Lara fait trempette


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Lara fait trempette

Messagepar Phantom_Blue » 11 Sep 2011, 08:51


C’est une Lara en colère, une serviette éponge nouée sur ses lolos chaloupant, les pieds nus, sa longue chevelure flottant dans son dos, qui jaillit dans la cuisine.
— Mais enfin, Winston, ça veut dire quoi ? Il n’y a plus d’eau ! Je voulais me rabattre sur la piscine, elle est vide ! J’ai même voulu essayer le bassin dehors, plus une goutte d’eau !
Un tablier noué autour de la taille, le majordome arrêta d’éplucher les patates sur la table, les pelures jonchant la page des finances du London Times. Il se campa devant l’évier et ouvrit les deux robinets.
— Effectivement, il n’y a plus d’eau. Certainement une coupure, suite à des travaux.
— Mais j’aurais été avertie, grommela-t-elle de fureur.
— Je vais me renseigner.
Il décrocha le téléphone mural près du buffet et composa d’un doigt appliqué le numéro de la compagnie des eaux, affiché au mur sur une feuille avec la liste des numéros d’urgence.
— Allô ?… Ici le manoir de lady Croft…
Quarante-trois secondes plus tard, Lara cracha, les poings sur les hanches :
— Comment ça, il n’y a pas de travaux ?
Elle arracha le combiné des mains du majordome impassible, et cria, les dents inondées de salive sulfureuse :
— Non, mademoiselle, nous n’avons pas de fuite, les canalisations ont été entièrement changées l'année dernière… Quoi ?… (Elle regarda Winston)… Allez voir si le compteur tourne…
Il quitta la cuisine pendant que Lara fulminait, des tremblements de colère et d’impatience dans les doigts.
Il revint, les semelles traînant sur le carrelage et articula :
— Le compteur est immobile.
— Le compteur est immobile, cracha Lara dans le combiné.
Le temps à un crapaud d’avaler une mouche dans un claquement de langue, elle raccrocha sec.
— Ils envoient un technicien cet après-midi ! Mais je ne peux pas attendre si longtemps, bon sang, je veux prendre ma douche, puis un bain, et encore une douche ! Je veux mon eau ! Ouuuiiiinnn !
Elle serra ses poings et trépigna sur place en émettant une série de jurons que le majordome connaissait bien, jurons envoyés lors de situations ayant tendance à stresser celle qu’il considérait comme la femme la plus dynamique de son époque, et aussi comme la plus capricieuse.
— Il y a bien une solution, commença-t-il d’une voix posée, mais lady Croft…
Il s’interrompit, n’osant pas finir sa phrase.
— Quoiiii ! s’écria Lara en le fixant avec des yeux de tigresse prête à bondir sur une gazelle purpurine.
— Lady Croft n’est pas trop pour ce genre d’établissements…
Un instant de silence éventa le front pensif de la belle aventurière.
— Vous voulez parler du bain municipal ?… C’est vrai que je ne suis pas trop pour ce genre d’établissement, vu la populace qui le fréquente, mais vu aussi les circonstances, et mon besoin impérieux d’entrer en contact avec l’eau, je ferai une exception pour cette fois-ci. Sinon je crois que je vais devenir folle !

Lara gara sa Buggy décapotable sur le parking, devant le bâtiment imposant du bain municipal, dans un crissement de moteur et un vrombissement de pneus. S’éjecta le shorty nerveux, "Kill am all" imprimé sur le tee-shirt, un sac Adidas à la main.
— Ça a l'air plus grand que je me l'imaginais, pensa-t-elle, la tête levée vers les trois étages et les petites tours. On dirait un temple grec revisité par Le Corbusier.
Elle monta les marches en pierre d'un large escalier, les baskets alertes.
Accoudé à la rambarde, les yeux clignotant, un homme, apparemment adepte du camping urbain, lui envoya d'une voix éraillée, les dents jaunies et saliveuses :
— Vous z'auriez pas une p'tite pièce ?
— Désolée, je n'ai pas de monnaie sur moi, lança-t-elle avant de gravir les dernières marches.

Dans un hall bordé de colonnes, une famille accaparait le comptoir d'accueil. Il y avait aussi un jeune couple en training, certainement adepte du jogging et des galipettes aquatiques. Une mémé en short extra long et sandales tirait un caddie à trois roues.
Derrière le comptoir, une femme en blouse, la cinquantaine, s'occupait des clients.
Lara consulta le tableau qui affichait les différents services et tarifs.
— Tiens, se dit-elle, il y a même un coiffeur, deux boutiques, un tatoueur, des cours de yoga, un sauna et un salon de massage… intéressant…
Une fois son tour venu, elle prit une cabine avec douche et baignoire.
Alors que le couple s'engouffrait dans l'ascenseur, Lara préféra prendre le large escalier. Sur le premier palier, elle jeta un regard à travers les grandes fenêtres. Puis elle continua son ascension, avec l'impression d'explorer un temple perdu au fond de la jungle.
Des bruits d'eau lointains lui parvenaient dans un délicieux brouhaha de bruits d'eau lointains.

Quelle ne fut pas sa surprise, dans le long couloir, quand une porte s'ouvrit. Et qu'elle vit Séraphine surgir, les couettes virevoltantes, entièrement nue, ruisselante d'eau et de savon.
Cette dernière aperçut Lara et stoppa son élan, plaquant ses mains pour cacher ses parties attractives.
— Lara, souffla-t-elle, mais qu'est-ce que tu fais là ?
— Je te retourne la question, répliqua-t-elle amusée.
— Euh, je suis avec Claire, on joue à "Relevez le défi" et j'ai perdu…
— Et je suppose que le défi consiste à courir toute nue dans le couloir.
— Oui, euh, ben j'y vais, sinon Claire va dire que je triche et…
Séraphine piqua un petit sprint, les pieds nus clapotant sur le carrelage.
Lara éclata de rire en contemplant les jolies fesses rebondies, et entra dans la cabine. Elle trouva Claire allongée dans une baignoire débordante de mousse.
— Je vois que vous ne vous embêtez pas toutes les deux !
— Laraaa ! s'écria la tueuse de Racoon City. Toi ici ? Je croyais que tu avais horreur des bains municipaux ?
— Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, et puis nécessité faisant loi, plus une goutte d'eau au manoir, je me suis rabattue sur ce lieu de perdition. D'ailleurs j'ai bien fait, sinon je n'aurais pas eu le plaisir de voir Séraphine dans une autre de vos fantasmagories.
— C'est elle qui a eu l'idée du jeu, et puis il faut bien passer le temps, pas vrai ? Il y a plus de zombies à flinguer, on s'ennuie.
— Ah la la ! S'il y a que ça comme soucis ! Bon, je vous laisse, moi aussi je vais passer le temps, mais en me relaxant dans un bon bain.

Une agréable chaleur régnait dans la cabine carrelée de blanc. Une clarté tamisée se déversait par deux lucarnes au verre laiteux. Le monde entier semblait s'être mis en apesanteur.
Après une longue douche, Lara s'enfonça avec délectation dans la mousse parfumée. Elle savourait enfin le plaisir de s'abandonner dans une eau agréablement chaude. Les yeux fermés, la tête appuyée sur le rebord de la baignoire, elle s'imagina flottant vers des îles lointaines, sur les vagues turquoises des mers bleues du Sud. Elle pouvait entendre le clapotis de l'eau, ressentir le vent du large, entendre le cri des mouettes…
Lara sentit son corps se soulever. Effrayée, elle ouvrit brusquement les yeux.
La cabine aux murs carrelés avait disparu. A la place, il y avait un océan turquoise, sous un ciel d'un bleu de saphir pur. Elle flottait sur des vagues. Au loin une île dressait ses cocotiers.
Et des mouettes tournoyaient au-dessus d'elle en poussant des cris.

Après une brasse musclée, ruisselante d'eau, Lara fit quelques pas sur le sable doux. Une petite brise chaude agitait les feuilles des cocotiers. Des perroquets multicolores caquetaient sur les branches.
L'endroit rêvé pour passer des vacances de rêve.
Elle sursauta mais abandonna vite le mode défense attaque en voyant Claire et Séraphine accourir sur la plage. Elles portaient des bikinis en feuilles tenus par des lianes et faisaient des grands signes en criant son nom. Deux jolies petites sauvageonnes.
— Qu'est-ce que vous faites là ? demanda Lara étonnée. Et où on est ?
— On aimerait bien le savoir, répondit Claire, il n'y a pas vingt minutes on était encore au bain municipal dans la baignoire.
— Ouais, continua Séraphine, et puis y a eu comme un flash et un grand bruit d'eau, et on s'est retrouvé ici.
— Bizarre, souffla Lara, soudain gênée.
Séraphine fixait ses seins légendaires, les yeux écarquillés, la bouche en cœur.
Claire le remarqua et enchaîna, un petit sourire amusé sur les lèvres :
— Viens, on va t'habiller.

Lara se sentit beaucoup mieux avec un bikini en feuilles. Elle proposa :
— Bon, on va explorer l'île, on trouvera peut-être des indices. Si on est ici, ce n'est certainement pas par hasard.
— C'est aussi ce que j'ai pensé, approuva Claire. Et ça ne m'étonnerait pas que ce soit un coup de miss Natla.
— Tu crois ? demanda Séraphine. Remarque, ce serait bien dans le style de maman. Elle n'a toujours pas digéré que Lara ait détruit son Atlantide.
Soudain un grand singe velu surgit d'un buisson. Les yeux goinfrés de lueurs voraces. La gueule baveuse.
Il enlaça la taille de guêpe de Séraphine avec ses longs doigts caoutchouteux. La souleva du sol comme une plume et la plaqua sur son épaule.
Avant de s'enfuir en courant sur ses grandes pattes aux orteils crochus.
— Au secours ! cria Séraphine en se débattant, les fesses en l'air, les jambes agitées.
Lara et Claire se lancèrent aussitôt à la poursuite du ravisseur.
Il fonçait dans la jungle bruissante de cris sans hésiter, droit devant lui.
Entraînée à la course, Lara ne se laissait pas distancer. Claire suivait à plusieurs mètres derrière elle.
La bestiole agile sauta par-dessus un tronc d'arbre renversé et disparut dans un buisson.
Lara l'imita avec souplesse, franchissant le tronc d'un bond.
Claire dut s'arrêter pour enjamber l'obstacle.
Une fois le buisson traversé, elle vit Lara au milieu d'une petite clairière.
— Il est passé où ? demanda-t-elle intriguée en la rejoignant.
Lara inspectait le sol semblant chercher quelque chose.
Enfin, elle se baissa, agrippa un anneau dans l'herbe et souleva une trappe.
— Il est passé par là ! Viens !
Elle descendit une série de barreaux et se retrouva dans un tunnel circulaire éclairé par des petites lampes.
Au bout, elle poussa une porte en métal.

Des néons illuminaient un laboratoire et des grands aquariums dans lesquels nageaient des créatures bizarres avec des bras et des nageoires.
Séraphine était attachée en croix sur une table.
Devant elle, en blouse blanche, le crâne chauve, des petits yeux cruels derrière des grosses lunettes en écailles, le docteur Papo ricana :
— Ach, quel zoli bedi sbécimen ! Je vais de dransformer in eine boisson chatte ! Wouarf wouarf !
Il commença à effeuiller son bikini avec des doigts crapuleux.
Le singe mangeait une banane, accroupi dans un coin.
— Pas si vite ! cracha Lara.
Le docteur Papo se retourna surpris.
Au même moment le 42 de Lara se décalqua sur ses mâchoires. Il valdingua en arrière et percuta un aquarium.
Sous le choc le verre se brisa et l'eau se répandit sur le carrelage dans un grand splash avec une créature aquatique à la gueule garnie de dents pointues.
Claire détacha Séraphine pendant que Lara balançait un deuxième coup de pied dans la bedaine du sinistre docteur.
Le singe avala le reste de banane et bondit par-dessus la table sur Lara. Il l'agrippa au cou et la secoua dans tous les sens, la cognant contre des aquariums qui se renversèrent et se brisèrent dans des bruits de verres éclatés.
Séraphine sauta dans le dos du singe pendant que Claire lui balançait des coups de pieds dans les pattes.
Lara put se défaire de l'étreinte de l'animal mais l'eau des aquariums monta rapidement dans un gargouillement liquide.
Et un tourbillon l'emporta.

Elle était maintenant allongée dans une grande baignoire en marbre rose incrustée dans le sol. De l'eau mousseuse jusqu'au cou. Des colonnes se dressaient dans la pièce. Un lustre en cristal pendait sous un plafond aux peintures baroques.
Une femme en robe noire et tablier blanc se tenait près de la baignoire, une grande serviette éponge dans les mains.
Lara sortit de l'eau et se laissa envelopper.
— Son altesse vous attend au salon, dit la femme.
— Je pourrais peut-être m'habiller avant.
— Vous savez très bien que son altesse vous préfère sans apparat.
Lara noua la serviette sur ses seins et suivit la femme dans un couloir décoré d'armures et de portraits aux allures royales.
Le prince Krystos Raspoutine se tenait debout devant une cheminée où un feu crépitait. En costume de maréchal d'empire. Ses longs cheveux noirs glissaient sur ses épaulettes dorées.
Le visage enfumé par une pakistanaise logée au bout d'un fume-cigarette en ivoire.
— Vous êtes resplendissante ! articula-t-il avec un accent russe. Une vraie déesse, la naissance de Vénus ! Venez, je vais vous montrer mon chef d'œuvre !
Il l'entraîna sur un balcon où trônaient des pots de fleurs massifs. Des flocons de neige tombaient au ralenti.
Devant elle, sous une nuit gonflée de nuages lourds, une ville brûlait.
Des incendies embrasaient les bâtiments, illuminant l'horizon d'une vaste lueur rouge.
— Mais vous êtes fou ! s'exclama-t-elle.
— Mouahahahahaha ! lâcha le prince dans un rire sadique.
Lara vit ses canines démesurées jaillir de sa bouche.
Elle n'hésita pas et se sauva, ne voulant pas servir de repas à un vampire.
— Vous ne pouvez pas m'échapper ! cria-t-il. Vous êtes à moi pour l'éternité ! Mouahahahahahahaha !
Son rire despotique et carnassier résonna dans les couloirs, faisant trembler les murs.
Elle dévala un grand escalier, traversa un hall et aperçut un traîneau attelé dans la cour enneigée. Ses pieds nus clapotèrent dans la neige fraîche.
Elle monta dans le traîneau, et les rênes en mains, elle lança les deux chevaux dans un galop frénétique. Frissonnante sous un vent glacé.
Le rire résonna une nouvelle fois dans son dos. Elle se retourna.
Le prince la poursuivait monté sur un cheval noir à la croupe fougueuse, ses longs cheveux noirs flottant sous le ciel rouge comme des serpents en rut.
Après la traversée d'un bois aux arbres squelettiques, le traîneau fila sur un lac gelé. Le ciel dégagé offrait le disque d'une lune d'or. La neige brillait sous une clarté surnaturelle.
Et la glace céda dans un craquement lugubre.
Le traîneau et les deux chevaux coulèrent dans les eaux sombres et glaciales.
Lara connaissait ce genre de situations extrêmes. Maîtrisant ses émotions, elle remonta à surface mais se heurta à la glace. L'ouverture avait disparu.
Une sensation d'étouffement l'étreignit à la gorge. La fatigue et le froid envahirent son corps. Et elle se laissa attirer vers le fond sans pouvoir résister.

— Lara, réveille-toi !
Elle ouvrit les yeux et sursauta.
Claire la secouait à l'épaule.
— Tu t'étais endormie et tu criais.
— Ouais, confirma Séraphine, on t'entendait depuis le couloir.
Lara regarda autour d'elle et constata avec soulagement que le décor habituel était revenu.
L'eau était froide, ce qui expliquait sans doute son dernier rêve.
— Bon, on va manger un morceau ? proposa Claire. Le bain ça creuse l'estomac !
— Oui, j'ai une faim de louve, enchaîna Séraphine, je mangerais même un monstre tout gluant.
Lara les fixa et demanda :
— Mais vous n'avez pas rêvé ? L'île ? Le grand singe ? Le laboratoire ?
Claire éclata de rire.
— Décidément, Lara, même en rêve, tu vis des aventures.
— Ouais, souffla Séraphine, moi aussi je voudrais rêver et voir des monstres tout gluants. Ça me manque.
En sortant du bain municipal, Lara donna deux billets au gars surpris, qui la remercia d'une voix aux dents jaunes et joyeuses.

Il était pas loin de deux heures du matin quand Lara stoppa sa buggy contre un pot de fleurs du perron. Il éclata sous le pare-chocs.
Le manoir tangua quand elle posa les pieds sur le sol. Relatif aux cocktails avalés dans une discothèque. Le ventre ballonné par un poulet frites Coca au Mac Do à midi et une choucroute bière le soir dans une winstub. Entrecoupés par une après-midi shopping cinéma. Le tout avec Claire et Séraphine survoltées.
Elle monta les marches, déboula dans le hall et retrouva Winston en chemise de nuit, pantoufles écossaises et bonnet à pompon.
Une crise de fou rire secoua son soutif légendaire.
— Winston, vous êtes trop ! Je vous adore !
Impassible, il articula :
— Le technicien est passé, tout est rentré dans l'ordre. Je vous prépare un bain ?
— Non merci, répondit-elle, désormais je me laverai avec le gant de toilette au lavabo. Les bains sont trop risqués.
Avant de larguer une flaque de gerbe dans un gargouillis de gosier sur le carrelage. Sous le regard blasé du majordome.
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Re: Lara fait trempette

Messagepar Babou » 12 Sep 2011, 06:15


C’est plus qu’une trempette, c’est un raz-de-marée !
On se demande toujours où l’auteur veut en venir ! Cette fic a-t-elle été écrite sous l’emprise d’une pakistanaise ? Parce qu’on est balloté d’un endroit à un autre, d’une situation à une autre en un clin d’œil, euh … en un coup de plume. Partir du bain municipal, transiter par une île (vraisemblablement sous les tropiques à cause des cocotiers), passer par le labo d’un sinistre docteur et se retrouver dans un paysage enneigé. Bah, ça m’a pas dérangée, en ce moment je fais que ça : me téléporter.

Il revint, les semelles traînant sur le carrelage et articula
Je me demande si un jour Winston marchera normalement dans une fic. :02:

— Quoiiii ! s’écria Lara en le fixant avec des yeux de tigresse prête à bondir sur une gazelle purpurine.
Comme c’est joliment dit, une gazelle purpurine. :15:

Lara gara sa Buggy décapotable sur le parking, devant le bâtiment imposant du bain municipal, dans un crissement de moteur et un vrombissement de pneus.
:15: :15:

Au loin une île dressait ses cocotiers.
Et des mouettes tournoyaient au-dessus d'elle en poussant des cris.

C’est bon pour les mouettes, tu peux pas te planter, il se trouve qu’elles sont partout. :03:

Soudain un grand singe velu surgit d'un buisson. Les yeux goinfrés de lueurs voraces. La gueule baveuse.
Il enlaça la taille de guêpe de Séraphine avec ses longs doigts caoutchouteux.

C’est vrai que les doigts des singes ressemblent, par la texture, à du caoutchouc, surtout les singes-panzé. :D
La parole se fait spontanément rythme dès que l'homme est ému, rendu à lui-même, à son authenticité. Oui, la parole se fait poème. (Léopold Ségar Senghor)
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Re: Lara fait trempette

Messagepar Dorian » 20 Nov 2011, 09:31


Un récit très sympathique :) Je ne sais pas si c'est parce que j'ai pas lu de Phantom depuis un moment mais je trouve que les persos sont encore plus décalés et le style d'avantage cartoon. J'ai l'impression de voir un de ces dessins animés sous acide que diffuse TF1 tôt le matin pour réduire les neurones de nos gosses en bouillie. Les seins en moins ^^.
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Re: Lara fait trempette

Messagepar TonyX » 21 Nov 2011, 14:37


la chute de l'histoire est énorme :) bravooo
¡Ay que larga es esta vida! ¡qué duros estos destierros! ¡esta cárcel, estos hierros en que el alma está metida! Sólo esperar la salida me causa dolor tan fiero, que me muero porque no muero. Santa Teresa de Jesús ( Teresa de Cepeda y Ahumada ). Religiosa y escritora mística española.
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