par Kurtis » 28 Juil 2005, 18:23
Chapitre 4 - NUIT D’ENFER
Une fois arrivée dans ma chambre, je sautais dans mon lit. Je m’endormis aussitôt. Je me retrouvais dans une grotte sombre, sans lumière… J’avançais tout droit. J’arrivais dans une autre pièce qui était décorée de sang et de corps mutilé. J’en avais la nausée. Les corps n’avaient plus de nombrils ou plus de nez ou les deux et encore plus… Je remarquais qu’un corps avait tous ses membres. Je m’en approcha. Je l’examinais. Il était attaché au mur par des chaînes solidement attachés aux mains et aux pieds. Je pris le squelette de mes deux mains, et le poussa vers la gauche. Les chaînes étaient sur un système coulissant. Un interrupteur qui marchait avec une autre pièce qui avait la forme… D’un coup, je vis flou et entrais dans l’interrupteur. Le noir complet. Je me retrouvais dans une pièce humide, froide. Elle avait un miroir au centre de la pièce. Je m’en approchais quand un mécanisme de sécurité s’enclencha. Des grilles entourèrent le miroir, les portes se refermèrent avec une lourde pierre plate.
— Ca se complique…
Une porte s’ouvrit. Des squelettes en sortirent. Je pris mes SRVSM et prononça :
— Pistolets : balles explosives.
« Clic ! »
Je tirais dans les sacs d’os pour les désintégrer. Une fois tous explosés. D’autres venaient encore.
— Quand y en n’a plus, y en a encore !
Je les explosais tous. Avant que d’autre reviennent, je dis à mes pistolets :
— Pistolets : balles enflammées.
Je tirai deux balles à l’entrée de la porte. Les balles étaient en feu en sortant des mes armes. Elles enflammaient l’entrée. J’espérais que les monstres reculeraient devant le feu. Ils le firent. Je m’approcha du miroir en tirant des balles explosives dans les grilles. Il brillait. Je me regardais et j’entendis une voix :
— Lara, le miroir a piégé des personnes. La prochaine, ce sera toi. Tu es ma cible. Tu n’échapperas pas à la vérité. Je te retrouverais ! Tu ne peux pas m’échapper !
— Où êtes-vous ?
— Je suis ton reflet Lara, j’en ai assez de vivre dans cette glace.
Le reflet ne faisait pas du tout ce que je faisais.
— J’en ai marre de faire la même chose de quelqu’un d’autre. Je vais te tuer et je prendrais ta place !
Je me réveilla en sursaut.
— Oh, quel cauchemar !
Je me rendormis. Je refis le même rêve, sauf que cette fois, un personnage était en train de me sauver. J’étais à terre.
— Kurtis ! ? m’exclamai-je. Que fais-tu là ?
— Je te sauve la vie, je pense.
— Quoi, mais c’est un rêve.
— En effet, mais je rêve aussi en ce moment.
— Ca veut dire que nous sommes dans le même rêve ?
— Bah oui.
« Dring ! ! ! ! ! ! ! ! »
Mon réveil sonna.
— Oh, déjà .
Je descendis.
— Alors Lara, tu as passé une bonne nuit ?
— Pfff, à part mes cauchemars oui.
— Des cauchemars ? Quoi comme cauchemar ?
— Oh, c’est flou, puis ça voulait rien dire.
— D’accord.
Je pris un œuf sur le plat et du bacon avec un thé. C’était délicieux comme petit-déjeuner.
— Giulia, je sors et je pense que je ne reviendrai plus, je pars en fait.
— Oh, et bien fais bonne route !
— Merci, pend bien soin de toi surtout !
Je partis. Je m’arrêtais à un café — pour boire un café. J’allais voir le barman.
— Un café s’il vous plaît, dis-je en Italien.
— D’accord mameselle !
Le barman me servit un café. J’allais m’installé à une table quand quelqu’un entra dans le café.
— Kurtis ? ! m'exclamai-je.
— Euh, Lara ! répondit-il.
— Que fais-tu ici ? demandai-je.
— Je bois un café, dit-il.
— Dis, tu as rêvé cette nuit Kurtis ? lui demandai-je.
— Oui et toi ?
— Plutôt cauchemardé !
— Bah comme moi.
— En fait tu étais dans mon rêve Kurtis, lui annonçai-je.
— Toi aussi, me dit-il.
— Attends, tu m’as bien dit : En effet, mais je rêve aussi en ce moment ?
Il aquiesça.
— Je crois que je vais m’évanouir, annonçai-je.
— Allons chez moi Lara, nous allons discuter, me dit-il.
— Oui, très bonne idée, répondis-je.
Je paya le barman. Je montais sur ma moto et suivit Kurtis.
— Tu habites en Italie ? demandai-je.
— Non mais j’ai une demeure.
— Ah.
Nous arrivâmes chez Kurtis. J’entrais dans sa villa et lui dit :
— Alors comme ça, tu étais dans mon rêve et j’étais dans ton rêve.
— Oui, ça m’effraye ! me dit-il.
— Pourquoi ? demandai-je.
— Imagine que je sois dans mes fantasmes ! riposta-t-il.
— Euh… Oui, là , mais comme ça je pourrais mieux te connaître.
— Hein, non un autre genre de fantasme, m'expliqua-t-il.
— Ah, mais c’est ta vie privée, tu es dégueulasse !
— C’est toi ! riposta-t-il.
— Non c’est toi ! ripostai-je.
— Bon, on se calme, dit-il.
— Tu ferais mieux de calmer tes pensées…
— Pardon ?
— Non rien.
— Bon, tu viens voir mes recherches ? me demanda-t-il.
— Sur quoi ?
— Bah le Miroir de la Vérité voyons !
— Ah bien sûr !
— Donc, je pense que quelqu’un recherche ce miroir. Ici, regarde, il y avait une zone de chaleur et quelqu’un fouillait.
— Oui, je sais c’est qui, répondis-je.
— Ah bon ?
— Oui, Boris Natla.
— Natla, ça me dit quelque chose.
— Le fils de Jacqueline Natla.
— Ah oui, elle cherchait quelque chose il me semble.
— Oui, le Scion des Atlantes, lui dis-je.
— Voilà . Et bien il y a un artefact espagnole qui permet d’ouvrir une porte qui mènerait au miroir. Attends, Boris me l’a volé !
— T’es bien une fille… marmona-t-il.
— Qu’est-ce que je suis censé comprendre ?
— Que tu as laissé quelqu’un te voler.
— Mouais.
— Bon, je reprends. Une fois l’artefact placé, la porte s’ouvre. Il faut IMPERATIVEMENT reprendre l’artefact. Tu t’approches du Miroir et là , les pièges du rêve s’activent. Tu présentes l’artefact aux squelettes, ils te laissent tranquilles et repartent. Ensuite tu le présente aux grilles, elles s’ouvrent. Après, tu le présentes au miroir qui t’obéira au doigt et à l’œil. Du genre, je veux savoir la vérité de mon proche futur etcetera. La fin du Monde même. Le contrôle total sur l’univers, expliqua-t-il.
— Il faut absolument que j’arrête Boris.
— Tu sais où il habite ?
— Bien sûr ! lui dis-je sur un ton fier.
— Ah bon !
— On pourra allez voir demain.
— Oui.
— Bon, bah on va se coucher ? me demanda-t-il.
— Ensemble ?
— Si tu veux ! dit-il.
Je lui donna une gifle.
— Bonne nuit Lara.
Je ne lui répondit pas. Je m’endormis.
[A suivre...]