Une cure de jouvence


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Re: Une cure de jouvence

Messagepar Krystos » 20 Sep 2009, 20:55


Une suite endiablée ! j'ai dévoré avec bonheur cette suite !
j'aurais voulue faire un post plus long mais le temps me manque, en ce moment ! Vive la vie d'etudiant XD
En tout cas, j'ai hâte de découvrir le combat entre les forces du mal et les forces croftiennes XD
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Re: Une cure de jouvence

Messagepar Phantom_Blue » 22 Sep 2009, 22:33


Épisode 25

Agent Falkan plaça sur la branche un petit détecteur ultra puissant relié à son oreillette et redescendit en bas avec une souplesse de singe ninja. Et sans froisser son super smoking de combat.
Appuyé contre le tronc, des écouteurs dans les oreilles, SamFox fixait l'écran d'une télé de poche. Une larme coulait sur sa joue de baroudeur des jungles.
L'espace d'une seconde, Agent Falkan crut que son équipier avait placé une caméra de surveillance et qu'il scrutait les alentours. Mais il comprit le sujet de l'émoi en reconnaissant les personnages sur l'écran. Enervé, il arracha les écouteurs de ses oreilles et cracha :
— Mais tu fous quoi, bordel ?
— Excuse, bafouilla SamFox, encore sous le coup de l'émotion. C'est le 3543e épisode d'Amour Gloire et Cruauté. Brandon a failli rompre avec Jennifer pendant leur nuit de noces. Il a découvert qu'elle était en fait un transsexuel, mais qui avait gardé sa masculinité, enfin tu vois ce que je veux dire. Et par amour, Brandon a accepté de se faire opérer pour devenir une femme. Que c'est beau, tu ne trouves pas ?
Agent Falkan n'aurait pas hésité à dégainer son Magnum 44 pour loger une balle explosive dans le crâne de SamFox, mais il avait besoin de lui. Il réprima avec force cette envie jouissive et articula d'un ton plus calme :
— OK, je pense qu'on est tous tendus, c'est normal, on ne sait pas ce qui se prépare, et c'est certainement pas quelque chose de plaisant.
Agent Falkan utilisait le mot plaisant depuis qu'il l'avait entendu prononcer par Clark Kent dans Superman. Quelque part il s'identifiait au super héros de Metropolis.
— Oui, continua SamFox, alors tu as Hélène, la mère de Jennifer qui est amoureuse de Brandon, et dans un épisode plus avancé qui passe sur une autre chaîne, elle découvre qu'il s'est changé en femme, du coup elle devient lesbienne, mais Valérie, la mère de Brandon, qui est lesbienne, et qui est amoureuse de Jennifer, découvre que cette dernière est un transsexuel, et elle se fait opérer pour devenir un homme, mais entre-temps Jennifer se fait opérer pour devenir une femme totale, parce que Brandon en femme devient lesbienne…
Les doigts nerveux de la main droite d'Agent Falkan caressèrent avec une violence difficilement contenue la crosse de son Magnum 44 logé dans un holster sous son bras gauche.

Sophie stoppa le van devant les grilles fermées du manoir et coupa le moteur.
— Pourquoi tu t'arrêtes ? demanda Ramona.
— C'est la troisième fois, et quelque chose me dit qu'on va de nouveau retrouver la même chose.
Un silence pesant pesa sur les filles.
Sophie ferma ses deux paupières soulignées d'un Make Up For Ever à effets pailletés et irisés, et se plongea dans une relaxation concentrée en ondes alpha.
Des souvenirs d'enfance flashèrent en images cinémascopes sur la toile obscure de sa nuit mentale.
L'émotion l'étreignit quand elle vit Toto, le petit cochon que sa mère lui avait offert pour son dixième anniversaire. Il gambadait dans sa chambre, la queue en tire-bouchon, furetant partout avec son petit groin rose.
Elle souleva un dixième de sa paupière droite et aperçut Ramona qui la fixait, avec cet éclat caractéristique dans l'œil qui ne trompe pas une psychologue expérimentée comme elle.
Ramona sursauta en voyant les deux paupières de son amie s'ouvrirent d'un coup, comme deux stores qui remontent en un éclair, les yeux braqués sur elle avec une intensité presque insoutenable.
— Allez, cracha Sophie, parle ! Comment tu as fait ça ? Et pourquoi ?
Ramona tordit ses doigts aux ongles laqués d'un vernis Dior teinte Nude Chic brillance extrême, afficha un visage gêné, passa la main sous son siège et exhiba un petit boîtier clignotant.
— Ça vient de la Nasa, d'une expérience sur le temps.
— Et tu as eu ça comment ?
— Sur eBay.
Sophie tripota le boîtier, surprise qu'un petit objet puisse avoir autant d'effet.
— Et pourquoi tu as fait ça ?
— Ben je voulais pas affronter cette nuit, toujours des monstres, et encore des monstres, et je sais pas quoi…
— Pourtant tu étais la première à foncer quand on avait une affaire.
— Ouais, mais j'en ai un peu ma claque de tout ça.
Sophie la regarda sans rien dire, puis dit sans la regarder, en regardant le boîtier :
— OK, on va encore régler cette nuit, et après, je te promets des vacances au soleil, ça te va ?
— Euh, on pourrait pas filer en vacances tout de suite, non ?
— Il faut d'abord qu'on règle cette nuit, sinon il n'y aura plus jamais de vacances, j'en ai le pressentiment.
— Aie, souffla Ramona, tu crois ?
— J'en ai bien peur, il va se passer quelque chose d'énorme, et si on n'intervient pas… Comment on éteint ce truc ?

Dorian jugea l'endroit approprié pour une pause avant la grande bataille. A une centaine de mètres du manoir. A l'orée du champ de blé près d'un bouquet de buissons énormes.
Il allait mettre à contribution les gadgets inventés par les prêtres ingénieurs du Vatican, en plongeant sa main dans la petite sacoche attachée à sa ceinture. Chaque gadget avait la forme d'une pièce de monnaie à l'effigie du pape. Il suffisait de presser sur la pièce. Il pressa donc deux pièces.
Une table légère de camping en tube se déplia comme dans un film d'animation en 3D quand une table légère de camping se déplie. Une chaise légère en tube se déplia de la même façon, sur laquelle il prit place.
Puis il sortit un bloc A4 aux feuilles unies dont la blancheur prenait une belle clarté rousse sous la lune rousse. Un encrier dont l'encre violette s'irisa de reflets roux. Un porte-plume sur lequel il fixa une plume Sergent Major neuve et brillante.
Un petit cri plaintif et bien connu attira son attention.
C'était Pouillu, debout sur ses petites pattes arrières, le museau frétillant levé vers lui, qui lui dit d'une petite voix hamstérienne :
— J'ai la dalle… criiik…
Dorian déchira le papier coloré d'une barre de chocolat bio light Crunchy aux céréales énergétiques et la donna à Pouillu, qui s'en empara aussitôt, l'œil humide et gonflé de voracités irrésistibles.
Ceci fait, le valeureux et légendaire chasseur de monstres commença à écrire le premier chapitre de cette nouvelle aventure, les yeux se levant vers cette lune rousse qui semblait lui inspirer les phrases les plus étranges et les plus troublantes :
— Un rêve de jeunesse éclairait mon esprit d'une lumière diffuse… C'était l'époque insouciante de ma vie où je me voyais porter vers un destin glorieux, adulé par les princes, envié par les rois, désiré par les impératrices… Mon cœur ne battait alors que pour les exploits guerriers et la conquête du monde… J'aurais voulu embrasser la Terre entière dans une seule étreinte et boire ses océans comme des vins enivrants… Et assouvir ma soif d'amour sur les lèvres des nymphes blanches et palpitantes dans le lit sombre des forêts enchantées…

Manu dégusta la dernière cuillerée de haricots et se rinça la gorge avec une coulée de High Chaparal. Pendant que Foufou léchait le fond de la casserole en larguant une série de pétarades anales.
Un calme serein, pour ne pas dire une sérénité calme, flottait sur la campagne et le manoir. Qui pouvait imaginer que dans moins d'une demi-heure ce lieu serait l'objet d'un événement surnaturel unique entraînant le monde dans le chaos ?
Ses doigts experts tassèrent avec délicatesse le tabac modifié aux senteurs tropicales dans le fourneau du shilom.
Une allumette craquée dans un craquement d'allumette illumina son visage de routard et ses lèvres aspirèrent les premières bouffées odorantes de la connaissance divine.
Assis sur son popotin bouclé, Foufou le regardait, les yeux pétillants d'envie.
Manu lui tendit le shilom. Le caniche téta avec avidité l'embout nacré, de la fumée sortant en petites vrilles tourbillonnantes de sa truffe humide.
— Toi aussi tu veux connaître les plaisirs du jardin d'Eden… La libellule chante d'allégresse après avoir dévoré le crapaud imprudent, qui n'a pas su voir en elle la déesse de la nature… Ne te fie pas aux apparences, cher petit toutou avide et insatiable, le tango ressemble à la valse mais ce n'est pas une polka… Et la tige de marguerite peut ressembler à un phallus de papillon et tromper le désir de la coccinelle amoureuse…
Foufou bailla, la langue étirée comme un serpent en quête de morsures, et largua une venteuse sourde dans l'herbe douce.

Clara fila derrière le manoir. Elle avait repéré Agent Falkan dans l'arbre et elle préférait éviter l'entrée principale. D'autres personnes devaient traîner dans le secteur, elle savait qu'elle n'était pas la seule sur ce coup mais elle comptait bien tous les devancer.
Gallimer gambadait devant elle en gesticulant dans tous les sens, à croire qu'il jouait dans Le magicien d'Oz, et qu'elle était Dorothy, la fille emportée par une tornade dans le monde des rêves.
Elle revoyait les grandes forêts de Norvège, les clairières où se déroulaient les sabbats les nuits de pleine lune, les sorcières qui dansaient nues sous les rayons dorés, appelant de voix suppliantes et soumises le diable, qui ne venait jamais. Elle était bien décidée à le rencontrer, enfin, et le plier à ses quatre volontés.
Gallimer s'arrêta devant le rideau de lierres et montra la petite porte en encastrée dans le mur épais. On devinait sur son visage en chiffon une sorte de joie infantile. Il chercha à l'ouvrir mais sans résultat.
— Maîtresse, nous pouvons entrer par là mais la porte est verrouillée.
Clara plongea la main dans une poche de sa robe et brandit une petite clé en argent. Elle l'encastra dans la serrure. La clé prit la forme qui convenait car c'était une clé magique.
Deux tours plus tard, la porte s'ouvrit en poussant un grincement de porte en fer qui s'ouvre en grinçant. Cela devait faire des lustres qu'elle n'avait pas été ouverte. Et en franchissant le seuil, Clara éprouva comme un sentiment bizarre.
Elle eut l'impression de pénétrer dans un siècle passé, peut-être à cause des lierres qui donnaient à l'endroit un aspect romantique d'autrefois.
Gallimer la suivit et resta figé devant les obstacles du parcours du combattant. Avant d'escalader avec agilité un bloc de trois mètres de haut.
— Ce n'est pas le moment de jouer, souffla Clara d'une voix tamisée, redescends !
Mais l'épouvantail était déjà lancé dans une folle escapade, bondissant d'obstacle en obstacle, perdant à chaque saut quelques brindilles de paille, qui virevoltaient dans l'air avant d'échouer sur le sol, comme des particules de vie végétale rendues à l'énergie de la terre nourricière.
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Re: Une cure de jouvence

Messagepar M@nu » 24 Sep 2009, 18:28


J'ai une bien triste nouvelle a vous annoncer : Foufou s'est fait écraser !!
Il était 9h53 ce matin.

Il n'a pas souffert .....

Je sais, c'est une grande claque pour la plupart d'entre nous mais il faut rester fort.

Allez, courage !
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Re: Une cure de jouvence

Messagepar Babou » 25 Sep 2009, 06:57


M@nu a écrit:J'ai une bien triste nouvelle a vous annoncer : Foufou s'est fait écraser !!
Il était 9h53 ce matin.

A 9 h 53 :18: Peut-on vraiment penser à regarder sa montre dans une telle situation ? Image On ne sait pas si c'est du loup ou du caniche .... :19: si c'est vrai, alors il a rejoint Pouillu, mais ne t'inquiète pas, il continuera d'exister sous la plume géniale du conteur.
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Et sans froisser son super smoking de combat.
Cette phrase est banale, mais placée ainsi elle fait sourire. Si elle avait été incluse dans la précédente, l'effet n'aurait pas été le même. :15:

Appuyé contre le tronc, des écouteurs dans les oreilles, SamFox fixait l'écran d'une télé de poche. Une larme coulait sur sa joue de baroudeur des jungles.
Faut pas croire, même un baroudeur des jungles peut être sensible. Je le vois bien ainsi. Image

— Mais tu fous quoi, bordel ?
Un Agent autoritaire, ça fait drôle, lui qui est un "amour" par excellence. Image :19:

Il a découvert qu'elle était en fait un transsexuel, mais qui avait gardé sa masculinité, enfin tu vois ce que je veux dire.
A mon avis le choc des organes :02: c'est plus pire qu'un dentier qui s'échappe de la mâchoire, qu'une prothèse à la jambe et qu'une perruque, le tout affublant le dernier mari de Corinne. Image

— Oui, continua SamFox, alors tu as Hélène, la mère de Jennifer qui est amoureuse de Brandon, et dans un épisode plus avancé qui passe sur une autre chaîne, elle découvre qu'il s'est changé en femme, du coup elle devient lesbienne, mais Valérie, la mère de Brandon, qui est lesbienne, et qui est amoureuse de Jennifer, découvre que cette dernière est un transsexuel, et elle se fait opérer pour devenir un homme, mais entre-temps Jennifer se fait opérer pour devenir une femme totale, parce que Brandon en femme devient lesbienne…
:23: Ce passage est d'une clarté éblouissante, que même en le lisant dix fois, je sais pas qui est devenu transsexuel ou lesbienne, qui s'est fait opérer, qui est avec qui. :04: En vrai dans le feuilleton, des souvenirs qui me restent, c'était aussi compliqué, les changements de partenaires.

Les doigts nerveux de la main droite d'Agent Falkan caressèrent avec une violence difficilement contenue la crosse de son Magnum 44 logé dans un holster sous son bras gauche.
On peut caresser violemment quelque chose ? Tout est dans l'écriture. :15:

Des souvenirs d'enfance flashèrent en images cinémascopes sur la toile obscure de sa nuit mentale.
Très beau. Image

Elle souleva un dixième de sa paupière droite et aperçut Ramona qui la fixait, avec cet éclat caractéristique dans l'œil qui ne trompe pas une psychologue expérimentée comme elle.
Déjà un oeil ouvert c'est pas extraordinairement grand, alors une ouverture d'un dixième ... c'est à peine l'espace d'un mm. xd

Ramona sursauta en voyant les deux paupières de son amie s'ouvrirent d'un coup, comme deux stores qui remontent en un éclair, les yeux braqués sur elle avec une intensité presque insoutenable.
Les descriptions des yeux sont d'une originalité propre au conteur. Toutes les descriptions, les adjectifs qualifiant les couettes par exemple, le sont, mais celles sur les yeux m'amusent particulièrement. Je vois bien les petits stores remonter. Image

Sophie la regarda sans rien dire, puis dit sans la regarder, en regardant le boîtier :
:15: :15: :15:

Chaque gadget avait la forme d'une pièce de monnaie à l'effigie du pape. Il suffisait de presser sur la pièce. Il pressa donc deux pièces.
Une table légère de camping en tube se déplia comme dans un film d'animation en 3D quand une table légère de camping se déplie. Une chaise légère en tube se déplia de la même façon, sur laquelle il prit place.

C'est encore plus fort que de monter des meubles en kit de chez IKEA. Je peux pas avoir trois pièces magiques moi aussi ? Une qui me fasse le ménage en un tour de main, qui passe l'aspi (sans aspirer Pouillu), clin d'oeil à Dorian, une autre qui change ma housse de couette, et enfin une qui m'apporte mes tonnelets à domicile, :D direct, en lévitant par la fenêtre jusqu'au 3e étage ?

Pendant que Foufou léchait le fond de la casserole en larguant une série de pétarades anales.
Désormais le caniche surbouclé est catalogué. Image

— Toi aussi tu veux connaître les plaisirs du jardin d'Eden… La libellule chante d'allégresse après avoir dévoré le crapaud imprudent, qui n'a pas su voir en elle la déesse de la nature… Ne te fie pas aux apparences, cher petit toutou avide et insatiable, le tango ressemble à la valse mais ce n'est pas une polka… Et la tige de marguerite peut ressembler à un phallus de papillon et tromper le désir de la coccinelle amoureuse…
Finalement c'est la libellule qui a bouffé le crapaud. Vu la taille d'une libellule, celle-ci doit sûrement avoir un corps extensible ... :D C'est joliment romancé, pourtant la nature est ainsi, faite de leurres, mais le plus souvent ce sont des pièges. Image

Foufou bailla, la langue étirée comme un serpent en quête de morsures, et largua une venteuse sourde dans l'herbe douce.
Encore ! Moins soutenu cette fois-ci, forcément, c'est écrit avec une certaine poésie. Image

Clara plongea la main dans une poche de sa robe et brandit une petite clé en argent. Elle l'encastra dans la serrure. La clé prit la forme qui convenait car c'était une clé magique.
Deux tours plus tard, la porte s'ouvrit en poussant un grincement de porte en fer qui s'ouvre en grinçant.

Excellent !! Image

Wagadoudou va-t-il revenir ou est-il reparti à Ouagadougou ? Image Et Cécile ?
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Re: Une cure de jouvence

Messagepar AgentFalkan » 29 Sep 2009, 19:56


Lol SamFox qui est ému par sa série xd rien compri à ses explications
Phantom_Blue a écrit:Les doigts nerveux de la main droite d'Agent Falkan caressèrent avec une violence difficilement contenue la crosse de son Magnum 44 logé dans un holster sous son bras gauche.

LOL!
Dernière édition par Corrector le 29 Sep 2009, 21:06, édité 1 fois.
Raison: La ponctuation est utile, quand elle est présente. Encore un effort ; je sens que ça commence à venir.
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Re: Une cure de jouvence

Messagepar Krystos » 02 Oct 2009, 08:36


On se rapproche du grand combat :d !!!
Qui du bien ou du mal l'emporteras ?? J'ai hate ;) ;)
....on consommeras toujours du modifiés, moi et la comtesse ? Non parce que je ne sais pas si ca va nous aider à nous battre mais cela seras plus drole encore !! XD
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Re: Une cure de jouvence

Messagepar Babou » 17 Oct 2009, 17:59


Krystos a écrit:....on consommera toujours du modifiés, moi et la comtesse ? Non parce que je ne sais pas si ca va nous aider à nous battre mais cela seras plus drole encore !! XD

T'inquiète pas chewi, l'armée pakistanaise risque de se taler contre li bancs ! :D
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Re: Une cure de jouvence

Messagepar Phantom_Blue » 23 Oct 2009, 09:25


Épisode 26

Elodys avala plusieurs bouchées de Forêt Noire onctueuse, savoura les cerises au kirsch, se délecta avec la chantilly.
Ouimzie, les cheveux coiffés à la Peggy Bundy, crama deux centimètres de cigarette modifiée et envoya d'une voix sèche :
— En tant que webmatrice présidente de la confrérie secrète des webmatrices, je suis pour une discipline encore plus stricte des forums.
— Absolument, approuva Elodys, après avoir allumé une Indochinoise. Il ne faut pas hésiter à fouetter les membres pour leur rappeler leur statut de membres.
Madame Tro-Online, costumée en Xena la guerrière, se versa un verre de liqueur de banane à 25° et le laissa dégouliner dans le gosier avant de jacter :
— Il faut réinstaurer le culte ancestral de Lara Croft et dégager les sujets inutiles du genre : "Une pensée par jour" ou "Le jeu du pendu", qui ne servent qu'à encombrer les topics et dissiper les esprits des membres dans des fantaisies non productives sur le plan Tomb Raiderien.
Après cette discussion virulente arrosée et enfumée copieuse et soutenue, Elodys quitta le bunker souterrain des webmatrices situé sous le palais de Westminster vers 18h43, quand les lueurs roses et orangées s'étiraient à l'horizon au-dessus de Londres.
Elle fila dans les rues au volant de sa Buggy, doubla des autobus à impériale rouge, des cabs noirs, une ancienne Jaguar MK2, une Aston Martin 1961 conduite par la fille du docteur No (avec le fils de James Bond bâillonné et ligoté en string dans le coffre), s'engouffra dans le garage d'un immeuble cossu de Piccadilly Circus, et se retrouva dans son appartement au 15e étage au moment où la nuit venait de tomber comme le rideau sur "Hamlet" au Prince Edward Theatre.
Une clarté rousse se déversa par la baie vitrée et inonda le salon.
Soudain son visage se crispa. Ses traits prirent l'apparence de Jennifer Aniston dans Friends, parce qu'Elodys rêve en secret d'être Jennifer Aniston dans Friends et d'avoir plein d'amis garçons beaux gosses à qui elle pourra taper du fric en les rendant fou d'amour. Ses ongles se rallongèrent de trois centimètres et crachèrent des étincelles de foudre.
Elle s'était transformée en magical mother.
— Je me souviens maintenant, s'écria-t-elle, le manoir, la nuit du diable ! A l'attaque !

Monastère de Barkhang – Tibet oriental – 23h07
Dans une grande pièce décorée de boiseries peintes, éclairée par des centaines de bougies posées sur des espaliers, avec des tankas multicolores s'alignant sur les murs, et des posters de manga girls en tenues sexy, un jeune homme, torse nu, assis dans la posture du lotus, flottait en lévitation à un mètre du sol.
Ses longs cheveux noirs ondulaient dans son dos caressés par la brise surnaturelle de la Kundalini tourbillonnant autour de lui en anneaux énergétiques.
Son visage reflétait la sérénité. Ses yeux asiatiques fixaient le vide, perdus dans une méditation profonde.
Les sublimes filles de Kali apparurent devant lui dans un nuage de velours et offrirent leur nudité pour le distraire. Elles chantèrent en chœur :
— Oublie le nirvana et viens goûter avec nous les plaisirs sans fins de nos corps !
Mais il resta impassible devant leurs danses lascives.
Elles grimacèrent de rage et s'évanouirent dans l'air au moment où le lama Atermus Gordon en soutane orange soyeuse faisait irruption dans la pièce.
— Maître Steven, dit-il d'une voix affolée, nos frères ont capté une alerte pendant une séance télépathique planétaire. La grande nuit du diable va avoir lieu en Angleterre dans le manoir de Lara Croft ! Vous seul pouvez sauver le monde !
En un éclair plus rapide que deux éclairs, Steven se campa sur ses pieds nus. Des bottes en cuir souple recouvrirent ses jambes. Un tee-shirt d'Alice Nine enveloppa son torse. Une veste à la Beatles dans le Sergent Peppers recouvrit ses épaules. Et un katana au manche d'émeraude se matérialisa entre ses mains.
Des doigts invisibles de filles fantomatiques tressèrent en quelques secondes sa longue chevelure en longue natte.
Il brandit la lame scintillante dans la lueur des flammes effilées et s'écria :
— Banzaïïïïïïï !
— Euh maître Steven, bafouilla le lama Artemus, vous êtes en caleçon…
— Super Banzaïïïïïïï ! J'ai encore oublié le futal !
Un jean noir à la Blame dans Blame habilla ses jambes finement musclées.
Et il disparut dans une téléportation fulgurante.

La semelle de sa rangeo enfonçant la pédale d'accélération, les deux mains vissées sur le volant, Sophie fixa les grilles qui se rapprochaient à vive allure.
— Ralentis ! lui cria Ramona. On peut peut-être les ouvrir sans avoir…
Les mots s'étranglèrent dans la voix de sa gorge. Elle agrippa le tableau de bord et la poignée de la portière.
Les pare-chocs du van percutèrent les grilles dans un bruit de grilles percutées par des pare-chocs. Elles valdinguèrent des deux côtés sur les pelouses.
Sophie stoppa le van devant l'entrée du manoir et regarda l'heure sur sa montre au cadran rétro éclairé.
Il était minuit moins cinq.
— Les festivités ne vont pas tarder à commencer. Nous arrivons juste à temps. Tu n'aurais quand même pas voulu rater le grand bal, hein?
Elle dévisagea une Ramona dont le visage trahissait un lifting d'inquiétude.
Sophie ajouta, la voix joyeuse :
— Mais arrête de psychoter ! Tu verras, flinguer des monstres, ça redonne une seconde jeunesse !
L'entrée fracassante des deux filles n'avait pas échappé à la vigilance d'Agent Falkan. Ni à celle de Manu. Ni à celle de Pouillu, juché sur un épi de maïs, et qui lorgnait l'entrée de loin tout en grignotant les grains délicieux.
Seul Dorian continuait à écrire avec ardeur et passion la saga sombre et mouvementée de sa vie de chasseur d'outre-tombe, dessinant avec sa plume calligraphique les mots dans une orgie voluptueuse de courbes excessives.

SamFox serra ses dents. Remonta son treillis de brousse zébré et par la même occasion son slip de brousse zébré. Serra son ceinturon. Serra ses phalanges musclées. Plissa ses yeux comme un mandarin lubrique lorgnant une petite geisha purpurine en ombre chinoise sur un paravent éclairée par une lanterne en papier dans un claque de Macao. Fixa Agent Falkan dont le regard scrutait l'entrée du manoir qui venait d'être ouverte en force par le van.
— Non, grommela le baroudeur des jungles, la voix sourde et ferme, Brandon et Jenifer ne doivent pas se séparer, c'est un couple de légende, il doit rester un modèle pour les générations à venir, un phare dans la nuit de l'amour. Je file à Hollywood !
L'oreille gauche tournée vers SamFox, Agent Falkan avait enregistré les paroles. Il se retourna promptement et lança, l'index pointé sur lui comme le silencieux sur le canon du gun d'un agent de l'U.N.C.L.E. :
— Tu t'occuperas de tes flirts télévisuels plus tard. Nous avons une mission plus urgente dont l'avenir du monde dépend.
SamFox empoigna le manche de son couteau à lame de trente centimètres crénelée avec le matériel de pèche logé dans le manche. Ses yeux crépitèrent dans une furia de prunelles enflammées. Il lui fallait un dixième de seconde pour l'extraire de son fourreau et le planter en le lançant d'un geste vif et précis dans la zone frontale d'Agent Falkan.
Il fallait un dixième de seconde à Agent Falkan pour dégainer son Magnum 44 et loger une balle explosive dans la zone frontale de SamFox.
Tous les deux le savaient.
Ils échangèrent un regard dur et froid imprégné par l'acier tranchant des pensées.
— Putin, cracha enfin SamFox, tu crois que tu vas récupérer ta femme ? Je vois où tu veux en venir ! Tu te dis que le poltergeist sera forcément de la partie, et qui sait, ta femme aussi !
Agent Falkan crispa ses zygomatiques. Une douleur psychique venue des tréfonds de son être remonta comme une torpille russe dans les eaux houleuses de sa mémoire.
Une longue minute s'effilocha au ralenti.

Manu bazarda la bouteille de High Chaparal vide dans l'herbe pendant que Foufou reniflait deux escargots en pleine copulation frénétique près d'une touffe d'orties. Un des escargots, celui qui occupait la position supérieure dans le 69, montra des petites dents très pointues. Apeuré, Foufou préféra reculer, ne voulant pas exposer sa truffe à une morsure douloureuse.
Le van venait d'enfoncer les grilles dans un bruit de métal percuté et de ronflement de moteur tigresque.
Manu plongea la main dans son sac à dos et vérifia les barillets de ses deux colts sudistes aux canons allongés. Les portraits gravés du général Custer pendant la bataille de Little Big Horn, Marlène Dietrich pendant Lili Marleen, Nixon pendant le Watergate et Bugs Bunny pendant "Quoi de neuf docteur ?", ornaient les crosses de nacre.
Les paroles du Bouddha lui revinrent en mémoire :
— Sois compatissant, pardonne, fais preuve d'indulgence, recueille les confessions du repentir avec une oreille attentive et bienveillante, avant d'appuyer avec amour sur la gâchette.
Excité par les événements à venir, tirant une langue saliveuse, salivant une langue tirée, trépignant des pattes arrière, Foufou largua plusieurs soufflets intestinaux sur l'air de "J'ai du bon tabac".
Manu coinça une guimbarde entre ses dents et accompagna la mélodie digestive avec entrain d'un index musical en battant la mesure avec sa basket droite usée par le trekking de l'aventure.

Clara longea les obstacles du parcours du combattant en murmurant une formule de protection contre les caries, les boutons d'acné retardataires et les formes élémentaires du bas astral.
Gallimer sautillait devant elle en poussant des gloussements de joie bucolique.
— Ô lune des âmes disparues… Inonde mon cœur de ta carté diaphane… Laisse les cheveux de tes rayons dorés caresser mon visage… Et donne-moi le secret du grand amour…
Gallimer venait d'escalader avec agilité un obstacle et se trémoussa dans un boogie-woogie endiablé au sommet.
C'est à ce moment que Clara se jeta sur le sable, agitée par une crise, et gargouilla :
— Beaux démons des limbes au corps ruisselant de sueur brûlante… Enlacez-moi dans des étreintes infernales et passionnées… Aaaaargh… Je veux des beaux gosses de l'enfer… Aaaaargh… Je veux de l'amoooouuuur…
Agenouillé au sommet de l'obstacle, Gallimer observait la scène, la paille de son cerveau de paille empaillée par une cogitation sur les femmes et leurs désirs invraisemblables de bonheur démesuré et extrême, pour ne pas dire extrême et démesuré.

Sur une route de campagne, la Catmobile d'Elodys, bardée d'ailerons de requins, avec Elodys en Catwoman cramponnée au volant, fonçait vers le manoir.
Sur la radio stéréo encastrée entre le GPS et le rouge à lèvres électrique, Bébé Lilly chantait : "J'veux du lolo et des garçons".
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Re: Une cure de jouvence

Messagepar Krystos » 23 Oct 2009, 16:26


Une suite qui maintient un suspens haletant. J'ai la bouche remplis d'écume d'impatience impatienté de devoir patiement patienté.
Les réjouissances promettent d'être infernalement brulante de trépidation burlesque.
Oui je sais, ça n'a pas de sens mais ça sonne bien :D :twisted:
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Re: Une cure de jouvence

Messagepar Maat » 23 Oct 2009, 17:30


Phantom_Blue a écrit:Monastère de Barkhang – Tibet oriental – 23h07
Dans une grande pièce décorée de boiseries peintes, éclairée par des centaines de bougies posées sur des espaliers, avec des tankas multicolores s'alignant sur les murs, et des posters de manga girls en tenues sexy,

xd J'aime bien la description du monastère

Phantom_Blue a écrit:jeune homme, torse nu, assis dans la posture du lotus, flottait en lévitation à un mètre du sol.
Ses longs cheveux noirs ondulaient dans son dos caressés par la brise surnaturelle de la Kundalini tourbillonnant autour de lui en anneaux énergétiques.
Son visage reflétait la sérénité. Ses yeux asiatiques fixaient le vide, perdus dans une méditation profonde.


sa lui arrive parfois mais c'est plus tot monde dodo partout lol mais j'aimerais bien le voir dans cette tenue

Phantom_Blue a écrit:Les sublimes filles de Kali apparurent devant lui dans un nuage de velours et offrirent leur nudité pour le distraire. Elles chantèrent en chœur :
— Oublie le nirvana et viens goûter avec nous les plaisirs sans fins de nos corps !
Mais il resta impassible devant leurs danses lascives.
Elles grimacèrent de rage et s'évanouirent dans l'air au moment où le lama Atermus Gordon en soutane orange soyeuse faisait irruption dans la pièce.

comment tu sais qu'il reste impassible devant les fille :evil:

Phantom_Blue a écrit:— Maître Steven, dit-il d'une voix affolée, nos frères ont capté une alerte pendant une séance télépathique planétaire. La grande nuit du diable va avoir lieu en Angleterre dans le manoir de Lara Croft ! Vous seul pouvez sauver le monde !

lui le sauveur du monde mdr je prefere me cahcer plus tot de voir sa :13:

Phantom_Blue a écrit:En un éclair plus rapide que deux éclairs, Steven se campa sur ses pieds nus. Des bottes en cuir souple recouvrirent ses jambes. Un tee-shirt d'Alice Nine enveloppa son torse. Une veste à la Beatles dans le Sergent Peppers recouvrit ses épaules. Et un katana au manche d'émeraude se matérialisa entre ses mains.
Des doigts invisibles de filles fantomatiques tressèrent en quelques secondes sa longue chevelure en longue natte.

hum je l'imagine pas avec une natte

Phantom_Blue a écrit:Il brandit la lame scintillante dans la lueur des flammes effilées et s'écria :
— Banzaïïïïïïï !
— Euh maître Steven, bafouilla le lama Artemus, vous êtes en caleçon…
— Super Banzaïïïïïïï ! J'ai encore oublié le futal !
Un jean noir à la Blame dans Blame habilla ses jambes finement musclées.
Et il disparut dans une téléportation fulgurante.

mdr sa c 'est bien lui
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