par Dorian » 14 Juil 2007, 14:22
Avis aux gens pas très ouverts, cette chanson peut les choquer mais peut aussi leur apprendre quelquechose. Elle est très importante pour la série car elle aborde deux thèmes forts de notre société actuelle.
Dorian est toujours dans la cuisine avec Freeks. ils viennent d'avoir une discution et en ont déduit que le problème vient sans doute des pouvoirs magiques incontrôlés de Dorian qui, cette fois, poussent les gens à chanter ce qu'ils ont sur le coeur.
Dorian s'apprête à sortir quand entre Salim.
Salim est un maghrébin ayant vécu en France. Il a rencontré Dorian au début de la saison car ils sont dans la même classe. Salim est fidèle à l'Islam et au Coran qui répriment l'homosexualité entre autres (L'homosexualité selon cette religion est passible de la peine de mort). C'est pour cela que sa relation avec Dorian est ambigüe. On perçoit un désir mais tant de restrictions, c'est très particulier. Ici, Salim va dire pour la première fois ce qu'il a sur le coeur.
Dorian croise donc Salim, le salue brièvement avant de partir précipitemment.
Mais il n'a pas le temps de faire trois mètres que Salim, le dos tourné commence à chanter :
Comme d'hab', il s'en va, et moi je reste là .
On passe notre temps à fuir, ce qu'est notre avenir.
Si je n'étais pas retenu, par ces règles convenues,
Obligé de respecter, ce que Dieu m'a imposé.
Pour couronner le tout, son beau père devient fou,
A chaque fois que Dorian, rejette les femmes,
C'est un pur homophobe, qui ne fait aucun effort,
pour cacher la rancoeur, tout au fond de son coeur.
Freeks, rougit, blessé d'avoir été traîté de la sorte et répond :
Freeks : J'apprend à réfléchir...
Salim : Ca devient de pire en pire !
Freeks : On ne change pas un esprit.
Salim : mais bien sûr que si !
Freeks : J'aimerais tant accepter...
Salim : Avez vous essayé ?
Freeks : Bien sûr que je l'ai fait !
Salim : mais ça n'a rien changé...
Le ton monte entre les deux hommes mais Dorian intervient :
Mais qu'elle que soit l'issue,
De ce combat ridicule,
Le problème est ailleurs,
Il ne vient pas du coeur,
Il vient des conventions,
Et de la religion,
Et moi j'en suis victime,
Comme toi tu l'es Salim.
Une pause, Salim reprend :
Pourra-t'on oublier ?
Que la société,
Nous a bourré dans le crâne,
Ces valeurs inégales.
Alors tout irai-mieux,
Pour tous les amoureux,
Et les proches déçus,
Par ces dilemnes incongrus.
Il reprennent ce dernier couplet tous les trois puis une fois la chanson finie, le silence est si pesant qu'ils sortent chacun de leur côté sans un mot.
Fin de la scène.