par Phantom_Blue » 05 Mai 2007, 08:48
Episode 23
Corinne se dévissait le cou à se loucher le popotin dans sa petite glace.
— Vous trouvez pas que le shorty, ça fait pouffe ?
— Moi en Afrique, chanta Babou, je portais des strings léopard et j’escaladais les arbres avec les lolos à l’air !
— T’as dû affoler les macaques, rigola Corinne, t’as pas eu de demandes de mariage ?
— Un gorille m’a une fois embarquée sous le bras.
— Sans dec ? demanda Laraider qui bouclait son ceinturon avec deux énormes guns dans les holsters. Et alors ?
— J’ai maîtrisé ses ardeurs en lui tournicotant les couillettes en double huit.
— Il a pas dû apprécier, envoya Corinne.
— Détrompe-toi ! Il a reconnu en moi une femelle dominante. Du coup il s’est fait tout petit. Et on est resté bons amis.
— Au fait, on est que trois, fit remarquer Corinne. On devrait pas prendre une quatrième ?
Laraider crachota vénère :
— Quoi ? Une petite pétasse de 16 ans en shorty taille basse qui se la pètera en trémoussant devant mes yeux son petit cul idéalement parfait ?
— Euh, dit Corinne, je parlais pas d’une gamine.
— Boooouuuuu ! larmoya Laraider. Je vois que j’ai pris des kilos. Je rentre plus dans le shorty taille 36 de Lara que j’avais gagné à un concours Eidos en 2001.
— Mais non, chanta Babou, t’as un cul de rêve ! Arrête de psychoter ! Toutes ces petites greluches peuvent pas s’aligner avec leurs goulaches boudineuses.
— Ben côté goulaches boudineuses, répliqua Laraider, sur le Titanic j’aurais pas eu besoin de bouée. T’as vu le speak au ventre ?
— Mais non, balança à son tour Corinne, c’est du muscle en extension.
— Ben il s’extensifie vachement alors. Vaudrait mieux qu’il s’extensifie vers l’intérieur.
Corinne secoua les couettes de sa tête et gargouilla :
— Fais le régime « belducu » ! Le top du top ! T’as un logiciel qui t’hypnotise pour que tu retrouves un corps parfait. J’ai testé, maintenant je porte du 34 !
Laraider poussa un long cri d’horreur :
— Du 333333333333444444444444 ? Je le crois pas ! Moi aussi j’ai un 4 dans la taille, mais ce serait plutôt du côté gauche du chiffre.
— Mais t’es une femme épanouie, rassura Babou, pas une petite morue anorexique.
— Snif, larmoya Laraider, c’est le mot épanouie qui me fait peur.
Corinne agrippa ses lolos à travers le débardeur et les secoua. Ils se gonflèrent soudain devant les yeux médusés de Laraider. Babou resta impassible.
— Et voilà , un bon 95 C.
Laraider poussa un autre long cri d’horreur :
— Du 999999999999555555555555 CCCCCCCCCCCC ? Comment t’as fait ?
— Je fais du Chon-ni !
— Du Cho-ni ?
— Oui, ça vient de Californie, mais c’est chinois, repris à la sauce américaine. Tu masses tes lolos en les gonflant mentalement avec les pompes à vélo de tes doigts.
Babou haussa les épaules et jacta :
— Je vous signale qu’on se trouve dans DRIMS où tout est possible. Il suffit d’y penser.
— Ben oui, bomba sec Corinne. Tu es ce que tu penses que tu es. Le Cho-ni c’est un moyen de réussir.
— Wouah ! s’exclama Laraider. Attendez ! Bon, je me concentre ! (Elle scroutcha ses doigts sur ses lolos.) Mes doigts sont des pompes à vélo… Je gonfle mes lolos…
Dix secondes passèrent. Puis dix autres. Rien ne se passa. Des fois quand les secondes passent, y a rien qui se passe. C’est comme ça.
— Mais y gonflent pas, mes lolos ! beugla Laraider. Snif ! Pourquoi y gonflent pas, mes lolos ?
— Euh, gargouilla Corinne, peut-être que t’as un trauma qui bloque ta pensée au niveau inconscient. Quelque part tu refuses ta féminité.
— Booouuuuu, relarmoya Laraider, des larmes dans les zoeils. Je refuse pas ma féminité, c’est ma féminité qui me refuse. C’est po juste !
— Bon, s’impatienta Babou, alors, on va les canarder, ces zombies ? Histoire de montrer à toutes ces morveuses de lolitas qu’on est les meilleures !
Un rictus de haine crispa soudain le visage de Laraider. Elle dégaina ses deux énormes guns aux canons de 30 centimètres et brailla :
— Je veux ! On va les réduire en purée ! On va montrer à toutes ces petites pisseuses qu’on est encore dans le coup !
— Euh, bafouilla Corinne, vous trouvez pas qu’on est débiles avec les tifs roses et des couettes ?
Laraider leva ses guns en l’air.
— Faut les battre sur leur propre terrain ! Comme elles, et mieux qu’elles !
Elle tira une rafale.
Une dizaine de pigeons mutagènes criblés de balles, avec des dents dans les becs et des griffes pointues aux pattes, tomba sur nos trois vaillantes RE girls.
Coralie examinait son nouveau mini gun modèle Barbie à deux coups. Trop mimi avec les Bisounours imprimés sur les crosses. Quand elle leva ses yeux. Et poussa un cri d’horreur (c’est un épisode où on pousse beaucoup de cris d’horreur).
Sami venait de surgir avec un shorty ultra méga giga mini.
— Alors, qu’elle demanda en souriant, vous le trouvez comment ? C’est le Blou Blou Royal Pacific Love !
Misscroftlook ressentit un long frisson glacé dans l’agrafe de son soutif.
— Ne compte pas sur moi pour te suivre dans ce délire !
La paupière droite de Nayru se ferma à moitié. Sa lèvre supérieure se leva d’un demi-centimètre, dévoilant une canine agressive.
— Mais j’y compte pas, répliqua Sami, je veux être la seule. C’est mon logo, sans lequel je ne serais pas ce que je suis. Et je veux battre les autres pétasses avec leurs shortys super moches de chez ripou-mode
— C’est plus la guerre des zombies, balança Misscroftlook, mais la guerre des shortys !
Coralie rigola, les couettes agitées rythmiques.
Nayru exhiba un petit poignard acéré, se piqua le bout de l’index droit, et suça la goutte de blood qui venait de perler. Puis elle chanta :
— On est pas là pour se trémousser les fesses, on a un seul but : prouver qu’on est le top du top, des killeuses de zombards hors pair, des meufs du futur !
— Ben justement, enchaîna Sami, le shorty fait partie du plan d’attaque. Bon, je vous autorise à réduire le vôtre, mais pas autant que le mien.
— Très peu pour moi, crachota Coralie, Pikachu y serait pas content de me voir fringuée comme une poule de IAPIAP. Il me préfère en jeune fille modèle.
Sami se déhancha au ralenti.
— Tu mates trop les mangas pour les gamines.
— Ben quoi, s’offusqua Coralie, y sont trop bien les mangas avec Pikachu et ses amis les Bisou-nounours, euh, les Bisounours.
— Ouais, envoya Nayru, et les zolis garçons.
Coralie devint toute rouge. Elle s’écria :
— C’est même po vrai ! Y’a pas de garçons dans les Pikachus ! T’es qu’une vilaine menteuse !
— Ça va, coupa Misscroftlook, vous allez pas vous chamailler pour des garçons. Ils en valent pas la peine. Tout juste bon à dire des débilités sur les filles.
— Exact, approuva Nayru en louchant son index, moi je les préfère rôtis à la broche. Hi hi hi !
Coralie s’énerva, les couettes agitées nervous breakdown.
— D’abord z’êtes que deux bécasses aigries toutes ratatinées des lolos. Grrrrrrr ! Na !
— Même que Pikachu on va aussi le griller au barbecue, continue Nayru impassible. Mmmmmm ! Un Pikachu tout grillé ! Miam miam !
— Trop bon, poursuivit Misscroftlook, les côtelettes de Pikachu. Quel dééllliiiiice !
— Grrrrrr ! Ben moi je vous parle plus, na ! dit Coralie en croisant les bras, les sourcils froncés, une moue pas contente sur la bouche.
Nayru et Misscroftlook rigolèrent, les dents claquetant dans l’ozone.
— Ça va, interrompit Sami en s’étirant, arrêtez d’embêter Coco…
Un déchirement déchira l’air.
— Oups ! fit Sami en plaquant ses mains sur ses fesses. Euh, là je crois que j’ai un peu trop réductionné le shorty. Va falloir que je revoie la découpe.
— Bon, on va casser du zombie ! cracha Nayru en crispant ses petits poings destructeurs. Et en vitesse ! Grrrrrrr !
Sandra se laissa tomber sur le canapé.
— Y en a marre avec ce clip ! Saperlipopette ! Ça fait vingt fois qu’on recommence, y en a toujours une qui se goure ! Grrrrrr ! Surtout toi, Nini ! T’es zamoureuse ou quoi ?
— Euh, gargouilla Enilis, ben non, euh, glurps, je…
Aeryn Sun décapsula une canette de Zomby Cola et se l’envoya d’une seule traite derrière le soutif. Puis elle rota cavernal et blablata en biglant la canette :
— Bizarre, le Zomby Cola a un goût de limonade.
— Arrête de picoler, envoya BB-lilith, à force tu perds le goût de tout.
Aeryn Sun écrabouilla la canette avec ses grands doigts d’étrangleuse de mecs et enchaîna :
— Je sais pas si vous entrevoyez le film, mais on est en train de déraper dans la guimauve. On perd notre tonus légendaire. En ce moment on devrait être sur le terrain en train de zigouiller du zombie. Et qu’est-ce qu’on fait ? On se la joue comme à la Starac !
— Ouais, approuva BB-lilith, on ramollit des lolos.
— Exactly baby, quenotta Sandra, on donne dans le rose bonbon kitsch, alors qu’une insondable nuit d’enfer devrait tagguer nos esprits assoiffés de meurtres zombiesques. T’en penses quoi, Bloouuue !
Voyons voir, quoi qui est le plus mieux ? Le shorty ou la mini zupette ? Bon, le shorty sky, ça va de soi, juste mini ce qu’il faut. Mais la mini zupette plissée coton, écossaise hum, c’est pas mal non plus. Hum, la secrétaire de Charly en… Hein ? Quoi ?
— Il est de nouveau en train de rêver de japonettes, envoya Sandra, un rien rigolarde.
— Ouais, enchaîna Enilis, il doit avoir une tour 120 giga pleine de tofs de pouffettes aux yeux bridés et il a déjà dû cramer plusieurs visionneuses.
Les filles s’esclaffèrent en chœur.
— Et vous, avec vos boys torse nu musclés du bidon que vous bavez en reluquant les fesses dans des jeans moulants ! que je mitraillai.
— Glurps, fit Sandra, soudain toute rouge, même les couettes.
— Euh, bafouilla Enilis. Super glurps !
BB-lilith haussa les épaules. Aeryn Sun haussa le coude et s’envoya une autre canette dans le gosier.
— Gloup… gloup… gloouupp… gloup… ggglllooouuuppp… gloup… gloup… ggggggggggllllllllloooooooooouuuuuuuuuuppppppppppp…. Aaaaaahhhhhh…. Miam… RRRRRROOOOOoooooOOOOOoooOOOOOOOOTTTTT…
— Ouais, purée, c’est de la vulgaire limonade !
No comment. Pourquoi je suis pas en ce moment dans la sphère jpop, assis sur une chaise en hauteur, près du filet, sur la plage, en train d’arbitrer un match de volley ball ! Allez les filles ! Plus de nerfs ! Secouez-moi tout ça ! Euh, je parle du ballon, bien évidemment…
— Vous savez quoi ? dit Aeryn Sun. Ce qu’il nous faudrait maintenant, c’est une bonne chasse aux zombies !
— OOOOUUUUAAAAIIIIISSSS ! s’écria Sandra en bondissant en l’air, les couettes applaudissant. Du bon zombie tout hideux à rafaler ! Des gueules déformées qui explosent sous les balles ! De la cervelle sanguinolente qui gicle partout !
— Hop ! envoya Enilis en bouclant son ceinturon.
— On garde les tenues de Lagerfeld ? demanda Sandra.
— Ben oui, dit Enilis, elles sont de Kaaarl ! c’est trop bien. Un peu de couleur, ça change, non ?
Elle dégaina ses deux guns et les braqua sur moi. On va se casser du bizoms !
— Héééé ! que je gueulai. Ça va pas la tête ?
Enilis crachota un petit rire glauque et rengaina ses guns.
Complètement tarée, la miss ! A la première occase, je m’éjecte de ce merdier ! Salut les poules maboules, comme elle dirait la Sandra. Faut pas déconner non plus ! Nan mais !
Surprise en sortant !
Sandra s’exclama d’une exclamation exclamative :
— Mais il fait jour ! Y’a du soleil ! Et tout est verdoyant ! On dirait le printemps !
Des moineaux piaillaient dans les grands feuillages des arbres entourant l’Académie.
— Ça alors ! gargouilla Enilis, en respirant un air doux et parfumé.
BB-lilith resta figée quelques secondes, les couettes bercées par une brise délicieusement tiède.
Aeryn Sun étouffa un rot.
— Vous êtes sûres qu’on est bien dans la sphère Resident Evil ? demanda Sandra.
— Ben je pense pas qu’on ait bougé, répondit BB-lilith, c’est bizarre tout ça.
— On se croirait dans Barbie à la campagne, lança Enilis, manque plus que les lutins et les fées.
A peine avait-elle dit ça, qu’une dizaine de nains de jardin surgit d’un buisson, traversa une pelouse en chantonnant « tiens v’là du boudin », dodelinant des caboches, et disparut dans le creux d’un arbre.
— Ben ça alors, s’étonna Sandra, les couettes en points d’interrogation. On est au pays des merveilles ou quoi ?
Nouvelle surprise en découvrant les karts !
— Wouah ! s’écria Sandra (faut dire que Sandra s’écrie presque toujours en premier. C’est une fille très émotive.) Ils sont tout colorés !
Effectivement. Ils étaient tous peints dans les couleurs de l’arc-en-ciel avec des petites fleurs imprimées dessus.
— Attendez ! dit Enilis. J’ai comme un doute.
Elle dégaina un gun et le reluqua.
— Purée, il est en plastique ! Avant c’était un vrai ! Tout est en train de se transformer !
Les autres s’étonnèrent et vérifièrent les leurs.
— Ouais, merde, crachota BB-lilith, c’est du plastique. Où sont passés les vrais ?
Enilis visa le ciel et appuya sur la gâchette. Un jet de flotte jaillit du canon.
— Ce sont des pistolets à eau.
Et j’eus droit à une douche. Enilis bien sûr qu’avait eu l’idée en gueulant, un sourire visqueux de mante religieuse sur les quenottes :
— Allez, les filles, on arrose Blue !
Je cavalai derrière l’Académie, poursuivi par cette bande de foldingues criant hystériques, essuyant un mitraillage de flotte dans le dos.
Quand je tombai sur un vioc qui ressemblait drôlement à Winston dans Tomb Raider. En tablier de jardinage, un tuyau à la main, il arrosait un parterre de bégonias et de tulipes.
Merci Seigneur, je savais que tu ne m’abandonnerais pas.
Je lui arrachai le tuyau des mains et le braquai sur les filles, ouverture grand angle, force maximum.
Enilis se ramassa une volée de flotte en pleine bouille. Je fignolai son tee-shirt, son shorty et ses gambettes. Elle se barra en poussant des cris. Super jouissif !
Un balayage vertical doucha BB-lilith. Sandra avait fait demi-tour, mais je la rafalai en traître dans le dos.
Aeryn Sun se relevait, because un dérapage dans un massif d’hortensias. Je la rafalai sec au tuyau. Des fois, une cure d’eau, ça fait du bien.
Elle pesta et se barra toute mouillassée.
Je rejoignis Winston, car c’était bien lui, le légendaire majordome de Lara Croft.
Il me loucha avec ses petits zieufs clairs d’ancien adjudant des Indes coloniales of the Queen.
Soudain une larme coula sur sa joue. Il articula avec peine :
— Elle m’a congédié après 40 années de service. Elle a préféré s’entourer de jeunes boys.
Son visage se raidit. Ses sourcils blancs basculèrent dans un V diabolique. Il cracha sec :
— Mais je me vengerai. J’ai noté tous les noms.
Il sortit une feuille pliée de la poche de son tablier, la déplia et me la tendit.
Je la pris et jetai un œil puis deux. Il y avait quatre noms. J’hallucinai.
Kisshu
Jared Leto
Carl Johnson
Ben Browder
Winston ajouta :
— Et je peux vous dire que côté bacchanales, c’est une débauche de luxure.
Les oiseaux gazouillaient toujours dans cet air printanier.
Winston avait ramassé son tuyau et arrosait copieux les massifs de fleurs.
Je retournai vers l’Académie, la feuille à la main.
Ainsi Lara se donnait du bon temps avec quatre personnes ayant un rapport direct avec les filles. Coïncidence étrange, pour ne pas dire plus, extrêmement bizarroïde. Etait-ce un coup de DRIMS ? L’IA du jeu organisait-elle l’histoire ? Ou était-ce Charly qui s’amusait à créer des situations tordues ?
Je me talai sur un banc en face de l’entrée principale. Goûtai cet après-midi virtuelle, me demandant comment la sphère Resident Evil avait viré dans le style « Petite maison dans la prairie ».
Les filles déboulèrent sur le perron, visiblement pas jouasses sur les visages.
Wouah les shortys, brassières et bottines rose bonbon ! Trop mignon ! Elles ne portaient plus de ceinturons.
— Nos tenues de combat ont disparu, cracha Enilis, en me zieutant zarbi avec des grrrr phosphéniques dans les prunelles.
— Il y avait ça à la place, dit Sandra en montrant se tenue, et plus de guns. J’y comprends plus rien. A mon avis, si ça se trouve, les zombies ont aussi disparu.
— Ben ce serait pas plus mal, chanta Aeryn Sun, finalement je commençais à lasser.
— QUOOOIIII ? s’écria Sandra en la matant de traviole. Mais t’es ouf ! On fait quoi, sans zombies ?
— Alors, Blue ? demanda BB-lilith. T’en penses quoi de tout ça ? Peut-être que DRIMS est programmé pour changer à un moment le style des sphères.
— Possible, que je répondis. Euh…
Je leur tendis la feuille et expliquai.
Sandra poussa un long cri d’horreur. Enilis l’imita de près avec un autre long cri d’horreur. BB-lilith ne fut pas en reste, mais avec un long cri de vengeance. Aeryn Sun se contenta de sourciller en bavant avec la voix de Droopy bavant « I am happy » :
— Les mecs, tous pareils.
— A L’AAATTAAAAQQUUEEEE ! gueula Sandra. Je vais lui chauffer les zoreilles, moi, à Kisshu.
— Jared, je le tue, éructa Enilis, puis je l’étrangle, je le retue et je l’étrangle encore.
Elles se barrèrent, entraînant Aeryn Sun qui s’en balançait un brin.
Bientôt le vrombissement des karts tonna dans l’air.
Eh ben ! Remarque, j’étais pas mécontent d’échapper au flingage de zombies. J’allais retrouver mes petites japonettes. Merci DRIMS, si c’est toi, ou Charly, ou le Grand Manitou. Enfin débarrassée de ces petites psychopathes mégalos de la gâchette. Ah, la vie elle est quand même belle quelque part !