur la tête de Winston, Claire n'aurait pas aperçu la main griffue, Lara ne se serait pas retrouvée nue. Bref, ça aurait changé le cours de l'histoire. Image

— Ben je voulais voler comme les zoizeaux, et pis j'ai suivi l'araignée avec les doigts dans l'escalier.
Je me demande si il n'y a qu'une seule main ..... Image

Une esquisse de sourire sur les lèvres, Winston louchait le fessier rebondi de lady Croft, orné d'un élastique de string.
Ça doit lui rappeler des souvenirs ... quand le désir s'était coquinement réalisé. :08:

— La petite dit avoir vu un monsieur avec une gribouille quand elle était sur le toit.
Séraphine réfléchit trois secondes et s'exclama en regardant Laurine :
— Une grenouille, c'est ça ?

Voilà, c'est Croupy le crapaud ...... le marquis .... et qu'a-t-il fait entre temps ? Et la comtesse ? Elle dort ? Image

Un short, un tee-shirt et deux espadrilles enfilés en vitesse, Lara monta sur le toit et balaya le labyrinthe avec une paire de jumelles. Elle remarqua les bouteilles vides et les mégots sur le sol de la cache secrète mais elle ne vit personne.
Puissante la paire de jumelle pour voir les mégots. Image

Une main enfonçait ses longs doigts griffus dans la pulpe moelleuse de son sein gauche.
Vraisemblablement cette main saute, pour se retrouver directement sur le sein gauche sans avoir pris la bretelle du périf. Image

La borne avec le bouton que tu vois là-bas près du totem servait autrefois à ouvrir la porte secrète de la cave, où Lara entassait ses trésors. Mais elle les a transbahutés dans des coffres en Suisse. Et la porte secrète de la cave est devenue une porte normale, la borne devenant inutile et simplement décorative. Seulement vendredi le 13 juillet à minuit l'année dernière un terrible orage a éclaté, et la foudre est tombée sur la borne. Par un hasard extraordinaire, l'énergie de la foudre a créé un contact avec les portes de l'enfer, fermées depuis le Moyen Age. Le bouton peut maintenant les rouvrir si on appuie dessus en récitant une formule.
Voilà un mystère en parti élucidé, effectivement c'est un hasard extraordinaire, fallait le trouver ce système ! mais c'est arrivé un vendredi 13 ... Seulement y a encore une formule à trouver. Image

— Ah oui ? bailla la comtesse. Et c'est pour ça que tu me réveilles ? Et c'est ce crapaud qui t'aurais tout dit, celui qui est actuellement sur ta tête ? Et comment il sait tout ça ?
Cause toujours tu m'intéresses. Je super motivée, vive, pleine d'entrain .... tout bien quoi ! xd

La comtesse éclata dans un grand rire, des larmes de diamant perlant au coin de ses yeux aristocratiques.
C'est comment des yeux aristocratiques ? :04:

Un étonnement étonné savonna le visage de la comtesse comme un gant de toilette de nurse courroucée sur une frimousse de gamin désobéissant.
C'est beau. :15:

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
A cause de mes écrans noirs, j'imprime le texte, j'ai tilté tout de suite en réceptionnant les feuilles, me disant : c'est curieux, il est plus long que les autres. :15:

L'auteur rassure tout de suite les âmes sensibles. La petite Laurine n'a évidemment pas sauté du toit. Il s'agissait d'une superposition d'images créées par ordinateur.
Et tu fais bien car j'ai failli avoir une attaque. :D

C'est bon, Babou, tu peux sortir de la marmite, la scène est finie. Et relâche le beau noir musclé. Dans la scène, il n'est pas censé être dans la marmite.
J'ai de la chance il est pas albinos celui-ci. Mais c'est la marmite de mon rêve, une grande marmite pour nous contenir à deux. Image

Non, Laurine, ça ne se fait pas. On n'enferme pas Croupy dans la machine à laver, même pour le laver. Oui, avant il sentait pas bon, et maintenant il sent l'adoucissant Soupline, mais c'est pas une raison. En plus, maintenant il fait des bulles quand il coasse. Non, Laurine, je trouve pas ça rigolo.
J'imagine Croupy dans le tambour. Au lavage ça peut passer, il est dans son élément : l'eau, mais à l'essorage quand la machine tourne à 1500 tours /mn. pire que le manège qui sert d'entrainement aux cosmonautes. :11:

Euh, Elodys, j'ai lu ton scénario. Bon, alors, Lara est faite prisonnière par une meute de loups-garous. Je ne vois pas en quoi le fait qu'elle soit choisie comme louve porteuse peut inciter les lecteurs à faire des bébés. Winston est attaqué en sandwich par deux filles vampires quand il prend sa douche. Tu ne trouves pas que Winston est un peu vieux pour ce genre de sportivités ? Et toi tu prends la place de Lara avec sa tenue et ses deux pistolets et tu sauves le monde. OK, tu es webmatrice, c'est toi qui finances la fic, mais quand même, tu ne trouves pas que tu tires toute la couverture à toi ? Par contre, le moine Blue enlevé par des ninjettes Japonaises en combinaisons transparentes, c'est pas une mauvaise idée.
Il est très bien ce scénario puisqu'il a été ECRIT par Elo. :hihi:

Que reste-t-il en suspend ?
Le diable sortira par la porte secrete, suffit d'imaginer un code. Mais la ou les mains griffues ? Je pensais que c'était des morceaux de diable et qu'il allait repousser. Image Et l'arbre qui n'est pas un arbre ? Image
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Re: Une cure de jouvence

Messagepar Krystos » 25 Aoû 2009, 07:42


Elle raccrocha, jeta un œil sur son escabeau qui attendait devant une grande fenêtre et fila au salon.
Sur qu'il y as de forte chance que l'escabeau file en douce :01:



Winston apparut dans l'entrée, légèrement grisé par le Johnnie Walker, et fit trois pas dehors pour voir ce qui se passait.
Légerement ?? Bin le winston fait fort pour etre juste grisé après tout ce qu'il s'est enfiler depuis ce matin :01: :02:


Lara ne trouvait pas de prise pour ses pieds et gigotait si bien que les coutures de sa mini robe craquèrent.
Comme par hasard :13:



Et Laurine sauta du toit.
:13: :13: :13:


elle vit Laurine dans les bras de Winston
Ouffffff mon coeur s'est emballé quelque peu :04:




Lara monta sur le toit et balaya le labyrinthe avec une paire de jumelles. Elle remarqua les bouteilles vides et les mégots sur le sol de la cache secrète
Même superman pourrait pas mieux voir :01: :02:



— Ah oui ? bailla la comtesse. Et c'est pour ça que tu me réveilles ?
Quel vif interet de la part de notre comtesse xd :08:




L'auteur rassure tout de suite les âmes sensibles. La petite Laurine n'a évidemment pas sauté du toit.
Dieu merci :10:



C'est bon, Babou, tu peux sortir de la marmite, la scène est finie. Et relâche le beau noir musclé. Dans la scène, il n'est pas censé être dans la marmite.
Dans une grande marmite ? j'ai jamais essayé ! sur que l'ambiance doit etre chaleureuseee :13: :14:
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Re: Une cure de jouvence

Messagepar Phantom_Blue » 26 Aoû 2009, 09:00


Épisode 20

Lara avait réuni tout le monde au salon pour un briefing.
Talé sur le canapé, Winston se versa un verre de Johnnie Walker. Assise à côté de lui, Laurine sirotait un Coca avec une paille. Dans les fauteuils, Claire avalait par petites gorgées un White Spirit renforcé à la glycérine, Séraphine dégustait un lait fraise aromatisé au Ricard.
Debout devant la télé éteinte, des gouttes d'eau encore dans les cheveux, le maillot trempé collant aux lolos, le short mouillassé, Lara envoya d'une voix de directrice de pensionnat :
— Bon, procédons par méthode ! A mon avis, et j'ai le flair pour ça, quelque chose se prépare, mais je ne sais pas quoi ! Donc, ne sachant pas quoi, il va falloir anticiper et prendre des mesures préventives !
— C'est quoi, des mesures préventives ? demanda Laurine.
— Des mesures préventives, ma puce, c'est quand un vilain écureuil vole les carottes dans le terrier du lapin, alors le lapin ferme son terrier à clé pour que plus personne entre dedans.
— Oui, mais comment il fait pour manger des carottes, le lapin, si il peut plus aller dans son terrier manger des carottes ?
— Mais il reste dans son terrier avec ses carottes, ma puce, avec un fusil et le premier vilain écureuil qui pointe le bout de son nez, il lui explose la gueule !
Lara avait crié les derniers mots, le visage taggué par une rougeur colérique.
— Euh c'est bon, lui souffla Claire, calme-toi !
— Ah oui, excuse ! Mais ça m'énerve quand je ne suis pas maître chez moi ! Bon, reprenons, alors toi, Séraphine, tu vérifies si toutes les fenêtres sont bien fermées, il y a un clip en bas, tu le tournes et c'est verrouillé. Elles sont blindées et les vitres à l'épreuve des balles.
Un goût de lait fraise au Ricard sur la langue, Séraphine demanda, les couettes étonnées :
— Mais je lave plus les fenêtres, alors ?
— Dis, lança Claire, t'es débile ou quoi ?
— Naaan ! répliqua Laurine. Tata Séraphine elle est pas débile, parce qu'elle veut que les fenêtres elles sont propres, comme ça on peut voir dehors qui vient, parce que si les fenêtres elles sont pas propres, on voit rien. Et na !
— Ouais, approuva Séraphine, tu as raison, Laurine, bien raisonné, t'as vu, Claire, c'est toi qui es débile.
Laurine tira la langue à Claire.
Lara tapa plusieurs fois dans ses mains pour attirer l'attention.
— Je peux continuer, oui ? Merci ! Bon, Claire, tu prépares les armes, du léger, des Desert Eagle, des FM, et si jamais ça chauffe vraiment, on utilisera les grenades et les bazookas. Moi je vérifie sur mon pc les mouvements suspects dans le manoir, j'ai fait installer un système.
— Et pour le bal costumé ? demanda Séraphine.
— Tu crois vraiment que c'est le moment de se costumer ? Toi alors, t'en rates pas une ! envoya Claire avant de s'esclaffer.
Laurine la fixa avec des yeux ronds et furieux.
— Arrête de rigoler comme une vieille gribouille, tata Séraphine a raison, parce que si on se déguise avec des costumes, alors les vilains zécureuils ils pourront pas nous reconnaître et on sera zinvisible, et alors on pourra mieux leur zexploser la gueule. Na !
— Vous faites bien la paire ! envoya Claire en se tenant les côtes. Wouarf !
Winston termina de vider son verre et articula d'une voix Johnnie Walkereuse mais cependant suffisamment stylée pour qu'on puisse deviner une éducation d'ex-majordome :
— Si vous me permettez une petite remarque, lady Croft, ne serait-il pas plus approprié d'alerter les autorités car si nous sommes attaqués…
Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase. Une série de klaxons hystériques se fit entendre.
— Qui ça peut être ? demanda Lara en filant voir à la fenêtre.

Corinne sauta de sa buggy décapotable rose sur le sol, l'aile droite cabossée, une main vissée sur le goulot d'une canette 33 cl de 1664 à moitié pleine.
— Oups ! fit-elle en vacillant. Y'a de la houle sur le pont, capitaine !
Elle la vida d'un trait et la balança sur la pelouse.
Puis elle se dirigea en dodelinant vers l'entrée sur ses hauts talons, la mini robe décolletée chaloupante, un boa en plumes roses enroulé autour du cou. Ajusta sur sa tête sa perruque rose à la France Gall dans "Poupée de cire poupée de son", qui avait tendance à glisser en arrière, à force de pencher la tête en arrière pour s'abreuver, et arracha presque la sonnette en criant :
— Houhou… Y'a quelqu'un ?… C'est moi !… Houhou…
Lara avait à peine ouvert la porte, Corinne lui sauta au cou et lui smoutcha une bise baveuse parfumée au houblon sur la joue.
— Salut ma grande, comment ça va ?… Toujours aussi belle… Dis donc, tu es trempée, t'as de nouveau fait du sport, tu devrais essayer mon déo, il est super anti-transpiration, je le mets pour aller danser en discothèques, et je danse jusqu'à l'aube sans une goutte… Elodys m'a dit que Laurine était chez toi, et comme je passais dans le coin, je suis venue faire un petit coucou…
Elle déboula dans le salon et envoya à Laurine qui faisait des bulles en soufflant avec sa paille dans son Coca :
— Bonjour ma louloute, c'est tata Corinne ! (Et voyant Claire et Séraphine :) Oh tu as de la visite, j'espère que je ne dérange pas ?
Lara leur fit un signe discret. Elles se levèrent et filèrent dans le couloir.
— J'espère que je ne les chasse pas, s'inquiéta Corinne.
— Mais non, elles ont un travail urgent à faire !
Corinne s'installa dans un fauteuil.
— Ah Winston ! Je ne vous avais pas reconnu, vous n'êtes pas dans votre habit, c'est pour ça. Servez-moi un petit drink !
— Winston n'est plus majordome, expliqua Lara, tu n'aurais pas du venir…
Corinne s'emparera de la bouteille de Johnnie Walker aux trois quarts vides et avala le dernier quart, le goulot vissé dans la bouche.
Puis elle reposa la bouteille sur la table, afficha un sourire bienheureux et s'écroula dans un sommeil ronflant.
— Je crois que tata Corinne elle est pin-pon, chantonna Laurine.

Pendant que Séraphine filait au grenier verrouiller les lucarnes, Claire s'arrêta devant la porte de l'armurerie, regarda le boîtier avec le code à composer, réfléchit quelques secondes et retourna au salon.
Winston louchait sur le décolleté et les jambes de Corinne endormie dans le fauteuil, les yeux clignotants. Il s'affala sur le canapé et ronfla, la bouche ouverte, le dentier agité par les soufflades.
— Y'a la momie elle est aussi pin-pon, rigola Laurine.
Claire la pris par la main, l'entraîna dans le couloir et fila vers le bureau.
Lara était assise devant son pc et pianotait sur le clavier.
— Dis, lança Claire, je pense que ce serait mieux que j'emmène Laurine à Londres chez moi. Elle y serait plus en sécurité, tu ne crois pas ?
— Figure-toi que c'est la première chose à laquelle j'ai pensé, mais c'est impossible, dit Lara en fixant l'écran.
— Ah et pourquoi ?
Lara se retourna, une lueur d'angoisse dans les yeux.
— Je ne voulais pas en parler avant, j'ai fait semblant de ne rien savoir, vous le saurez bien assez tôt. Nous sommes enfermés.
— Comment ça ?
— On ne peut pas sortir au-delà des murs du manoir. Une sorte de bulle invisible nous entoure. On est isolé.
— Mais comment tu sais ça ? Tu l'as vu ?
— C'est le moine Blue qui me l'a dit.
— Le moine Blue ? s'exclama Claire. Il est venu ? Mais quand ?
— Je poursuivais la main dans le verger, il était assis sur la branche d'un arbre, il m'attendait. Sa confrérie a capté un flot d'ondes puissantes anormales. La porte des enfers a été ouverte, mais pas celle du frigo, celle-là est définitivement close. Il s'agit d'une autre située dans le labyrinthe. Le diable va revenir cette nuit avec son armée.
Claire resta figée sur place. Elle lâcha la main de Laurine.
— Et il est où, le moine Blue ? Il va nous aider ?
— Je ne sais pas. Tu sais qu'il est juste observateur, il n'a pas le droit d'intervenir.
— Mais on fait quoi alors ?
— On se prépare, sinon j'ai passé tout le manoir au détecteur de mouvement, et apparemment les seuls mouvements importants, mis à part des araignées et autres insectes, ce qui est normal, se situent au grenier.
— Oui, c'est Séraphine, elle ferme les lucarnes.
— Non, le système peut déterminer la taille et la forme, c'est des mouvement plus petits.
— Des mains ? s'écria Claire.
— Non, juste des rats.

Séraphine sursauta au moment où elle fermait une lucarne. Quelque chose de doux et de soyeux passa entre ses chevilles légèrement écartées.
Elle poussa un cri en voyant un gros rat noir avec une touffe blanche sur le ciboulot qui, en la voyant, son museau frétillant levé vers sa petite culotte, resta figé sur place.
Séraphine sauta en arrière, ses jolies jambes satinées sautantes, ses couettes sautillantes.
Le rat détala dans un coin du grenier et se réfugia sous une vieille armoire.
— Je suis habituée aux monstres tout gluants, se dit-elle, mais alors les rats, je ne m'y ferai jamais.
Le rat passa son museau frétillant sous l'armoire et la lorgna avec deux petits cœurs roses palpitant dans ses zoeils noirs.
Les lucarnes verrouillées, elles aussi blindées à l'épreuve des balles, Séraphine ferma la porte du grenier à clé et redescendit au premier étage. Elle commença par la chambre de Lara, passa dans le salon de musique, les chambres d'amis, et regagna le rez-de-chaussée.
Après avoir verrouillé toutes les fenêtres, elle retrouva tout le monde au salon.
Winston avait ouvert une paupière, l'autre se levait comme un store au ralenti. Lara secoua Corinne pour la réveiller. Claire fit signe à Séraphine de venir s'asseoir. Laurine sirotait un Coca avec la paille et faisait des bulles en soufflant dedans.
— Bon, commença Lara, je vais vous expliquer la situation…
Au fur et à mesure des infos révélées, les couettes de Séraphine se dressaient en l'air. Winston demeurait impassible, passant sa langue sur son dentier sec. Les faux cils de Corinne clignèrent plusieurs fois dans un mouvement de clignements mouvementés.
— Donc voilà, conclut Lara, je compte sur vous pour assurer cette nuit, en espérant que tout se passera bien.
— Super giga méga génial ! s'exclama Séraphine. Il y aura des monstres tout gluants !
Claire secoua sa tête et lui décocha un regard sombre.
— Je ne sais pas si tu te rends bien compte de la situation.
— M'enfin, on va les zigouiller comme d'hab, rétorqua Séraphine, ce sera un jeu d'enfant.
— Moi aussi je veux zigouiller des monstres tout gluants, chanta Laurine. Et puis je les taperai avec un bâton, et je les attacherai avec une ficelle, et je les emmènerai à la police.
Corinne leva la main et articula, pas rassurée du tout :
— Mais c'est le vrai diable qui va venir ? Et c'est quoi, au juste, ces monstres tout gluants ?
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Re: Une cure de jouvence

Messagepar Babou » 28 Aoû 2009, 05:47


Dans les fauteuils, Claire avalait par petites gorgées un White Spirit renforcé à la glycérine, Séraphine dégustait un lait fraise aromatisé au Ricard.
Ah ben comme ça elle sera bien lubrifiée ! Image

— Des mesures préventives, ma puce, c'est quand un vilain écureuil vole les carottes dans le terrier du lapin, alors le lapin ferme son terrier à clé pour que plus personne entre dedans.
C'est en dernier recours, je suppose, qu'un écureuil mange des carottes, par contre il peut la conjuguer (la carotte) et de ce fait carotter des noisettes dans le champ voisin. Image

— Oui, mais comment il fait pour manger des carottes, le lapin, si il peut plus aller dans son terrier manger des carottes ?
Cette répétition << manger des carottes >>, faite exprès, est très représentative du langage enfantin. Image

— Mais je lave plus les fenêtres, alors ?
— Dis, lança Claire, t'es débile ou quoi ?

En plus d'être dominée, Séraphine passe pour la nunuche parfaite. C'est son rôle. Image

Winston termina de vider son verre et articula d'une voix Johnnie Walkereuse mais cependant suffisamment stylée pour qu'on puisse deviner une éducation d'ex-majordome :
Winston a vraiment une belle vie, une vie walkeureusement belle. Image

Corinne sauta de sa buggy décapotable rose sur le sol, l'aile droite cabossée, une main vissée sur le goulot d'une canette 33 cl de 1664 à moitié pleine.
Puis elle se dirigea en dodelinant vers l'entrée sur ses hauts talons, la mini robe décolletée chaloupante, un boa en plumes roses enroulé autour du cou. Ajusta sur sa tête sa perruque rose à la France Gall dans "Poupée de cire poupée de son"

C'est la vie en rose. Le parfait accord. Le boa et la perruque se mêlant intimement aux couleurs de la buggy. Il faut alors éviter le Rouge Baiser violent et adopter un rouge à lèvres rose bonbon nacré. :19:

qui avait tendance à glisser en arrière, à force de pencher la tête en arrière pour s'abreuver, et arracha presque la sonnette en criant :
On a l'impression d'être dans une ferme ! :D

Dis donc, tu es trempée, t'as de nouveau fait du sport, tu devrais essayer mon déo, il est super anti-transpiration, je le mets pour aller danser en discothèques, et je danse jusqu'à l'aube sans une goutte…
Super sympa comme remarque !! :11:

Corinne s'emparera de la bouteille de Johnnie Walker aux trois quarts vides et avala le dernier quart, le goulot vissé dans la bouche.
Décidément tout le monde boit dans cette fic. Pas de modifié pour Corinne ? Image J'adore l'expression << le goulot vissé dans la bouche >>. Ça me fait penser à une ampoule, et si vous n'avez pas percuté, pour vous éclairer, il y a une similitude car dans une ampoule il peut y avoir du jus ! Image

Pendant que Séraphine filait au grenier verrouiller les lucarnes, blindées et à l'épreuve des balles elles aussi, Claire s'arrêta devant la porte de l'armurerie, regarda le boîtier avec le code à composer, réfléchit quelques secondes et retourna au salon.
Ça me fait penser au film Les Oiseaux, quand ils se barricadent en clouant des planches sur les ouvertures. On peut transposer la même scène ici avec, à la place des oiseaux, une attaque de mains griffues. Image

— On ne peut pas sortir au-delà des murs du manoir. Une sorte de bulle invisible nous entoure. On est isolé.
Si personne ne peut sortir du manoir, si il y a une bulle autour, comment Corinne est-elle entrée ? Image

— Le moine Blue ? s'exclama Claire. Il est venu ? Mais quand ?
— Je poursuivais la main dans le verger, il était assis sur la branche d'un arbre, il m'attendait.

Le moine Bleu assis sur la branche d'un arbre ! :23: Mon dieu ! Pourvu qu'il ne se transforme pas en corbeau ! Image

La porte des enfers a été ouverte, mais pas celle du frigo, celle-là est définitivement close. Il s'agit d'une autre située dans le labyrinthe. Le diable va revenir cette nuit avec son armée.
Oui, la première fois le diable est sorti par la porte du frigo, même qu'il y avait des vapeurs, des vapeurs dans un frigo. :02: Mais là c'est Croupy qui dit savoir faire revenir le diable en appuyant sur le bouton, réparé d'une manière extraordinairement bien pensée, et en récitant une formule magique. Sans doute aura-t-on bientôt des nouvelles du marquis. Image

— Non, le système peut déterminer la taille et la forme, c'est des mouvement plus petits.
Super au point le système. Plus fort qu'un sondeur qui repère les mattes par 50m de fond. Image

Elles sont blindées et les vitres à l'épreuve des balles.
Pendant que Séraphine filait au grenier verrouiller les lucarnes, blindées et à l'épreuve des balles elles aussi ..
Les lucarnes verrouillées, elles aussi blindées à l'épreuve des balles, Séraphine ferma la porte du grenier à clé et redescendit au premier étage.

Un retour en arrière.
Je crois qu'on le sait maintenant que << les lucarnes sont blindées à l'épreuve des balles >>. xd

Winston avait ouvert une paupière, l'autre se levait comme un store au ralenti.
:15: :15: :15:
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Re: Une cure de jouvence

Messagepar Krystos » 28 Aoû 2009, 09:18


Claire avalait par petites gorgées un White Spirit renforcé à la glycérine, Séraphine dégustait un lait fraise aromatisé au Ricard.
De quoi bien récurer les tuyau le white :02: :14: Ricard fraise ? Oui, pourquoi pas ! :07:


Lara envoya d'une voix de directrice de pensionnat
Super Nanny :14: :14:


— Mais il reste dans son terrier avec ses carottes, ma puce, avec un fusil et le premier vilain écureuil qui pointe le bout de son nez, il lui explose la gueule !
Rooo faut pas titiller les nerfs de lady Croft :13: :08:


— Mais je lave plus les fenêtres, alors ?
— Dis, lança Claire, t'es débile ou quoi ?

Niguaudeee :11: :04:



Winston termina de vider son verre et articula d'une voix Johnnie Walkereuse mais cependant suffisamment stylée pour qu'on puisse deviner une éducation d'ex-majordome :
EXIT Winston le majordome, Welcome Johnnie SuperWalkerman :13: :14:



Corinne sauta de sa buggy décapotable rose sur le sol, l'aile droite cabossée, une main vissée sur le goulot d'une canette 33 cl de 1664 à moitié pleine.
— Oups ! fit-elle en vacillant. Y'a de la houle sur le pont, capitaine !

Hey Corinne nous rejoind :03: Bon dans un role un peu spéciale, une pointe de délurée, de coquetterie et d'alccool..manque que le modifiée...à moins que la 1664 le soit elle ! :07: :10: :02:



Elle la vida d'un trait et la balança sur la pelouse.
Vive l'écologie :01:


Corinne s'emparera de la bouteille de Johnnie Walker aux trois quarts vides et avala le dernier quart, le goulot vissé dans la bouche.
Roooo :13: Même moi j'aurais du mal a faire ça :10:
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Re: Une cure de jouvence

Messagepar Phantom_Blue » 29 Aoû 2009, 15:14


Épisode 21

La cuisine du manoir connaissait une joyeuse animation. Notre petit groupe d'amis soupait à la bonne franquette.
Corinne leva un bock de Pelforth, des postillons houblonnés giclant des dents et clama :
— On ne va pas se laisser impressionner par quelques bestioles puantes de l'enfer ! On va leur montrer qui on est !
— Ouais, approuva Séraphine, un bock de Kanterbrau à la main, on va leur zigouiller la gueule !
— Ouais, reprit Laurine en levant son verre de Coca, on va leur zigouiller la gueule !
— Modère ton langage, lui souffla Claire, y a une gamine à la table, et picole moins.
Winston avala un demi bock de Meteor d'un trait et articula, de la mousse sur le dentier :
— Ça me rappelle un bivouac à Bénarès, nous étions pris par une tempête subite…
Lara avait mis son ceinturon avec ses deux pistolets Cobra. Un gun à rafales glandait dans la poche du tablier de Séraphine. Claire savourait une sensation délicieuse de présence rassurante de deux Desert Eagle logés devant et derrière dans son futal en cuir moulant.
Lara avait donné un Colt à Corinne en lui expliquant le fonctionnement mais elle connaissait parfaitement le maniement des armes, suite à trois divorces et à un non-lieu pour une tentative d'homicide au revolver contre un ex.
En attendant d'affronter les forces de l'enfer, tout le monde se régalait avec un repas froid préparé par Séraphine.
Elle était allée cueillir des tomates dans le potager, du persil, des radis, des fraises, et même du pissenlit pour une salade. Des tranches de jambon cuit et cru s'étalaient sur des plats, avec des olives vertes, des cornichons, du pâté de campagne, de la saucisse de foie, des cervelas et des saucisses de Strasbourg cuites. Elles étaient un régal trempées dans de la moutarde extra forte et craquantes sous les dents. Et la bière coulait à flot dans les bocks.
Winston tartina du raifort sur une tranche de pain de seigle et mordit dedans à plein dentier.
Laurine goûta dans le pot avec son doigt et grimaça.
— Pouah, c'est quoi ça ? Ça pique dans les trous du nez !
— Je me demande comment vous pouvez manger du raifort comme si c'était de la confiture, envoya Claire, rien que de le sentir j'en ai les larmes aux yeux.
— Winston a fait les Indes, chanta Lara après avoir mordu dans une saucisse, il est entraîné à manger épicé.
Les conversations allaient bon train, Séraphine parlant de la meilleure façon de flinguer un monstre tout gluant, Claire racontant ses scores au tir sur les zombies dans Racoon City, Corinne remémorant la fois où elle avait cartonné son ex cavalant en slip kangourou dans la rue, Winston se flattant d'avoir abattu une trentaine de canettes vides au pistolet lors d'un pari au club des majordomes, Lara surenchérissant avec toutes ses bestioles éradiquées dans sa série des Tomb Raider, quand la petite voix de Laurine monta au milieu du brouhaha des phrases comme un cerf-volant.
— Et si les vilains monstres ils nous mangent ?
— Le manoir est une vraie forteresse, la rassura Lara, personne ne peut entrer et nous sommes armés, tu ne risques rien ma puce.
— Et nous avons de quoi manger et boire pendant un mois, chanta Corinne en levant son bock rempli de bière mousseuse, et surtout boire !
— C'est nous qu'on va les bouffer, lança Séraphine, des bonnes côtelettes de monstres bien grillées !
— Avec du chocolat ? demanda Laurine.
— Oui ma louloute, confirma Corinne, plein de chocolat et plein de côtelettes… hips… pardon…

Un silence spectral s'était emparé des mots et les avait muselés. On venait de sonner.
Le carillon résonnait dans le hall, carillonnait dans la cuisine, laissant sur les visages des perplexités faciales perplexes.
— Qui ça peut être ? demanda Séraphine, les couettes attentives.
— Je ne sais pas, dit Claire, on est isolé dans une bulle.
— Justement, répliqua Lara en se levant, si on est isolé, comment Corinne a pu entrer ? Je viens juste d'y penser.
— Et si c'était le diable ?
Tous les visages se tournèrent vers Séraphine, qui avait prononcé cette phrase.
Le carillon tinta une nouvelle fois à l'entrée, insistant.
Lara fonça dans le hall, dégaina son gun, ouvrit la porte et le braqua sur…
Le facteur, Grégoire Wells, la soixantaine, un paquet à la main, sursauta, la casquette sursautante, en louchant sur le canon menaçant braqué sur sa tête, et bafouilla :
— Je sais que la distribution du courrier est tardive aujourd'hui, mais je ne savais pas que cela vous mettrait dans tous ces états…
Lara baissa son gun et le rengaina.
— Excusez-moi, Grégoire, je suis désolée, je ne voulais pas vous effrayer. Mais comment êtes-vous entré ?
— Mais comme d'habitude, par le portail, les grilles étaient ouvertes…
Lara loucha sur le solex du facteur posé contre le mur et sprinta dehors dans l'allée.
Grégoire dévisagea Claire et Séraphine qui l'avait rejoint et regarda la belle chasseuse de tombes courir comme si elle était poursuivie par une meute de chiens féroces, la natte dansant dans son dos.
Il la vit s'arrêter devant les grilles ouvertes et tâter l'air avec ses mains.
Décidément, se dit-il, lady Croft a un comportement étrange. Mais connaissant ses nombreuses aventures, il devina que quelque chose était arrivé, et qu'elle n'agissait pas à la légère.
Il la regarda fermer les grilles et revenir en marchant, l'air soucieux.
— C'est bien ce que je pensais, dit-elle une fois devant lui, on peut entrer mais on ne peut pas sortir. Mon cher Grégoire, je crois que vous êtes bloqué ici avec nous.
— Comment ça ? demanda le facteur, une lueur d'inquiétude dans le regard.

La casquette de travers, Grégoire vida un bock de Kriek et mordit dans une tartine de pâté de foie.
— Ne vous inquiétez pas, lady Croft, j'ai servi dans l'intendance, je tenais le registre des fournitures mais je faisais du tir toutes les semaines, et je me flatte d'avoir gagné un concours à la kermesse de Westbridge où j'ai atteint une cible à 300 mètres.
Les canettes vides s'entassaient sur la table. La bière dévalait à flot dans les gosiers. Au top 50 des siffleurs de bibine, Grégoire et Winston arrivaient en tête, suivis de près par Corinne et Claire, Séraphine n'étant pas en reste pour avaler le liquide mousseux, Lara étant la plus pondérée de tous.
— Tout le monde il va être pin-pon, chantonna Laurine.
— Oui la petite a raison, brailla Lara, il faut garder la tête froide pour cette nuit, freinez sur la picolette !
— C'est quoi, la picolette ? demanda Laurine avant de rigoler.
C'est à ce moment que Winston perdit son dentier dans son bock de bière à moitié plein. Il l'attrapa avec les doigts et le rengaina dans sa cavité buccale.
— C'est ça, ma puce, répondit Lara.
— Quand les dents elles font plouf ?
— Mon deuxième mari a perdu son dentier pendant notre nuit de noces, raconta Corinne, je croyais que c'était ses vraies dents, on s'embrassait fougueusement et un coup de langue trop fougueux l'a délogé, d'ailleurs il avait aussi une prothèse à la jambe et une perruque. Mais il était riche, alors ça compensait.
Elle avala quelques décilitres de bière, une larme de nostalgie houblonnée ruisselant sur sa joue.
— A Racoon City, une fois, lança Claire, j'ai fait feu à bout portant sur un zombie, sa mâchoire a valdingué au plafond. Je l'ai gardée comme souvenir, j'ai fait une lampe avec.
— Quand je zigouille des monstres tout gluants, enchaîna Séraphine, des fois y a des dents qui sautent, je les ramasse et je fabrique des colliers avec.
Laurine regarda Lara et appuya son petit index sur sa tempe en le tournant. Lara esquissa un sourire amusé.

Après un repas bien arrosé, tout le monde se retrouva au salon.
— Le système de détection est branché, expliqua Lara, au moindre mouvement suspect avec une forme bizarre, nous serons avertis.
— Je viens de penser à un truc, dit Claire. Si on est isolé, comment ça se fait qu'on a de l'électricité ?
— Bonne question répondit Lara. Je pense que l'électricité doit quand même passer, sinon le manoir a un groupe électrogène, on peut tenir deux semaines.
— J'espère que ce sera pas aussi long, souffla Séraphine, y a les soldes la semaine prochaine.
— On ira les faire ensemble, proposa Corinne, un verre de Jägermeister dans les doigts, j'adore la cohue des grands magasins et les bagarres dans les rayons.
— C'est quoi, les soldes ? demanda Laurine en sirotant un Coca.
— Les soldes, ma louloute, répondit Corinne, c'est quand on achète plein de vêtements avec pas beaucoup de sous.
— Chouette, comme ça tata Séraphine elle pourra s'acheter plein de culottes, parce que avant elle avait pas de culotte, parce que elle avait pas de sous.
Corinne regarda Séraphine qui préféra ne donner aucune explication. Claire étouffa une rigolade. Les yeux de Winston brillèrent comme des lampes à souder avant qu'il ingurgite un bon verre de Johnnie Walker. Grégoire s'abstint de tout commentaire et avala lui aussi un bon verre de Johnnie Walker.
Lara appuya sur la télécommande pour allumer la télé.
— C'est le journal, c'est vrai que c'est déjà 20h passés.
— Enlève ça, crachota Séraphine, c'est barbant. Mets plutôt manga channel, y a des épisodes de Love Girl avec Rosie Belle…
— Attends, l'interrompit Lara, vous ne trouvez pas le présentateur bizarre ?
— Je le trouve plutôt mignon, s'extasia Corinne, il ferait un super quatrième mari.
Le présentateur, le style beau gosse latino, les cheveux noirs ondulants, la peau très bronzée, blablata :
— Et nous serons tous au rendez-vous pour cette nuit historique. En attendant, voici la météo présentée par notre ravissante Katy.
La caméra cadra une fille blonde souriante en minijupe sky rouge ultra courte et tee-shirt réduit ultra moulant.
— Quelle pétasse ! envoya Séraphine. Vous avez vu le look ?
— Comme l'a dit Roméo, notre merveilleux présentateur (elle lui adressa un sourire personnel), cette nuit sera historique, et nous aurons un temps magnifique d'été avec une lune rousse extraordinaire, agrémentée à minuit par un orage grandiose pour le retour du diable sur Terre, notre maître adoré à tous.
— Quoi ? s'écria Claire. Mais c'est quoi, ça ?
— Je crois qu'on capte une chaîne télé de l'enfer, répondit Lara. Et peut-être même d'autres.
Elle zappa sur la télécommande.
Dans une cuisine, une jolie diablesse en mini tablier avec des cornes et des oreilles pointues agita un petit flacon au-dessus d'une casserole dans laquelle cuisait une tête.
— Avec les épices Inferno, donnez du goût à vos cuissons !
— C'est une pub de l'enfer ! s'exclama Claire.
— Intéressant, fit Corinne, Inferno pour assaisonner mes ex si je les cuis un jour.
Elle exhiba une cigarette modifiée et s'apprêtait à embraser le bout avec un briquet rose.
— On ne fume pas s'il te plait, dit Lara, à cause de la petite.
— Ah oui, excuse ! J'irai la fumer dans les toilettes. Je ne voudrais pas intoxiquer ma louloute, hein ? Mais où est-elle ?

Lara se dirigeait dans le bureau pour scanner les pièces au détecteur de mouvement, quand elle vit la porte d'entrée grande ouverte.
— Comment elle est sortie ? demanda Claire. La porte était verrouillée. Elle n'a pas pu l'ouvrir toute seule.
— Peut-être que c'est pas elle qui l'a ouverte, dit Séraphine. Et si c'était une main ?
— Impossible, coupa Lara, le détecteur nous aurait avertis.
Elles déboulèrent dehors. Une splendide lune rousse brillait dans un ciel constellé d'étoiles.
Elles allaient se séparer pour chercher chacune de leur côté quand une voix très douce de femme qui chantait s'enroula comme un ruban de soie autour de leurs oreilles.
— Ça vient du toit, dit Lara, mais ce n'est pas la voix de Laurine. D'ailleurs je ne vois pas comment elle aurait fait pour monter. Vous, cherchez dans le jardin, moi je vais voir là-haut.
Et elle fonça dans le manoir, la natte virevoltante.
Claire remarqua que Séraphine était songeuse.
— Tu penses à quoi, Fifi ?
— Je crois qu'on ne trouvera pas Laurine dans le jardin.
— Comment ça ?
— Viens, on monte aussi sur le toit ! Et si je suis sûre de ne pas me tromper, alors…
— Mais enfin, explique-toi !
Séraphine sprinta dans le manoir, les couettes sprinteuses.
Claire secoua sa tête, énervée de ne pas avoir de réponse, et la suivit au pas de course.
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Re: Une cure de jouvence

Messagepar Babou » 01 Sep 2009, 06:12


Corinne leva un bock de Pelforth, des postillons houblonnés giclant des dents et clama :
— Ouais, approuva Séraphine, un bock de Kanterbrau à la main, on va leur zigouiller la gueule !
Winston avala un demi bock de Meteor d'un trait et articula, de la mousse sur le dentier :

On est revenu au simple houblon, il vaut mieux dans un sens, pour affronter, soit le diable, soit une horde de mains griffues. Je veux dire qu'il vaut mieux avoir l'esprit relativement clair. Mais le manoir est toujours sous une bulle invisible ? Qui a mis le manoir sous cette bulle ? Le diable ? A distance ? Image

Lara avait donné un Colt à Corinne en lui expliquant le fonctionnement mais elle connaissait parfaitement le maniement des armes, suite à trois divorces et à un non-lieu pour une tentative d'homicide au revolver contre un ex.
Posséder une arme (chez soi) n'est pas si extraordinaire. Divorcer n'est pas non plus extraordinaire, c'est même assez ordinaire. Mais apprendre à tirer, excusez-moi l'expression, dans ce contexte, ça c'est extraordinaire. Y a que Winston qui n'a pas d'arme, je remarque. Ah si, son dentier ! J'ai déjà vu des dentiers volant et claquant des mandibules dans une vie antérieure. xd

Elle était allée cueillir des tomates dans le potager, du persil, des radis, des fraises, et même du pissenlit pour une salade. Des tranches de jambon cuit et cru s'étalaient sur des plats, avec des olives vertes, des cornichons, du pâté de campagne, de la saucisse de foie, des cervelas et des saucisses de Strasbourg cuites. Elles étaient un régal trempées dans de la moutarde extra forte et craquantes sous les dents.
Lol, c'est très bon le pissenlit en salade. Pour une bonne franquette c'est plutôt copieux. La saucisse de foie, je connais pas trop ... :02: mais il fallait coûte que coûte l'inévitable saucisse de Strasbourg qui a pris l'Eurotunnel pour atterrir sur cette table. Image Quant à la moutarde craquante, je ne vois que celle à l'ancienne, avec ses petites graines. :15:

Winston tartina du raifort sur une tranche de pain de seigle et mordit dedans à plein dentier.
Le raifort tartiné sur une tartine ça craint. Perso j'ai un souvenir cuisant avec la wasabi et mon chewi doit s'en rappeler. :03:

Corinne remémorant la fois où elle avait cartonné son ex cavalant en slip kangourou dans la rue.
Sexy le slip kangourou !! :11: Bah, quand on aime on doit zapper aisément le look bon-papa et se concentrer sur la petite poche secrète, objet de tous les désirs. Image

Lara surenchérissant avec toutes ses bestioles éradiquées dans sa série des Tomb Raider, quand la petite voix de Laurine monta au milieu du brouhaha des phrases comme un cerf-volant.
La construction de la phrase. :15:

— Justement, répliqua Lara en se levant, si on est isolé, comment Corinne a pu entrer ? Je viens juste d'y penser.
Et moi j'y avais pensé avant. Image

— Oui la petite a raison, brailla Lara, il faut garder la tête froide pour cette nuit, freinez sur la picolette !
C'est ce que je disais plus haut. Je devance tout le monde dans mes raisonnements. Mais freiner sur la picolette alors qu'il y a déjà une montagne de "cadavres" sur la table, Image il serait temps d'y penser.

— Mon deuxième mari a perdu son dentier pendant notre nuit de noces, raconta Corinne, je croyais que c'était ses vraies dents, on s'embrassait fougueusement et un coup de langue trop fougueux l'a délogé, d'ailleurs il avait aussi une prothèse à la jambe et une perruque. Mais il était riche, alors ça compensait.
Trop bon ! Bravo la mentalité. J'espère que la jambe n'est pas raide, ce serait le monde à l'envers ... Image Ah mais peut-être qu'il dévisse sa jambe au moment du coucher, moins de prise alors, mais davantage d'accès. :13: J'adore le coup de langue trop fougueux qui déloge le dentier, faut quand même avoir la langue bien musclée. :23: :04:

Elle avala quelques décilitres de bière, une larme de nostalgie houblonnée ruisselant sur sa joue.
Quelques décilitres ! :10: Si y en a 10 !! Heureusement qu'on dit de freiner sur la picolette ! Y a pas encore de petits fûts réfrigérés d'installés ? Image

— Quand je zigouille des monstres tout gluants, enchaîna Séraphine, des fois y a des dents qui sautent, je les ramasse et je fabrique des colliers avec.
Ça me fait penser à une anecdote perso, mais ça ne concerne pas les dents. Certains poissons ont des "cailloux" dans la tête appelés otholites, dont l'Ombrine, cela signifie littéralement "Pierres d'oreilles", car s'agit bien de pierres et non d'os. Ces pierres ont à peu près la taille d'un pois et se trouvent dans le crâne du poisson, juste à l'arrière du cerveau. Bref, j'avais collectionné ces cailloux dans le but de faire un collier, mais finalement je l'ai jamais fait. Tout les "décalés" ont un petit caillou à l'arrière du cervox. :05:

Laurine regarda Lara et appuya son petit index sur sa tempe en le tournant. Lara esquissa un sourire amusé.
Très bon ! :15:

— J'espère que ce sera pas aussi long, souffla Séraphine, y a les soldes la semaine prochaine.
Tueuse de monstres tout gluants, oui, mais femme coquette quand même. Femme tout simplement. :PDT_nail:

Dans une cuisine, une jolie diablesse en mini tablier avec des cornes et des oreilles pointues agita un petit flacon au-dessus d'une casserole dans laquelle cuisait une tête.
A mon avis ce n'est pas une tête de veau sauce gribiche qui courbouillonne dans la casserole infernale. :twisted:

— Avec les épices Inferno, donnez du goût à vos cuissons !
— C'est une pub de l'enfer ! s'exclama Claire.
— Intéressant, fit Corinne, Inferno pour assaisonner mes ex si je les cuis un jour.
Elle exhiba une cigarette modifiée et s'apprêtait à embraser le bout avec un briquet rose.

Très bonne la pub. Inferno, infernal, faut bien ça pour faire passer le goût de la chair humaine. Ah ! Les modifiées me manquaient, Image et le rose continue de s'imposer.

— Peut-être que c'est pas elle qui l'a ouverte, dit Séraphine. Et si c'était une main ?
Je m'interroge toujours sur ces mains, sur le diable, le rapport entre les deux. Image

Elles allaient se séparer pour chercher chacune de leur côté quand une voix très douce de femme qui chantait s'enroula comme un ruban de soie autour de leurs oreilles.
Très beau, très poétique. Image Ça me fait penser à cette phrase très belle de Ray Bradbury << Voilà ton écharpe. Il lui tendait un flacon. Du flacon, un liquide s'écoula, s'étira en un brouillard bleu et s'enroula, ondoyant, autour de son cou. >> Image

— Viens, on monte aussi sur le toit ! Et si je suis sûre de ne pas me tromper, alors…
On reste encore dans un suspense insoutenable ! Image
La parole se fait spontanément rythme dès que l'homme est ému, rendu à lui-même, à son authenticité. Oui, la parole se fait poème. (Léopold Ségar Senghor)
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