Virgie de l'autre côté du miroir


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Virgie de l'autre côté du miroir

Messagepar Phantom_Blue » 16 Aoû 2008, 10:03


A la fille au faux piercing qui mange des Magnum White quand elle mâche pas de chewing-gum !

La poisse, c’est les vacances ! Les vacances, c’est la poisse ! Dans tous les sens, même avec les mots dans le désordre, les vacances c’est la poisse ! Deux mois à tirer dans la chaleur et l’ennui, à loucher d’un œil morve les séries débiles à la télé où l’amour finit toujours par triompher, que c’est même pas vrai parce l’amour il triomphe pas toujours, discuter au téléphone trois plombes avec les copines sur les mecs en faisant exploser son forfait, râler quand y a la vaisselle à faire et prétexter une crampe dans les gants Mapa, mâchouiller trois quarts d’heure la bouffe bio de maman en écoutant maman déblatérer des trucs débiles sur les séries télé débiles, boucher les toilettes (ben la bouffe bio de maman), mâcher du chewing-gum en regardant le plafond allongée sur le lit et tousser qu’on croit qu’on va crever, parce qu’on a avalé de la salive de travers, enfin les vacances quoi !
Virgie glande sur son lit en tee-shirt avec I AM NOT A BARBIE GIRL marqué dessus et en futal de training avec les bandes pour faire médaillée d’or des jeux olympiques. Feuillète SWEET NANA en mâchant un Hollywood à la fraise cannelle. Hallucine sur un article sur les Jonas Brothers.
— Je le crois pas ! qu’elle s’écrie, la voix outrée. Nick sort avec cette poufiasse d’Hannah Montana ! Trop la hooooonte ! Nick, là tu me déçois grave, moi qui t’avais juré un amour éternel. Tu viens de quitter la première place de mon top 50, la chute fatale je te raconte pas, je te mets en dernière position après les BB Brunes. Faut que j’annonce la nouvelle à Red-Cherry.
Elle s’empare de son mobile avec les touches retro-éclairées que ça fait high tech à la Totally Spies dans le noir, pianote un numéro en faisant une petite bulle rose, colle le mobile sur son oreille droite et attend. Une voix de femme comme dans les aéroports envoie suave :
— Vous avez composé le numéro pour passer de l’autre côté du miroir… Le passage sera activé dans une minute… Nous vous souhaitons une bonne visite… Merci pour votre appel…
— Grrrrr ! grogne Virgie. C’est quoi ce binz ?
Elle coupe, repianote sur les touches le numéro de Red-Cherry en se disant qu’elle a dû louper un chiffre. Sonnerie répétée.
— Bon, elle décroche pas. Elle doit de nouveau délirer sur Marilyn Manson. Je te jure ! OK, c’est pas tout, mais j’ai trop envie d’un Magnum White !

Virgie n’en croit pas ses deux zoeils de fille glacés par une vision glaciale sur les étagères du frigo ouvert et diffusant sa lumière blanche et glaciale sur elle. Elle pousse un long cri qui résonne dans la cuisine, renvoyé en écho par le four à micro-ondes, ricochant contre les portes en formica du buffet sur lequel somnole Malabar, son chat black and white. Qui sort brutalement de sa somnolence, le poil hérissé, les yeux enflammés, des postillons félineux crachotant dans l’ozone.
— Mamaaaaaaaaan ! Y’a plus de Magnuuuuuuuum Whiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite ! Aaaaaaaaaaaaaaargh !
Sa mère glande nonchalante sur le canapé en cuir du salon, en shorty jeans brodés de fleurs colorées et soutif à franges comme sur la veste de Davy Crockett, un bandana autour du front, des petites lunettes rondes aux verres teintés sur le nez, un double-feuilles fumant entre les doigts. San Francisco de Scott Mc Enzie plane dans l’air.
— Mais comment t’es fringuée, qu’elle s’exclame, Virgie, les pensées toutes bousculées dans le ciboulot. Et tu fumes quoi ? Ça pue !
— Oh dis donc, réplique sa mère, doucement la maternelle, va jouer à la poupée et laisse ta mère communiquer avec le grand mandala cosmique.
— C’est po vrai ! Ma mère est devenue dingue ! Dis, y a plus de Magnum White dans le frigo !
— Toi et tes futilités matérielles. Prends tes responsabilités. Assume-toi !
— Quoiiiii ? Les Magnum White, c’est des futilités matérielles ? Mais c’est ma seule raison d’exister sur la planète, m’enfin ! Et si j’en n’ai pas, ma vie n’est plus qu’une incertitude sans fondement se perdant dans la nuit insondable. Mais enfin, maman, tu as vraiment conscience des besoins indispensables humains d’une fille ado en pleine croissance ?
— Téléphone à Miko Land. T’as qu’à t’en faire livrer.
Virgie bondit sur son mobile, s’apprête à pianoter avec une frénésie d’index frénétique le numéro de Miko Land, retient son index dans sa frénésie, regarde sa maman qui souffle un nuage de fumée qui pue.
— Euh, c’est quoi le numéro de Miko Land ?
— Mais bon sang, il faut tout te dire, regarde dans l’annuaire, assume-toi, sinon tu ne pourras jamais devenir une femme libre et indépendante. Brûle ton soutif, libère-toi de l’oppression politique masculine phallocrate !
Virgie hausse les épaules, en déduis que sa mère traverse une crise de régression où la femme mûre veut retrouver les sensations troublantes et merveilleuses des gamines de pensionnat, et se précipite sur l’annuaire.

Monsieur Edouard Woodpecker, le crâne dégarni, la moustache frétillante, en blouse avec le badge à son nom épinglé dessus, décroche le téléphone dans l’entrepôt numéro cinq de Miko Land.
— Oui ? Oui ? Non ! Nous n’avons pas de Magnum White… La cargaison a disparu, elle a dû être volée… Oui, nous enquêtons… Non, je ne peux pas vous dire quand nous aurons de nouveau des Magnum White… Non, nous n’en avons pas en réserve… Nous ne pouvons plus approvisionner les supermarchés pour l’instant…
Virgie coupe la communication, une rage folle déferlant sur ses quenottes parfumées à la fraise cannelle.
Moment de flottement où flottent les moments qui flottent dans des moments flottant.
— Mamaaaaaan, y a plus de Magnum White à Miko Land ! On a volé la cargaison ! Ouuuuiiiinnnnn !
Sa mère caquète un petit rire gloussoteux.
— Il n’y a pas que les Magnum White dans la vie. Mange autre chose !
— Naaaan ! J’veux des Magnum White !
Soudain l’écran de la télé s’allume soudain, que c’est vraiment soudain. Et le visage poupinesque de Connie Clueless la reine du bal de l’année dernière, pas vraiment une copine à Virgie, plus blonde que jamais, avec un gloss rose nacré étincelant et le dernier top sweet teen de Kookaï apparaît avec un sourire d’un machiavélisme de fille quand elle sourit de façon machiavélique. Elle porte un masque, mais Virgie la reconnaît tout de suite.
— Aaaaah ! Mais c’est Connie Clueless masquée ! Qu’est-ce qu’elle fait à la télé ?
— Salut à tous, blablate Connie Clueless masquée, je suis la chef des pom-pom girls wizzeuses du lycée Victor Hugo, et j’ai volé tous les Magnum White. Si tu veux les récupérer, Super Lolita, retrouve-moi pour un duel là où tu sais ! Si tu viens pas, c’est que t’es qu’une frimeuse qui se la pète super !
A côté d’elle, apparaît un nain de jardin, avec un chapeau pointu, qui tire la langue. Et l’image disparaît.
Oui, évidemment, si Connie Clueless tient à rester anonyme, pourquoi dit-elle qu’elle est la chef des pom-pom girls wizzeuses du lycée Victor Hugo, qu’il suffirait de faire tous les lycées Victor Hugo pour la retrouver ? Ben parce que Connie Clueless est terriblement narcissique et ne rate jamais une occasion de se présenter à son avantage.
Pendant que sa mère roupille sur le canapé, emportée dans des rêves opiacés, Malabar, qui avait surgi dans le salon avant que la télé s’allume, miaule d’une voix miaulante :
— Vite ! C’est une nouvelle mission pour Super Lolita, la fille la plus super de la planète !
— Mais tu parles ! s’écrie Virgie.
— Bien sûr. Allez, vite, à la cave !
— Mais pourquoi faire ?
— Mais c’est toi, Super Lolita, l’héroïne de toute une génération de filles modernes et branchées !
Révélation fatale ! Virgie reste quelques secondes dans un atermoiement sans nom.

— C’est le manque de Magnum White qui provoque une amnésie, explique Malabar dans l’ascenseur secret derrière la tapisserie dans le couloir près du porte-manteau qui conduit à la cave secrète.
Virgie étonnée découvre un vaste sous-sol aménagé avec plein d’ordinateurs plus mieux que le sien qui rame tout le temps. Sur un mur des dizaines d’écrans télés surveillent toutes les parties de la ville, et même la maison du prof de maths et d’allemand qu’elle ne peut pas pifer parce qu’ils lui filent que des mauvaises notes. Elle écarquille ses zoeils devant un engin fuselé aérodynamique qui ressemble à une fusée mais avec des roues comme sur les voitures de courses qui passent le dimanche après-midi sur TF1.
— Ouaaaah la bagnole ! Trop belle !
— C’est ta Lotus super équipée à réaction, dit Malabar, mais enfile ton costume.
Virgie pousse un cri de joie devant la tenue de Super Lolita.
— Ouaaaaaaaaaaah ! Trop fashion !
Petite culotte Anaïs Sloupy (cherchez pas dans Google, c’est une petite culotte ultra secrète rien que pour les super héroïnes), soutif extensible parachute et air-bag, combi ultra souple anti-balles, minijupe 10000 watts éblouissante pour éblouir les gangsters, mini blouson à multi-poches avec rouge à lèvres lanceurs de mini roquettes, poudrier explosif et eye-liner rayon laser pour découper des menottes au cas où il y aurait des menottes à découper, bottes à semelles à ressorts pour franchir les murs avec roulettes pour faire rollers avec mini réacteurs pour aller plus vite.
Virgie s’admire dans la glace, avec ses sunglasses rayon X, téléphone forfait illimité, Internet et télé avec 400 chaînes intégrées (écran holographique 16/9 projeté devant les zoeils).
— Hééé ! Y’a la nouvelle saison de Friends qui passe ! Trop bien !
— Oui, mais on n’a pas le temps, miaule Malabar qui a mis une cape et un masque avec des oreilles pointues. En route !
Installée sur le siège ultra confortable qui épouse parfaitement les formes de son corps, face au volant qui ressemble à une manette de console X-Box 360, devant le tableau de bord garni de cadrans numériques, Virgie demande :
— Oui, mais je sais pas conduire. Et on va où ? Je sais pas où c’est qu’elle a dit que je savais !
Assis sur le siège à côté, Malabar appuie avec sa patte sur le tableau de bord. Un clapet s’ouvre en bourdonnant, laissant échapper un petit nuage de buée glacée.
— Aaaaaaah ! s’écrie Virgie. Un Magnuuuuum Whiiiiiiiiiiiiiiiiite !
— Oui, j’en garde toujours un au cas où.
Les doigts gantés de mitaines à circuits électroniques, Virgie s’empare de la précieuse glace. Ressens avec un plaisir étourdissant au bout des doigts le contact gelé. Déchire le papier dans un bruit de papier qui se déchire. Retiens son souffle, la bouche ouverte, les yeux écarquillés en agrippant le bâtonnet. Se mord la lèvre inférieure. Sourit. Et plonge la friandise glacée au chocolat blanc croquant dans sa bouche.
— Slurp… miam… crunch… super sluuuurp…. miam miam miam… super crunch…
— Alors ? demande Malabar.
— Ca y est, je me souviens de tout ! Géniiiiaaaaal !
Elle termine le Magnum White en quelques coups de dents et de langue, balance le bâtonnet, agrippe le volant manette, appuie sur un des quinze boutons colorés dessus (les autres c’est les missiles air-terre, les torpilles quand la Lotus est sous l’eau, les clous et les flaques d’huile pour crever les pneus et faire déraper les voitures qui poursuivraient la Lotus, etc.), enfonce la pédale d’accélération, fait vrombir le moteur thermonucléaire.
Tandis qu’un volet roulant métallique se lève, dévoilant un long tunnel qui conduit en dehors de la ville en pleine campagne dans un endroit isolé que personne jamais il va avec une ouverture cachée par des branchages pivotant.

Virgie jaillit du tunnel dans un ronflement de moteur ronflant et freine devant une foule de gamines excitées qui se précipite en agitant des feuilles, des photos et des CD.
— Ben c’est quoi, ça ? demande Virgie surprise, pendant que les gamines s’agglutinent en criant autour de la Lotus.
— Elles ont réussi à trouver la sortie secrète, répond Malabar. C’est tes fans.
— Ah j’ai des fans ? Ah ben oui, maintenant que tu me le dis, je m’en souviens. Trop cool !
Virgie émerge de la Lotus, salue les gamines qui poussent des cris hystériques, signent des posters d’elle en Super Lolita, découvre avec stupeur un CD avec elle sur la pochette. Titre de l’album : Un amour de vacances !
— Ouaaaaah ! Je me rappelle, j’ai aussi sorti un album. Trop cool !
Elle signe la pochette, d’autres pochettes photos et posters, distribue quelques bises, puis balance d’une voix sonore :
— Bon, c’est pas tout, mais le devoir m’appelle ! Super Lolita doit aller sauver le monde ! Je vous adooooore !
Elle envoie plein de bisous avec les mains, réintègre la Lotus et s’éloigne sous les cris idolâtres dans un ronflement de moteur ronflant. Oui, je sais, je l’ai déjà dit, mais le moteur il fait que ronfler dans un ronflement.
Bon, alors pour que vous captiez bien, et pour vous faire gagner un temps précieux, aussi comme ça j’aurai pas besoin d’écrire des scènes en plus, la ville est quadrillée en case comme un échiquier, vu que c’est un remake d’Alice de l’autre côté du miroir, mais avec Virgie, d’où le titre de la fic. Normalement un échiquier a 64 cases, mais je vais abréger, aussi parce qu’il fait chaud en ce moment, et que je transpire un max pour taper sur les touches. Mais si, il y aura quand même de l’émotion avec de la chair de poule, de l’amour où les larmes elles montent dans les zoeils et du suspense comme dans les Six Compagnons quand Tidou il appelle son chien Kafi et que Kafi il répond pas en aboyant et qu’il revient pas en agitant joyeux sa queue de chien.

Bon, Virgie arrive dans la case E2 où se déroule le bal endiablé de madame Buterfly avec la grenouille troubadour qui va par monts et par cases en chantant l’air célèbre de Rogler Glover justement nommé « le bal de madame Butterfly » et en jouant de la guitare avec des longs doigts verts de grenouille. Oui, il faut traverser les cases pour aller au lieu du duel qui se trouve dans une case, forcément, mais plus haut sur l’échiquier. Virgie pourrait s’y rendre en volant, car la Lotus peut voler, mais ça irait trop vite, du coup vous gueuleriez que c’est une fic à deux balles, et puis Virgie adore conduire, et comme elle n’a pas encore le permis, elle en profite. Non, elle n’a jamais emprunté la Fiat Uno de sa maman pour aller faire un tour avec ses copines en pleine nuit, c’est même po vrai. Euh, Virgie, ton premier faux piercing que t’as perdu, que tu savais plus où il était tombé, ben il est coincé entre les deux sièges avant. Mais ça va, ta mère a passé l’aspirateur et l’a aspiré. Tu le retrouveras dans le sac.
Ceci dit, revenons à notre aventure palpitante.
Pleins d’insectes costumés se baladent dont certains avec des perruques comme dans les films de Louis 14, les antennes frétillantes. Des cigales en costards queue-de-pie dansent des menuets façon jerk avec des cigales en crinolines. Maya l’abeille butine un rail de coke tandis que Jimmy Criquet siffle de l’alcool d’orties. Casimir bouffe du gloubi-boulga et dégueule du gloubi-boulga. Les Shadoks, les Bisounours, les Gremlins, les Minikeums, Hong Kong Foufou, Nono et Astro les petits robots, Collargol, Inspecteur Gadget, les Stroumpfs, Pépin la bulle, Snoopy, Oui Oui, les Ewoks, les Teletubbies, Zebulon et Pollux, Sailor Moon, et quelques autres teufent comme des malades. Y’a aussi les fous qui copulent frénétiques avec les tours. Les cavaliers qui copulent frénétiques avec les reines. Les fous qui copulent frénétiques avec les cavaliers. Les reines qui copulent frénétiques avec les tours.
Bon, c’est une case où on teufe et on copule à donf.

Dans la case F5, Virgie croise Gros Coco qui fait du stop au bord de la route (un personnage en forme d’œuf d’Alice de l’autre côté du miroir, pour ceux qui ne sauraient pas, mais comme j’ai dit avant que c’était un remake, vous auriez pu le deviner, ou pas, vu qu’il y a aussi d’autres persos qui ne sont pas dans Alice de l’autre côté du miroir). Phrase longue entre paranthèse pas vraiment nécessaire, mais bon, fallait que je rajoute une phrase longue entre paranthèse pas vraiment nécessaire. Démangeaisons dans les doigts sur les touches du clavier. Et puis dans les statistiques de Word ça fait des lignes en plus.
— C’est Gros Coco ! s’exclame Malabar.
Virgie s’arrête à sa hauteur.
— Vous pouvez m’emmener dans la case suivante, j’ai rendez-vous avec une poule qui doit me couver.
— Montez à l’arrière, dit Virgie.
Une fois Gros Coco installé, Virgie redémarre. La Lotus n’a pas parcouru une centaine de mètres, Gros Coco exhibe un revolver muni d’un silencieux et articule :
— Je prends la voiture.
— Dans tes rêves, dit Virgie en appuyant sur un bouton.
La banquette arrière éjecte Gros Coco à l’extérieur. Il fait un vol plané et s’écrase sur le macadam, la coquille éclatée, dans une flaque de jaune d’œuf.
Le but de cette scène était évidemment d’éclater Gros Coco sur la route, vu son statut d’œuf.
Plus loin, miss Marple agite ses bras au bord de la route.
— Vite, sauvez mon petit chat, il est monté sur l’arbre, il ne peut plus redescendre.
Virgie s’éjecte de la Lotus avec Malabar. Ils filent vers l’arbre où un petit chat miaule sur une branche.
— C’est une mission pour super Malabar, dit Malabar.
Il escalade le tronc quand un ronflement de moteur ronfle. C’est miss Marple qui vient de voler la Lotus.
Virgie appuie sur un bouton de sa mitaine gauche. La Lotus freine et miss Marple vole dans les airs, éjectée par le siège. Elle gesticule et s’écrase sur la route, toute écrabouillée. Son dentier ricoche sur le macadam.
— Nan mais, souffle Virgie.
— C’est un chat en plastique avec un micro et des piles, lance Malabar. La vieille nous avait tendus un piège, mais c’était sans compter avec Super Malabar et Super Lolita.
— Dis, tu te la pètes pas un peu là ? C’est qui la super héroïne ?
— Miaou ! Oui, euh, bon, c’est sans compter avec Super Lolita et Super Malabar. (Articulé dans les moustaches :) Ce que les filles peuvent être narcissiques des fois !
— T’as dis quoi, là ?
— Hein ? Rien ! Je réfléchissais à un truc.
Virgie le cadre du coin de l’œil et ils remontent dans la Lotus.
Encore plus loin, c’est la famille Ingalls qui squatte le bord de la route, les pouces tendus.
— Ah ben non ! crache Virgie en les dépassant.
Aussitôt Charles, Caroline, Laura, Mary, Carrie et le clebs dégainent des colts et canardent la Lotus. Une pluie de balles ricoche sur le métal à l’épreuve des balles.
C’est une case où on rencontre beaucoup de monde au bord de la route qui veulent voler la Lotus de Super Lolita.

Y a aussi une case où Humpty et Dumpty, les jumeaux, aussi appelés Blanc Bonnet et Bonnet Blanc, où Tralala et Tralalère (suivant les traductions), et qu’on trouve dans Alice de l’autre côté du miroir, se pointent avec leurs bouilles de sales gosses capricieux, leurs casquettes pour faire djeunes, et leurs bedaines ventrues parce qu’ils bouffent pas mal de friandises comme des Look o Look, des Glups et des bonbons Haribo.
— On vient pour jouer dans une case, dit Humpty.
— Oui, dit Dumpty, et on voudrait savoir aussi combien on est payé.
Les contes ne sont plus ce qu’ils étaient.
Y a aussi une case avec le vieux cavalier caparaçonné dans une vieille armure de fer blanc attachée par des nœuds sur ses épaules, avec une petite boîte qui est une invention du vieux cavalier pour ranger les habits et les casse-croûte, l’ouverture dirigée en bas comme ça la pluie ne peut pas y entrer, mais comme le couvercle est ouvert alors tout ce qu’il y avait dans la boite est tombé par terre, et comme il y a plus rien dedans alors il a l’idée de la pendre à un arbre, pour que les abeilles viennent y faire leur nid, comme ça le vieux cavalier aura du miel. Oui c’est total zarbi mais je ne fais que recopier un bout d’Alice de l’autre côté du miroir. A mon avis Lewis Carrol devait fumer du kif.
Et y a aussi une case avec le lion et la licorne qui se foutent sur la gueule, tout ça pour gagner une couronne, c’est évidemment une allusion au conflit entre l’Angleterre et l’Ecosse, de je sais plus quand, mais on s’en tape royal vu que c’est passé depuis des lustres.

Trois cases plus loin, dans la case C1 à l’autre bout de l’échiquier, Connie Clueless, ses pom-pom girls wizzeuses, des minettes Barbie Girls victimes de la mode, wizzeuses parce que sur les chats elles n’arrêtent pas d’envoyer des wizz, et sa bande de nains de jardins, qui s’est alliée à elle parce qu’ils n’avaient rien d’autre à glander dans les jardins, se déhanchent sur la piste de danse du Paradize, le lieu de rendez-vous, la dernière boite à la mode pour les jeunes. Y’a aussi quelques hitis Petits Gris qui remuent juste leurs mini fesses anorexiques autour de Dana Scully en shorty fluo et brassière, qui elle se trémousse comme une cinglée, les lolos agités dans tous les sens. Tintin et Obélix en drag-queens qui se la jouent tecktonik. Le captain Kirk et Spock aussi en drag-queens qui se la jouen twist à Saint-Tropez. Indiana Jones et Batman aussi en drag-queens qui se la jouent lambada. Décidément. Bon, je passe sur les autres.
— Je suis là ! crie Virgie, les poings sur les hanches.
Comme personne n’entend à cause de la musique, D.A.N.C.E. de Justice, elle dégaine son rouge à lèvres lance mini roquettes et envoie une roquette dans la boule qui tourne au-dessus de la piste. La boule explose en morceaux de boule explosée. Tout le monde s’arrête de danser et sursaute, ou sursaute pendant la danse et arrête de toute façon de danser.
— Super Lolita ! s’écrie Connie Clueless.
— Où sont les Magnum White ?
— Tu oublies le duel ! Tu dois affronter une chanteuse dans un karaoké !
— Quoi ?
Hannah Montana surgit sur la piste dans sa tenue de Hannah Montana.
— Gasp ! crache Virgie. La poufiasse !
Hannah Montana roucoule fort dans le micro :
— Come on guys tell me what we're doing… We're hangin' around when we could be all over the pla-a-a-ace… The sun is shinin' just the way we like it… Let's get out of this hall… Let's show the world our fa-a-a-ace…
Une fois la chanson terminée, l’applaudimètre enregistre les applaudissements nourris. L’aiguille atteint les 100 000, le maximum, vu que c’est un applaudimètre gradué jusqu’à 100 000. Oui, c’est un grand applaudimètre.
— A toi maintenant ! lance Connie Clueless.
Virgie s’empare du micro et chante le tube de son album « Un amour de vacances » :
— Je t’aurais aimé cet été… chalala… si tu m’avais aimé cet été… choubidou… mais comme tu m’as pas aimée cet été… chalala… je t’ai pas aimé non plus cet été… choubidou…
Oui, mais sur fond de guitares électriques punk metal avec des accords saturés, Virgie braillant les chalala et les choubidou avec des coups de dents dans l’air, comme quand les filles elles gueulent après leurs petits copains qui a déconné en flirtant avec une autre.
Tout le monde est horrifié et se bouche les oreilles. C’est fait exprès. Il n’y a que des fans d’Hannah Montana. Connie Clueless a triché parce qu’elle est super jalouse de Super Lolita. Et vous l’avez deviné, l’appaudimètre était truqué, un nain caché derrière a tourné l’aiguille jusqu’au 100 000.
— Ben quoi, s’insurge Virgie après sa chanson, ça au moins c’est de la zic, pas les débilités de cette pouffe d’Hannah.
— Dis comment tu parles à ma copine ? crache soudain Nick des Jonas Brothers qui apparaît dans la foule des pomp-pom girls wizzeuses, nains de jardins, Tintin et Obélix et autres.
Là Virgie elle pique une super crise, et elle l’attrape avec son lasso qui ficelle automatique, oui je l’avais pas mentionné dans ses gadgets de Super Lolita mais c’est pour créer une surprise, et elle fonce en rond sur la piste sur ses bottes rollers à réaction en le tirant derrière elle, qu’après une cinquantaine de tours il demande grâce en disant que Super Lolita c’est la meilleure.
— Nan mais, souffle Virgie, faut pas déconner non plus.
Du coup Hannah Montana pique elle aussi une super crise et elle arrache sa perruque blonde et tout le monde découvre que c’est Miley Stewart, et qu’elle est brune en réalité, et elle gueule qu’elle et Nick c’est fini, et que désormais elle mangera à une autre table à la cantine.

Tout à coup un traîneau tiré par huit rennes, avec à l’arrière une grande caisse réfrigérée, conduit par le père Noël, dont le rire pantagruélique résonne dans l’air, s’envole au-dessus du Paradize. Oui, la cargaison de Magnum White, c’est juste une caisse. J’allais quand même pas trimballer un container. Pas envie de m’encombrer avec des grues.
— Il a volé les Magnum White ! crie le nain qui tirait la langue à la télé au début.
Oui, il a droit à deux répliques dans la fic : tirer la langue, ce qui peut être considéré comme une réplique, plus visuelle qu’auditive, et dire la phrase : « Il a volé les Magnum White », qu’il a répété des tas de fois avec toutes les expressions possibles. Oui, il tourne aussi l’aiguille de l’applaudimètre, mais on ne le voit pas, vu qu’il est caché derrière.
Virgie bondit dans sa Lotus, décolle à la verticale, balance une bombe de gaz lacrymogène que tout le monde il a les larmes dans les zoeils, histoire de leur apprendre quand même qu’on ne rigole pas avec Super Lolita, et se lance à la poursuite du père Noël dans un ciel chargé de cumulo-nimbus floconneux comme des barbes à papa.
Tandis que Malabar saute avec amour et passion sur le dos de Milou sidéré puis ravi. Ah le zamour !
Mais oui, c’est le tapis volant avec Aladin qui, venant de la gauche, et refusant la priorité au traîneau, percute les rennes. Bon, Aladin était passablement bourré aussi.
Déstabilisé, le traîneau tombe en piqué et se crashe mollement sur un nuage moelleux.
Virgie pose la Lotus près du traîneau renversé. Le père Noël s’est relevé et serre les poings en bavant :
— Tu n’auras pas les Magnum White !
Virgie lui balance alors son poudrier explosif en pleine barbe. La poudre explose, normale, c’est de la poudre explosive exprès faite pour exploser. Sa barbe prend feu. Et le père Noël cavale sur les nuages pendant que les rennes rigolent à pleines dents.

— Mais nooon ! Mais nooooooon ! C’est pas ça ! Sabotaaage ! Sabotaaaaaage !
Virgie lève la tête et voit un petit dirigeable avec une plate-forme en dessous et Lewis Carroll devant une caméra qui s’arrache les cheveux. Y’a marqué LEWIS MOVIE ENTERPRISE sur le dirigeable.
Derrière la caméra, le lapin blanc glousse d’une voix de tafiote en remuant ses longues oreilles :
— Je te l’avais dit qu’elle allait foutre ton histoire en l’air.
— C’est le bordel dans les cases ! hurle Lewis Carrol. Où sont les pièces du jeu ? Et y a pas l’ambiance enfantine et candide ! Je veux Aliiiice !
— Mais tu sais très bien qu’elle est en cure de désintoxe, gargouille le lapin blanc.
Super vénère, Virgie tire une mini roquette dans le dirigeable, qui part en vrille dans le ciel.
Oui, pour ceux qui chercheraient la petite bête, il y a bien une seule mini roquette dans le rouge à lèvres lance roquettes de Super Lolita. Mais elle a plusieurs rouges à lèvres. Normal, vous avez déjà vu une fille qui n’a qu’un seul rouge à lèvres ?

Quand une échelle se déroule, attachée à un petit nuage flottant sur lequel se tient le marchand de sable. Et Nounours descend les barreaux en dodelinant du fessier.
— Pom popopom popopoom popoooom…
Une fois en bas, il se dirige vers la caisse réfrigérée de Magnum White.
— Touche pas à ça ! lui crie Virgie. C’est à moi !
Elle bondit sur Nounours et l’agrippe au pelage. Mais Nounours est plus fort, il l’empoigne sous les bras, la soulève et la secoue.
En haut sur le petit nuage, le marchand de sable fait pleuvoir du sable qui ne fait pas dormir comme d’hab, mais réveille, vu qu’on est de l’autre côté du miroir.
Quoi, il n’y avait aucun truc à l’envers dans la fic ? Ben si, vous la mettez devant un miroir, et vous aurez tous les trucs à l’envers. M’enfin.

Virgie se réveille donc, ouvre les yeux. Sa mère est debout à côté d’elle et la secoue. Elle est de nouveau une maman normale vêtue normalement.
— Ben voilà, tu t’es encore endormie devant le pc. C’est pas bon pour la santé. Demain je t’inscris au centre aéré.
— Quoiii ? Le centre aéré, où ils font du sport que tu transpires et t’es fatiguée après ?
— Oui, et ça te fera le plus grand bien, plutôt que de traîner devant Internet des heures.
A la cuisine, soufflant un souffle pas content de fille, Virgie reste détruite en ouvrant le frigo.
— Mamaaaaaan ! Y’a plus de Magnuuuuum Whiiiiiiite ! T’en n’as pas acheté ?
— Non, c’est trop sucré, ils ont dit à la télé de manger des fruits et des légumes. J’ai pris des pommes et des bananes. Et ce soir on mange des épinards.
— J’veux redevenir Super Lolitaaaaaaa ! Ouuiiiinnnn !
— Oui, ben commence déjà par ranger ta chambre.
Virgie s’empare de son mobile, pianote le faux numéro, enfin elle essaye une combinaison, parce qu’elle se souvient plus, mais comme c’était le numéro de Red-Cherry.
Aucune tonalité.
— Mamaaaan, j’ai plus de forfait !
— Ben tu attends le mois prochain. Je suis pas millionnaire.
— C’est po vraiiiii ! Plus de forfait, et je sais plus le numéro pour passer de l’autre côté du miroir. C’est po juste ! Super sniiiiiif ! Ouuuuiiiiiinnnnnnn !

Quoi, y avait pas de scène d’amour avec des larmes dans les zoeils ? Ben si, Nick, que y a Virgie qui était super zamoureuse de lui, mais il a flirté avec Hannah Montana, qui l’a ensuite envoyé sur les roses. Et les larmes dans les zoeils, ben c’était la bombe de gaz lacrymogène balancée par Virgie en décollant avec la Lotus.

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Re: Virgie de l'autre côté du miroir

Messagepar Babou » 17 Aoû 2008, 05:05


Lewis Carroll va se retourner dans sa tombe mais GENTLE, avec un sourire devant l'imagination, la fantaisie et l'humour bluetesques qui illuminent ce texte.

Petite culotte Anaïs Sloupy (cherchez pas dans Google, c’est une petite culotte ultra secrète rien que pour les super héroïnes), soutif extensible parachute et air-bag, combi ultra souple anti-balles, minijupe 10000 watts éblouissante pour éblouir les gangsters, mini blouson à multi-poches avec rouge à lèvres lanceurs de mini roquettes, poudrier explosif et eye-liner rayon laser pour découper des menottes au cas où il y aurait des menottes à découper, bottes à semelles à ressorts pour franchir les murs avec roulettes pour faire rollers avec mini réacteurs pour aller plus vite.
Même Goldorak il a pas tout ça. Si je devais choisir une seule option, je pense que ce serait la minijupe 10000 watts pour éblouir les gangsters. Ben oui, vu que ce sont les méchants, une fois que t'as réussi ça, plus besoin des autres options. Autant aller à l'essentiel. Image

Des cigales en costards queue-de-pie dansent des menuets façon jerk avec des cigales en crinolines.
Lol oui, sinon comment les distinguer ? :11:

Y’a aussi les fous qui copulent frénétiques avec les tours. Les cavaliers qui copulent frénétiques avec les reines. Les fous qui copulent frénétiques avec les cavaliers. Les reines qui copulent frénétiques avec les tours. Bon, c’est une case où on teufe et on copule à donf.
Ça fait beaucoup de monde dans une seule case ! :10: Comment tiennent-ils ? On peut imaginer qu'ils sont les uns dans les autres, engigognés Image comme les poupées russes, c'est sans doute mieux d'ailleurs pour copuler frénétique, ou alors ils font une pyramide, mais là ça relève davantage de l'acrobatie. Sinon une case mesure combien ? Etant donné que la tour se déplace verticalement ou horizontalement et que le fou se déplace en diagonale, comment font-ils pour copuler ? :04: (Je sais c'est possible en réalité [euh pas de copuler sur un échiquier, dans le jeu je veux dire, le fou peut prendre la tour et la tour peut prendre le fou], c'était juste pour agrémenter mon post). Bref, le meilleur, et tu l'as pas oublier, c'est le cavalier, car lui au moins .... il SAUTE. :14:

La banquette arrière éjecte Gros Coco à l’extérieur. Il fait un vol plané et s’écrase sur le macadam, la coquille éclatée, dans une flaque de jaune d’œuf.
Le but de cette scène était évidemment d’éclater Gros Coco sur la route, vu son statut d’œuf.

Ou le balancer dans une casserole d'eau bouillante, 10 mn.
Là on risque pas de déraper sur le jaune d'oeuf ou plutôt le blanc car le blanc est gluant. Image

Derrière la caméra, le lapin blanc glousse d’une voix de tafiote en remuant ses longues oreilles :
— Je te l’avais dit qu’elle allait foutre ton histoire en l’air.
— C’est le bordel dans les cases ! hurle Lewis Carroll. Où sont les pièces du jeu ? Et y a pas l’ambiance enfantine et candide ! Je veux Aliiiice !

N'est-ce pas plutôt un phantom qui fout l'histoire en l'air, qui met le bordel dans les cases, qui casse l'ambiance enfantine et candide ? Qui nous assure des scènes d'amour romantiques à souhait, nous promettant des larmes même que le waterproof anti-coulées ne résisterait pas ? Tout ça exprès pour qu'on lise jusqu'au bout ? :14: :05:

Quoi, il n’y avait aucun truc à l’envers dans la fic ? Ben si, vous la mettez devant un miroir, et vous aurez tous les trucs à l’envers. M’enfin.
A moins d'avoir les zoeils qui se chevauchent, style Christophe Lambert, pour tous les trucs à l'endroit si tu les mets à l'envers, lol, devant un miroir, on aura du mal à suivre. Image

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Pas de problème, c'est quoi l'adresse ? :brice1:
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Re: Virgie de l'autre côté du miroir

Messagepar Babou » 19 Aoû 2008, 05:28


Au fait, là t'as écrit une case ? Donc il reste 63 cases. 63 cases X 10 € = 630 €
Je te suggère de faire la même chose avec le jeu du Go ! Tu n'es pas censé ignorer ce jeu d'origine asiatique ? Chinoise plus précisemment. Y'a 324 cases ... :05:
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Re: Virgie de l'autre côté du miroir

Messagepar Krystos » 20 Aoû 2008, 16:12


Mdr exellent ! Drole a mourir comme toujour . Tu ne perd pas de ta fraicheur et de ta psychédelicieuse drolesse .
Deux reference a ce que j'aime...sailors moon et drag queen ( bin ouai je suis dfrag queen a mes heures perdues )
Du pur bonheur
:bravo:
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