par Krystos » 30 Juin 2009, 09:25
Episode 5
Les flammes dansent follement dans l'âtre de la cheminée. Sur une petite table de bois exotique, importée de Thaïlande, au finis raffiné, quelques bâtons d'encens dégagent un délicieux parfum de Lotus du Japon.
De la micro-chaine s'envolent les notes de "69, année érotique" de Birkin et Gainsbourg.
Vêtu d'une longue robe de soie noire, ouverte a mi-cuisse, moulant gracieusement ses courbes délicates, des Talons aiguilles vertigineux signé "Louboutin" ornant ses petits pieds et les cheveux modelés en un chignon Banane parfaitement soignée, réhausser d'une fleur d'Ylang, Hell Babou finit de préparer la table en y déposant une bouteille de " Nicolas Feuillate" fraichement gardé dans un sceau a glaçons en argent et un petit plat de fraises fraiches.
Hell Babou s'autorise même une légère touche de romantisme en laissant choir quelques pétales de Roses Noires sur la table.
L'horloge Comtoise indique Onze heure et trente minutes lorsque la sonnette d'entrée retentit.
Le cœur d'Hell se met alors a battre la chamade et l'affolement s'empare de son corps. Aussitôt elle crie :
— J'arrive ! Une minute !
A toute hâte, elle se precipite dans la salle de bain, vérifie son make up en " Smockey Eyes ", retouche celui de ses lèvres d'un rouge Carmin soyeux et termine en s'appliquant quelques gouttes de " L'Heure Bleue " de Guerlain.
Un dernier regard dans le miroir, ses mains passant le long de sa robe comme pour en aplanir des plis qui n'existent pas, elle se dirige, le pas tranquille et la tête haute vers la porte.
La main empoignant la clinche, un profond soupir d'exitation mêler d'angoisse se dégageant de sa bouche, elle ouvre.
Sur le seuil de la porte, une fleur d'Orchidée Sauvage dans sa main, Krystos est la, sous les yeux brillants d'Hell. Les cheveux attachés en queue de cheval, habillé d'un ensemble " Armani " très élégant, des notes fraichement épicée d' Aqua Di Gio du même couturier latin émanant de sa peau diaphane, Krystos lui adresse un sourire torridement ravageur qu'Hell lui rend aussitôt.
Sans même une parole, sans même se poser de questions, pousser par une force qui leur échappe completement, les deux êtres se rejoignent en un baisé torride.
Dans les bras l'un de l'autre, les lèvres toujours en contact, Hell attire Krystos à l'interieur, ce dernier prenant soin de refermer la porte derriere lui de son pied..seul membre disponible à cette tache.
Emportés par un tourbillons de sentiment grisants, ils se retrouvent vite dans la chambre. Tout en continuant de caresser Hell de ses baisés, Krystos la dépose délicatement sur le lit.
Les mains de Krystos carressant les courbes délicates d'Hell, se laissent aller à faire glisser la robe de soie glissante de cette dernière, dévoilant une lingerie des plus subtils, sans vulgarité aucunes.
Hell en fait de même de l'ensemble " Armani" et se retrouve vite troublée à la vue de la musculature fine et bien dessiné de Krystos qui d'un simple maniement des ses doigts, défait le chignon d'Hell. Ses Doigts glissant dans le soyeux des Cheveux d'Hell tombant en une cascade dorée, un frissons de bien être les envahissant, leurs deux corps ne font plus qu'un.
Pendant presque deux heures de jeux interdits,les deux amants jouent de leurs êtres, leurs âmes se liant au même titre que leurs enveloppe charnel. Krystos faisant de la bouche d'Hell un sanctuaire et elle même l'honorant de ses caresses comme on honore un dieux.
La flamme d'amour qui leur bruler les entrailles s'étant atténuer après être arriver a son apogée, les deux êtres s'arrêtent dans la douce conclusion d'un baisé qui porte en lui toute la signification du mot "sensualité".
Le corps encore parcourus de frissons Orgasmiques, Hell tente de se levé. Elle y parvient même si les vertiges de l'amour manques de lui faire perdre l'équilibre.
Prenant soin d'enfiler un déshabillé de lycra turquoise liseré d'indigo sur le décolleté, Hell s'avance jusqu'au balcon, pose ses mains sur la rambarde et les cheveux dansant au rythme doux du vent nocturne, elle prend un profond bol d'air avant de se retourner vers krystos, le corps encore censuré du drap de satin rouge.
Ses doigts offrants une Pueblo Blue a ses lèvre, la grillant aussi sec, Hell s'adresse a Krystos, le regard encore tout illuminés :
— Je...Hum...Je ne m'attendais pas vraiment à ...euh...ce que les événement prennent cette tournure mais ce fut merveilleux...tu est merveilleux !
Un rouge profond empourpra aussitôt ses joues qui contaminèrent celle de Krystos.
— Je suis désolé, moi même, je n'ai pas pour habitude de sauter ainsi sur les gens, Sweety ! Mais la je ne saurais comment te décrire ce sentiments brulant de désir pour toi, ce sentiment qui m'as poussé à m'unir en ton sein...dans le sens le plus innocent de cette expression.
Peut être que le parfum Suave de ta peau y est aussi pour quelque chose ou alors le simple fait de me noyer dans ton regard de braise ardente....Je ne sais vraiment pas mais jai peur tout d'un coup.
Interloquée et entre deux bouffées de fumée bluesque de Pueblo Blue, Hell lui demande :
— Pourquoi ?
Pour toutes réponse, Krystos se lève, enfile juste un pantalon et va rejoindre Hell Babou sur le balcon. L'enlaçant tendrement de ses bras puissants, il lui dit alors :
— Imagine que je tombe amoureux de toi...Cette idée m'effraie un peu car je n'ai jamais aimé avant toi, pas depuis le massacre de ma femme et....
Le doigt délicatement déposé sur la bouche de Krystos, timidement Hell lui dit :
— Imagine que moi aussi je tombe amoureuse de toi....Je passe ma vie à combattre les forces du mal pour sauver des vie et du coup je laisse la mienne de côté. Pour une fois j'ai envie de me laissé aller au flots tumultueux des sentiments qui submerge mon cœur.
— Je n'ai pas peur de t'aimer Sweety....ce qui me fait peur c'est l'idée de te perdre alors que je pourrais t'aimer à en crever....Je ne sais pas si je saurais le supporter !
— Krystos ! Ne passons pas à côté de cette chance qu'on nous offre d'aimé et d'être aimé enfin. Laisse tes peurs de côté et laisse ton cœur te guidé vers le mien.
— Tu as raison...cette peur est ridicule face à la pureté de ton âme, face au cadeau de ton cœur...Tu as du Champagne ? Nous devons fêter !
— Que doit on fêter ? Lui demande Hell, l'air interrogateur.
— La beauté de la Lune, car elle seras désormais le Symbole de l'amour, de notre amour...
Meian fulmine. La situation ne pouvait pas être plus catastrophique. Elle n'avait pas besoin de consulter la magie de l'eau pour deviner l'amour naissant entre l'Exterminateur et Hell Babou.
Il fallait faire quelque chose et très rapidement.
Ses ongles tapaient frénétiquement sur l'accoudoir de son trône. A ses côté, Hitsugi restait impassible et calme, calligraphiant de sa main adroite, d'ancien textes sacrés.
Hitsugi n'est peut être pas la plus vils des créatures nocturnes, limite dans la non violence et la douceur, même avec ses proie mais il est en revanche d'une fidélité sans borne pour Meian et lui voue un amour maternelle sans limite.
Soudain le Calme Olympien d'Hitsugi est balayé par la brise suave de la voix de Meian :
— Hitsugi ? Vient avec moi, je dois vous parler, à toi et aux autres.
— Tout de suite, ma tendre reine. Lui dit-il avec respect
Arpentant un long couloir, tout juste éclairer de torches, ils arrivent face à une lourde porte de bois que Meian ouvre sans plus de difficulté. Un horrible spectacle s'offre alors à ses yeux.
Agenouillés sur un lit de soie blanche, Sakito et Hakuei avait les lèvres sceller en un baisé virilement mordant. Allongée, la tête sous le duo labiale des deux garçons, Luny, la seule femme de l'entourage de la reine, était la, sa longue chevelure noire serpentant sur le draps...sa bouche ouverte recueillant le précieux liquide sanguin qui s'écouler des deux bouches masculinement langoureuses.
— Luny ! Sakito ! Hakuei ! Mais qu'est ce que vous foutez, bons sang de bon soir....Bande de Baka. Hurla t'elle.
— Mais...commença Luny avant d'être interrompus par Meian.
— Combien de fois vais-je devoir vous dire d'arrêter vos jeux pervers....Lorsque que je ne suis pas la pour y participer ! dit-elle en adoucissant crescendo sa voix.
Les trois vampire en mal de sensation se mirent a rires a gorge déployé en entendant la boutade de leur reine mais s'arrêtèrent tout aussitôt au son de Meian.
— Stop ! Trêve de plaisanterie vaseuses. Nous avons un gros problème, et vous feriez bien de vous tenir a carreaux cette fois ci. La situation demande du sérieux. Vous devriez prendre exemple sur Hitsugi, ça vous ferais pas de mal.
Luny, un brin arogante, s'adressa à Meian avec une audace presque provocante mais habituelle entre ses deux créature qui a vrai dire s'aime d'un amour démoniaquement profond.
— Et quel est ce problème si grave, visiblement, qui justifierai le fait de nous déranger ??
Les yeux de Meian lui lancèrent des éclaires
— Ne prend pas ce ton la avec moi, petite sœur !...La situation est grave et il en va de la survie de notre espèce....Hell Babou et l'exterminateur ont Unis leur cœur et peut être sceller notre funeste destin....Je veux voir sa tête choir et son cœur, boire !
I Am Fucking Crazy...But I Am Free