On voyage super bien en camion, surtout en Berliet, vous verrez plus bas comment on voyage bien et surtout vite.
Ils s’étalaient sur le sable, autour du feu, gavés de poiscaille. Faut reconnaître que Papo avait cuisiné comme un chef. Et Titi m’avait épaté. Se planquer devant les vagues et chanter « Le journal de 20h » a capella. Les poissons avaient rappliqué direct dans ses doigts. Bon, manquait un petit blanc pour arroser les fritures, mais on peut pas tout avoir dans la vie, pas vrai ?
Et le bruit des vagues alors ? C'est pas un accompagnement ? Je fais confiance à Papo. Rosé à l'arête le poiscaille. A Assinie ou à Monogaga on faisait des cigales de mer, le must de la langouste, cuites dans l'eau de mer c'est l'idéal. Même pas besoin de faire des km hors du cabanon, c'est le produit qui vient à toi par le biais du pêcheur africain qui arpente la plage. C'est pas beau ça ? Sinon super fort le Titi !! Ah oui, manque le petit blanc sec.
Papo, qui s’enfonçait lentement dans les sables mouvants de la somnolence, se redresse, le regard électrifié, l’œil droit ouvert.
Si je devais extraire une phrase, La phrase, ce serait celle-ci, très poétique l'expression ... les sables mouvants de la somnolence. Bon, et aussi celle-ci << Un délicieux parfum de vanille s’échappe de son tee-shirt comme une envolée de phalènes >> Et une oubliée dans l'épisode précédent << Un vent agréable m’habille d’oxygène >>
A eux deux, ils formeraient une tête bizarre. Déjà que seules, leurs têtes oscillent dans le paranormal.
C'est comment une tête qui oscille dans le paranormal ? Je peux faire ça dans toto, un mixage de vos trois têtes en faisant ressortir la caractéristique individuelle la plus paranormale de chacun de vous. Mais j'ai que la tof de Papo ! Note qu'en changeant juste l'emplacement de ses zoeils, l'oeil droit à gauche et l'oeil gauche à droite, juste ça, à mon avis ça peut faire du bon paranormal.
Le macaque vient de prendre les deux tiags de Titi. Il se barre dans la végétation, les pattes claquant au fessier.
Comme le petit macaque dans TR3 qui file à l'anglaise avec la clé si on le zigouille pas ou si il est plus rapide que vous.
Après une cavalcade, je débouche dans une petite clairière. Y’a une baraque en bois, style chalet, avec une véranda, des cageots devant, remplis de fruits. Ça m’a tout l’air d’être une épicerie ou un truc dans le genre. A travers les fenêtres, je vois un comptoir, des étagères avec des boites, de la marchandise quoi.
C'est quand même extraordinaire les fics parce que quelques lignes plus haut vous étiez sur une île, à des années lumières, c'est ce qu'on peut imaginer << Et me voilà les pieds dans le sable blanc d’une plage, sur une île en plein cyberespace >> , et là , d'un seul coup vous vous retrouvez dans l'épicerie. Je dis : magique !
J’accompagne avec un sourire en relief.
Et c'est ce qui met la phrase en relief ! Très bon !
Je mate les étagères chargées de boites de cafés, thés, conserves, tabac. Y’a même des shiloms en bois, verre, métal. Des narguilés de différentes tailles. Des stylos pipes.
Je connaissais pas les stylos pipes, le foyer est minuscule ! Juste de quoi mettre une petite boule de shit. Je veux bien la notice paske faudrait pas se tromper de réservoir, sniffer le sépia et écrire en encre de résine brune, verte ou jaune. Mais les deux peuvent bien être comme les champis de Dorian, c'est à dire un brin hallucis
Je manque de me décapsuler les deux zoeils.
Très imagée l'expression.
Les oiseaux et les macaques s’affolent et se dispersent dans des battements de pattes et des cavalcades d’ailes.
Ben oui, des battements de pattes et des cavalcades d'ailes c'est tellement plus évident que des battements d'ailes et des cavalcades de pattes !