Ce qu'il faut savoir pour être écrivain


Laissez aller votre imagination et faites-nous part de vos histoires, poèmes...

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Ce qu'il faut savoir pour être écrivain

Messagepar Phantom_Blue » 23 Aoû 2013, 08:16


J'ai fait une synthèse sur les différentes étapes, en espérant que les choses seront plus claires et vous permettront de mieux appréhender le domaine de l'écriture. Ce qui bloque souvent, c'est de ne pas savoir comment s'y prendre, et ceci par manque d'informations.

Et après avoir lu ce qui suit, ne croyez pas que la partie est gagnée d'avance. Il faudra mettre en pratique et fournir un effort constant. Pour ma part, même avec toutes les informations apprises au cours de mon étude, je dois travailler les plans de mes histoires et l'écriture, à chaque nouvelle histoire commencée je rencontre les mêmes difficultés et les mêmes obstacles à franchir. Il faut définir les personnages, échafauder l'intrigue, imaginer les scènes et les placer dans une structure, choisir le style. Et surtout écrire, en jouant avec les mots et la syntaxe, ce qui demande à chaque fois beaucoup de concentration.

Évidemment, savoir le maximum de choses sur le plan technique peut être une aide appréciable. Mais au final, il y aura toujours l'histoire, que vous devez boucler, et qui ne dépend en fait que de votre imagination ; et l'écriture, qui elle dépend juste d'une façon de choisir les bons mots et de savoir les placer dans des phrases. Là il s'agit de votre façon naturelle de penser. Perfectionnez-la, pensez au quotidien comme vous voudriez écrire, adoptez une façon de penser naturelle littéraire, journalistique, etc., et vous maîtriserez l'écriture.

Une avant-dernière chose, vous pouvez écrire sur n'importe quel sujet, du moment que vous possédez toutes les informations le concernant. Mais si vous débutez, choisissez des sujets que vous connaissez bien, sur votre vie et ce qui vous entoure.

Et une dernière chose, la plus importante.


Ce qui compte, c'est vous, votre univers, votre façon de voir le monde qui va intéresser le lecteur. Et pas des imitations de telle ou telle œuvre déjà existante. Restez-vous même et partagez ce que vous aimez. Vous trouverez toujours un public qui vous appréciera et se reconnaîtra dans vos récits.

ÉTAPE 1
Le temps de l'étude

Les mots sont gratuits. Ils sont partout. Il suffit de les assembler pour former des phrases. C'est magique. Vous avez des idées, une idée d'histoire, les mots sont là, à portée de main et de pensée, et vous vous lancez dans l'écriture. Après un certain temps, le résultat obtenu vous paraît valable, voire bon ; ou vous n'êtes pas satisfait, certains passages ne vous conviennent pas. Alors vous modifiez, vous réécrivez et au final il en ressort une énorme fatigue, toute votre énergie s'est envolée. Il est clair que vous n'en savez pas assez pour jongler avec les mots qui n'arrêtent pas de pleuvoir sur votre tête.

Il va donc falloir consacrer un peu de temps à l'étude de l'écriture. Dès que vous abordez un domaine inconnu, il faut apprendre les règles de base. Pour chaque chose que vous faites, un apprentissage plus ou moins long s'avère nécessaire. Rappelez-vous la première fois que vous êtes monté sur un vélo, et la patience et les essais que vous avez dû mettre en jeu pour arriver à maîtriser l'équilibre. Pour ensuite avoir l'immense plaisir de rouler et de vivre mille choses plus difficiles à découvrir en marchant. Donc là aussi, un peu de patience et de temps vous ouvriront les portes de l'écriture.

A condition qu'elle soit véritablement une passion et votre priorité vitale absolue dans l'existence. Pour cela prenez une ou plusieurs journées à réfléchir pourquoi vous voulez écrire et ce que cela vous apportera et apportera aux autres. Avez-vous vraiment envie de passer de longs moments à taper sur le clavier de votre pc devant un écran ? Avez-vous vraiment envie d'être toujours en alerte intellectuellement en vous intéressant à tout ce qui interpelle votre pensée et vos sens ? Avez-vous vraiment envie de devenir écrivain tout simplement ? Si vous répondez oui à cette question, alors bienvenue dans le monde fabuleux, délirant et éprouvant de l'écriture.

Je sais, vous vouliez sortir et vous balader en ville en faisant les magasins et en sifflant un pot à la terrasse d'un café. Ce sera pour après, d'abord l'étude. Munissez-vous de quoi écrire et d'un stylo, il va falloir faire des schémas sur ce que vous allez apprendre. A commencer par la lecture du livre que j'envoie à tous les membres qui le désirent. Et qui contient ce qu'il faut savoir pour se lancer dans le roman. Mon email pour l'avoir :

jetlogan@hotmail.fr

Avec cette lecture vous irez sur Google et vous taperez "scénario de film", vous aurez des sites et une foule d'informations. Savoir comment construire un film et donc une histoire est indispensable. Certains diront qu'un film et un roman sont deux choses différentes. Au final, oui, le film fonctionne avec des images, le roman avec des phrases. Mais au départ, ils reposent sur les mêmes principes concernant la création d'une histoire. Une histoire de film est pareille à une histoire de roman, elles obéissent toutes les deux aux mêmes règles. Après, l'histoire étant au point, c'est juste le support d'expression qui change : elle peut être traduite en film ou en roman (en bande dessinée aussi, en manga pour être à la mode, et en jeu vidéo pour ne pas l'oublier).

Donc avec ce livre et les informations glanées sur le Net, vous aurez suffisamment d'informations pour comprendre la façon de réaliser une histoire et de l'exprimer en roman. Maintenant si vous voulez approfondir le sujet, et pousser votre étude au maximum, ce qui n'est pas absolument nécessaire, mais comme vous voulez devenir écrivain, je vous recommande les livres suivants :


Louis Timbal-Duclaux
- Le travail du style littéraire
- Techniques du récit et composition dramatique
- L'écriture créative
- La méthode SPRI

"L'écriture créative" parle entre autre de l'utilisation du cerveau gauche et du cerveau droit. Un point important mais très simple à comprendre. Il faut écrire sans se soucier des fautes, donc sans s'interrompre pour corriger, ce qui revient à écrire avec le cerveau droit spécialisé dans l'imaginaire (on appelle ça aussi le freewritting). Puis vous relisez en corrigeant cette fois-ci, vous utilisez alors le cerveau gauche intellectuel et analytique. Le blocage dans la dynamique de l'écriture peut venir de l'utilisation des deux cerveaux en même temps : vous écrivez et vous corrigez en même temps, ce qui a pour effet de freiner et de bloquer l'élan inspirateur.

Pour "La méthode SPRI", vous avez un excellent résumé sur le site :
http://louis-chatel.over-blog.com/article-3105578.html

A connaître aussi le principe des quatre paragraphes explicatifs. Dans un roman, vous utilisez ce qui s'appelle le paragraphe narratif, beaucoup plus libre puisqu'il narre une histoire, mais qui obéit parfois à l'une des règles des paragraphes explicatifs, quand vous donnez une explication.
http://www.sculfort.fr/articles/ecrire/ ... raphe.html

Et quatre autres livres :

Blake Snyder
- Les règles élémentaires pour l'écriture du scénario de film
John Truby
- L'anatomie du scénario
Syd Field
- Scénario
Viki King
- Comment écrire un film en 21 jours

Vous trouverez sur le site Atelier Icare, le schéma en 3 actes exposé dans "Scénario" de Field.

Il y a une polémique entre ce qui s'appelle le scénario organique (prôné par John Truby) et le scénario mécanique (prôné par Syd Field). Et donc sur la façon de voir et de construire une histoire.
Dans le scénario organique vous partez d'une situation et vous laissez évoluer les personnages en les suivant.
Dans le scénario mécanique reposant sur 3 actes (exposition, développement, dénouement), vous établissez à l'avance les différents points importants comme les pivots et les nœuds dramatiques (vous trouverez l'exposé de cette méthode sur le site Atelier Icare – lien plus haut).

Alors quelle est la bonne méthode ?

Basez-vous sur votre histoire, elle commence d'une certaine façon, se déroule selon des événements qui surgissent, plaçant les personnages dans différentes situations. A certains moments, vous devrez utiliser le scénario organique et laissez vivre ; à d'autres moments le scénario mécanique sera indispensable pour préciser et situer une phase importante comme l'incident déclencheur par exemple.
Vous marchez sur deux pieds, chacun est important pour avancer, il en va de même pour ces deux formes de scénario.

Au final, oubliez-les et concentrez-vous sur votre histoire. Une fois cette dernière bouclée, vérifiez alors si toutes les scènes s'enchaînent bien et contribuent au bon déroulement de chaque partie.

Mais quoi que vous fassiez, vous aurez toujours une première scène, donc une exposition des personnages et des lieux, un incident qui va déclencher l'histoire. Une scène ou votre protagoniste se lancera dans l'aventure quelle qu'elle soit (pivot 1). Une partie longue où il franchira des obstacles, résoudra des énigmes, affrontera des ennemis, partie qu'on peut appeler développement. Avant de passer au dénouement avec une scène caractéristique (pivot 2). Et conclure avec un climax (le tout appelé histoire climaxique). Et qui se calque sur le scénario en 3 actes de Field.

En fait, une fois l'histoire réalisée, il n'y a aucune différence entre le scénario organique et mécanique ; ce qui fait la différence, c'est la manière de réaliser l'histoire en commençant de façon libre ou en s'imposant dès le départ le schéma des 3 actes. Testez ce qui vous conviendra le mieux en vous adaptant au déroulement de votre histoire (parfois il faudra être organique, parfois mécanique).

Il existe une forme d'histoire appelée anti-climaxique qui est construite en "dents de scie" avec des hauts et des bas, sans véritable intrigue ni dénouement. Tout est permis si vous savez rendre votre histoire captivante. Mais au début choisissez des histoires climaxiques.

Blake Snyder pose le principe des 40 scènes. 10 scènes pour l'exposition, 20 scènes pour le développement, 10 scènes pour le dénouement. Cela pourrait paraître justement très mécanique et brider l'inspiration, en confinant l'histoire dans un cloisonnement dictatorial. Mais avec ce principe des 40 scènes, vous avez un support qui canalisera votre histoire et vous évitera de déborder. De toute façon, c'est votre histoire qui mène la barque, donc vous pourrez avoir moins ou plus de 40 scènes (mais ne dépassez pas les 50 scènes).

Regardez des films et notez les plans, les scènes, ce qui s'y passe, comment les informations importantes de l'intrigue et de la back story sont amenées, etc. (Voir plus loin pour l'explication de la back story.)

Lisez aussi des novélisations. C'est le roman écrit d'après le scénario du film. En général il est absolument fidèle, c'est comme revoir le film mais en le lisant. Vous aurez ainsi la transposition des scènes et des images en chapitres et en phrases. Ça vous donnera une idée de la façon de traduire disons 1h40 d'images en 280 pages environ (pour donner un ordre de grandeur qui peut varier).

Pourquoi lire des novélisations après avoir vu les films ?

Parce qu'en imaginant une histoire, vos rêves éveillés sont comparables à la projection d'un film. Et si votre histoire se déroule par exemple en 1h40, vous aurez un modèle pour l'écrire en 280 pages (pour reprendre l'exemple plus haut). Après c'est à vous de raccourcir ou de rallonger.

ETAPE 2
La préparation de l'histoire


Maintenant que vous avez étudié et que vous connaissez les secrets pour créer une histoire, vous allez en créer une. Vous avez une idée, vous choisissez de démarrer de façon organique, vous imaginez une première situation, vous regardez comment les personnages réagissent et vous écrivez les premières lignes avec le cerveau droit, en pensant ensuite prendre le temps de corriger avec le gauche.

Je suis sûr que vous arriverez au bout, en imaginant au fur et à mesure l'intrigue, mais c'est un sacré risque que vous prenez. Surtout s'il s'agit de votre premier roman. Bien sûr, vous pouvez réussir du premier coup, l'histoire sera fabuleuse, le style fulgurant. Mais vous sentez-vous capable de ça ? Êtes-vous certain que votre histoire tiendra la route et défoncera la baraque en commençant l'écriture sur quelques idées ? Vous pouvez réussir comme vous pouvez vous planter en beauté.

Commencer de façon organique, oui, mais en laissant l'écriture de côté et en prenant le temps d'imaginer l'histoire. Avec des feuilles et un stylo pour noter les scènes. Si vous débutez, et mêmes les auteurs confirmés le font, partez d'un premier plan détaillé qui place les scènes de votre histoire. Vous devez savoir ce qui se passe et où vous allez. Aussi pour voir si votre histoire est valable, si elle peut s'aligner avec les plus grands thrillers et les plus grandes romances. Et si elle vaut le coup de passer du temps pour l'écrire.

Et surtout, établissez chaque fois les chapitres. Certains prôneront d'abord l'écriture intégrale de l'histoire, puis le chapitrage ensuite. C'est une erreur. Un chapitre est comme une petite histoire en réduction, avec un début, un milieu et une fin. Chaque chapitre doit avoir un but, et un seul, et contribuer à faire avancer l'intrigue. A la fin du chapitre, vous devez poser une question, placer un suspense, donner un lien pour préparer et envoyer le chapitre suivant. Donc vous devez savoir où commencent et où finissent vos chapitres. Et ils doivent avoir à peu près le même format, pour créer un équilibre d'ensemble. Évitez les chapitres très longs entrecoupés de chapitres très courts (sauf effet voulu en rapport avec le sens de l'histoire).

Votre histoire doit pouvoir se résumer en une seule phrase percutante qu'on appelle le pitch. Il doit contenir le secret de votre histoire, donc son moteur. Toutes les scènes graviteront autour et seront liées à lui. Tant que vous n'avez pas le pitch, vous ne possédez pas votre histoire. Et vous écrirez plus ou moins dans le flou. Donc il est indispensable de le définir. Je vous donne un exemple :

Lilou est une lycéenne tout ce qu'il y a de plus normale, sauf qu'elle ne sait pas que ses parents sont des agents secrets extraterrestres, et qu'elle va devoir les aider à repousser une invasion de l'espace.

Votre pitch doit contenir l'information principale qui construit votre histoire et l'antagonisme, qui est ici l'invasion de l'espace. A partir de ce pitch, vous savez déjà qu'elle sera l'ambiance de votre histoire, le suspense qui la dirigera du début à la fin, et les effets de surprise qui jalonneront le récit (Lilou découvre la vraie identité de ses parents, qui elle est, et pourquoi pas des pouvoirs). Et d'autres effets de surprise qui apparaîtront au cours de la création de l'histoire, et toujours en rapport avec le pitch.

Et gardez votre pitch secret, ne le révélez à personne. C'est votre talisman sacré. Du thermonucléaire pur. Il se dévoilera de lui-même au cours de l'histoire, quand le lecteur la lira.

Le pitch est en rapport avec ce qui s'appelle la back story ou le socle. C'est tout ce qui se passe avant que l'histoire ne commence, et qui sera révélé au fur et à mesure au cours du récit. La back story peut être plus ou moins importante, ou être quasi inexistante. Pour certaines histoires, il faudra la travailler pour la mettre au point avant de commencer à écrire, comme dans des thrillers complexes ; pour d'autres elle reposera sur quelques flashes-back, comme des souvenirs racontés par le personnage dans une romance.
Un des seuls cas où la back story est révélée au début de l'histoire, c'est dans la série "Columbo". On voit qui est l'assassin et comment il œuvre pour commettre son crime. Tout l'intérêt reposera donc sur les investigations de l'inspecteur Columbo et au détail, ignoré du spectateur, qui lui permettra de démasquer le coupable.

Une fois le pitch trouvé, vous devrez déterminer le cas dramatique que vous traitez dans votre histoire. Il en existe que 13. Je vous les recopie du livre "L'écriture de scénarios" de Jean-Marie Roth.

Début de l'extrait

1) Votre personnage peut vouloir le bien d'autrui, sauver son peuple de la famine, épouser sa voisine ou sauver un orphelin des mains d'un couple tyrannique. Dans tous les cas de figure vous lui créez des motivations distinctes mais issues du même cas dramatique, qui se décline en plusieurs items : amour/don de soi/sauver autrui/instinct maternel et paternel.

2) Votre personnage est mû par une haine tenace. Il désire la mort de son père, la faillite de son oncle, le suicide de celui qui a pris sa femme, déverser du désherbant sur les plantations de son voisin. Vous ne traitez rien d'autre que : haine/racisme/vengeance/besoin de nuire.

3) Votre personnage, pauvre bougre, fait tout pour devenir président de la République, maître du monde ou grand gagnant de l'Euroloto. Vous entrez de plain-pied dans la catégorie suivante : ascension sociale/pouvoir/cupidité.

4) Votre personnage se bat contre des araignées géante, pour sortir d'une forêt sans issue, pour guérir d'un cancer, pour lutter contre son addiction à la cocaïne ou contre sa passion pour uen femme qui le détruit. Son cas dramatique se trouve dans : survie/angoisse/fuite/lutte contre la maladie ou les obsessions.

5) Votre personnage désire la femme de son voisin, sa voiture et son poste de directeur dans l'entreprise qui les emploie tous les deux. Vous êtes en plein : jalousie/envie.

6) Votre personnage veut à tout prix que sa mère soit fière de lui, se bat pour retrouver du travail, pour faire partie de la chorale du village ou entrer au Panthéon après sa mort. Il se retrouve dans : reconnaissance sociale ou d'autrui/laisser une trace.

7) Il n'aspire à rien d'autre que poursuivre sa vie car elle lui convient telle qu'elle est. Il ne cherche que la tranquillité ou le plaisir, il a un bus à prendre pour aller au cinéma et ne veut pas le rater ; vous venez de l'inscrire dans : réaction aux problèmes/tranquillité/recherche du plaisir/bon déroulement de l'organisation de vie.
La réaction aux problèmes est un cas dramatique particulier dans la mesure où il s'inscrit souvent dans le cas d'une nécessité. Ainsi le personnage qui cherche à retrouver un emploi après un licenciement — même si ce n'est que pour retrouver sa vie d'avant — se situe fondamentalement dans le cadre de l'acceptation sociale bien plus que de la réaction aux problèmes. Il en est de même pour un personnage qui tente d'occire son voisin qui l'enfume tous les soirs avec son barbecue : il est plus dans la haine ou la vengeance que dans la simple réaction aux problèmes. Par contre un homme qui cherche en vain une station-service parce qu'il vient de tomber en panne d'essence se situe, lui, dans la réaction aux problèmes.

8) Votre personnage se rend à la police, se confesse, s'autoflagelle pour expier une faute ou renverse des montagnes pour obtenir le pardon. Le voilà dans : recherche du pardon.

9) Votre personnage gravit le mont Blanc pour s'approcher de Dieu, il compose des musiques bizarres pour dialoguer avec les puissances de l'au-delà, il quitte tout pour gagner le village de sas ancêtres. Bref, il se place allégrement dans : quête de l'absolu/quête mystique/recherche du savoir ou de ses racines.

10) Votre personnage travaille jour et nuit pour vaincre une paralysie passagère, pour se prouver qu'il est capable de réussir quelque chose, qu'il n'est pas un minable. Il se retrouve donc dans : dépassement de soi/recherche de réconciliation avec soi-même.
Le dépassement de soi peut sembler le moteur de bien des personnages qui sont pourtant dans d'autres cas dramatiques. Par exemple, pour un homme qui ferait tout pouyr prouver à son patron qu'il est le meilleur, cette volonté de se dépasser reste un outil, le cas dramatique étant bel et bien celui de l'ascension sociale ou de la reconnaissance d'autrui.
En outre la réconciliation avec soi-même est liée au dépassement de soi car, dans les deux cas, il s'agit d'un combat égotique, de soi à soi.

11) Votre personnage en a marre de la vie, de ce et de ceux qui l'entourent, marre de son boulot, marre de lui au final. Il se trouve, le pauvre, en plein : désir de mort/détruire sans reconstruire/arrêter pour ne pas recommencer/autodestruction/négation de soi.

12) Votre personnage recherche un criminel, dénonce an ancien nazi ou prend la défense d'une collègue injustement accusée de vol, il se situe dans : recherche de la justice.

13) Votre personnage (décidément, il en vit des choses !) veut s'évader de prison ou divorcer d'une épouse oppressante, le voilà dans un cas dramatique nommé : recherche de la liberté.

Fin de l'extrait

Une fois que vous avez cerné le thème à traiter, il vous reste à définir ce qui s'appelle la question et la réponse dramatiques de votre histoire. La question apparaît au début et pose le problème qui hantera le personnage tout au long de ses aventures ; et la réponse surgira à la fin, en général pendant le climax, et donnera la solution.

Cette question et cette réponse dépendront d'un but concret et d'un but abstrait poursuivis par le personnage. Ces buts peuvent être évidents ou cachés. Le personnage peut ignorer le but abstrait qui le pousse à agir d'une certaine façon, qui est par exemple le désir d'être heureux, et qu'il découvrira à la fin.

Si le thème traité est le grand amour, la question pourra être : "Est-ce qu'un amour peut être éternel ?" Et la réponse sera donnée à la fin selon l'opinion de l'auteur sur le thème : "Oui il peut être éternel", "non l'amour est une illusion". Ou la réponse oscillera entre les deux et terminera l'histoire sur la question non résolue pour telle ou telle raison.

Dès que vous savez tout ça, il ne vous reste plus qu'à trouver un ou plusieurs modèles de romans, films et séries en rapport avec votre histoire. Pour avoir des ambiances et des images qui aideront à construire les scènes.

Vous comprendrez qu'il est vital de bien connaître les moteurs de votre histoire (pitch, back story, thème, question, réponse) et donc de la préparer, ce qui vous permettra ensuite de mieux la créer et de maîtriser son écriture.

Bien sûr, vous pouvez aussi partir d'une idée et vous lancer tout de suite dans les phrases, et sans plan. Mais de toute façon, à un moment ou à un autre, il faudra définir tous ces moteurs. Et poser un plan ou une esquisse de plan qui vous permettra d'avancer. Ce qui risque de vous freiner, voire de vous bloquer, car vous devrez plusieurs fois stopper votre élan d'écriture et prendre le temps de réfléchir à la suite, au pourquoi et au comment de votre histoire.

Certains diront que tout détailler à l'avance peut entraver la spontanéité de l'écriture et donc de la création. Ce qui entrave, c'est de ne pas savoir ce qui se passe dans une histoire, et de tourner en rond en cherchant la suite. Si vous maîtrisez votre style d'écriture, la syntaxe, etc., vous devez être capable d'écrire n'importe quelle scène, du moment que vous avez toutes les informations la concernant. Ces informations peuvent être notées avant d'écrire ou trouvées au cours de l'écriture (si vous les trouvez rapidement, auquel cas vous devrez stopper l'écriture pour les chercher).

Et puis une histoire n'est jamais statique et rigide ; elle est flexible et peut à tous moments être modifiée. Heureusement d'ailleurs. Mais il vaut mieux être sûr de son histoire dès le début, de trouver le pitch qui cartonne, etc., ce qui évitera de faire de trop gros chamboulements si vous êtes amenés à changer des choses. Et de ne pas avoir à réécrire trop de passages.

LES PERSONNAGES


Ils doivent être parfaitement définis car ils font les scènes. Déjà au départ, en imaginant l'histoire, ils permettent de bien les construire. Ils donnent le ton et l'ambiance aux différentes situations vécues.

Roger agriculteur et adepte du tiercé veut épouser Josette secrétaire à la mairie et adepte des séries télé à l'eau de rose.

Dans cet exemple, les personnages sont définis en partie mais il manque des éléments. Cette définition peut servir à se rappeler leurs points principaux.
Mister Bean veut épouser Peggy la cochonne du Muppets Show.

Dans cet exemple, les personnages sont entièrement définis. Il sera beaucoup plus facile d'imaginer les scènes.

Les deux personnages principaux sont le protagoniste et l'antagoniste (ou l'antagonisme, une force qui s'oppose au protagoniste). Il peut y avoir deux protagonistes, un couple par exemple. Ou plusieurs, cela dépendra de l'histoire et de votre capacité à les gérer. Mais il vaut mieux ne pas dépasser deux protagonistes.

Le protagoniste et l'antagoniste peuvent avoir la même force ; le protagoniste peut être plus fort ; l'antagoniste peut être plus fort. Dans les trois cas, vous aurez des scènes différentes.

Le protagoniste et l'antagoniste peuvent avoir le même but ; ou des buts différents qui se télescoperont au cours de l'histoire ; ou seul le protagoniste ou l'antagoniste peut avoir un but, et l'autre se mêlera de ses affaires pour une raison ou une autre.

Un personnage se définit par son physique, son psychisme (personnalité, caractère) et sa position sociale. Il fuit forcément quelque chose, et il recherche forcément quelque chose. Il doit avoir au moins une faiblesse physique, psychologique ou morale.

Les personnages secondaires ont aussi leur importance et doivent être définis comme les personnages principaux.

Il y a l'excellent livre "Psychologie des personnages" de Gluss et Edward Smith qui traite toutes les personnalités allant de l'histrionique à l'antisociale, en passant par la paranoïaque, la narcissique, la bordeline, l'obsessionnelle-compulsive, la shizoïde et la masochiste, avec tous les troubles en rapport. Très utile pour créer des antagonistes.

L'INTRIGUE

Dans toutes les possibilités d'intrigues, je vais simplifier, il existe deux sortes d'intrigues : l'intrigue linéaire et l'intrigue complexe. La première permet de se lancer tout de suite dans l'écriture avec un plan ultra réduit à quelques mots ; la deuxième demande la préparation détaillée d'un plan.

Un exemple d'intrigue linéaire.

John et Lili se rencontrent, s'aiment, se marient, font un voyage de noces, s'engueulent, se quittent, vivent séparés quelques temps, se retrouvent, redémarrent une nouvelle histoire à deux.

Dans ce cas, si vous êtes inspirés, vous pouvez tout de suite commencer à écrire en créant l'histoire au fur et à mesure.

Un exemple d'intrigue complexe.


Je ne vais pas me fatiguer, lisez par exemple les aventures de Sherlock Holmes.
Dans ce cas, vous devez d'abord poser l'intrigue et détailler la logique, avant de vous lancer dans l'écriture, et surtout préparer la back story.

Il est bien sûr possible d'écrire tout de suite, avec quelques idées, et de former l'intrigue complexe au fur et à mesure. Je l'ai fait avec un roman, et je suis encore vivant. C'est comme aller dans un supermarché faire ses courses sans avoir la liste de ses achats. Parfois il faut revenir sur ses pas, refaire des allées déjà parcourues, courir à l'autre bout du magasin. Tout finit par se placer et devenir logique avec un peu de patience et d'obstination.
Mais bon, je préfère quand même préparer l'histoire et la détailler, escalader la falaise en m'assurant avec des cordes.

Pour préciser.


Vous avez l'intrigue principale, celle vécue par le protagoniste et donc l'antagoniste. Chaque scène devra avoir un lien avec elle.

Et une ou plusieurs intrigues secondaires, vécues par les personnages secondaires. Ces intrigues pourront avoir ou ne pas avoir un lien avec l'intrigue principale. En règle générale, ne dépassez pas trois intrigues secondaires, à moins de pouvoir les gérer, et si votre histoire l'exige.

LA STRUCTURE

Quoi qu'on fasse, quoi qu'on dise, qu'elle soit organique, mécanique, climaxique, anti-climaxique, la structure reposera toujours sur au moins trois parties. Un début, donc une exposition plus ou moins précise ; une fin, puisque l'histoire doit bien s'arrêter à un moment ; et entre les deux, un milieu, donc un développement qui peut prendre différentes formes.

Normalement la partie centrale, donc le développement, est la plus difficile à créer. Parce que tout est permis et qu'il faudra choisir les scènes qui conviennent le mieux. L'exposition et le dénouement peuvent se trouver tout de suite et facilement.

L'histoire obéit à un but. Chaque chapitre doit aussi obéir à un but, qui doit avoir un rapport plus ou moins proche avec le but de l'histoire. Et un seul but par chapitre. Il peut y avoir des buts secondaires mais le but principal doit tout diriger.

Pour les informations aussi, une seule principale doit ressortir dans le chapitre. Elle sera liée au but d'une façon proche ou lointaine. Elle contribuera à faire avancer le récit.

Votre chapitre peut se dérouler sur une ou plusieurs scènes, cela dépendra de votre histoire. Dès que vous changez de lieu, vous changez de scène.
Chaque scène dépend d'un but, qui a un rapport avec le but du chapitre, et donc le but de l'histoire.

Vous trouverez la structure de Field expliquée sur le site Atelier Icare.

ÉTAPE 3
L'écriture

Ça y est, vous avez votre pitch, votre thème, votre back story, votre question, votre réponse, le plan avec les scènes (plus ou moins détaillé), l'intrigue est au top, vous avez établi la structure.

Le mieux, pour définir immédiatement le style de votre roman, c'est d'écrire le premier chapitre. Il donnera l'ambiance et le ton. C'est la brique sur laquelle reposeront toutes les autres. Il vous donnera le format des chapitres suivants.

Choisissez la focalisation.

En focalisation interne, l'histoire écrire à la 1ère personne, permet d'avoir une relation directe et intime avec le protagoniste. L'avantage est une complicité avec le lecteur qui aura l'impression de vivre l'histoire comme incarné en direct.
L'inconvénient, qui n'en est pas forcément un, le lecteur ne vivra et ne connaîtra que ce que le protagoniste vit et connaît.
Au niveau technique, vous n'aurez que deux possibilités pour varier vos paragraphes : le personnage et ses parties.

Je roulais en direction de Memphis sans me soucier de la vitesse.
Les mains collées sur le volant, je fonçais sur la route à travers le désert.

En focalisation externe, l'histoire écrite à la 3e personne, permet d'avoir une vue d'ensemble sur tous les personnages. L'avantage est de pouvoir survoler les lieux et d'avoir une connaissance plus élargie des événements et des pensées.
L'inconvénient, qui n'en est pas forcément un, il n'y aura pas cette intimité qui lie le lecteur au protagoniste.
Au niveau technique, vous aurez trois possibilités pour varier vos paragraphes : le nom, le personnage et ses parties.

John roulait en direction de Memphis sans se soucier de la vitesse.
Les mains collées sur le volant, il fonçait sur la route à travers le désert.

Choisissez le temps.

Écrire au présent, c'est être instantané, spontané, direct, sur le vif, avec une certaine dureté de l'instant, je dirai une netteté aiguisée.

Écrire au passé, c'est être plus liant, plus coulant, plus ruisselant, légèrement détaché, sur le côté mais branché sur les actions.

Je donne quelques impressions personnelles mais ça variera avec chacun.

Pour commencer la scène, vous pouvez partir de n'importe quel élément qui la compose ou d'une réflexion d'un personnage.
Si vous partez d'un élément du paysage, le ciel par exemple, vous zoomerez ensuite sur le personnage.
Si vous partez d'un personnage, vous élargirez pour présenter ce qui l'entoure.
Dan les deux cas, vous donnerez une idée visuelle de la scène en situant les choses pour permettre au lecteur de se repérer (sauf effet voulu).

L'écriture est un jeu de composition. Il n'y a pas de règles définies. Tous les styles sont bons du moment qu'ils servent une histoire passionnante. Vous pouvez écrire en phrases courtes, en phrases longues, peu importe, si vous maîtrisez votre style sans lourdeurs ni répétitions inutiles.

SI QUELQUE CHOSE CLOCHE DANS VOTRE HISTOIRE

Ça ne peut venir que de quatre points :

1) Des personnages.

Ils ne sont pas crédibles, ils sont mal définis, ils manquent des informations les concernant, leurs objectifs ne reposent pas sur une nécessité vitale, etc.

Vous devez revoir la définition de vos personnages, l'incident qui les pousse à agir, et les capacités qui leur permettent de franchir les obstacles et d'atteindre leurs buts. (Voir le questionnaire test.)

2) De l'intrigue.

L'intrigue est trop plate, il n'y a pas de véritable suspense, la tension ne va pas en croissant, le hasard intervient à certains moments alors qu'il faudrait une cause logique, il n'y a pas de rebondissement spectaculaire, les informations de la back story ne sont pas distribuées de façon naturelle aux moments appropriés, etc. (Voir le questionnaire test.)

Vous devez revoir toute l'histoire comme un film et retravailler chaque partie. La solution est de simplifier l'intrigue principale, et une fois au point, de la complexifier en rajoutant des intrigues secondaires, des choix, des conflits, des défis, des menaces, des mystères, etc. (Voir le livre offert.)

3) De la structure.

Les parties exposition développement dénouement ne sont pas nettes et délimitées, les scènes ne sont pas suffisamment développées ou trop longues, il n'y a pas d'alternance entre les scènes intérieur-extérieur jour-nuit statique-dynamique (sauf effet voulu). (Voir le questionnaire test.)

Vous devez revoir le plan. Notez les scènes en les numérotant et leur attribuer une couleur. Pas exemple rouge pour les scènes sentimentales, blanche pour les scènes majeures (incident déclencheur, pivot 1, pivot 2, pivot central, climax – voir le schéma de Field sur le site Atelier Icare), jaune pour les scènes d'action, vert pour les scènes de comédie.

Ce qui vous permettra de déterminer la dominante principale de votre histoire : sentimentale (s'il y a plus de rouge), action (s'il y a plus de jaune), etc. De voir si les scènes majeures tombent au bon moment. Et d'équilibrer le tout si besoin est.

4) Du style.

Votre style est trop lourd, pas assez dynamique, les phrases sont mal tournées, etc.

Là il faut revoir votre façon de penser en améliorant vos phrases mentales. C'est simple, pensez comme si vous écriviez littéraire et non plus dans tous les sens et n'importe comment. Et ceci tout le temps. Formez des phrases pour chaque chose dans votre tête. Parallèlement lisez au ralenti des pages de romans en analysant chaque mot puis la phrase complète. Perfectionnez aussi votre façon d'analyser les choses. Vous obtiendrez vite des résultats.

Avec le livre offert, je donne aussi un questionnaire test qui contient les questions essentielles pour tester les histoires.

Sinon il y a le livre "Comment reconnaître identifier et définir les problèmes liés à l'écriture de scénario" de Syd Field, très complet sur le sujet.

LES BLOCAGES

Il n'y a que deux blocages :

1) Au niveau de l'inspiration.

Vous n'arrivez pas à construire l'intrigue, visualiser vos scènes, les idées ne viennent pas.
Vous devez avoir au moins le pitch et le thème. A partir de là, faites une overdose d'images et de musiques sur le Net en rapport avec l'histoire que vous voulez écrire. Trouvez des modèles de films et de romans. Faites un brainstorming. D'où l'intérêt au début d'écrire ce que vous connaissez le mieux.

2) Au niveau de l'écriture.

Vous avez les scènes mais vous n'arrivez pas à les traduire en phrases.
Lisez des pages de romans au ralenti en analysant chaque phrase, comment l'auteur s'y prend pour rendre les situations.
Regardez un film ou un épisode de série et dites une phrase toutes les minutes. Par exemple si l'acteur traverse la rue, vous direz simplement : "Clark traverse la rue." C'est là que vous constaterez tout l'intérêt de voir un film et de lire ensuite sa novélisation.

Pour conclure.

Je le répète, toutes les façons d'écrire sont bonnes. Toutes les visions du monde sont intéressantes. Vous pouvez très bien produire un roman fabuleux avec des phrases ultra simples et une intrigue super linéaire. Ne cherchez pas à tout prix la complexité, cherchez plutôt ce qui vous passionne, et des histoires qui vous correspondent. Maintenant si la complexité fait partie de votre quotidien, alors soyez complexes, mais en restant clair et captivant. :gris8):
Dernière édition par Phantom_Blue le 13 Jan 2015, 09:12, édité 1 fois.
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Re: Ce qu'il faut savoir pour être écrivain

Messagepar Laraider » 23 Aoû 2013, 10:01


Je ne l'ai pas lu mais je mets jaime car quand je vois tout ce que t'as écris, et c'est du boulot, on ne peux que te féliciter d'avoir pris du temps pour nous expliquer tout ça ^^
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Re: Ce qu'il faut savoir pour être écrivain

Messagepar Krystos » 23 Aoû 2013, 11:40


Je met jaime aussi.

J'ai non seulement lu mais j'ai déjà eu ces informations qui sont plus qu'utiles... vitales quand on veut se lancer dans l'écriture :)
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Re: Ce qu'il faut savoir pour être écrivain

Messagepar Babou » 25 Aoû 2013, 11:24


Je mets jaime aussi, j'ai parcouru ... je ne suis pas encore à ce stade. Le temps passé ? C'est son trip, son existance, il l'a fait avec un GRAND PLAISIR. :biggrin:
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Re: Ce qu'il faut savoir pour être écrivain

Messagepar Samuel_ninefour » 14 Juin 2014, 19:27


J’arrive à la fin de la guerre mais, je ne pouvais pas ne pas commenter... Merci pour ce fabuleux post ! Je sais, ce n’est pas la meilleure chose à faire de commencer comme ça, mais j’écris actuellement 3 romans totalement différents : Historique, Fantasy et Science-Fiction/Thriller. Pour l’instant, j’en suis encore à la phase « préparation », car pour au moins deux d’entre eux, leurs trames ont subi pas mal de modifications, de ‘reboots’ etc. Du coup, pas de chapitres de prêts. En plus, je me suis plusieurs fois découragé. Maintenant, j’essaye de faire les choses bien. Et ce post me rassure un peu. J’ai plus ou moins suivi toutes ces directives, pour le reste, je m’aiguillerai grâce à celles-ci ! Un grand merci !
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Re: Ce qu'il faut savoir pour être écrivain

Messagepar Phantom_Blue » 15 Juin 2014, 07:17


Samuel
J’arrive à la fin de la guerre mais, je ne pouvais pas ne pas commenter.


Tu n'arrives pas à la fin de la guerre, elle a commencé au moment du Big-bang, et elle se poursuit à travers les siècles, sans interruption, c'est la guerre de l'art contre le matérialisme technologique, mais c'est un autre sujet.

A la base, quand tu construis une histoire, qu'elle soit SF, Historique ou Fantasy, il n'y a absolument aucune différence dans le principe de déroulement des intrigues : elles reposent toutes sur le même schéma des trois actes avec pivots (voir Comment construire une intrigue).

Elles s'articulent sur ce qui s'appelle la montée climaxique, où tu pars d'un point de mise à feu (l'incident déclencheur), en traversant différentes scènes qui vont en crescendo au niveau suspense, pour aboutir au climax (le moment le plus fort).

J'ai posté un nouveau sujet qui t'aidera à préparer tes histoires :

viewtopic.php?f=13&t=3458
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Re: Ce qu'il faut savoir pour être écrivain

Messagepar Kr@us » 02 Déc 2014, 10:38


Chapeau bas pour la description de ce qu'un écrivain ou un romancier doit savoir et des étapes de la préparation qu'il doit envisager pour créer une histoire, tout est précisé, respect.
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