Ce texte n'est ni un poème, ni une fiction. C'est une sorte de réflexion sur ce qu'est un artiste, ou la définition de ce "métier". C'est ce que moi, je ressens. (d'où le genre "réflexion")
Ça reste un premier jet, donc je m'excuse si les paragraphes ne se suivent pas réellement ou s'il y a de la répétition par-ci par-là .
Avant-propos : c'est la définition que j'en donne MOI PERSONNELLEMENT. Tous les avis sont différents, ne soyez donc pas obligés de dire que "Oui, je suis d'accord avec toi". Si vous trouvez le texte con, dites-le, mais avec un poil de diplomatie.
Nous, les artistes.
Dans la conjoncture actuelle, tout le monde se dit artiste ; tout le monde espère entrer dans le Guinness des Records ; tout le monde pense faire quelque chose de bien pour l’Histoire…
Mais sont-ils vraiment des artistes ?
L’artiste est un génie qui s’ignore.
Il est comme le dieu de la mythologie grecque, Midas. Tout ce qu’il touche devient de l’or.
Les génies sont rares, et souvent détruits.
Si l’on pouvait voir le cœur de l’artiste comme une pierre précieuse, on y verrait les éclats et les rayures de la Vie.
Être un artiste, c’est un mérite. C’est un don indéniable.
Tu as le profil pour, ou pas.
Tu peux avoir des cordes vocales mais ne pas savoir chanter.
Tu peux avoir des mains mais ne pas savoir dessiner.
…
L’artiste a un don qu’il renie à un moment donné de sa vie. Il peut lui arriver de le refouler. C’est enterré dans un coin perdu de son jardin secret.
Mais la Vie est bien faite. Elle ne le laisse pas oublier, et envoie des personnes précises qui lui rappelleront ce à quoi il est destiné.
L’artiste refoulé n’aura qu’une excuse : Je ne mérite pas ça. Je travaille dur. C’est tout.
C’est tout, jusqu’au déclic.
Ce déclic sera l’électrochoc qui ranimera la flamme, la passion.
Il sera très probablement violent et douloureux.
Et l’artiste n’aura qu’une seule manière possible pour extérioriser son mal-être : il devra exercer son art.
Le don est la pierre brute. Le travail est la pierre façonnée.
Pour devenir un beau bijou, le talent doit être travaillé. Il doit être sans défaut, ou presque.
L’artiste ne doit pas se reposer sur ses acquis, sur son don. Il doit continuellement apprendre, s’améliorer, se perfectionner.
Travailler seulement son domaine de prédilection pour devenir perfection.
Ou prendre plus de risques, et travailler dans tous les milieux qu’il apprécie. Il se peut alors que ce qu’il touche de nouveau ne devienne pas de l’or, mais son empreinte reste précieuse.
Les artistes n’abandonnent jamais. C’est gravé dans leur âme.
Les chutes ? Pour mieux se relever.
Les blessures ? Pour mieux apprécier le bonheur.
Les coups durs ? Pour mieux s’investir.
…
Moralité : C’est con à dire, mais pour être et devenir un artiste de talent, il faut souffrir…
Et renaître, plus fort.
(Ce texte est protégé par des droits d'auteurs. Vous ne pouvez le copier, le modifier et le distribuer d'une quelconque manière sans mon autorisation)