[Histoire] La route d'une nouvelle vie


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[Histoire] La route d'une nouvelle vie

Messagepar AgentFalkan » 06 Aoû 2008, 23:29


Intro
Voilà, je commence une nouvelle histoire, ma deuxième, la première étant "La fragment du Nouveau Excalibur". Pour le moment, je la nomme "Ma Fanfic", mais quand j'inventerai un nom, je l'ajouterai en modifiant le titre de ce topic.


EDIT: Voilà, nom de la fanfic modifié ^^
__________________________________________________________________

Chapitre 1 : Le Réveil

James se réveilla sur le sol de sa chambre d'hôtel, avec un mal de tête insupportable. Il ne savait pas pourquoi il s'était endormi là et pas sur son lit qui était juste à côté. Il avait une bouteille en main. Il la tourna pour voir l'étiquette, et il lut: "Vodka - Troïka". Ca lui fit penser que la journée précédente avait dû être fort tourmentée.
Il se leva du sol et posa la bouteille sur la table, et de suite après il vit flou dans ses yeux et faillit tomber dans les pommes, sans doute parce qu'il s'était relevé trop vite. Il attendit pour se remettre les idées en place et inspecta les alentours de sa chambre. Il remarqua par la fenêtre qu'il faisait nuit. Il pleuvait. Puis un chien aboya dans la rue. Quand il regarda son horloge, il vit qu'il était quatre heures.
"Mon Dieu…", pensa James en tenant sa tête qui lui faisait toujours mal.
Il faisait un peu les cent pas dans sa chambre, pensait à plein de choses différentes, beaucoup de souvenirs le hantaient, et le mal de tête ne le lâchait pas. Il ouvrit la fenêtre et sortit sa tête pour respirer. Mais à la place de l'air frais qu'il espérait sentir, une grande quantité de fumée venant de ce que brûlaient les clochards en bas de la rue envahit son visage. Il rentra sa tête à l'intérieur sur le coup, et commença à tousser fortement.
"Même pas moyen de respirer ici... ma tête va exploser, je le sens…", pensa-t-il. Il était appuyé sur sa table et regardait les quelques feuilles imprimées qui étaient là. L'agent s'assit et commença à lire la première feuille pour se rappeler de ce qu'il avait fait avant d'en être arrivé à cet état-là. Il comprit vite que c'était une feuille de briefing qu'il avait faite lui-même. Il commença à lire lentement la première ligne: "AGENT: James Falkan. TYPE: Elimination de cible. INTERET: personnel"
"Mais qu'est-ce que je fous ici…" se dit Falkan avant de commencer à lire le contenu du briefing.


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Re: [Histoire] Ma Fanfic

Messagepar AgentFalkan » 07 Aoû 2008, 13:52


Après avoir lu le briefing il comprit enfin ce qu'il était venu faire à Baltimore. Oui, il se rappela aussi de la ville où il était. Et de la date. Le 4 juillet 2028. Donc, pour ce jour-là, James Falkan s'était mis une mission à faire: éliminer un trafiquant d'armes qui fournissait depuis longtemps un groupe criminel organisé à Baltimore. Mais ce groupe causait des ennuis depuis un certain temps à l'IPCA, l'agence dirigée par Falkan. Donc, la première chose que Falkan voulait, c'était de tuer leur fournisseur en armes. Une autre ordure, un autre déchet de la nature, un des éléments considérés comme les plus gênants par les services secrets gouvernementaux.
Le trafiquant d'armes portait le nom de Ludwig Sherman. Il aurait suffi à Falkan de l'abattre de loin avec son fusil à lunette, la fenêtre de l'hôtel offrant une vue parfaite sur la zone prévue pour l'échange entre Sherman et ses clients. Mais… c'était différent cette fois-ci. Falkan regarda ses mains. Combien d'hommes a-t-il tués depuis toutes ces années… et combien sauvés? Beaucoup plus tué que sauvé, en tout cas. Et pourquoi on ne peut pas sauver, sans tuer? Il se demandait tous ces questions, qu'il ne se demandait jamais encore au cours de sa carrière d'agent. Et il ne trouvait pas de réponses pour autant. Mais ce qui était certain, c'est qu'il n'arrivait plus à agir comme avant. Simplement remplir ses devoirs. Et même si cette mission, il l'avait choisie lui-même pour lui, il n'était plus d'accord avec ce genre de comportement. Sa vision sur les choses avait changé. Il n'avait plus envie de tuer. Il voulait arrêter tout de suite et rentrer chez lui. Mais il ne pouvait pas, quelque chose le retenait. Il se dit qu'il devrait réfléchir à sa raison de vivre et au sens de tout ce qu'il fait.
Jusqu'à ce jour, il avait servi son pays avec fierté et était persuadé qu'il faisait le bien. Il était sûr de lui, de ses actes, du fait qu'en éliminant le mal qui menaçait partout, il aidait et protégeait le pays, le peuple. Mais voilà. Cette fois-ci, il comprit que sa réflexion simple s'est arrêtée trop tôt. Que tout ceci n'a jamais été sa propre opinion, mais l'opinion du gouvernement qu'il acceptait entièrement. Mais plus depuis ce jour. Maintenant, il avait vu plus loin. Il se disait qu'au fond, tuer ceux qui font le mal n'apportera jamais la paix durable sur le monde. Il voyait de plus en plus clair. Il voyait qu'il s'était trompé. Que le gouvernement n'avait pas raison. Et que tout ce monde se trompe depuis des années. Sa pensée s'accélérait vers quelque découverte extraordinaire, qu'il ne pouvait pas décrire avec les mots. Et même dans sa tête, elle restait encore floue. Claire, mais imprécise. Il eut l'impression que sa vision sur le monde venait d'être bouleversée. Et maintenant il commençait à ressentir quelque chose de nouveau. Tout cela était confus et encore imprécis, mais il tenait à ne pas perdre ces pensées, à ne pas les oublier, et à prendre du temps à démanteler toute la vie qu'il avait vécu, tout son sens profond. Peut-être même qu'il avait envie de comprendre le sens de toute la vie de l'Humanité jusqu'à aujourd'hui. En tout cas, il ressentait le besoin de mettre enfin de l'ordre dans tout cela.
Il se leva et se dirigea dans la salle de bains. Quand il entra, il vit tout de suite son visage pâle et fatigué dans le miroir. Un visage presque sans vie. Mais dans les yeux, un regard qui commençait à se réveiller. A percevoir mieux les choses. Falkan sentit soudain comme une décharge parcourant son corps. Son esprit revenait au contrôle de son corps et il sentait qu'il commençait à revivre. L'âme en lui, se battait. C'était le réveil.


Chapitre 2 : Les premiers pas

Falkan regarda l'heure. Il restait une demi-heure avant la rencontre prévue entre Sherman et ses clients. Il ouvrit tout de suite sa mallette noire et prit les pièces du fusil à lunette W2000 qu'il assembla rapidement. Puis il posa le fusil à lunette sur l'appui de la fenêtre. Ensuite il se demanda: "…Mais qu'est-ce que je fais? Pourquoi je tuerai cet homme que je connais même pas..? Même s'il fournit des armes à ce groupe qui a déjà abattu deux de mes agents,… je devrais d'abord me renseigner plus sur eux…". Sa pensée fut interrompue par ce qu'il vit au loin. Sur la zone où il attendait sa cible, deux limousines s'arrêtèrent. Il prit vite la chaise et s'assit devant la fenêtre, saisit son fusil et visa pour voir de qui il s'agissait. La portière conducteur de la limousine de gauche s'ouvrit et le chauffeur en sortit. Il alla ouvrir la portière arrière, d'où un homme en uniforme vert apparut. A ce moment-là, les deux portières avant de l'autre limousine s'ouvrirent et deux hommes en longs manteaux noirs en ressortirent. L'un d'eux avait une valise. Falkan remarqua que l'homme en uniforme prit aussi une valise de sa limousine, et avançait maintenant lentement vers les deux hommes. Puis il s'est arrêté, Falkan comprit qu'ils commençaient à parler et que l'homme en uniforme était bien Ludwig Sherman. Ils commencèrent à montrer le contenu de leurs valises. Celle de Sherman contenait des pièces métalliques d'une arme à feu que Falkan ne reconnut pas. L'autre était remplie de billets. Ils se mirent à passer à la transaction. Falkan observait Sherman. Ce dernier portait des lunettes noires rondes et avait une longue moustache. Ses cheveux étaient lissés en arrière. Falkan vit de plus près l'uniforme, et comprit soudain que cet homme était assurément un officier de l'armée.
Il changea brusquement d'avis sur le choix de sa cible. Il voulut d'un coup en finir et partir le plus vite possible chez lui, à Washington. Il décida d'éliminer celui qu'il crut être le chef du groupe criminel. Celui qui avait des lignes rouges le long de son manteau noir, à la différence de l'autre. Il visa rapidement et tira. Le recul causé par le tir changea sa vue mais il la rétablit de suite pour vérifier si la cible a bien été touchée. Sherman semblait perdu, et l'homme en noir, pris de panique soudaine, regagna sa voiture avec la valise d'arme et démarra. Sherman fit de même et les deux voitures quittèrent précipitamment la zone, laissant le cadavre du chef mort sur l'asphalte mouillé par la pluie.
Falkan s'accroupit et commença à démonter son W2000. Il rangea rapidement les différentes pièces dans la mallette, la ferma, et se releva pour regarder autour de lui. Une fois sûr qu'il n'a rien oublié, il prit la mallette et sortit de sa chambre d'hôtel. Puis il descendit les escaliers et atteignit le hall principal. Il vit la réceptionniste qui lisait un journal sous une lampe, et s'approcha rapidement en tendant les clés de la chambre. La réceptionniste était étonnée de le voir partir comme ça, en pleine nuit.
— Merci de votre accueil et au revoir, dit rapidement Falkan et posa la clef sur le comptoir.
— Merci, j'espère que votre séjour ici vous a plu, répondit-elle en souriant.
Falkan ne dit rien et sortit par la porte vitrée. Il se fit reconduire à la gare en prenant un taxi. Une fois sorti à la gare, il aspira enfin l'air frais qu'il attendait tant, et de suite après sentit un violent coup de métal donné sur sa nuque, ce qui lui fit perdre conscience.


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Re: [Histoire] Ma Fanfic

Messagepar AgentFalkan » 07 Aoû 2008, 17:14


Chapitre 3 : Un nouveau départ


Dans le quartier général de l'IPCA situé près du centre-ville de Washington, le personnel travaillait calmement dans les bureaux et les agents de première classe de l'agence se reposaient dans l'hôtel privé du QG. C'était leur résidence même. En effet, le QG de cette agence disposait d'une aile supplémentaire, destinée à faire loger les agents de première classe. Cette aile du bâtiment comportait, au rez-de-chaussée, la cuisine, le grand salon, la salle à manger, et beaucoup d'autres salles encore non affectées. Au premier étage se trouvaient plus d'une dizaine de chambres dignes d'un hôtel quatre étoiles, tous destinées exclusivement aux agents de classe A de l'IPCA. Et au deuxième étage, une nouvelle série de chambres appartenant au personnel. On appelait donc ce lieu l'hôtel privé de l'IPCA. A l'arrière du quartier général se trouvait le grand jardin de l'agence, entouré par des bâtiments assez hauts. Aucun air pollué ne pénétrait ce lieu où il faisait tellement bon d'être, qu'on n'avait plus envie de le quitter une fois qu'on s'y rend.
Le soleil commençait à se lever. L'équipe de minuit était en train de remplacer celle de jour, et regagnait ses chambres pour dormir. Le sous-directeur et adjoint responsable des opérations Thomas Markinson était déjà levé. Il avait réveillé l'équipe de jour et se dirigeait au Bureau de l'IPCA. Il pensait voir Falkan à son siège lorsqu'il entra, mais ne vit personne. Markinson marcha vers le milieu du Bureau. Constatant qu'il n'y avait personne, il prit son portable pour appeler Falkan. Après plusieurs longs sons, il entendit: "Bonjour, vous m'avez appelé mais j'suis pas là, alors laissez-moi un message après.."
Markinson raccrocha. Il s'apprêtait à ce moment d'avertir les agents que le directeur a disparu et de se mettre à ses recherches.
Falkan se réveilla sur une chaise, les mains attachées derrière. Il leva sa tête et vit le visage de Ludwig Sherman. Il était un peu sonné mais n'avait plus mal à la tête. Sherman parla avec un accent allemand:
— Alors, on est réveillé?.. Que croyiez-vous? Vous n'êtes qu'une poussière parmi tous les éléments du gouvernement américain, et vous vous en prenez à un commandant de l'armée en pensant vous en sortir?
— …Comment m'avez-vous eu..?
— Je sais beaucoup de choses sur vous et votre agence. Vous êtes qu'une bande d'amateurs se prenant pour des durs et intelligents. Mon client, que vous avez tué la nuit dernière, était le chef d'un groupe que j'ai moi-même engagé pour anéantir votre agence. Après l'incident d'il y a deux mois, il m'a dit qu'il se sentait menacé et qu'il voulait ne plus s'occuper de cette tâche. Maintenant que vous l'avez tué, son groupe s'est retiré définitivement… mais je n'ai plus besoin d'eux, puisque je vous ai, maintenant.
Sherman fit un sourire de satisfaction après avoir dit cette dernière phrase.
— Vous allez me tuer. N'est-ce pas.
— …Non. Même si vous ne représentez rien par rapport aux grandes puissances de l'armée, j'ai de l'admiration pour votre travail… J'ai entendu parler de nombreux de vos exploits et de vos missions. Et je dois dire que… vous vous débattez plutôt bien. C'est assez étonnant pour un petit organisme comme le votre.
— Vous allez vous servir de nous, maintenant?
— Je pourrais… mais non. Voilà ce que je veux. Je veux que vous, vos agents et toute votre agence, vous disparaissiez de mon chemin et de celui de tous les autres organismes gouvernementaux. J'ai beaucoup de travail et je n'ai pas de temps à perdre avec vous, mais je ne tue pas les gens comme ça. Je règle mes problèmes par négociations… enfin, la plupart. Vous faites ça, ou sinon j'organise votre fin moi-même. Et croyez-moi, j'ai les moyens.
— …Vous voulez dire quoi là? Je dois..
— Vous allez fermer l'IPCA, confirma Sherman.

Sherman ne tarda pas à relâcher Falkan et on le reconduisit jusqu'à une voiture. Falkan se faisait emmener en voiture loin de ce lieu. Il regardait par la vitre et comprenait qu'il sortait d'une base militaire en pleine forêt. Le chauffeur conduisit jusqu'à l'adresse de l'IPCA, à Washington. Il arrêta la voiture devant l'entrée principale du QG. Falkan dit au revoir au chauffeur avant de sortir et de se diriger vers l'entrée.

Image
Commandant Ludwig Sherman

Sherman avait donné à Falkan 48 heures pour faire partir ses agents et fermer son agence. L'agent était triste de devoir aller annoncer cette nouvelle à tous ses agents, dont une partie était devenue ses meilleurs amis.
Falkan monta les escaliers et entra dans son bureau tranquillement, même s'il savait que les autres s'étaient sûrement fait du souci car il devait déjà être là pendant la nuit. Markinson n'était pas là. Falkan avança lentement jusqu'à son fauteuil, s'assit, et ferma les yeux. Lorsqu'il les rouvrit, il vit en premier sa plaquette avec l'inscription "IPCA", qu'il portait sur son costume habituellement. Il la prit et l'accrocha sur lui, pour pouvoir la porter une dernière fois dans sa vie. Enfin, il contacta Markinson par ordinateur et lui ordonna de se rendre immédiatement à la salle de briefings avec tout le personnel et les agents disponibles.
— Salut. C'est moi. C'est une histoire un peu longue. Rends-toi avec tout le monde à la salle de briefings, c'est le seul lieu avec assez de chaises pour proclamer un message important à toute l'IPCA. Je vous y rejoins. Maintenant.
— O… OK. A plus alors.
Markinson pensa qu'il s'agissait de quelque chose de grave. Il exécuta l'ordre de Falkan et bientôt tous se retrouvèrent dans la salle de briefings se situant au sous-sol du QG, avec Falkan devant, sur l'estrade.
Falkan ne tarda pas à commencer:
— Bonjour à tous, chers collègues, et mes meilleurs agents. Je ne vais pas commencer le discours sur l'histoire de notre agence avant d'énoncer le problème. Je vais aller droit au but.


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Re: [Histoire] La route d'une nouvelle vie

Messagepar Babou » 10 Aoû 2008, 04:56


Tu fais des progrès en orthographe je vois, par contre les temps (conjugaison) sont un peu aléatoires, parfois. Ça me fait penser à la réplique culte du film " La guerre des boutons " << si j'aurai su, j'aurai pas venu >>. Je vois que tu as retenu les tirets de dialogues aussi. Sinon on voit toujours ta facilité d'écriture, mais là un peu moins farfelu que l'histoire précédente, bon ce n'est qu'un début. J'espère qu'il n'y aura pas trop de personnages, lol. Sinon je me perds. :15:
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Re: [Histoire] La route d'une nouvelle vie

Messagepar Phantom_Blue » 26 Aoû 2008, 10:20


On ressent bien l’univers impitoyable, calculateur et froid du monde de l’espionnage. Les actes compartimentés, classifiés, ordonnés dans une suite chronologique fonctionnelle. C’est différent d’OSS 117 et de James Bond, du moins dans les 1ers chapitres. Ici on est plus dans la réalité actuelle, et c’est d’autant plus oppressant. Le Commandant Ludwig Sherman me fait penser à un perso de Black et Mortimer. 8)
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Re: [Histoire] La route d'une nouvelle vie

Messagepar AgentFalkan » 05 Sep 2008, 21:01


BABOU a écrit:Tu fais des progrès en orthographe je vois, par contre les temps (conjugaison) sont un peu aléatoires, parfois. Ça me fait penser à la réplique culte du film " La guerre des boutons " << si j'aurai su, j'aurai pas venu >>.

Lol, ;D désolé je vais essayer d'y faire attention mais c'est pas évident hein.. :p

BABOU a écrit:Je vois que tu as retenu les tirets de dialogues aussi.

Oui, maintenant je peux les générer sur mon PC rien qu'avec deux traits d'union "--" ! Vive MICROSOFT WORD 2007 :twisted:

BABOU a écrit:Sinon on voit toujours ta facilité d'écriture, mais là un peu moins farfelu que l'histoire précédente, bon ce n'est qu'un début. J'espère qu'il n'y aura pas trop de personnages, lol. Sinon je me perds.

Je vais essayer de faire pas trop de personnages mais ça va être tentant d'en faire beaucoup et différents :13:

phantom_blue a écrit:On ressent bien l’univers impitoyable, calculateur et froid du monde de l’espionnage. Les actes compartimentés, classifiés, ordonnés dans une suite chronologique fonctionnelle. C’est différent d’OSS 117 et de James Bond, du moins dans les 1ers chapitres. Ici on est plus dans la réalité actuelle, et c’est d’autant plus oppressant. Le Commandant Ludwig Sherman me fait penser à un perso de Black et Mortimer.

Merci pour ton commentaire, Blue. :15: C'est un honneur de recevoir sur son histoire les posts du plus grand écrivain du forum :)
Et pour Sherman, c'est vrai qu'en créant ce personnage j'ai eu l'impression d'avoir déjà vu ce type de visages dans bien des films ^^ ...

___________________________________________________________

Après avoir expliqué à la foule présente dans la salle que l'organisation touchait à sa fin et qu'il était temps de prendre un nouveau départ pour tout le monde, après avoir essayé si bien que mal d'apaiser la panique des uns et l'inquiétude des autres qui régnaient maintenant dans ce grand espace, Falkan présenta ses excuses et s'en alla.
Il fut rejoint par Markinson dans le couloir.
— Et maintenant… Tu vas faire quoi de tout ça? demanda Markinson.
— …Je vais monter dans mon bureau et attendre.
— Quoi?.. Non mais, après ça je veux dire…
— Je sais pas. Faudra que je trouve une nouvelle façon de vivre, puisqu'on nous vire maintenant d'ici… et même si tout n'est pas nécessairement perdu, j'ai moi-même changé de vision sur tout ça…
— Sur quoi?
— Sur tout. Et partir d'ici, terminer de travailler comme ça me permettra de tout recommencer à zéro…
Falkan regarda un peu sur les côtés, puis s'approcha de Markinson et dit à mi-voix: "On arrête d'être ici, mais ça veut pas dire qu'on ne fait plus ce qu'on a toujours fait.."
— Ah je vois, sourit Markinson. Donc, on deviendra des agents clandestins?
— …Si tu vois ça comme ça, oui. Mais moi je dis plutôt qu'on sera libres, et c'est le Système qui prend cette liberté aux gens dans tout notre monde. Et ceux qui vivent selon leur liberté et non comme le Système le dicte se font appeler "clandestins", ou "illégaux" ou autre chose.
— ..Quoi? C'est quoi cette histoire de Système là.
— C'est rien… c'est pas important, laisse tomber.
Ils se turent un moment, tous les deux plongés dans leurs réflexions. Un peu après, Markinson se leva et dit: "Donc, on part d'ici quand?"
— Demain matin, au lever du soleil, sourit Falkan. On prend notre brol et on se casse avant que les fédéraux ne rappliquent pour nettoyer le bazar.
— Oh, tu as changé de langage d'un coup, remarqua Markinson, un peu étonné.
— ..Oui, puisque maintenant je dois plus parler comme un officier, et que je suis libre! dit-il tout content. Mais… y'a pas que moi. Vous aussi, vous êtes dorénavant tous libres. Demain nous partons. Vers de nouveaux horizons.
— Oh… bon, j'espère que tu sais ce que tu fais.
— Compte sur moi.

Les derniers préparatifs pour le départ étaient terminés, et tout le monde rejoignait ses chambres. Dans l'ignorance de ce qui leur allait arriver, certains ne pouvaient pas dormir. D'autres par contre avaient une totale confiance en leur chef de toujours, James Falkan. Mais un seul agent n'allait pas bien dans sa tête. C'est l'agent d'intervention Kelly Cochrane, qui était tellement excitée à l'idée que tout allait changer, qu'elle sortit discrètement de sa chambre en pleine nuit pour aller sur le toit. Elle commença à regarder les étoiles, et se plongea dans ses pensées sur ce qu'elle allait faire maintenant de sa vie.


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Re: [Histoire] La route d'une nouvelle vie

Messagepar Babou » 06 Sep 2008, 10:04


Des expressions qui m'enchantent encore et toujours : :15:
Il faisait un peu les cent pas dans sa chambre.
Claire, mais imprécise.
Il pensait voir Falkan à son siège lorsqu'il entra, mais ne vit personne.
J'ai entendu parler de nombreux de vos exploits et de vos missions. Et je dois dire que… vous vous débattez plutôt bien.
Rends-toi avec tout le monde à la salle de briefings, c'est le seul lieu avec assez de chaises pour proclamer un message important à toute l'IPCA.
Falkan regarda un peu sur les côtés, puis s'approcha de Markinson et dit à mi-voix: "


Il rentra sa tête à l'intérieur sur le coup, et commença à tousser fortement.
De la manière dont c'est écrit on croit que la tête rentre à l'intérieur du thorax, comme quand on plie une paire de chaussettes. :D

Il visa rapidement et tira. Le recul causé par le tir changea sa vue mais il la rétablit de suite pour vérifier si la cible a bien été touchée. Sherman semblait perdu, et l'homme en noir, pris de panique soudaine, regagna sa voiture avec la valise d'arme et démarra. Sherman fit de même et les deux voitures quittèrent précipitamment la zone, laissant le cadavre du chef mort sur l'asphalte mouillé par la pluie.
Je suppose que le W2000 était muni d'un silencieux parce que une détonation en pleine nuit sans que la réceptionniste ne réagisse. :oui:

Mon client, que vous avez tué la nuit dernière, était le chef d'un groupe que j'ai moi-même engagé pour anéantir votre agence. Après l'incident d'il y a deux mois, il m'a dit qu'il se sentait menacé et qu'il voulait ne plus s'occuper de cette tâche. Maintenant que vous l'avez tué, son groupe s'est retiré définitivement… mais je n'ai plus besoin d'eux, puisque je vous ai, maintenant.
Je sais pas si c'est bien raisonnable d'avouer ceci à James Falkan Image

Markinson pensa qu'il s'agissait de quelque chose de grave.
Quel drôle de raisonnement de la part de Markinson. Fermer une agence c'est plutôt grave. Mais même James Falkan a une attitude plutôt placide devant cette situation extrême. :04:

On prend notre brol et on se casse avant que les fédéraux ne rappliquent pour nettoyer le bazar.
Que signifie brol ? :02: J'ai regardé dans Google ! Nom masculin singulier signifiant familièrement désordre (Belgique) :15:
La parole se fait spontanément rythme dès que l'homme est ému, rendu à lui-même, à son authenticité. Oui, la parole se fait poème. (Léopold Ségar Senghor)
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Re: [Histoire] La route d'une nouvelle vie

Messagepar Phantom_Blue » 12 Sep 2008, 20:53


C'est bien tourné et observé. Les dialogues collent bien. Juste ce qu'il faut. J'attends les scènes de crimes et de love avec impatience. 8)
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Re: [Histoire] La route d'une nouvelle vie

Messagepar Laracroftfan » 27 Sep 2008, 16:22


Super ta fic AgentFalkan !! Avoir toi comme personnage principale !! L'histoire est bien construite très très interessante !! Je l'adore !! Vivement la suite !!
Vivement Noël pour jouer à tomb raider underworld
Laracroftfan

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Re: [Histoire] La route d'une nouvelle vie

Messagepar AgentFalkan » 27 Sep 2008, 18:48


Merci à tous :)

^^ lol Babou, oui le W2000 est muni d'un silencieux amovible.

BABOU a écrit:Que signifie brol ? :02: J'ai regardé dans Google ! Nom masculin singulier signifiant familièrement désordre (Belgique) :15:

oups, ^^ je savais pas que c'était un belgicisme désolé :13:
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Tous se rassemblèrent dehors, devant l'entrée du quartier général, pour faire les adieux. Falkan serrait la main à chacun de ses anciens agents quand Markinson arriva subitement.
— Y'en a une qui manque.
— Qui? demanda Falkan.
— Kelly. Elle n'est pas au QG.
— C'est vrai? Mais elle peut pas être partie, c'est pas possible... elle est censée être là pour nous dire au revoir…
— Ben alors elle serait partie comme ça? En tout cas c'est ce qui reste à supposer…
— Oui… répondit Falkan tristement.
A cet instant précis, une explosion fit voler une des fenêtres du bâtiment en éclats. Falkan et les autres regardèrent en direction de l'explosion. Une deuxième explosion puis une troisième s'en suivirent.
— Qu'est-ce qui se passe??! cria Falkan.
— Il vaudrait peut-être mieux qu'on se casse d'ici ! répondit Markinson.
Vaana Ketlyn, une habituée du katana et qui ne voulut jamais utiliser d'autre arme dans les missions les plus suicidaires de l'IPCA, courut vers la porte principale et lança à ses amis:
"Je vais voir ce qui s'y passe!"
Encore deux fenêtres explosèrent. Falkan restait sur place comme une statue, des sentiments contraires se battaient en lui, il voulait que ces explosions se terminent et en même temps ce QG n'était plus pour lui que du passé. Alors il oublia soudain tout, devint froid, et malgré que le feu se répandait dans le QG et que Vaana était à l'intérieur, malgré que Markinson et les autres le regardaient en attendant qu'il dise quelque chose en réaction à tout ça, il tourna d'un coup le dos au QG.
— Allons-y, Markinson.
— Quoi? Mais tu ne vas donc rien faire?? Mais… le QG! Mais enfin il brûle!
— Oui et alors? Qu'avons-nous oublié là-bas? Je sais pas qui est le responsable de cet incendie, mais il faut qu'on parte car si les forces de l'ordre arrivent, ils penseront que c'est nous!
— Euh, oui. Bon d'accord on se casse!
— Dispersez-vous! lança Falkan à tous ses agents
Ils se mirent à courir, s'éloignant du QG en flammes, et se dispersant dans la foule qui s'était déjà réunie autour du bâtiment en flammes. Falkan et Markinson couraient ensemble, passaient par les ruelles et endroits étroits, pour ne pas être vus par la police. Plusieurs camions de pompiers fonçaient en direction du QG, ainsi que la police. Falkan et Markinson couraient longtemps, empruntant les rues et les ruelles vers la sortie de la ville. A un moment, Falkan s'arrêta.
— J'en peux plus! dit-il avant de s'écrouler sur le sol. Ils étaient déjà très loin du QG, évidemment. Markinson s'écroula aussi, ne répondant rien. Tous les deux respiraient très fort et regardaient vers le ciel, étendus dans une arrière-cour d'une maison. Le ciel était gris-bleu, les pigeons réunis en haut, sur le bord de la toiture, observaient les deux agents essoufflés sur le sol. Markinson parla le premier:
— C'est si imprévu de se retrouver ici maintenant, à cet endroit perdu… Nous étions des agents du gouvernement il y a quelques heures, et maintenant… nous sommes quoi?
— Des hommes libres. Maintenant, tu ne peux plus penser qu'il ne faut pas être dans l'illégalité. Maintenant, tu dois abandonner toute morale et te concentrer sur ta survie. Car ne te prends pas pour un agent du gouvernement, tu n'es plus rien. Moi aussi, je suis plus rien, dit Falkan avant de se relever.
— J'ai du mal à te suivre… prononça péniblement Markinson. Tu dis que des trucs bizarres depuis qu'on a reçu l'obligation de fermer l'agence.
— Prends-moi pour un fou si tu veux, mais sache seulement que je serais peut-être plus jamais comme avant.
Un sourire apparut sur son visage, et il dit haut et fort: Si tu ne fais plus partie du Système, alors rappelle-toi de Toi, de celui que tu étais dans l'enfance et dans tes rêves, et commence Ta vie!
Il serra le poing en finissant sa phrase et se tourna vers Markinson.
— OK! Allons-y! répondit Markinson. Mais je sais pas par quoi commencer! Il y a tellement de choses que j'aurais voulus faire quand j'étais gamin…
Soudain, les deux amis comprirent une chose. Ils se regardèrent, comme si leurs pensées s'étaient heurtées sur un même souvenir.
— La grande course? suggéra Markinson.
— Oui! confirma Falkan. Oui, on va faire ce qu'on voulait faire tous les deux quand on était petits, mais que nos parents nous ont interdits! On va sortir et courir dans la rue, tous nus!
— Oui! Mais surtout, la police risque d'être attirée par les hommes en costume noir, en pensant que c'est les responsables de l'explosion de tout à l'heure, alors si on ne porte plus de costumes, ils ne nous regarderont même pas!
— Oui, tu as raison! Allons-y!
Falkan et Markinson se débarrassèrent de leurs costumes et sortirent dans la rue. Ils se mirent à faire leur jogging en direction de la sortie de la ville. Ils couraient longtemps, sans s'arrêter, mais ils étaient tellement réveillés et les souvenirs du passé revenaient tellement sur la surface, qu'ils n'avaient pas froid bien que le vent commençait à souffler fort. Après être presque sortis de la ville, Falkan interpella Markinson:
— T'as vu? On ne portait plus rien, même pas notre costume, et pourtant t'as vu tous ces gens qui nous regardaient, choqués? Comment ont-ils su que nous sommes de l'IPCA?
— C'est vrai tu as raison! C'est pas normal, ils doivent être vraiment intelligents, répondit Markinson.
Tous les deux nageaient en plein délire, et même, sachant quelque part qu'ils étaient en train de parler de n'importe quoi, ils ne voulaient pas se l'avouer. Un certain plaisir d'innovation et de découverte les envahissait, et ils aimaient ça particulièrement. Ils continuèrent leur jogging, restant plongés dans leurs pensées.
Après, le temps, ils ne le comptaient plus. Ils ne se souvenaient pas de ce qui leur arrivait. Falkan se réveilla sur un sol confortable en herbe, et vit un homme emmitouflé en une cape à côté de lui. Il l'interpella:
— Eh! Qu'est-ce qui se passe, j'suis où là??
— Calme, étranger. Tu es sur une terre sûre. Et ton ami aussi.
— Vous êtes qui? Pourquoi on a atterri ici?
— Parce que vous êtes venus. On va bientôt manger. Les prêtres-livreurs-de-pizzas sont déjà en route.

A SUIVRE
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