Virgie dans le monde de Narniark


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Virgie dans le monde de Narniark

Messagepar Phantom_Blue » 15 Sep 2008, 11:02


Encore un mercredi aprèm morose, même pas rose comme un gum. Ou alors rose salivé et mâchonné comme un gum pendant une demi-heure, qu’après il passe dans une sorte de 4e dimension de l’anti-goût, où là il devient un truc insipide et informe qui a perdu tout élément pouvant définir une identité et une fonction précises, logiques et utiles dans notre société de consommation.
Virgie glande devant l’écran 17 pouces de son pc et tape sur les touches en mâchant un Freedent au menthol citron sauvage. Elle chatte avec Red-Cherry :

Virgie Vive les Jonas Brothers Nick Joe Kevin Kiss Kiss Kiss dit :
ouais

Red-Cherry Je Veux Tuer Toute Ma Famille Dans Un Pentagramme dit :
si tu le dis

Virgie Vive les Jonas Brothers Nick Joe Kevin Kiss Kiss Kiss dit :
ben ouais

Red-Cherry Je Veux Tuer Toute Ma Famille Dans Un Pentagramme dit :
mais t’es sûre ?

Virgie Vive les Jonas Brothers Nick Joe Kevin Kiss Kiss Kiss dit :
ben ouais puréee

Red-Cherry Je Veux Tuer Toute Ma Famille Dans Un Pentagramme dit :
parce que si t’es pas sûre

Virgie Vive les Jonas Brothers Nick Joe Kevin Kiss Kiss Kiss dit :
mais si, puisque je te le dis

Red-Cherry Je Veux Tuer Toute Ma Famille Dans Un Pentagramme dit :
ben des fois on croit et puis c’est pas ça

Virgie Vive les Jonas Brothers Nick Joe Kevin Kiss Kiss Kiss dit :
mais siiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Red-Cherry Je Veux Tuer Toute Ma Famille Dans Un Pentagramme dit :
euh

C’est Virgie qui parle du dernier gloss « rouge hell » de Teeny qui serait sorti, que Red-Cherry pense que c’est pas vrai, que Virgie elle a vu la pub dans le magazine Graffiti Girl, que pour Red-Cherry qui est gothic le gloss « rouge hell » ce serait trop le top, mais qu’elle doute de ce bonheur inespéré car d’hab elle voit la vie à travers un océan de ténèbres…

Quand sa mère déboule dans la chambre en Lara Croft avec le shorty, le débardeur, les deux guns et la natte.
Virgie pousse un cri d’étonnement hyper étonné.
— AAAAAAAAAH ! Mais c’est quoi, cette tenue ?
— Génial, non ? Comment tu me trouves ?
— Mais t’es foooolle ! Ça va pas la tête ?
— Hi hi hi. On fait un concours au club. J’ai toutes les chances de gagner, non ?
Sa mère fait partie d’un club où se rencontrent des mères, qui normalement devraient discuter sur la meilleure façon d’élever les enfants, mais qui préfèrent raconter leur vie sentimentale en dégustant des pâtisseries avec des liqueurs.
— Mais arrêêêête ! Depuis quand tu joues à Lara Croft ? C’est un truc pour les jeunes !
— Hé, dis-donc, je peux encore séduire, figure-toi ! Et j’ai pas besoin de rembourrer mon soutif, tas vu ?
Virgie pousse un nouveau cri d’horrification horrifiée quand sa mère bombe la poitrine avec des lolos bombinants.
— AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! J’hallucine !
— Bon, je file au concours.
— Mais tu vas quand même pas sortir comme ça ?
— Je vais me gêner.
— Mais t’es fooooooooooolle !
— Hi hi hi.
Et elle sort en dandinant du shorty, que Virgie elle reste éberluée sur place, les dents figées sur son gum.

Il paraît que c’est un symptôme caractéristique des mères de vouloir surpasser leurs filles. Parce que les mères, elles sont plus jeunes comme avant, et elles voient leurs filles jeunes, alors elles voudraient de nouveau être jeunes comme leurs filles. Bon, c’est un truc que j’avais lu une fois dans un magazine pour femmes. Un mec ne devrait jamais lire un magazine pour femmes, parce que les femmes c’est un monde à part, qui n’obéit à aucune logique scientifique, et comme les mecs ne vivent qu’avec une logique scientifique qui a permis de réaliser les chefs d’œuvres que l’on connaît, ils risquent une déstabilisation de la pensée du cerveau des neurones. Et une chute dans l’alcoolisme et le tabac. D’ailleurs si les mecs picolent et clopent à donf, c’est à cause de ça.

Soudain des bruits bizarres de bruits inattendus et illogiques de placard résonnent dans le placard de la chambre.
Virgie se précipite, ouvre la porte, et voit avec stupéfaction une sorte de gnome au faciès de crapaud pustuleux et au corps rachitique, qui tripote ses fringues avec des longs doigts visqueux. Ben comme celui dans Le seigneur des nonos, mais en plus moche encore.
— Eh dis donc, t’es qui, toi ?
— Princesse Virgie, répond le gnome d’une voix crapouilleuse en s’inclinant, je suis ton serviteur. Je m’appelle Glapo.
— C’est quoi encore ce truc débile ? Je suis pas une princesse.
— Si, mais tu l’as oublié en allant vivre dans le monde des humains. Je suis venu pour te ramener dans le monde de Narniark. Tu dois reconquérir ton royaume. Ta mère la reine Morgana et ta sœur Maleficia ont pris le pouvoir et font régner la terreur.
— Ma mère et ma sœur ? Mais ça va pas la boule ?
— Je parle de ta mère et de ta sœur du monde de Narniark.
— Ouais, bon, j’ai pas le temps, faut que j’aille à la piscine.
— Mais tu dois venir rétablir l’équilibre, sinon Narniak corrompu envahira le monde des humains, et ce sera le chaos dans l’univers.
Là Virgie elle place un index songeur sur sa lèvre inférieure, tout en continuant à gumer son gum, et elle se dit après tout que l’aprèm est trop morose, et que ce serait cool de vivre un truc qui changerait la morosité de l’aprèm en une aprèm pas morose. Oui, je sais, mais c’est comme ça que les filles elles réfléchissent.

Le fond du placard s’ouvre et Virgie découvre une campagne avec des champs en friches sous un ciel couvert. Au bout d’un chemin se dresse une rangée d’arbres noueux.
— Il faut que tu traverses la forêt enchantée là-bas, lui explique le gnome. Tu dois te rendre à la maison de Mère Grand. Elle te dira quoi faire ensuite.
Virgie sursaute en se louchant, se louche en sursautant.
— C’est quoi cette tenue ?
Elle porte une jupette et un sweat à capuche rouge, avec des petites bottes assorties.
Le gnome lui tend un panier. Virgie le prend, regarde dedans, en sort un paquet ficelé.
— C’est quoi ?
— Tu dois le porter à Mère Grand, et surtout ne pas l’ouvrir, sinon tu risques de provoquer un cataclysme.
— Pourquoi, c’est une bombe ?
Le gnome ne répond pas. Il s’incline avec respect.
— Ouais, bon, dit Virgie en fourrant le paquet dans le panier, j’espère qu’on va rigoler un peu. Sinon je casse la baraque.

Des moineaux aux plumages ébouriffés piaillent sur les branches des arbres noueux avec des visages aux rictus amers sculptés dans l’écorce des troncs. Des ratons laveurs et des rates mal lavées cavalent dans les hautes fougères empestées par des gaz anaux divers lâchés à tout va par les bestioles citées plus haut. Bon, les ratons laveurs cavalent derrière les rates mal lavées pour les laver, vu que ce sont des ratons laveurs. Mais c’est surtout pour copuler frénétiques avec.
Virgie gambade joyeuse avec sa jupette et son panier en chantant :
— Oh This is an S.O.S… Don't wanna second guess… This is the bottom line… It's true… I gave my all for you… Now my heart's in two… And I can't find the other half… It's like I'm walking on broken glass… Better believe I bled… It's a call I'll never get…
Vous aurez reconnu S.O.S. des Jonas Brothers, le groupe fétiche de Virgie, à cause qu’il y a trois bos gosses dedans.
Quand une truffe humide et renifleuse jaillit d’un fourré, suivie par un museau garni de grandes dents, et orné de deux zoeils globuleux et sournois.
— Wouarf la jolie petite poulette ! qu’il s’exclame. Où vas-tu d’un pas si alerte ?
— Pouah tu pues l’alcool et le tabac ! crache Virgie en se pinçant le nez. Tu fouettes grave !
— Dis donc, espèce de petite malpolie, tu vas voir.
Il avance ses deux grandes mains poilues aux griffes menaçantes quand Peter Pan descend du ciel avec son collant moulant de danseur de l’Opéra de Paris et envoie d’une voix fluette en brandissant une petite épée :
— Zarrière, ou ze te coupe les zoreilles !
— Wouarf wouarf wouarf, rigole le loup, des larmes dans les yeux, en tenant son bidon avec ses deux pattes.
Le rire est tellement hystérique que le loup reste sur le carreau, la gueule ouverte, la langue pendante. Un reste de rire vibre sur ses dents pointues dont certaines sont cariées.
Peter Pan se jette à genoux devant Virgie et clame, les bras écartés :
— Oh princesse Virzie, que tu es beeeelle, ze t’aime za la foliiie…
C’est là que Wendy surgit du ciel, en jupe boule glamgirl, leggings beetlejuice et tunique skat lolita, se pose à côté de lui et crépite fort de la voix :
— Voyou !
Elle attrape son oreille droite pointue et la tord à l’envers.
Peter Pan crie un cri de douleur douloureuse.
Virgie estime qu’elle n’a pas à intervenir dans une scène de ménage et s’éloigne. Déjà quand ses copines lui demandent des conseils, elle dit juste : « Si c’est un bo gosse, et qu’il déconne, tu lui donnes tout de suite une baffe, puis après tu lui laisses une dernière chance. Sauf si tu rencontres un autre bo gosse, surtout s’il est encore plus bo gosse que l’autre, alors tu lui donnes deux baffes et tu vas avec l’autre super bo gosse. »

La morale de cette scène c’est évidemment d’aller régulièrement chez le dentiste.

Virgie arrive devant la maison de Mère Grand. Les murs sont en pain d’épice, les tuiles en nougatine, les fenêtres en sucre glacé, les volets en marzipan.
Elle tire sur le cordon en réglisse de la bobinette. Une clochette tinte.
Des pas lourds raclent le sol de l’autre côté de la porte. Des verrous claquent.
Et Mère Grand apparaît, un pétard fumant dans le dentier, des dreadlocks dans son chignon gris argenté, un 110 de nichons ballottant dans un corsage en dentelles fleuries légèrement flétries.
— Salut, dit Virgie, je vous apporte un paquet de la part de Glapo.
— Donne, grogne Mère Grand.
Elle emporte le panier à l’intérieur, suivie par Virgie, qui écarquille les yeux en découvrant dans le salon des bouts de bébés grimaçants qui flottent dans des bocaux alignés sur des étagères.
Mère Grand extirpe trois barrettes de kif du paquet.
— Héééé, mais c’est de la drogue ! s’exclame Virgie.
— Et de la bonne, tu peux me croire. Bon, toi tu files voir les sept nains dans le champ des criquets. Tu prends le bus dehors. Allez, ouste !
— De quoi ? s’énerve Virgie.
Elle attrape la vieille dans le cou par derrière au col et la secoue de droite à gauche, et elle l’envoie rouler dans la table, que la nappe avec les barrettes elles sont bousculées sous le choc, parce que la vieille elle cogne contre les jambes de la table.
Mais la vieille se relève, de la bave avec de la colère sur le dentier, alors Virgie elle empoigne un bocal avec un bout de bébé dedans sur une étagère et elle le jette sur la tête de la vieille, que le bocal il se casse en morceaux, et le bout du bébé il s’accroche à la tête de la vieille (c’était un bout de bébé avec les bras), et il reste attaché contre son nez et sa bouche, que la vieille elle crie et elle court partout, et elle s’assomme contre l’horloge dans un coin du mur.
— Nan mais, souffle Virgie.
Avant de sortir, elle empoche plusieurs paquets de gums, vu qu’il y a aussi des gums.

La morale de cette scène c'est évidemment de ne jamais accepter de transporter des paquets sans en connaître le contenu.

Après avoir étudié le plan à l’arrêt de bus, et déterminé quel bus se rendait au champ des criquets (de toute façon il n’y en a qu’un), Virgie attend en mâchant un gum à la framboise vanille.
Des abeilles bourdonnent dans l’air.
— Ben alors, qu’elle s’impatiente, il vient ce bus ?
Elle pense à regarder les horaires, ce qu’elle avait oublié de faire. Ben c’est ça, une fille ! Elle regarde donc le prochain passage du bus, sa montre, constate qu’il est 15h22, que le bus de 15h15 a dû passer, et que le prochain est à 15h30.
— Pffff ! qu’elle souffle. Va falloir poireauter.
Quand une Porsche décapotable se pointe et s’arrête devant elle. Au volant, le prince charmant, le style bo gosse blond mais qui se la pète, exhibe une rangée de dents d’un blanc éblouissant.
— Hello baby, je peux te déposer quelque part ?
— Je vais chez les sept nains dans le champ des criquets.
— Monte, je t’y conduis.
— Cool.
Virgie prend place sur le siège à côté du prince Charmant.
Ils roulent sur une autoroute avec des panneaux qui indiquent des noms de dessins animés comme La belle et le clochard, ou les Aristochats, ou encore les 101 Dalmatiens.
A un moment, le prince charmant la regarde avec des zoeils étincelants et il baragouine d’une voix de velours mielleux :
— Donne-moi un kiss, baby ! Il faut que je m’entraîne pour réveiller la Belle au Bois Dormant.
Et ils avancent ses deux grosses lèvres frétillantes.
Enervée, parce qu’elle aime pas les bos gosses qui veulent tout de suite un kiss, sans même avoir d’abord parlé des chansons qu’on préfère, Virgie gonfle une bulle de gum et la lui explose dans le visage, que le prince charmant il a les zoeils aveuglés par le gum tout gluant.
Puis Virgie le pousse dehors avec un coup de botte. Le prince charmant rebondit sur l’autoroute, ricoche contre la glissière de sécurité, qu’après il est tout cabossé avec des bosses.
Virgie roule encore cinq minutes, puis elle voit un panneau avec Blanche-Neige et les sept nains marqués dessus. Elle en déduit que c’est la bonne direction et elle prend cette voie.

La morale de cette scène c’est évidemment de prévoir l’heure exacte des bus et d’arriver cinq minutes avant. Ben non, tu peux monter avec un inconnu dans une bagnole, mais seulement si c’est une Porsche. Et tu lui fauches la Porsche après.

Le champ des criquets, ben c’est un champ avec des criquets. Y’a des épis de blé et de maïs un peu partout mélangés, avec des fleurs de pavot et des feuilles de cannabis, et des criquets qui sautent dans tous les sens. Y’en a ils se bouffent la gueule, d’autres ils copulent frénétiques. Y’a même des criquets qui sautent qui ont plus de tête, et des têtes de criquets qui traînent et qui sifflent des vieux airs de blues du sud du Mississipi.
Virgie descend de la Porsche parce qu’elle a vu deux nains qui portaient un carton avec lecteur DVD marqué dessus.
Elle découvre un camion garé derrière un arbre, et d’autres nains qui sont en train de le vider.
— Hééé ! crie Virgie, vous pourriez me dire la suite ? Je viens de chez Mère Grand ! Elle m’a dit d’aller chez vous.
Les nains arrêtent de vider le camion et la regardent.
— Une fille, dit Atchoum avant d’éternuer.
— Tu crois qu’elle ferait l’affaire ? demande Joyeux.
— Elle est moins dodue que l’autre, dit Grincheux, un rictus sur les dents.
— Elle est zoliiie, chante Simplet.
— Euh, bafouille Timide.
— Moi… je… vote… pour… elle…, souffle Dormeur.
— C’est bon, dit Prof, le nain avec les lunettes. On l’appellera Blonde-Neige.
Virgie les dévisage dans les visages. Ils sont tous là à la lorgner avec des grands zoeils.
— Ben alors ? qu’elle crachote.
— Va mettre une blouse de ménage, lance Prof, y a la tambouille à faire, et puis le repassage. Après tu laveras les vitres.
— Ça va po la tête ? qu’elle lance, Virgie. Je suis pas votre boniche.
— Ben c’est ça, dit Prof, sinon tu sauras pas la suite, et le monde sombrera dans le chaos.
Là Virgie elle s’énerve encore plus qu’avec la vieille. Déjà quand sa mère lui demande de ranger sa chambre, elle gueule qu’elle a pas le temps. Alors c’est pas une bande de nains qui va faire la loi.
Elle attrape Simplet au col et le fait tournoyer au-dessus de la tête et l’envoie dans une mare avec des nénuphars et des crapauds à quatre kilomètres.
Grincheux tente bien de l’attraper à la jambe, mais Virgie l’expédie avec un coup de botte dans les airs, direct sur la Lune dans un cratère.
Du coup les autres nains la ramènent plus trop et la bouclent. Normal, il faut jamais imposer un truc à une fille, surtout pas du ménage et des autres trucs dans le genre. Ça la rend super furax et alors elle se contrôle plus et elle casse la baraque.
Elle empoigne Prof au cou et le soulève, que ses petits pieds touchent plus le sol, et elle lui souffle une bulle de gum poire cassis sur les lunettes.
— C’est bon, qu’il dit, apeuré, les lunettes embuées par le gum, tu suis le chemin jaune, il te conduira au château de Morgana.
Virgie remonte dans la Porsche et file sur le chemin jaune.

La morale de cette scène c’est qu’il faut toujours cogner les plus petits, comme ça ils peuvent pas la ramener. Pour les plus grands, tu les tapes quand ils ont le dos tourné, mais le mieux c’est de leur faire un croche-pattes dans l’escalier, et quand ils sont amochés par terre tu peux encore mieux les taper.

Virgie roule depuis dix minutes sur le chemin jaune, quand elle voit un épouvantail pas très empaillé, un lion plutôt décrépi et un robot déglingué qui font du stop. C’est pas des bos gosses, mais elle trouve qu’ils sont marrants.
— Salut, je suis Grumpf , dit le lion. Je vais voir le magicien d’Oz pour avoir une dent renforcée qui ouvre les boites de conserves.
— Salut, moi c’est Bob, dit l’épouvantail. Je vais voir le magicien d’Oz pour lui demander une paille creuse bicolore en plastique, pour boire des diabolos menthe avec la paille.
— Et moi je suis Toqué, dit le robot. Je vais aussi voir le magicien d’Oz pour qu’il me donne un décapsuleur qui fasse lampe de poche.
Et tous les trois chantent en chœur avec des voix cassées :
— Pouvons-nous t’accompagner en chantant des chanson joyeuuuuuses ?… Car la vie est un bonheur merveilleuuuuux…
— Ouais, qu’elle dit, Virgie, en mâchant son gum, mais on chante mes chansons. Vous connaissez les Jonas Brothers ?
Bob s’installe devant, Grumpf et Toqué sur la banquette arrière. Et ils chantent S.O.S. que leur apprend Virgie, tout en roulant sur le chemin jaune (voir les paroles plus haut). Et ils mâchent tous des gums.
Soudain elle aperçoit un centre commercial avec des boutiques comme Pimkie, Mango, Zara, Kookaï, New Look.
Elle freine brutal et elle fonce dedans avec ses trois compagnons de voyage. Une heure après, elle ressort relookée des ongles des orteils aux bouts des tifs. Pantalon pirate slim graphite, top sweet sherry à rayures, des boucles d’oreilles des colliers et des bracelets partout.
Grumpf, Bob et Toqué portent des tonnes de sacs qu’ils fourrent dans le coffre.
Ben non, elle a rien payé, tout était gratuit, vu que c’est la princesse Virgie.
— Ouais, qu’elle caquète snob en se remettant au volant, je suis vachement street style, chic in the city quoi, mais quand même avec un rien bohème mélodie, tu vois ?
Prononcez staaaiiiiiile pour style !

Mais que se passe-t-il ? Quelles sont ces bestioles bizarres qui volent dans le ciel ? Des singes volants, tout poilus, avec des gueules grumeleuses et des petits zoeils froids et mobiles !
C’est la reine Morgana qui a vu Virgie dans sa boule de cristal et qui envoie son armée de singes volants pour la capturer. Avant elle pouvait pas la voir, parce qu’elle était chez le coiffeur pour se faire une permanente pour être la plus belle, quand elle demanderait au miroir qu’elle est la plus belle du monde de Narniark.
Donc un singe volant vole au-dessus de la Porsche décapotable, agrippe Virgie aux épaules et l’emporte dans les airs, sous les regards impuissants de Grumpf, Bob et Toqué.
— Putiiiin ! crache Virgie. Lâche-moi ou je te dérouille la gueule !
Mais elle ne peut rien faire, et elle se laisse emporter vers le château de la reine Morgana en admirant le paysage avec des forêts et des lacs, et une station de ski ou des skieurs dévalent des pentes enneigées en se la pétant jet set.

La morale de cette scène, c’est quand tu conduis une Porsche décapotable, n’oublie pas de mettre la capote, pour éviter de te faire kidnapper par un singe volant.

La reine Morgana déboule avec sa permanente de trois mètres sur la tête, dans une robe décolletée avec une traîne de dix mètres, dans le vaste hall du château sur la montagne de Narniark, et rit comme une collégienne de pensionnat en voyant Virgie.
— Ma chériiiiie ! Comment ça va, depuis le temps ? Je te trouve un peu pale !
Virgie hallucine en mâchant son gum. On pourrait aussi dire que le gum hallucine en remuant les dents de Virgie.
— Tu travailles bien à l’école ?
Virgie ne sait plus quelle attitude adopter.
Quand une fille plus jeune déboule, avec une crinoline courte et des bottes à grosses semelles, le visage maquillé emo.
— Tu reconnais ta sœur ? demande la reine Morgane à Virgie. Maleficia ?
— C’est qui, elle ? demande Maleficia, pas contente.
— Mais c’est ta sœur, chante la reine Morgane, tu te souviens pas ? La princesse Virgie ?
— Beurk, fait Maleficia, c’est moi la seule princesse. Elle c’est rien qu’une fausse. Et pis elle est trop débile.
— Dis donc, envoie Virgie, un rien vénère, tu t’en es déjà ramassée une ?
Maleficia lui tire une langue baveuse, que des postillons tombent sur les dalles du hall.

C’est à ce moment que Bob, Grumpf et Toqué arrivent par une des grandes fenêtres ouvertes du hall sur un vélo volant à trois places, que c’est comme un tandem mais avec une place en plus, et suspendu sous un ballon en forme de saucisse.
— On est venu te libérer, crie Bob, ses mains de paille sur le guidon.
— Tiens bon, crie Grumpf, assis derrière lui, on est là.
— On est tiens là libérer, crie Toqué, campé sur la dernière selle.
Il a perdu quelques boulons, ce qui explique son langage plutôt désordonné.
— DAAAAMMMMNNNEEEEDDDDD ! crache la reine Morgana. Petite vipère ! Tu n’auras pas le royaume de Narniark ! Je règnerai sur le monde !
Sa permanente de trois mètres de haut se transforme en une centaine de serpents ondulants qui ouvrent des gueules garnies de crocs.
— Supeeeer ! s’écrie Maleficia. Y’a de nouveau maman qui fait une de ces crises ! Vas-y, tue-les tous !
Alors là y a plein de trucs qui se passent, Bob, Grumpg et Toqué ils font du kung fu contre les singes volants comme Jet Le dans Jet Le. Des fois même comme Jackie Chan, surtout Bob, qui perd de la paille et se replie en deux au moment où il va recevoir un coup.
Virgie étire son gum hors de sa bouche, puis elle le prend dans les doigts, et l’étire comme un élastique, et elle le lâche, et le gum étiré il va se coller direct autour de la tête de la reine Morgana, que ça lui bloque tous les serpents, sauf quelques-uns, qui goûtent le gum et ils commencent à le mâcher. Et alors les autres serpents ils mâchent aussi le gum, et ils sont contents et ils pensent plus à mordre avec leurs crocs.
Et y a le château qui explose, d’abord le donjon qui s’écroule, puis les tours, et enfin les remparts qui tombent de la montagne, avec des boules de flammes qui montent un peu partout. Oui, parce qu’avant Toqué, Grumpf et Bob ont placé des charges de C4 avec des détonateurs à retardement comme Pierce Brosnam dans James Bond.
Mais nos valeureux amis ont réussi à s’enfuir avec le vélo juste à temps. C’est Virgie qui pédale en tête, avec Grumpf et Toqué. Bob, lui, est en morceaux dans une sacoche, avec sa tête qui dépasse et dit :
— Je me sens tout flagada.
D’hab quand tu dalles des céréales le matin, tu te sens en pleine forme. Mais tu peux très bien être hs quand tu es une céréale.
La reine Morgana et Maleficia s’envolent, transportés par les singes volants qui n’ont pas été lattés par Bob, Toqué et Grumpf. Les autres aussi s’envolent, mais en zigzag des fois. De toute façon ils vont pas loin, car ils sont arrêtés par un contrôle de gendarmerie, et ils doivent souffler dans l’alcootest, et l’alcootest est positif pour la reine Morgana, ben elle ne sifflait pas que de la Carola rouge avec des bulles pétillantes.

La morale de cette scène… oui… faut jamais picoler au volant ni en volant… Et là c’est pas de la rigolade !… C’était la seconde sérieuse de toute cette histoire…

Virgie et ses trois amis atterrissent devant le palais du magicien d’Oz. Glapo les accueille et s’accroupit devant Virgie.
— Tu as sauvé Narniark, tu es la reine maintenant, va voir le magicien d’Oz, il exaucera tous tes vœux.
Il lui montre un long couloir et une grande porte sculptée au fond.
— Ah ouais ? qu’elle s’exclame. Chouette ! Ben je voudrais plein de gums, plein de Magnum White, plein de bos gosses, et plus de devoirs à faire. Ah oui ! Aussi une Porsche décapotable, c’est trop de la balle. Et un centre commercial pour moi toute seule.
Les deux grandes portes s’ouvrent automatiquement quand Virgie s’approche, suivie de Grumpf et Toqué qui tient la sacoche avec Bob dedans.
Le magicien d’Oz est assis sur un trône. Il ressemble à Gérard Gere dans Pretty Woman. Virgie remarque tout de suite le détail fatal. Il mâche du gum.
— Approchez, dit-il d’une voix solennelle qui résonne dans la vaste salle dont on ne voit pas le plafond tellement elle est haute, et entre les grandes colonnes en marbre blanc. Vous avez sauvé Narniark, je vais exaucer tous vos vœux. Parlez !
— Ben, commence Virgie, je voudrais un bo gosse pour porter mon sac à l’école, et un autre bo gosse…
Soudain le sol se met à trembler. Les grandes colonnes vacillent. Des bouts de plafond s’écrasent sur le magicien d’Oz.

Virgie ouvre les yeux. Sa mère la secoue.
— Ben alors, tu dormais de nouveau devant le pc et tu rêvais à voix haute. C’est quoi cette histoire de bo gosse ? T’es amoureuse d’un garçon ? Il s’appelle comment ?
— C’est po vraiiii ! s’écrie Virgie en gesticulant. Juste au moment où le magicien d’Oz allait réaliser tous mes vœux.
— La vie n’est pas un conte de fées, enfin parfois quand même, j’ai gagné le concours de Lara Croft. Je vais avoir ma photo demain dans le journal de la paroisse. C’est pas géniaaaaal, ça ?
Virgie enfouit sa tête dans ses mains.
Un long silence emplit l’air.
On entend juste le bruit du gum mâché par ses dents.

Le soir, vers 21h15, sur msn :

Red-Cherry Je Veux Tuer Toute La Ville Dans Un Pentagramme Géant dit :
alors cet aprèm ? je me suis emmerdée un max et toi ?

Virgie Quelle Poisse La Vie Je Veux Voir Le Magicien d’Oz Ouuuiiinnn dit :
j’étais devenue la reine de narniark, et j’allais avoir tous les bos gosses que je voulais, mais ma mère elle a tout bousillé

Red-Cherry Je Veux Tuer Toute La Ville Dans Un Pentagramme Géant dit :
t’as de nouveau bu du coca whisky, t’aurais pu m’en filer, putiiiiin

Virgie Quelle Poisse La Vie Je Veux Voir Le Magicien d’Oz Ouuuiiinnn dit :
:06:
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Re: Virgie dans le monde de Narniark

Messagepar Babou » 17 Sep 2008, 05:54


Virgie pousse un nouveau cri d’horrification horrifiée quand sa mère bombe la poitrine avec des lolos bombinants.
Bombe ..... bombinant. Tu pensais sans doute inventer un mot ?
Détrompe toi :
Les anges chutent, bombinant autour des pendus,
Dépendants, au hasard des passages suspendus,
Ces frêles passereaux d'un autre âge passeront,
Outre l'outrage de la morale, des censeurs abscons,

La mer en allée n'est qu'un sillon argenté,
Là-bas roulent des orages violents et le néant
Qui s'écoule vers un autre ailleurs où l'on coule,
S'enroule avec l'horizon ; partons à présent !


Magnifique poème, je peux pas le mettre en entier (43 vers).
Ben, c'était pour utiliser le mot bombinant. :15:

Un mec ne devrait jamais lire un magazine pour femmes, parce que les femmes c’est un monde à part, qui n’obéit à aucune logique scientifique, et comme les mecs ne vivent qu’avec une logique scientifique qui a permis de réaliser les chefs d’œuvres que l’on connaît, ils risquent une déstabilisation de la pensée du cerveau des neurones. Et une chute dans l’alcoolisme et le tabac. D’ailleurs si les mecs picolent et clopent à donf, c’est à cause de ça.
Ce passage est tout sauf logique, sauf que souvent on fabrique sa logique. Enfin, on la fabrique pas mais on y croit donc c'est comme si on la fabriquait. On peut dresser une liste des mecs et des nanas qui ont réalisé des chefs d’œuvres et faire une comparaison, on verra de quel côté penche la balance. Mais finalement, si réaliser des chefs d’œuvres conduit dans l’alcoolisme et le tabac ..... gardez vos chefs d’œuvres pour vous les mecs. Je cogite .... et en cogitant, ben il se trouve que sous l'emprise de certaines " drogues " ..... l'esprit et tout ce qui l'entoure se libère, plus de barrière au niveau de la pensée du cerveau des neurones. Au fait ? Tu prends quoi toi ? Image

Des ratons laveurs et des rates mal lavées cavalent dans les hautes fougères empestées par des gaz anaux divers lâchés à tout va par les bestioles citées plus haut. Bon, les ratons laveurs cavalent derrière les rates mal lavées pour les laver, vu que ce sont des ratons laveurs. Mais c’est surtout pour copuler frénétiques avec.
Tiens donc ! Je croyais que c'était leur nourriture qu'ils lavaient. Et puis la rate (celle qu'on ne mange pas en l'occurence, car celle qu'on mange c'est la ratte) c'est la femelle du rat. Le produit naissant risque d'être ni tout à fait un rat, ni tout à fait un raton laveur. Conclusion : ce seront des racoonrats, dégénérés à souhait, même si leurs actes sont inversement proportionnels à ceux des humains, surtout quand ils sont inversement proportionnels à ceux des humains, la consanguinité n'opérant pas chez les animaux de la même famille, au sens propre du terme. Ou alors ils ont trop fréquenté les bayous. Quelque part c'est la même chose ..... vu qu'ils copulent aussi frénétique entre eux (lol, c'est pas les bayous qui copulent entre eux mais les peuples vivant dans les bayous). Ceci pour expliquer cela. Tout est une histoire de mélange. :hihi:

Et Mère Grand apparaît, un pétard fumant dans le dentier, des dreadlocks dans son chignon gris argenté, un 110 de nichons ballottant dans un corsage en dentelles fleuries légèrement flétries.
Elle a vachement évolué Mère Grand ! Le conte Charles va se retourner dans sa tombe ! Qu'est-ce qui est flétri ? Non, en vrai je réfléchis. Image Avec tes constructions de phrases parfois inversement construites faut le temps de la réflexion. Flétries IES, en accord avec dentelles, je cherche l'erreur parce que nichons c'est du masculin, pluriel en l'occurence car y en a deux, et que ça concordait mieux avec Mère Grand ! Singulier que ce soit les dentelles qui soient flétries ! Note qu'en réfléchissant davantage, je vois mal des nichons fleuris ! Image

La morale de cette scène, c’est quand tu conduis une Porsche décapotable, n’oublie pas de mettre la capote, pour éviter de te faire kidnapper par un singe volant.
Oui, il ne faut jamais oublier la capote car ça arrive très souvent de se faire kidnapper par un singe volant. :04:

— On est tiens là libérer, crie Toqué, campé sur la dernière selle.
Il a perdu quelques boulons, ce qui explique son langage plutôt désordonné

:D :D :D

Sa permanente de trois mètres de haut se transforme en une centaine de serpents ondulants qui ouvrent des gueules garnies de crocs.
Comme des bras tentaculaires ... hum ... je réfléchis, ben oui, je réfléchis tout le temps. Image Je l'imagine croquée et ça me fait penser à un certain style de dessins que j'ai vus ...... mais où ? :19: :20:

Virgie étire son gum hors de sa bouche, puis elle le prend dans les doigts, et l’étire comme un élastique, et elle le lâche, et le gum étiré il va se coller direct autour de la tête de la reine Morgana, que ça lui bloque tous les serpents, sauf quelques-uns, qui goûtent le gum et ils commencent à le mâcher.
Faut qu'il soit balaise le gum, même malabar n'a rien fait à côté ! :11:

Des fois même comme Jackie Chan, surtout Bob, qui perd de la paille et se replie en deux au moment où il va recevoir un coup.
Bob, lui, est en morceaux dans une sacoche, avec sa tête qui dépasse et dit << Je me sens tout flagada. >>
Les deux grandes portes s’ouvrent automatiquement quand Virgie s’approche, suivie de Grumpf et Toqué qui tient la sacoche avec Bob dedans.

Le personnage de Bob est touchant .... même si ce n'est que de la paille. Lol. Pauvre Bob. Déjà qu'au départ il n'était pas très empaillé ! C'est vrai que de rester planté dans un champ, car c'est le triste destin d'un épouvantail, il a dû affronter quelques intempéries. Heureusement dans ce texte il prend vie .... il prend vie certes, sauf qu'il termine en morceaux dans une sacoche .... comme un simple fétu de paille. Ceci dit, c'est pas pire que de terminer dans un bol ! :02:

D’hab quand tu dalles des céréales le matin, tu te sens en pleine forme. Mais tu peux très bien être hs quand tu es une céréale.
Justement le voilà le bol. Excellent. Image
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Re: Virgie dans le monde de Narniark

Messagepar Phantom_Blue » 17 Sep 2008, 09:05


BABOU a écrit:Un mec ne devrait jamais lire un magazine pour femmes, parce que les femmes c’est un monde à part, qui n’obéit à aucune logique scientifique, et comme les mecs ne vivent qu’avec une logique scientifique qui a permis de réaliser les chefs d’œuvres que l’on connaît, ils risquent une déstabilisation de la pensée du cerveau des neurones. Et une chute dans l’alcoolisme et le tabac. D’ailleurs si les mecs picolent et clopent à donf, c’est à cause de ça.
Ce passage est tout sauf logique, sauf que souvent on fabrique sa logique. Enfin, on la fabrique pas mais on y croit donc c'est comme si on la fabriquait. On peut dresser une liste des mecs et des nanas qui ont réalisé des chefs d’œuvres et faire une comparaison, on verra de quel côté penche la balance. Mais finalement, si réaliser des chefs d’œuvres conduit dans l’alcoolisme et le tabac ..... gardez vos chefs d’œuvres pour vous les mecs. Je cogite .... et en cogitant, ben il se trouve que sous l'emprise de certaines " drogues " ..... l'esprit et tout ce qui l'entoure se libère, plus de barrière au niveau de la pensée du cerveau des neurones. Au fait ? Tu prends quoi toi ?


Quand je dis ça, comme les réflexions sur les filles, c’est évidemment de l’humour. J’utilise des idées reçues. Je n’en pense pas un mot, les femmes étant merveilleuses, enfin certaines, d’autres moins. Comme chez les mecs, bien évidemment.
De plus, écrire en négatif a plus d'impact qu'écrire en positif.

Quant aux drogues, je n’ai pas besoin d’en prendre, d’après un copain, comme Obélix, je suis tombé dans la marmite de Panoramix quand j’étais petit.

A savoir quand même que les drogues ne développent rien du tout. Si au départ tu es nulle en maths, tu pourras prendre toutes les drogues que tu veux, au final tu seras toujours nulle en maths, et en plus ton corps et ton esprit seront salement amochés.
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Re: Virgie dans le monde de Narniark

Messagepar Babou » 17 Sep 2008, 11:38


Je sais que c'est de l'humour et moi aussi c'en était. J'ai peut-être parlé un peu trop sérieusement. C'est vrai que des fois je balance "pince sans rire". Pour le coup, je vais vraiment me plancker derrière le mur !!! :speed: :speed: :speed:
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Re: Virgie dans le monde de Narniark

Messagepar VirgiN » 17 Sep 2008, 17:00


Bluuuue !! T'es le best serieuux !

Bravo ! Encore une fois, j'adore !!! :love:

T'écris super bien ! j'adore tes jeux de mots, surtout le coup de la morale "il faut pas boire au volant come boire en volant " :D
Fin bon j'adoore et j'aimerais trop avoir ton talent !

Pour les paroles de SOS des Jonas Brothers ! Yeaah ! Chapeau ! :)
Justement j'étais en train de me la marmonner dans la têêête !!

Félicitations, Congratulations, Felicidades, tout ce que tu voudras, c'est trop top c'que t'écris ! :P J'adore lire tes fic ! Merci pour ces moments de pléézir ! :)

BizZoux jtad foRt



PS : Ma suite va arriver... ce serait pas trop tôt
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