Alors, j'ai vu Resident Evile Aflerlife, le 4e.
Un truc qui m'a flashé dès le début : Où les filles trouvent le temps de se maquiller ? J'ai pas vu qu'elles trimballaient des trousses Gemey dans leur attirail de combat.
Sinon un début prometteur, 15 mn environ d'action, puis un changement de rythme, pas loin de 30 mn où il ne se passe pratiquement rien ou presque. C'est une erreur de scénario. Pourquoi ?
Tout l'intérêt du film réside dans la virtuosité d'Alice au combat. On veut la voir en action. Or dans la 2e partie, plus rien ou pas grand chose, les actions se limitant à tirer quelques coups de gun. C'est la frustration.
Pourquoi ? Spoiler ! Après le crash de l'avion, Alice s'en sort indemne. A-t-elle encore ses pouvoirs, vu que le président lui a injecté un produit qui les annihile ? Donc dans la 2e partie, où il ne se passe pratiquement rien, on se pose la question. C'est fait pour nous faire douter. Un peu limite comme procédé.
A la 55e minutes, Claire passe un gun à Alice, c'est un Phantom.
Autre erreur, à mon avis. C'est Claire qui déglingue le Nemesis à la hache monstrueuse. Elle agit comme Alice, pendant que cette dernière est assommée. Ce n'est jamais bon de placer ce genre de super-héroïne dans une situation totalement vulnérable. Et si Claire n'avait pas été là ? En plus, c'est Alice qui le termine d'une balle, elle s'est remise de son choc. Bien sûr, comme c'est elle la super-héroïne, c'est elle qui doit triompher. Encore limite comme procédé.
La 3e partie est plutôt tirée par les tifs. Le combat du président n'est pas très convaincant. Il a dû mal à claquer. Puis il claque avec une seule balle dans les mandibules. Spoiler ! Pour au final se retrouver indemne dans l'avion. Faut pas pousser non plus, avec tout ce qu'il s'est pris comme balles à bout portant dans le buffet, tirées par Krys et Claire.
Et le final, qui laisse présager un 5e épisode, une dernière frustration, alors qu'on aurait voulu voir Alice déglinguer un escadron de militaires, on reste encore plus sur sa faim.
Je regrette la petite Japonaise du début. Ça annonçait un côté manga. Trop délire les chaussures. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle soit un zombie. Remarque, les femmes diaboliques ont des fois des allures d'anges.
Et c'est un blanc américain qui commande le Japon. Décidément, les ricains…
Bon, on retrouve quand même le vertige des mégalopoles, le côté post-apocalyptique des ruines, le gigantisme de la technologie humaine. Ce qui en fait un film à voir, ne serait-ce que pour certains décors et ambiances.