On se croirait dans True Colors, chez le psy, assis en rond, au début de la 1ere séance où chacun doit se présenter et jacter un résumé de sa vie.
Laraider a dû se réveiller un matin dans le cocon de Matrix, d’où une angoisse métaphysique sur l’identité, du style : « Warum bin ich moi vivante in this big world ? », assorti d’un petit grand manque d’affection érotico-vibratoire et d’un besoin de contact frénétique copulatoire d’amour universel entre les membres de son site.
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Salut, je m’appelle Phantom Blue.
J’ai failli tuer ma 1ere femme, elle avait vidé ma dernière canette dans l’évier, faut dire que je picolais sec à l’époque, on m’appelait Blue 3 grammes. Puis c’est ma 2e femme qui a failli me tuer, j’avais vidé sa bouteille de scotch dans les pissoirs, je sortais d’une cure de désintoxe, c’est elle qui picolait. Comme quoi, la vie de couple c’est jamais vraiment synchro yin yang.
Après j’ai kidnappé le nain de jardin du président de la république, et avec le fric de la rançon je me suis barré en Floride, où j’ai eu une aventure avec une actrice d’Alerte à Malibu, je tairai le nom pour ne pas faire de jaloux.
De là je suis passé au Brésil, où j’ai fait un tabac au Copacabana, un cabaret de Rio, dans un numéro de drag-queen. J’exécutais avec brio la danse du ventre façon rap en porte-jarretelles Coco Chanel sur un remix disco de « Douce France ». C’est d’ailleurs de là que vient mon pseudo Blue.
Pour Phantom, c’est suite à une expérience de coma dépassé dans un terrier du bush australien, où je pistais un kangourou blanc. Dans un intense rêve cosmique, j’ai connu une nouvelle forme d’orgasme virtuel avec une Alice extra-terrestre dont l’esprit voyageait à travers les galaxies. C’est les aborigènes qui m’ont sorti de l’éboulement.
J’ai glandé dans un cirque de freaks sur les routes des pays de l’Est comme dresseur de puces transgéniques. Ma love story avec la femme à deux têtes et à deux vagins surgit parfois la nuit dans mes cauchemars pervers polymorphes.
En ce moment je m’appelle Charly et je dirige, enfin j’essaye même plus, 4 filles killeuses de zombies total chtarbouldinguées du cerveau des couettes. Peut-être mon aventure la plus périlleuse, vu les phénomènes !
Votre mission sur Terre si vous l’acceptez, et je l’ai acceptée, pas le choix quand tu te retrouves entubé dans une couveuse au milieu d’un élevage de poulets, c’est de transformer la grisaille quotidienne en trips psychédéliques, comme vous avez pu le constater.
En attendant que les ricains marchent vraiment sur la lune (c’est pas demain la veille), et avec tout ce qui se passe dans le monde, « on est pas sorti de l’auberge » comme dirait papa en prenant la pelle pour enterrer maman dans la cave, je vous souhaite bien des frayeurs extatiques sur ce site.
Pour le reste, adressez-vous à mon agent miss Natla, actuellement en sursis d’exécution au pénitencier de Smallville, Kansas, USA.