Lara Not Forever

[Phantom_Blue]

[ HISTOIRE COMPLETE ]

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Je glandais dans le fauteuil en cuir usé, mes tiags en croco sur le bureau, le nez plongé dans X Women, non, fantasmez pas tout de suite, c’est la version féminine des X Men. Sephora venait d’assommer l’ignoble docteur Strongus avec son soutif lance-pierres, Spiderine emprisonnait le Scorpion avec son porte-jarretelles toile d’araignée, la Méduse scalpa le Gorille Volant avec sa petite culotte boomerang. Diaboliques, les super héroïnes !
Assise à l’autre bureau, slurpant une Chupa Chups à la pomme framboise, Enilis dévorait avec avidité le dernier numéro de Young & Sexy, un mag pour lolitas adeptes du girl power. Ses yeux orange scintillaient, lentilles de contact fashion pour regard envoûtant, je dirais plutôt psycho.
Les tifs rose avec des couettes, son tee-shirt Betty Boop, sa jupette plissée écossaise et ses rangeos gothic, elle était gagnante pour le prochain concours de miss « je suis folle et je m’éclate ! ».
— Wouah ! qu’elle s’exclama, je le crois pas ! Britney Spears va avoir des triplés ! Et que des filles !
Là les mecs, je crois qu’on est foutus. On a plus qu’à filer sur Mars. Non, c’est trop près. Vaut mieux sur Pluton. Encore trop près. Les femmes risqueraient de venir nous casser les bonbons. Allez, carrément un trou noir. Direction l’inconnu ! Ça pourra pas être pire.
Je me versai un autre verre de Jack Daniel et le sifflai d’un coup. La médecine du grand Manitou pour éradiquer tous les stress et faire voir la vie en rose. Comme les tifs d’Enilis. Mais sans Enilis.
OK, elle est sympa, je sais, elle assure dans l’agence, elle fait bien le café, mais des fois, un petit break en solo sur une île déserte…
— Purée ! qu’elle hallucina. Le prince Charles pris en flag dans une disco en train de rouler une pelle à une strip-teaseuse black. Camilla a piqué une crise. Elle lui a brûlé tous ses slips avec le drapeau anglais dessus. Elle demande le divorce et une pension de 100 000 £ par mois. Faudra que je trouve un millionnaire. Je me marie. Je divorce. Et à moi les vacances éternelles !
— S’il se flingue pas avant.
— Oh ça va ! qu’elle crachota en me ciblant sec. OK, mon dernier flirt s’est jeté dans la Tamise, mais il déprimait à cause d’un complexe d’Œdipe mal résolu. Ça arrive.
— Je dirai plutôt un complexe d’Enilis.
— Très drôle. Je suis pliée en deux.
Je lâchai une rigolade. Des fois y a des petites joies sympas dans notre vie monotone de dingue.
— Et la poule de bar que t’as ramené une fois, Jenifer, la grande rousse, soi-disant esthéticienne, et qui s’est barrée avec ton fric après avoir failli te planter avec un couteau de cuisine. Tu remember ?
— Un petit incident de parcours dans mon fabuleux karma love and love, que je chantai. Elle était à la recherche de son identité, une enfance difficile, sa mère qui picolait, son vieux en taule pour proxénétisme.
— Elle suçait pas les glaçons non plus. Le temps que je boive un scotch, elle avait déjà vidé la bouteille.
— C’est le genre de filles qui vit intensément.
— Ta définition de l’intensité me sidère.
— On a pas les même valeurs.
— Merci Seigneur !

La porte avec Agence Blue & Enilis peint sur le rectangle vitré s’ouvrit.
Et un vieux fossile déboula en bullet time. Les tifs grisonnants plaqués sur le crâne. Les zieufs légèrement dans les vapes. La tronche du vioc de L’U.N.C.L.E dans Les agents très spéciaux. Un costard queue-de-pie sur une carcasse prête à tomber en cendres.
— C’est ici l’agence Enilis & Blue ? qu’il demanda d’une voix tombale.
— Blue & Enilis, que je rectifiai, oui c’est ici. Prenez place !
Déjà pas rapide des guiboles. En plus il bigle à l’envers. Et il schlingue la naphtaline. A moins qu’il se shoote avec.
Enilis me décocha un regard de serial killeuse because la rectification. Ses lentilles virèrent au rouge sanglant. Normal, je suis le big boss, je passe en number one.
Il tala son derche sur la chaise en face de mon bureau.
J’ai pas de tonicardiaques dans la pharmacie. S’il claque, on l’enterre à la cave. Paraît que c’est bon pour la culture des champignons de Paris. Avec une petite sauce, c’est pas dégueu.
— En quoi puis-je vous aider ?
Il sortit une feuille pliée de la poche intérieure de sa veste, la déplia et me la tendit.
— Je suis Winston, le majordome de lady Lara Croft, la célèbre exploratrice. Elle a laissé cette lettre. Je lus.

« Winston, j’ai trouvé un passage secret dans le manoir. Je vais l’explorer. Si je ne suis pas de retour demain matin à 8h, contactez le détective Blue Phantom, au 221b Baker Street, West End, London.
C C C D E D »

Enilis s’était levée. Elle rappliqua. Je lui filai la lettre.
Winston posa une enveloppe sur mon bureau.
— Pour vos premiers frais. Vous comptez procéder comment ?
J’avais pas dit si j’acceptais l’affaire. Mais bon, du cash frais, ça se refuse pas.
— Rentrez au manoir. On viendra en début d’après-midi.
— Très bien, dit-il en se levant.
Il se barra au ralenti vers la sortie.
Enilis agrippa l’enveloppe et cria de joie en exhibant une liasse de biffeton.
— Wouah ! Je vais pouvoir m’acheter le dernier shorty taille basse de Stella Mc Cartney. Je vais assurer grave mortel dans les enquêtes.
L’univers est rempli de mystères hallucinants, et tout ce qui intéresse la miss c’est un shorty. Je delirium tremens !

Au volant de mon Aston Martin modèle James Bond avec le siège passager éjectable, Enilis assise dessus, un coup de bouton et elle valdingue dans le cosmos, j’encaissai de nouveau un passé que je croyais à jamais noyé dans les marais spongieux de mon inconscient.
J’avais pas reconnu Winston. Faut dire qu’il avait pris un sacré coup de vieux. Normal, être au service de Lara Croft, ça rapproche à coup sûr prématurément de la tombe raider. Jeu de mots glauque mais de circonstance.
Ah Lara ! C’était un après-midi de juin. Je roulais en pleine campagne. Je vois une Porsche en rade sur la route. Une fille en mini robe qui me fait des signes. C’était Lara ! Ce jour-là, j’aurais mieux fait d’enfoncer la pédale de l’accélérateur. Mais que voulez-vous, la faiblesse des gros lolos ! On avait pas fait trois bornes, après quelques mots échangés, elle me sauta au cou. Brad Pitt me ressemble, c’est peut-être pour ça.
Vous pensez peut-être que j’ai dû me payer du bon temps. Les premières heures furent idylliques. Avant que la vraie Lara se révèle. Hystérique, parano, jalouse, possessive, violente. J’avais mis fin à la love story le jour même en me barrant en slibard dans les jardins du manoir, Lara me canardant au Desert Eagle. Y’a des « je t’aime » qui sonnent comme des enterrements. Les pneus de mon Aston Martin crissèrent sur le gravier comme jamais ils avaient crissé sur un gravier. Trois impacts de balles dans le coffre.
Puis elle était partie chercher la dague de Xian chez les chinetoques.
Remarque, si elle avait voulu me flinguer, connaissant l’adresse de mon agence, elle aurait rappliqué en vitesse. Elle aurait pas envoyé Winston. Elle avait peut-être trouvé un truc super bizarre dans son manoir.
Enilis relisait la lettre pour l’énième fois.
— Je capte pas les C C C D E D. Sûrement un code de Lara indiquant la porte secrète dans le manoir. Pourquoi elle a pas tout simplement dit où elle était ? Celui qui trouve paye la bouffe à l’autre. Un resto grand luxe.
Après mûre réflexion, connaissant l’esprit tordu de Lara, la lettre s’adressant à moi, elle avait dû monter un plan foireux. Peut-être pour m’attirer dans un piège. Comme la première fois, je devrais laisser béton et me casser. Mais bon, j’avais besoin de fric pour les vacances, et puis là j’étais sur mes gardes, un Magnum planqué dans un holster sous ma veste en cuir noir, un Derringuer dans la chaussette, un mini chlasse de combat fixé à l’avant-bras. J’avais laissé béton les deux mini grenades planquées dans le futal côté braguette. Un peu gênant pour marcher. Et puis le risque prématuré d’explosion, ça pardonne pas pour les rubignoles.
Et j’étais avec Enilis. Quand la miss contre-attaque, elle est plus féroce qu’une meute de pitbuls réunis. Tarentino tremblant l’a refusée pour Kill Bill 3, tellement elle assassinait trop dans le casting. Je pourrai toujours la balancer au casse-pipe et filer à l’anglaise. Elle qui râle toujours qu’elle est jamais en première ligne, que je lui donne pas de responsabilités, qu’elle a l’impression de ne pas participer pleinement aux enquêtes. Je suis un big boss sympa, non ?
J’insérai un CD dans le lecteur.
Yuu Nakashima et Akko Hamado, les deux japonettes déjantées des GO !GO! 7188 crachèrent en chœur Jet Ninjin sur la sono avec leurs voix de canaris jaunes.
Enilis commença à se trémousser sur le siège.
Mon index frôla le bouton du siège éjectable. La voir se trémousser en vol plané, le top du manège enchanté. Mais bon, faut être raisonnable dans la vie, savoir dire non à ses pulsions, rester zen dans la tourmente des désirs fantasmatiques.

Le manoir n’avait pas changé. Toujours le même avec son style Victorien exubérant, une des nombreuses folies mégalos de Lord Croft, avant qu’il se fasse sauter le caisson.
Je garai l’Aston Martin dans la cour, près de l’entrée.
— Trop la classe ! s’écria Enilis en bondissant dehors.
La statue du monstre marin pissait toujours de la flotte dans le petit bassin. Devait peut-être encore y avoir l’impact d’une balle de Desert Eagle. Je m’approchai. Ouais, toujours là. Quand Lara est en colère, elle vise moins bien.
J’appuyai sur le bouton de la sonnette. Le carillon de Big Ben résonna.
— J’ai hâte de visiter, s’excita Enilis. Je me demande si tout est comme dans les jeux.
Winston nous ouvrit la porte, la tronche toujours aussi blafarde, les bigleux à moitié dans le brouillard.
On entra.
Enilis poussa un wouah d’admiration dans le hall.
— Monsieur connaît déjà les lieux, articula le majordome, je vous laisse enquêter. Si vous avez besoin de moi, je suis dans la cuisine.
Et il s’éloigna en traînant ses savates sur le carrelage noir et blanc.
— Comment ça, tu connais déjà les lieux ? me demanda Enilis intriguée. T’es déjà venu ici ?
— Oui, c’est une vieille histoire.
— Aaaaargh ! Tu connais le manoir et tu m’avais rien dit ? Mais raconte ! Allez !
Je savais qu’elle me lâcherait pas avant que je crache le morceau. Je racontai, en omettant la fuite en slibard sous les bastos.
— Purée, c’est pas vrai ! T’as fait crac-crac avec la légendaire Lara Croft ? Et pourquoi t’es plus avec elle ? Elle t’a largué ?
— On avait pas le même rythme de vie. Elle partait au bout du monde sur un coup de fil chasser ses reliques. Moi je préférais buller devant la télé. Sauter par-dessus des pics et cavaler pour échapper à des bestioles, c’est pas mon truc. J’ai une fois essayé le parcours du combattant, je me suis ramassé une élongation des tendons au deuxième obstacle. C’est à contre-cœur que nous nous sommes séparés. Elle était en larmes. Mais dans la vie faut être fort.
Enilis parut à moitié convaincue. J’aurais dû ajouter la fuite en slibard sous les bastos, ça aurait fait plus authentique, mais mon amour-propre en aurait pris un coup. Valait mieux laisser planer un certain mystère.
— Bon, dit-elle, on explore ?

On fila dans la salle des trophées.
Enilis poussa un cri d’horreur.
— T’as vu toutes ces têtes empaillées sur les murs ? Tu crois que c’est des vrais raptors ? Purée, et là ! Une tête de Papou !
Un petit trou rond ornait son front entre les deux yeux.
— Mais tu crois que c’est une vraie tête ou c’est juste une en plastique ?
— C’est une fausse pour impressionner les visiteurs, que je balançai, histoire de la rassurer.
Connaissant Lara, elle avait dû le flinguer dans le Pacifique et ramener la boule pour la déco.
Vous comprenez maintenant pourquoi je me suis cassé ?
On mata les vitrines. Y’avait la fameuse dague de Xian, le genre de chlasse qu’on trouve dans les bazars marocains pour deux balles. Le gode de Cléopâtre, qui arracha à Enilis l’exclamation : « Purée, elle devait pas s’ennuyer la Cléo, t’as vu le bazooka ? » Le sceau de Seth, qui ressemblait à un décapsuleur de canettes. Du commun banal, quoi !
Une moquette à motifs baroques recouvrait le sol de la vaste salle de réception. Combien d’amoureux palpitant d’amour dansèrent un slow ou un tango avec Lara, avant qu’elle les canarde à coups de Desert Eagle ? Faudrait la dernière calculette Texas avec les zéros en plus pour compter.
L’eau turquoise de la piscine étincelait sous le vaste plafond en verre.
— J’ai mon bikini, envoya Enilis, je plongerai après pour voir si y a pas une porte cachée.
— A ta place je laisserai béton.
— Pourquoi ? Hein ? Y’a quoi à voir ? C’est quoi ces deux longs trucs verts au fond ? Aaaaaaah ! Des crocodiles ! Le délire ! Tu crois qu’elle nage avec ?
Je haussai les épaules.
J’espère pas, je plains les pauvres crocos.
On monta au premier.
Je retrouvai la chambre qui avait abrité nos étreintes passionnées, le lit à baldaquin où nos corps brûlants de désirs roulèrent, emmêlés dans une symphonie de frissons voluptueux.
Enilis fouilla dans les tiroirs de la commode et exhiba un soutif 100 Z, un sourire sur les lèvres. Pas besoin de traduire sa pensée.
Je détournai les yeux, plutôt gêné. Ben oui, les mecs peuvent rougir aussi. Faut pas croire.
Un piano de concert trônait dans le salon de musique.
Enilis feuilleta des partitions posées dessus.
— Elle joue de la pop rock, les Beatles, les Rolling Stones, Elton John.
Je pinçai les cordes de la harpe. Des sons cristallins virevoltèrent dans l’air.
Enilis se campa devant le clavier et joua Au clair de la lune avec un doigt.
Une porte s’ouvrit dans la boiserie du mur.
Je restai paralysé par la surprise, encaissant son sourire triomphant.
— Ouais, je suis la meilleure, miss Enilis Holmes. Le dîner, ce sera au George V.
— Comment t’as découvert ça ?
— Elémentaire, mon cher Blue, qu’elle expliqua en me montrant la partition de Penny Lane. T’as vu ? Chaque note correspond à une lettre. C pour do, D pour ré, E pour mi, etc. C C C D E D, Au clair de la lune… Et ma fabuleuse intelligence de la déduction a fait le reste !
OK, la miss avait eu un coup de chance. Pour une fois. Je voulais pas lui enlever une des seules joies de son existence. Je félicitai. Elle tapa dans ses mains et sautilla sur place en criant « youpi ! » Une vraie gamine, j’te jure !

Je passai devant dans le couloir étroit éclairé par des veilleuses, prêt à dégainer au cas où. Et débouchai sur une chambre somptueuse des 1001 nuits. Des tentures rouges brodées d’or ruisselaient sur les murs. Des tapis moelleux décoraient le sol. Un immense lit, recouvert de coussins en soie, occupait une grande partie de la chambre.
Et allongée sur le lit en nuisette baby doll plutôt décolletée, Lara Croft !
Pas besoin de relire le manuel « Comment devenir détective en 10 leçons » pour deviner qu’elle m’attendait. Evidemment, le coup du piano, c’était voulu.
— Je savais que tu viendrais, dit-elle d’une voix qui se voulait sensuelle. Il n’y a que toi pour trouver les énigmes les plus tordues.
— Minute, coupa Enilis en me bousculant pour passer, c’est moi qui ai résolu l’énigme. Salut, je m’appelle Enilis, je bosse avec Blue, et je suis votre plus grande fan.
— C’est qui cette pétasse de manga ? demanda brutal Lara, ses yeux lançant des éclairs. Tu racoles à la maternelle maintenant ?
Là je crois que Lara venait de dégringoler du top 40 d’Enilis direct dans les bas-fonds puants des video games.
— De quoi ? qu’elle s’insurgea, la miss. Non mais tu t’es regardée avec tes ballons siliconés ? Tu dois porter du plomb dans les godasses pour pas t’envoler.
Je préférai m’éclipser en douce, ne voulant pas interrompre une conversation chaleureuse entre filles.
Enilis évita la claque de Lara et balança un coup de boule dans les lolos légendaires.
Lara valdingua sur le lit.

De retour à l’agence, je me versai une triple dose de Jack Daniel.
Enilis débarqua une demi-heure plus tard, les couettes de travers, Betty Boop légèrement froissée, la jupette déplissée.
— Sympa de t’être barré.
— Euh… un coup de fil, une mamie qu’arrivait pas à récupérer son chat sur un arbre, et puis comme tu maîtrisais la situation, que t’avais trouvée l’énigme, je voulais pas empiéter sur ton enquête.
— Ouais, c’est ça, on en reparlera. Non mais quelle tarée, cette Lara ! En tout cas avec ce que je lui ai donné, elle est bonne pour un lifting complet. Et je lui ai piqué une Lamborghini, elle est pas prête de la revoir. Je vais la repeindre en rose avec plein de Pikachus dessus.
Je vous l’avais dit, pire qu’une meute de pitbulettes !

Je compris le truc après, allongé sur une plage à Rio.
Connaissant la jalousie de Lara, et sachant que je venais avec Enilis, Winston aurait dû me demander de venir seul, pour éviter les embrouilles. Il avait certainement un petit compte à régler avec sa lady. OK, Enilis en avait fait les frais, mais bon, faut bien que le métier rentre, pas vrai ?
Je savourai une paix bien méritée, quand une ombre me masqua le soleil, et une voix trop familière tonna dans mes oreilles :
— Alors tu croyais m’échapper comme ça ? On se barre en douce, mais c’est compter sans mon super flair de super détective.
— C’est pas vrai, que je soupirai.
— Ben oui, chantonna Enilis, comme j’ai pas pu inaugurer mon bikini dans la piscine de Lara, je viens le faire ici. Et tu me dois un dîner, au cas où tu aurais oublié.
Comment on pourrait oublier Enilis.
A quelques mètres un transistor cracha soudain :
— Viens petite fille dans mon comics strip ! Viens faire des bulles, viens faire des WIP ! Des CLIP! CRAP! des BANG ! des VLOP! et des ZIP ! SHEBAM! POW! BLOP! WIZZ!
J’aurais dû appuyer sur ce bouton ! Pourquoi j’ai pas appuyé sur ce bouton ?

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FIN

[Aeryn Sun]

C'est trop bon phantom

[DragonsLover]

Ouais, génial! Et je sens qu'il y'en a une ici qui va pas être contente, pas vrai Enilis???

Bah non, c'est pour rire!

[Enilis]

lol mais non, mais non (t'es mort, couic mdr) Blue sait très bien que je le prends pas mal, au contraire!!

Et puis faire partie d'un duo, le début de la gloire!! Je me mettrais à mon compte un de ces jours, si Blue continue à me menacer avec son siège éjectable!!

[Dorian]

Bien fun, bien barré et surtout, digeste, cette histoire courte m'a bien fait plaisir à lire.

[DragonsLover]

Sinon, ça serait marrant que chacun on ait un perso et que l'on fasse une méga histoire avec chacun d'entre nous. Vous en pensez quoi?

[Vanneck]

GEANT

[BB-lilith]

Bravo Phantom !!
Sincèrement j'ai adoré ce style toujours un peu décalé, d'un langage anglofrançais, et ces scènes toujours si surprenantes !!

[Aeryn Sun]

:mort:

Sinon, ça serait marrant que chacun on ait un perso et que l'on fasse une méga histoire avec chacun d'entre nous. Vous en pensez quoi?

Interressant dragonslovers

[Sami]

J'ADORE!!comment t'arrive à en ecrire autant?