[FANFIC] Delirium Dracula


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[FANFIC] Delirium Dracula

Messagepar Phantom_Blue » 09 Mar 2008, 11:06


Ma mère mate Nip Tuck allongée sur le canapé. Elle trouve Christian Troy terriblement sexy. Son fantasme serait de se faire remodeler l’intégralité de son corps par ses mains chirurgicales masculines. Dès qu’elle prononce son nom, ses dents s’humidifient de salive hormonale. Sa langue de ménagère BCBG mute en appendice reptilien épileptique.
Mon père roupille à côté dans un fauteuil. Amer café schnaps ça soporifise quelque peu le corpus. Son idéal féminin c’est Jessica Alba, le modèle pouffe quoi. Je pensais que ses goûts en matière de femmes relèveraient le niveau de sa léthargie parentale. Mais je dois admettre à mon plus regret qu’il croupit dans le marais putride du commun des mortels.
Ô parents, combien je vous hais pour avoir renié vos identités de vampires en limant vos incisives et en manucurant vos ongles griffus, pour essayer de cacher la vérité sur mes origines ! Mais je vous fais grâce provisoirement du châtiment mérité, tant que le frigo regorgera de friandises glacées au chocolat.
Ma vie professionnelle de collégienne est un océan de platitude uniforme sans aucun relief de jouissance interdite. Ponctuée par une déprimante suite de dm conduisant irrémédiablement au suicide de l’ego. Je me demande par quelle force insoupçonnée je parviens à survivre à un tel état de délabrement psychique.
Il me reste le champ de vision désertique d’un vague à l’âme ponctué de rêveries incolores noyées par le brouillard du quotidien social. Et quelques soubresauts d’espoirs écrabouillés comme des blattes par les semelles impitoyables de la réalité insipide.
Ceci pour ma vie en plein jour selon les normes de la communauté européenne que je réfute dans leur intégralité, reniant toute appartenance au système social conventionnel. Car je mène une autre vie, ô combien plus excitante. Quand la nuit tombe sur les tombes, je retire ma peau de Red-Cherry la petite ado anachronique, et je deviens Red-Cherry la vampirette sanguinaire.

Le jour s’est couché à 20h35. Dans moins d’une demi-heure, quand minuit sonnera les douze coups fatidiques, je revêtirai ma seconde identité, qui est la vraie, celle de collégienne ne représentant qu’un ersatz obligé. A ce moment suprême, une eau de jouvence coulera de nouveau dans mes veines.
J’eye-linerise mes cils pour rendre mes yeux mystérieux et follement irrésistibles. Applique sur mes lèvres un gloss violet ténébreux. Enfile ma combinaison Selenique Underworldienne qui moule mon corps parfait de déesse killeuse de la nuit. Ajuste mes bottes fines comme des bas de soie noire. Boucle mon ceinturon avec mon gun à répétitions dans son holster.
Mes parents doivent ronfler dans leur lit. Ma mère calfeutrée dans sa chemise de nuit 100% coton, une crème hydratante tentant désespérément de forcer le barrage obstrué de ses pores en voie de dessiccation. Que sont tes nuisettes frivoles devenues ? Mon père coincé dans un pyjama à rayures de bagnard de l’abstinence des désirs évanouis. Es war einmal le string !
MINUIT ! Enfin !
Mes hormones vampiriques frissonnent. J’ouvre la fenêtre. Monte sur le rebord. Me propulse avec légèreté sur le toit de l’immeuble voisin. La nuit accueille mon évasion.
Ô tuiles glissantes sur lesquelles dérapèrent tant de chats, écrabouillant sur le sol leurs museaux renifleurs de souris ! Recevez les semelles trépidantes de mes escapades aériennes ! Embrasez mon âme d’extases sanglantes !

Serenity, une copine emo, pseudo Libellule dans Eden Feery de Capcom, rêvasse, assise sur une cheminée, dans sa tenue de Clochette assassine. Corset ficelé à décolleté pigeonnant. Shorty en cuir fendu. Cuissardes à lames rétractables dans les talons. Katana attaché dans son dos nu.
— La poisse ! qu’elle me chante, la lippe amère. Ma mère est tombée sur mes notes.
— Celles où t’as zéro en maths et en allemand ?
— Nan ! Mes notes où j’échafaude un plan de conquête du monde avec des amazones à mon image. Et où je décris la machine pour torturer les présidents de la république, que même dans Saw le tueur aux puzzles il aurait pas pu. Du coup j’ai eu droit à des séances sup chez le psy.
— Aaah ! Tu m’as fait peur. Moi aussi j’ai droit à des séances sup. C’est marrant, je trouve, la dernière fois j’ai raconté comment j’avais étranglé mon nounours quand j’avais 5 ans. Il est devenu pale.
— Ah ouais ? Ben moi ça m’énerve les vieux schnocks lubriques qui essayent de percer le secret intime des filles zados en voie d’individuation vamp.
— Ben moi, avec ce que je lui prépare, encore trois séances et mon psy se défenestre.
— Ah ouais ?
— Je veux qu’il se jette dans le vide après s’être scarifié la poitrine avec la plume en or de son Mont Blanc. Et qu’il s’écrase sur le trottoir dans une bouillie de plasma sanguin et d’os broyés. Draculique !
— Ouais, mais tu sais… et bla bla bla…
Des fois Serenity se fait un cinéma pour des peccadilles. Elle sait pas prendre la vie comme elle vient. Faut toujours qu’elle anticipe dans le négatif sombre des sombres négativités. Mais je l’aime bien quand même avec ses cheveux rouges fluo soyeux comme les tifs des anges. J’en ferai un pinceau pour peindre sur les murs de la ville une Guernica à la Giger avec des femelles bio-méchanoïdes et des fœtus acéphales avortés.
C’est bien beau tout ça, mais moi il me faut du blood.

Krystos court sur les fils électriques avec la légèreté d’un danseur d’opéra rock. Funambule aux pieds ailés d’Hermes, messager des dieux de la mort répandant les Death Note sur Terre. Sa longue cape noire fouette le vent. Ses yeux parodient le monde, incendient les corps convulsés d’orgasmes impies, implosent les téléviseurs. Quelquefois, au plus profond des oubliettes de son inconscient, au cœur de la matrice de son cerveau dérobé dans les laboratoires de l’Olympe, où officient les créateurs de la nouvelle ère de folie surhumaine, l’étincelle de l’inconnu absolu ombre les couleurs disséquées de ses méditations. Et il devient alors The Shadoman, celui qui passe dans un souffle, ici, là, ailleurs. Il est passé.

A l’angle de la 43e et de la 52e street, Red-Cherry s’énerve devant le distributeur. Ses zoeils roulent dans la colère de sa soif insatisfaite.
— Putiiiin ! J’ai mis deux euros ! La poche de sang tombe pas ! C’est de l’arnaque !
Elle dégaine son gun. Dégage une rafale dans le monnayeur. Des pièces giclent dans une furia de pièces giclantes sur le trottoir. Elle arrache presque la devanture en l’ouvrant. S’empare d’une poche de sang rouge 25 cl. Mord dans un coin du plastique avec ses quenottes blanches. Slurpe d’un coup de langue dans le liquide.
— Pouah ! qu’elle s’exclame. C’est du sirop de framboise ! C’est même po du vrai blood ! J’veux du blooooood !
Les bras croisés, Serenity se demande si elle doit rire un petit peu, longtemps ou afficher une mine songeuse et très intellectuelle. Un phalène virevolte près de ses fesses rebondies dans son shorty de cuir noir.
— Vous avez demandé une blonde ? demande Jamie Lynn en déboulant comme sa sœur dans « Baby one more time ».
— Naaaaaan ! riposte Red-Cherry en appuyant plusieurs fois sur la gâchette de son gun avec un index particulièrement sadique.
Jamie Lynn s’écroule dans un éclatement d’éclaboussures sanguinolentes, le corps taillé par les balles.
— Nan mais, dégage de ma fic !
Plastic Bertrand surgit alors en fut de sky moulant avec sa coupe de hérisson et roucoule d’une voix mielleuse :
— Sentimentaaaaaaale-moi !
Red-Cherry le rafale hystérique, ses petits doigts crispés sur la crosse de son gun. Bertrand explose en bouts de Plastic sanglants.
— Bon, dit Serenity, je te laisse à tes trips. J’ai rancart avec un magical boy. Ah oui ! Krokus te cherche. A plus.
Elle court à l’horizontale sur le mur de l’empire state building et disparaît en haut.
— Héééé mais c’est quoi ce plan foireux ?
Red-Cherry s’aperçoit qu’il n’y a que deux bouts de routes qui s’interrompent dans la nuit étoilée. L’empire state building est juste en carton.
— Bluuuuuue ! Y’a le décor qui déconne ! C’est quoi cette fic bidon ? J’aurais dû m’adresser à Spielberg ! Voilà ce que c’est quand on joue dans des productions bas de gamme ! Je veux du vrai blood ! Et la maquilleuse elle est où ? Je crois que mon rimel coule !

L’AUTEUR S’EXCUSE POUR L’INTERRUPTION MOMENTANEE DE CETTE FIC, SUITE A UN PETIT INCIDENT TECHNIQUE. ELLE REPRENDRA DANS QUELQUES INSTANTS. MERCI DE BIEN VOULOIR PATIENTER.

Une Oldsmobile 442 déboule dans un vrombissement de moteur et de « Great balls of fire » craché par Jerry Lee Lewis sur la sono.
Au volant the white rabbit avec des sunglasses. Il exhibe ses deux canines lubriques. Frétille indécent du museau.
— Salut ma poulette ! On se fait une petite balade ?
— T’as du blood ? demande Red-Cherry.
— Tu me files quoi en échange ?
Elle lui braque le canon du gun entre les deux zoeils.
— OK, t’énerve pas. On peut trouver un accord.
— T’as intérêt ou je te fais sauter la carotte.
Un raptor surgit en cavalant, apparemment affolé à en juger à la lueur de crainte dans ses deux globes oculaires, et fonce dans un supermarket illuminé de l’autre côté de la route, avec le gérant accoudé au comptoir qui lit des photos de filles qui prennent une douche mais sans la douche, et un djeune avec une casquette dans la capuche du sweet qui chourave en douce une barre de chocolat au rayon des friandises.
Lara Croft surgit à son tour, en tenue de Lara Croft, mais pour le soir dans le manoir, que c’est juste une nuisette vaporeuse.
— Reviens, Croc-croc, qu’elle lui crie d’une voix zamoureuse au bord du désespoir, je t’aaaaiiiiime !
The white rabbit profite de cet instant de surprise approprié pour appuyer avec sa papatte blanche sur la pédale de l’accélérateur.
La Oldsmobile 442 démarre dans un concert de crissement de pneus décapant l’asphalte. Et un nuage de fumée fumigène expulsé du pot d’échappement chromé.
— Saloperie ! crache Red-Cherry en canardant le coffre et le pare-brise arrière qui s’éloignent presque à la vitesse de la lumière.
Le coffre s’ouvre soudain, la serrure éclatée par une balle, dévoilant Alice en petite culotte et soutif ficelée et bâillonnée dans la position fœtale à côté d’une roue de secours, d’un crique et d’un chiffon à moitié sale déchiré d’une vieille chemise à carreaux de Clark Kent.
Plusieurs détonations retentissent dans le supermarket. Le djeune déboule dehors et pique un sprint sur le trottoir. Au même moment, le raptor brise la vitrine en passant à travers et s’enfuit dans la direction opposée. Lara Croft essaye de désarmer le gérant qui lorgne soutenu sur ses deux seins ballottant sous la nuisette vaporeuse. Elle finit par lui asséner un coup de genou dans l’entrejambe de la braguette. Récupère le gun, ouvre la porte vitrée du rayon des yaourts, et se retrouve dans Sweet home sweet au moment où Bartoli se pointe dans le jardin du manoir.
Krystos passe en vtt sur l’avenue, sa cape noire flottant dans le sillage du courant d’air causé par le déplacement de l’engin à deux roues en chantant sur l’air « Le temps des cerises » de Jean-Baptiste Clément et Antoine Renard :
— Quand nous chanterons le temps des croque-morts, et gai loup-garou et zombie moqueur seront tous en fête…
Red-Cherry trouve la complainte délicieusement oppressante. Savoure les notes qui s’envolent dans la nuit opaque.

Puis elle entre dans la discothèque du Caveau quand Amon Amarth balance « Folkfuck folie » dans les enceintes. Une faune nocturne se démembre dans tous les sens sur la piste de danse en forme de pentagramme. Elle remarque Serenity se trémoussant avec un magical boy, le style prince charmant ado en collant à la Robin dans Batmou. Hausse les épaules. Sur un sofa, Freddy Krueger roule une pelle à Mary Poppins en mini robe lamé or.
Red-Cherry file au bar. S’installe haut perché sur un tabouret.
— Une bouteille de Candy Blood !
— Rupture de stock, répond le barman plutôt velu côté visage. On sera livré demain.
— Chiotte.
Elle commande un « Crimen amoris ». Pense à Verlaine : « Et les satans mourants chantaient dans les flammes… » Aspire avec une paille bicolore 7 cl du liquide vert acétylène sucré qui brûle la gorge.
Le leprauchen hideux avec son chapeau demi haut de forme escalade le tabouret. Se hisse dessus. Roule des zoeils flamboyants vers Red-Cherry, baragouine :
— Cherry, my love, je suis open ouf de toi, very perfect strong my heart.
— Tu pourrais pas me lâcher cinq minutes, qu’elle lui dit entre deux aspirations de Crimen Amoris.
Puis elle se ravise.
— Dis, Krokus, t’aurais pas un peu de blood par hasard ?
— Tout ce que tu veux ma liebling, prends mon cou, il est à toi.
— Je peux pas, j’étais chez le dentiste hier. Je dois pas utiliser mes dents pendant trois jours. Et y a plus de Candy Blood.
— Dans le labo du docteur Frankenstein y en a, viens, suis-moi !

Après une descente à la cave, tapissée de toiles d’araignée, où Red-Cherry tente de trouver des canettes de Candy Blood parmi les rayonnages des bouteilles, scannant Krokus du coin des zoeils, prête à dégainer au cas où, elle le suit dans un long tunnel. Des gouttes d’eau suintent de fissures au plafond.
Ils débouchent dans un large boyau en béton sous le métro. On entend le bruit métallique des rames qui passent au-dessus des têtes. A la deuxième intersection, une fois une porte grinçante franchie, Red-Cherry monte un escalier, louchant le popotin dodelinant de Krokus devant son nez.
Six néons sur dix illuminent certaines parties du laboratoire du docteur Frankenstein, dont une table opératoire avec des rigoles prévues pour l’évacuation des liquides organiques. Laissant entre autres dans l’ombre une armoire vitrée aux étagères chargées de bocaux, dans lesquels surnagent les résultats d’expériences ratées au niveau embryonnaire.
Krokus ouvre le grand frigo, lorgne dedans, crachote :
— Vide ! Pourtant il y avait du sang. Il a dû tout utiliser.
— C’est po vrai, larmoie Red-Cherry.
Elle a juste le réflexe de bondir sur le côté pour éviter la corde tendue en lasso par le leprauchen, qui voulait entraver ses bras.
— Saloperie ! qu’elle crie en dégainant son gun.
Krokus court à petites enjambées vers la porte de sortie. Mais une balle dans l’occiput freine sa course. Une deuxième lui rase la mâchoire quand il tourne la tête. Une troisième lui scalpe le haut du crâne, faisant voler son chapeau déchiqueté. Une quatrième lui plombe les côtes flottantes. Trois autres lui tricotent le sternum.
Il s’écroule sur le sol carrelé comme une marionnette désarticulée.
— Nan mais !

C’est sur un quai de la station souterraine Aldwych que je tombe sur quatre pouffes en shortys avec des guns et des couettes roses. Des cosplayeuses qui se la pètent manga girls, quoi ! Je crois pas les avoir invitées dans « mon incroyable anniversaire » ! Comment elles ont eu le badge d’entrée ? C’est pas encore carnaval !
Quand Blue se la ramène avec une caméra sur l’épaule et blablate :
— Ah vous êtes toutes là ! On va tourner cette scène à la Cloverfield…
— C’est quoi comme sphère à la con ? lui demande sec Enilis.
— Ouais, crache Sandra, ça fait une heure qu’on se trimballe dans le métro. On sort comment ?
— Et y a rien à picoler, râle Aeryn Sun, c’est que des distributeurs de limonades et de Candy Blood.
— Du Candy Blood ? que je m’exclame. Où ça ?
— Arrêtez, dit Blue, vous êtes dans une scène où…
— Ça va, coupe BB-lilith, y en a marre de DRIMS (voir Une nuit d’enfer). On veut sortir de ton cerveau.
— Mais il est où le Candy Blood ? que je crie. Je veux du Candy Bloooood !
— Oh toi la gamine la ferme ! envoie Sandra.
— Dis, que je réplique, tu t’es pas regardée avec tes couettes débiles.
On finit par s’agripper au soutif.
— Je vais te donner du flashy made in Tokyo ! que je lui chante.
— Et moi je vais te démaquiller ta tronche de Cléopâtre ! qu’elle me riposte.
— Mesdemoiselles, dit Blue, calmez-vous !
— Ta gueule Blue ! balance Enilis. Ou je te baffe !
Soudain des grognements arrivent du tunnel, renvoyés par l’écho, que ça fait encore plus grognements.
Et des corps de Hulk tout vert avec greffées sur les cous des têtes clonées de Steve aux goulots buccaux baveurs, alias le cavalier sans tête de la secte Hellraider, se ramènent sur les rails.
— C’est ma scène, s’excite Blue, l’œil collé dans l’objectif, c’est ma scène ! Tirez dans le tas ! Grumpf ! Du sang ! De la goulache ! Wouarf !
Pendant que les quatre pouffes rafalent hystériques de la gâchette, filmées par Blue qui bave plus que les Hulk avec les têtes de Steve, je me casse à la recherche du Candy Blood.

CANDY BLOOD
LE SODA 100% AUX GLOBULES ROUGES

Enfin un distributeur à trois mètres d’un escalator arrêté. Reste une seule canette de Candy Blood. Elle m’attendait. Je tire une balle pour ouvrir le distributeur. Rien. Pas même une égratignure. J’arrose avec plusieurs rafales. Les balles ricochent. Ô prince des ténèbres, que t’ai-je fait pour mériter un tel sort ?
Et je m’aperçois à ma plus grande déception ultra déçue qu’il s’agit d’un faux distributeur. Un élément de décoration comme dans les jeux vidéo, qu’il y a juste l’image. Saloperie de fic à deux balles !
Retour à la surface en montant l’escalator arrêté. Sur une marche, je trouve une petite carte vantant les mérites d’un marabout capable de retrouver n’importe quoi. Après tout, étant donné ma situation désespérée, je n’ai plus rien à perdre, puisque j’ai déjà tout perdu, en ne gagnant rien, donc je peux tout gagner, comme il ne reste plus que ça qui n’est pas encore sorti à la roulette de mon incommensurable et inextinguible peine. Oui, je sais, mes raisonnements vont à l’encontre de la logique la plus fondamentale, mais n’existerait-il pas une autre logique différente tout aussi logique et terriblement agissante pour mon bien-être ? Une Relativité Einsteinienne spéciale adaptée à mes désirs les plus secrets de vampirette ?
Je veux des berlingots acidulés et de l’acide en lingots (ça existe ?), rendre ma mère folle de jalousie parce que j’aurai une taille plus fine qu’elle et un visage plus avenant, adopter un tamagotchi qui me dira « Cherry t’es la plus belle ! », dessiner des gremlins copulateurs dans les dossiers ultra sérieux de mon père, tirer la langue aux profs et cracher sur le tableau, ou cracher sur les profs et tirer la langue au tableau (c’est plus marrant), danser un slow d’une heure trente cinq avec Marilyn Manson en frottant mon nombril contre son nez maquillé, kisser une poupée Barbie avant de la décapiter d’un coup de dents crunchique, enterrer ma petite sœur dans le jardin avec un sachet de Bounty pour pas qu’elle meure de faim, jouer au Monopoly avec des lettres du Scrabble et tuer mes adversaires avec un colt comme dans les parties de poker dans les westerns, prendre un bain de Danette au chocolat dans la baignoire et rien nettoyer après, me demander en mariage et refuser parce que je me mérite pas, après pleurer toute la nuit les zoeils dans des Kleenex en regardant à la télé un mélange de Pretty Woman et de Nosferatu (dvd créé par mes soins avec les deux films), me réconcilier avec moi-même en me kissant le pouce et l’index en forme de bouche à l’aube devant la tombe de madame Mathilde Meyer (que j’ai jamais eu l’honneur et le privilège de connaître), prendre dix kilos et les perdre en trois jours rien que pour embêter ma mère, offrir une mise à jour pour le cerveau à mon père qu’il comprenne enfin le sens exact et glorifiant des vampires (tout compte fait lui offrir le cerveau entier, ne soyons pas radine, avec mon père vu ses idées conservatrices la totale s’impose), et tellement plein d’autres trucs super importants que mon disque dur il suffirait pas à tout noter. Ah ouuuiiiiii ! J’oubliais le plus important ! Choisir un autre vernis à zongles, oui, parce que celui-là… blablabla… met pas en valeur ma beauté… blablabla… manque d’éclats de star… blablabla…

Dans son loft HLM du côté de Barbès, un piercing dans sa babine retroussée, vêtue d’une soutane ample en soie violette, la grande marabout Babou baragouine une formule tribale, ses deux mains crochues placées à dix centimètres au-dessus de ma tête :
— Que le grand goulou-goulou descende de son baobab et bouffe la grosse gazelle dodue !
Pas sympa pour la grosse gazelle dodue, mais bon, si avec ça je peux enfin trouver du Candy Blood. Meuh non, les grosses gazelles dodues elles sont pas en voie de disparition. Y en a tout plein partout !
Puis la grande marabout Babou balance une poudre brillante sur moi. Si je chope des pellicules après ça elle va m’entendre. Ben contre les pellicules, j’utilise un shampooing aux plantes revitalisant du cuir chevelu et après un restructurant des pointes. Vous pouvez aussi faire un prélavage… Quoooiii je dois me concentrer sur la scène ? Ben je donne des conseils pour les cheveux, j’ai le droit, nan mais !
Bon, ça va, on y retourne. Y’a pas le feu ! Donc je suis assise dans un cercle étoilé à cinq branches avec des bougies à chaque bout. Ben depuis le début de la séance, ah oui j’ai oublié de vous préciser, pardon. La grande marabout Babou agite une racine de mandragore en forme d’homunculus. Paraît que ça donne du goût a pot au feu. Perso je préfère le persil, ça fricote sur la langue, c’est marrant.
Soudain un masque Massai se décroche du mur.
Des tourbillons de vapeurs spectrales avec des visages grimaçants tournoient dans la pièce comme dans l’Arche perdue.
Les murs sont soufflés. Je savais qu’ils étaient pas solides dans les HLM, mais à ce point là. Le plancher flotte dans les airs. Des éclairs lézardent une nuit Dantesque. La soutane de la grande marabout Babou est flagellée par le vent hurleur. Son piercing s’envole, arraché par les doigts d’Eole, retroussant à l’extrême sa babine.
Une gigantesque bouteille de Candy Blood plane vers nous, le goulot ouvert. La grande marabout Babou plonge dans la nuit. Tout en tombant, elle retire sa soutane d’un geste. Se retrouve en gaine culotte Cœur Croisé de Playtex. Actionne un parachute fixé dans son dos.
Je suis aspirée à l’intérieur de la bouteille vide. Une capsule claque au-dessus de moi, fermant le goulot.

RED SODA
100% CHERRY

Et dans la bibliothèque Rose : « Ma vie dans une bouteille de Candy Blood » par Red-Cherry. Avec madame Capsule qui cherche un beau décapsuleur pour se marier avec. Et madame Etiquette qui rêve d’être une affiche de film célèbre à Hollywood.
Interviewée par Patrick Poivre d’Arvor au JT de 20h sur FR2 (oui, suite à certains différents, il a quitté TF1).
— Alors, Red-Cherry, qu’avez-vous ressenti en vous retrouvant enfermée dans la bouteille ?
— Comme une sensation de claustrophobie vitreuse. Et l’impression d’être un produit de consommation neutre et sans vertus émotionnelles.
Enfin la capsule saute. Hééééé ! Arrêtez ! Vous allez quand même pas me boire ! Nooooooon !
Je rebondis sur une langue molle. Pas le temps de m’accrocher à la glotte. Glisse dans un œsophage. Beurk ! On dirait le terrier du pays des merveilles, mais en plus gluant. Plop ! Je viens d’atterrir sur un truc spongieux. Je suppose que c’est l’estomac. C’est quoi toutes ces bestioles qui s’agitent ? Elles ont des grandes dents pointues !
— Ooooh une jolie petite vampirette, dit une des bestioles. Miam !
— Z’êtes qui ? que je demande en pointant mon gun.
— On est les sucs gastriques et on va te digérer.
— Dans tes rêves.
J’aime bien cette réplique. Je l’utilise de temps à autre pour spécifier ma détermination.
Sa bouille pleine de dents explose sous une balle. Je canarde dans le tas. Les bestioles reculent.
Soudain un type apparaît de derrière une protubérance stomacale, une canne à la main. Il touche des bestioles avec le bout. Elles se rabougrissent en couinant, électrocutées dans des éclairs fatals.
— Je suis le baron von Münchhausen, dit-il, kleine Puppchen. Je visite les estomacs pour une thèse médicale sur les estomacs. Venez, sortons vite d’ici !
Je cours derrière, mes semelles splashant dans du spongiforme. Vers un hublot que j’avais pas vu. Une lumière passe à travers. Il l’ouvre. Siffle avec ses doigts. Je regarde dehors. Des ptérodactyles brassent l’air avec leurs grandes ailes.
Une planche de surf arrive en planant. Le baron von Münchhausen passe à travers le hublot. Me tend la main. Je le suis. Repousse une bestiole qui s’agrippait à ma botte d’un coup de talon dans les dents. Monte devant sur sa planche. M’assied à califourchon.
Et on s’éloigne du nombril ouvert du Géant Vert qui s’amuse à piloter avec une télécommande des ptérodactyles mécaniques téléguidés.

Y’a plein de champs en bas avec des crop circles. Des vaches qui font meuh, regardent passer les trains, broutent de l’herbe en pétant du méthane odoriférant dans les molécules d’oxygène légères et transparentes.
— Chouette la planche, que je dis.
— Elle appartenait au Silver Surfer, répond le baron, je l’ai gagnée à la belote.
Les super héros ne sont plus ce qu’ils étaient !
On atterrit à Buckingham palace en pleine nuit dans Nightmare Creatures 1, quand tout brûle dans une prière de mains jointes enflammées. La Queen, le chignon roussi, s’affole dans les couloirs avec sa gaine à air comprimé amaigrissante. Des valets en perruques se bousculent en balançant des seaux d’eau sur les brasiers.
Le baron von Münchhausen se barre dans une grande salle, saute d’un bond de Zébulon sur une cheminée, et plonge dans un paysage de Charles William Mitchell avec des jeunes filles en panties bullant près d’un lac ombragé de saules. Les jeunes filles s’enfuient en criant, poursuivies par le baron saliveux qui leur dit d’une voix excitée :
— Montrez-moi vos estomacs !
La queen cavale dans les couloirs, des flammes grésillant sa grande culotte royale. Des valets lui font une haie d’honneur en lui jetant au passage des seaux d’eau.
Au premier étage, dans la grande bibliothèque, les Marx Brothers s’amusent à s’envoyer des livres enflammés comme des freesbees. Harpo s’en ramasse un en pleine poire. Ses tifs prennent feu. Il continue à sourire comme un débilos. Groucho se ramène près de lui, allume son cigare à sa tête qui brûle, et cligne des sourcils. Harpo danse alors le kazachok avec entrain, accompagné par Chico qui joue du piano sur une table avec quinze doigts. Puis le corps embrasé, Harpo s’envole comme la Torche Humaine par une grande fenêtre claustrale.
Krystos traverse le parc à grandes enjambées en semant des agates multicolores dans l’herbe. Symbole de ses derniers neurones joyeux épris de bonheur insatiable, qu’il abandonne d’une main négligée.
— Et Dracula ! que j’aboie. Où est Dracula ? C’était prévu dans le scénario !
Un type rapplique en costard, les cheveux permanentés avec des ondulations, une cape à la Mandrake.
— Je suis là ! Excusez mon retard…
Il perd ses fausses dents. Les ramasse.
— Il faudrait un peu de colle. Accessoiriste !
Non mais c’est quoi ce Dracula de Prisunic ? J’arrête pas de vivre des débilités. Elle est où, la fic super trash avec des vampires trash super ?
Bon, maintenant c’est comme moi je veux ! D’abord je me marie avec Marilyn Manson ! Allumez le projecteur de la pleine lune !

Je bondis sur le toit de l’église de Westminster dans une nuit orageuse. Des éclairs foudroient les rues obscures de Londres parcourues de loups-garous au pelage schlinguant le clebs mouillé. Quoi, si y a un orage avec le ciel couvert, y a pas la pleine lune ?
Je traverse un vitrail dans un éclatement de morceaux de verres colorés et atterris dans la nef. Marilyn Manson en antichrist super star, avec les cheveux longs comme la killeuse dans Ring, m’attend devant l’autel qui n’est autre qu’une table de billard.
Le prêtre, The Crow aux yeux maquillés de clown triste, tient un livre de recettes de cuisine dans les mains. Euh, oui, bon, un détail, pas grave. Passons.
Du peuple s’entasse sur les bancs. Je reconnais rapidement au premier rang Laraider et Steve sans sa tête, Blue qui filme avec sa caméra sur l’épaule, Serenity et son magical boy au visage tuméfié (elle a dû avoir une petite scène de ménage avec lui), des clampins divers de mon fan club. Des goules s’entassent sur les bancs du fond. Le petit Chaperon Rouge tripote un loup-garou dans le confessionnal.
— Nous sommes assemblés cette nuit pour unir Red-Cherry et Marilyn Manson, récite The Crown. Si quelqu’un est contre, qu’il parle maintenant où se taise à jamais.
— Je suis contre, dit une voix qui rompt le silence.
C’est Krokus, le ciboulot recousu avec des points de suture. Il avance dans l’allée centrale.
— Moi aussi, dit une autre voix.
Mon prof de maths sort de l’ombre d’un pilier.
— Elle n’a pas la moyenne.
— Quoi ? que je m’écrie scandalisée. J’ai eu 9,99. C’est parce que il me manquait un x² pour avoir un 10, que c’est po juste !
The white rabbit se pointe à son tour, une minerve autour du cou.
— Cette sale petite garce m’a étranglée avec ses cuisses. Je subis actuellement une incapacité des merveilles d’un mois. Alice, tu es virée !
— Mais ça va po la tête ? Je suis même po Alice !
Des angelots en couche-culottes passent des crânes dans les rangées pour la quête. Debout devant les grandes orgues, Marianne James entonne le générique de « Happy Days » avec Fonzie aux claviers.
C’en est trop ! Je dégaine mon gun. Rafale mon prof de maths en premier. Il s’écroule sur les dalles froides dans une mare de sang.
L’assemblée applaudit à tout rompre.
Je taille une oreille du white rabbit qui pousse un cri de tarlouzette.
Nouvelle vague d’applaudissements.
Krokus rampe sous un banc. Je lui décalque une balle dans le fessier.
C’est l’apothéose. Je suis adulée. Idolâtrée. Portée aux nues.
Marilyn Manson se barre avec The Crow, main dans la main, en sautillant comme Pippi Langstrumpf quand elle sautille. L’amour ne serait-il qu’une simple et inepte illusion des âmes ?
Une horde de flics envahit l’église.

Au tribunal de grande instance des limbes, vêtu d’une longue toge noire, Dorian agite sa main suivie de son bras dans un grand geste solennel et clame fort d’une voix de contre-alto :
— Mesdames, messieurs les jurés, si nous sommes réunis ici aujourd’hui, c’est pour juger une jeune passionnée de vampires et de musique metal, qui emportée par son élan affectif pour ces genres marginaux, n’a pas réfléchi aux conséquences de ses actes, sa jeunesse et son immaturité témoignant en sa faveur ! Regardez ce visage démaquillé, blafard, repentant, qui ne demande qu’à faire amende honorable ! Peut-on accuser l’insouciance et la naïveté ? N’avez-vous pas été aussi jeunes, épris d’idéal et de folie, mordant dans la vie à pleines dents, comme Red-Cherry dans le cou de ses victimes imaginaires ? Ce n’était que des petites morsures bien innocentes, et nous devons en rire aujourd’hui, aussi je demande l’acquittement pur et simple !
Red-Cherry se lève dans le box des accusés et braille :
— Comment ça ? Insouciante et naïve ? Je suis plus une gamine, nan mais ! Et j’ai vraiment mordu dans les cous ! Miam ! C’était délicieux, je suçais le sang doux et sucré jusqu’à plus soif ! Et j’ai pas un visage blafard quand je suis démaquillée ! C’est mon teint naturel de vampirette parce que les vampires y bronzent pas, vu qu’ils sortent que la nuit, tout le monde sait ça, bande de débiles dégénérés du cerveau du slip !
Campé derrière le greffier, en hauteur, le juge Pouillu grommelle des incisives et crache d’une voix aiguë :
— Je vous condamne pour injure à magistrat !
— M’en fous ! crie Red-Cherry.
— Voyons calmez-vous, souffle Dorian, vous aggravez votre cas. Nous avons affaire à un juge particulièrement sévère.
Red-Cherry tire la langue à Pouillu. Ce dernier s’empare du marteau avec sa patte et l’abat en lançant :
— Coupable ! Je vous condamne à vous habiller en écolière de pensionnat et à écouter du Lorie à perpétuité !
— Noooooon, pas ça ! implore Red-Cherry. Pitié ! Tout mais pas ça !
— Ça suffit Pouillu ! lance Dorian en pointant son index sur lui. Tu outrepasses tes droits ! Retourne immédiatement dans ta cage !
— Coupable ! vitupère Pouillu. Qu’il soit privé de Tokio Hotel !
Dorian dégaine un sabrolaser. Pouillu un sabrolaser dégaine. Les deux néons crépitant se croisent, crépitent en se croisant.
Pendant qu’ils se livrent à un combat farouche, Red-Cherry s’éclipse sur la pointe de ses bottes.
Quelle nuit !
Je me réveille dans mon lit. Encore une nouvelle journée fadasse qui s’annonce avec la force et le fracas de la monotonie chronique.
Ma mère entre dans ma chambre avec sa tête de fée du logis épanouie entre une biscotte beurrée au millimètre près et servie en tablier fleuri repassé dans les sens des aiguilles d’une montre, et un smoutch parfumé à la frite Mc Cain et aux escalopes de dinde cuites avec zamour à la margarine Lesieur Tournesol 60% de matières grasses dans une poêle Seb à revêtement anti-dérapant.
Elle s’assied sur le lit. Me prend la main.
— Ma chérie, j’ai une merveilleuse nouvelle à t’annoncer. Je vais avoir des bébés.
Mes tympans ont-ils bien entendu ?
— Des bébés ? T’en attends plusieurs ?
— Oui, quatre, les petits bouts chous, ils seront là dans une semaine. Quatre filles ! Tu vas pouvoir jouer à la dînette avec des petites sœurs.
— Ben alors, me dit maman, tu n’es pas contente ?
— Hein ? Euh, oui super !
Krystos se détache de la tapisserie et s’attarde à passer dans un essor de ralenti énigmatique et d’angoisse voluptueuse troublante. L’espace d’une seconde, son sourire limbique s’allonge et persiste dans les voilures de l’air diaphane.
Je le savais. J’erre encore dans une idolâtrie onirique.

Je me réveille en sueur.
Ma mère est assise sur le lit.
— Tu as dû faire un cauchemar. Ça va mieux ?
Je souffle un oui de tsunami anorexique.
— J’ai une grande nouvelle à t’annoncer.
Je m’écrie, apeurée dans un affolement effroyable :
— Ne me dis pas que t’attends des bébés ?
Ma mère caquète un petit rire aigrelet.
— Mais non, voyons, des bébés ! Quelle idée !
Ouf ! C’est pas le moment de pouponner. Je suis surbookée. Entre le shopping, le collège, les textos…
— J’attends juste un bébé.
Le couperet de la guillotine s’abat sur ma nuque purpurine. Ma tête juvénile roule dans le panier avec un plop cadavérique. Mais comment papa il a fait ? It is not possible ! Je les vois jamais se kisser. Ils ont dû utiliser les ondes du cerveau comme les hitis.
Et ma mère rajoute la phrase fatale :
— Tu pourras le langer, ça t’entraînera pour plus tard.
Aaaaaaaaaaaaaargh ! Combien de fois faudra-t-il le répéter ? Une vampirette ne fait pas de bébé. Elle se reproduit par la transmission sanguine de son héritage génétique dans un corps hôte qui servira de matrice et de nourriture à sa progéniture immortelle.
Ô rage ! Ô désespoir !
— Je t’aime ma chérie, me souffle maman avant de se lever.
— Moi aussi je t’aime maman.
Mais qu’est-ce que je dis ? Naaaaaaaan ! Une vampirette n’aime pas ! Elle est froide, sans âme, calculatrice, rusée, perfide, ignoble, sans scrupule…

SUITE A UNE NON RECEPTION DU SIGNAL, NOUS SOMMES OBLIGES D’INTERROMPRE CETTE FIC. VEUILLEZ NOUS EXCUSER POUR CE DESAGREMENT. A LA PLACE, NOUS VOUS PROPOSONS UN DOCUMENTAIRE SUR LA MIGRATION DES CRAPAUDS DANS LES MARAIS ALSACIENS.

SCENES BONUS DU DVD

Dans un petit jardin, près de la statue idyllique de Vénus, sur un banc en pierre parmi les rosiers et les lierres grimpant sur une gloriette, Lewis Carrol en biker avec une queue de cheval à la Lorenzo Lama dans « Le Rebelle » murmure à Alice en schoolgirl rétro kitsch dans « La petite maison dans la prairie » :
— Lili chérie, prenons un nouveau départ dans l’existence…
Les yeux de Lewis Carrol se révulsent sous la lame du couteau qu’Alice lui enfonce avec un petit sourire sournois dans le ventre.
— Hééé ! crie la voix du baron Münchhausen à travers le hublot du nombril de Lewil Carrol. Ça va pas la tête ?

Dorian pare le coup transversal et enchaîne avec un balayage horizontal. Pouillu l’évite et contre-attaque en essayant de faucher ses jambes. Dorian bondit en l’air. Le sabrolaser du hamster frôle les semelles des bottes sanglées du jeune et intrépide combattant.
— Tu ne m’auras pas, dit Dorian en retombant sur ses pieds.
— La force du côté obscur est plus puissante, lance Pouillu.
— La lumière triomphe toujours des ténèbres.
— Mes ténèbres sont plus fortes que ta lumière.
— Rentre dans ta cage pendant qu’il en est encore temps, sinon ma vengeance sera terrible.
— Frapperais-tu ton propre père ?
Le sabrolaser de Dorian se fige dans l’air.
— Que dis-tu là, vil rongeur ?
Profitant de l’effet de surprise, Pouillu lui taille la main droite dans un grand moulinet. Elle valdingue sur le sol avec le sabrolaser crépitant.
— COUPEZ ! gueule Blue. Pas encore, la main ! C’est trop tôt ! Bordel ! Pouillu, tu dois d’abord dire : « N’as-tu pas remarqué une pilosité plus accrue ces derniers temps ? » Et quand Dorian réfléchit, là tu lui taille la main ! On recommence la scène ! Chirurgien !…

Laraider marche le long de la plage. Un vent chargé de mouettes criantes agite ses cheveux longs dévalant sur ses épaules nues. A quelques mètres l’océan roule ses vagues lancinantes.
Soudain un corps sans tête court vers elle. Stoppe devant elle. Les mains s’agitent dans des gestes nerveux.
A trois miles, dans le périscope d’un sous-marin stationnant sous la surface de l’eau, l’œil du lieutenant Igor Bourkof, spécialiste du langage des sourds et muets, observe la scène.
— Il dit : « Je t’aime ! Reviens ! Tu me fais perdre la tête ! »

Sortie du film TOMB RAIDER 3 prévue pour décembre 2008. Dans cette nouvelle aventure, Lara Croft part en Asie à la recherche de la tête de Steve, cachée dans un temple perdu au cœur de la jungle. Celui qui la possède devient le maître de l’univers. Mais elle n’est pas seule sur l’affaire. D’autres personnes la convoitent : Tintin et Milou, Fantomas, Columbo, le club des Cinq, l’inspecteur Gadget, Mister Bean, l’agence Enilis & Blue, Martin Mystère, la secte Hellraider, Benjamin Gates, les Russes, les Américains, les Français, les Chinois…
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Messagepar Dorian » 09 Mar 2008, 15:18


Et ben ! Je ne sais pas si c'est la fatigue, si c'est volontaire ou juste moi qui buggue mais j'ai vraiment pas réussi à tout capter. Si je devais donner un titre à cette histoire, ce serait Red Cherry et la quête des globules rouges. Je pense que ça doit tourner autour de ça en gros. Après, j'ai plus de mal pour les détails. je perçois tout les délires habituels et inédits mais ils m'arrivent brouillés. Je la re-lirais une troisième fois pour donner un avis plus constructif mais là j'suis perdu. Par contre, le délire Pouillu/Dorian et Tomb raider 3 : hilarants.
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Messagepar Phantom_Blue » 09 Mar 2008, 16:26


C’est construit sur deux niveaux qui s’entremêlent : la nuit d’une vampirette à la recherche de blood (donc un rêve de Red-Cherry), et le tournage d’une fic comme un film par l’auteur (donc Blue). Blue filme en fic le rêve d’une nuit de Red-Cherry, avec tout ce qu’un tournage peut impliquer. Comme il peut se produire des choses extravagantes et imprévues dans un rêve, il se produit des choses extravagantes et imprévues, avec l’intrusion de persos divers qui amènent un bout de leurs histoires. Au réveil, le grand scoop dans la vie de Red-Cherry, c’est sa mère qui attend un bébé. Et la vie continue, normale, on va dire. 8)
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Messagepar Sami » 09 Mar 2008, 16:32


:love: :love: :love: :bravo: :bravo:
je reste sans voix...
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Messagepar Babou » 10 Mar 2008, 06:42


Dès les premières lignes on se rend compte que ce n'est pas Blue qui parle. Je me suis donc posée la question suivante : quand apparaitra-t-il ? Car comme Hitchcock, il apparait toujours dans << ses films >>. Sous quelle forme ? On comprend après que c'est lui qui filme.

Lol Dorian, t'es pas le seul, moi je lis une première fois rapide, une seconde fois plus lent et une troisième fois où je relève les extraits et les coms. Un enchevêtrement bien enchevêtré. Ça part dans tous les sens. On dirait que ton cerveau a éclaté en millions de particules, semant ici et là des bouts de phrase enfermées dans des délires, lesquels sont eux-mêmes enfermés dans une histoire délirante où des personnages venus de nul part et de partout se croisent, se juxtaposent, se conjugent, se font, se défont, se refont.

Ma mère calfeutrée dans sa chemise de nuit 100% coton, une crème hydratante tentant désespérément de forcer le barrage obstrué de ses pores en voie de dessiccation. Que sont tes nuisettes frivoles devenues ? Mon père coincé dans un pyjama à rayures de bagnard de l’abstinence des désirs évanouis.
La chemise de nuit en coton, passe encore si elle courte. :02: Avec des motifs fleuris et un peu d'imagination, on peut se transporter dans un champ ou les premières fleurs du printemps éclosent. Mignonne, allons voir si la rose qui ce matin avait déclose sa robe de pourpre au Soleil, à point perdu cette vêprée, les plis de sa robe pourprée, et son teint au vôtre pareil. Mais le pygama à rayures, bagnard ou pas bagnard, sûr que l'on s'abstient de désirs, je sais pas si l'inverse est envisageable. Mon père était coincé tel un bagnard à rayures de pygama. Le bagnard est rayé à force de rester immobile derrière les barreaux et quand on est derrière les barreaux, on est forcément coincé. Et je sais pas si ma réplique coince ! :20:

Krystos court sur les fils électriques avec la légèreté d’un danseur d’opéra rock. Funambule aux pieds ailés d’Hermes, messager des dieux de la mort répandant les Death Note sur Terre. Sa longue cape noire fouette le vent. Ses yeux parodient le monde, incendient les corps convulsés d’orgasmes impies, implosent les téléviseurs. Quelquefois, au plus profond des oubliettes de son inconscient, au cœur de la matrice de son cerveau dérobé dans les laboratoires de l’Olympe, où officient les créateurs de la nouvelle ère de folie surhumaine, l’étincelle de l’inconnu absolu ombre les couleurs disséquées de ses méditations. Et il devient alors The Shadoman, celui qui passe dans un souffle, ici, là, ailleurs. Il est passé.
Je vois bien Krys chéri et non pas Cherry :oops: courir sur les fil électriques comme un danseur d'opéra, ses longs cheveux couleur feu flottant et fouettant l'oval parfait de son visage, tandis qu'il déverse sur le monde le venin de son âme. Ce paragraphe lui va .... comme un gant ! Enfin, c'est une image, une deuxième personnalité, comme on a tous, quelque part, car celui qui passe dans un souffle, ici, là, ailleurs, repassera ailleurs, là, ici, dans un souffle. :15: :03: :19:

A l’angle de la 43e et de la 52e street, Red-Cherry s’énerve devant le distributeur. Ses zoeils roulent dans la colère de sa soif insatisfaite.
Putiiiin ! J’ai mis deux euros ! La poche de sang tombe pas ! C’est de l’arnaque !

Quand je lis " A l'angle de la 43e et de la 52e street ", forcément je me transporte dans un pays anglophone, au states en l'occurence, alors les euros sont-ils vraiment à leur place ? :18: J'adore la poche de sang qui tombe pas, lol.

Le coffre s’ouvre soudain, la serrure éclatée par une balle, dévoilant Alice en petite culotte et soutif ficelée et bâillonnée dans la position fœtale à côté d’une roue de secours, d’un crique et d’un chiffon à moitié sale déchiré d’une vieille chemise à carreaux de Clark Kent.
C'est ça la magie de l'écriture, Lara Croft avec le white rabbit, Alice qui apparait baillonnée d'un morceau de chemise à carreaux de Clark, le tout chaperonné par une vampirette que rien n'arrête. :03:

Une faune nocturne se démembre dans tous les sens sur la piste de danse en forme de pentagramme. Elle remarque Serenity se trémoussant avec un magical boy, le style prince charmant ado en collant à la Robin dans Batmou. Hausse les épaules. Sur un sofa, Freddy Krueger roule une pelle à Mary Poppins en mini robe lamé or.
Ok, on est dans le délire le plus total comme je le dis au départ. Depuis le début j'essaye de m'accrocher à un semblant de logique, mais là j'abandonne. Mieux vaut se laisser emporter dans le courant délicieusement délirant de l'histoire. C'est plus mieux. :04: J'aurais dû juste tilter sur le titre.

Krokus court à petites enjambées vers la porte de sortie. Mais une balle dans l’occiput freine sa course. Une deuxième lui rase la mâchoire quand il tourne la tête. Une troisième lui scalpe le haut du crâne, faisant voler son chapeau déchiqueté. Une quatrième lui plombe les côtes flottantes. Trois autres lui tricotent le sternum.
Il s’écroule sur le sol carrelé comme une marionnette désarticulée.

J'adore ce passage. La précision anatomique comme les côtes flottantes. Et puis l'expression " lui tricotent le sternum". Encore une expression bluetesque. :05:

Dans son loft HLM du côté de Barbès, un piercing dans sa babine retroussée, vêtue d’une soutane ample en soie violette, la grande marabout Babou baragouine une formule tribale, ses deux mains crochues placées à dix centimètres au-dessus de ma tête
La babine retroussée, ok, j'en ai pris mon parti. Une soutane, lol, j'ai carrément viré, là. Pour le piercing, il est en ivoire le mien, faut préciser, ben tribale pour tribale autant utiliser les objets de circonstance. :19:

Que le grand goulou-goulou descende de son baobab et bouffe la grosse gazelle dodue !
Pas sympa pour la grosse gazelle dodue, mais bon, si avec ça je peux enfin trouver du Candy Blood. Meuh non, les grosses gazelles dodues elles sont pas en voie de disparition. Y en a tout plein partout !

Euh oui, surtout du côté de Barbes !! :D

La grande marabout Babou agite une racine de mandragore en forme d’homunculus. Paraît que ça donne du goût a pot au feu. Perso je préfère le persil, ça fricote sur la langue, c’est marrant.
C'est quoi ce voca ? Suis obligée de fouiller dans Google !! Homunculus. J'adore le " ça fricote sur la langue " mais y a plus fricotant que le persil, comme la roquette par exemple, poivrée à souhait, tout dépend de l'effet recherché. Y a même des " herbes " qui font saliver que c'est pas possible. Saliver dans le sens propre du terme, baver avec de la bave. :08: Je plaisante pas, lol, ça irrite les papilles gustatives. Faudra que je retrouve cette sauce très spéciale .... venue d'ailleurs.

Soudain un masque Massai se décroche du mur.
Ben voilà Cherry, fait revivre le masque Massai et il te conduira enfin là où tu pourras épancher enfin ta soif de sang. :12:

Et dans la bibliothèque Rose : « Ma vie dans une bouteille de Candy Blood » par Red-Cherry. Avec madame Capsule qui cherche un beau décapsuleur pour se marier avec. Et madame Etiquette qui rêve d’être une affiche de film célèbre à Hollywood.
Interviewée par Patrick Poivre d’Arvor au JT de 20h sur FR2 (oui, suite à certains différents, il a quitté TF1).


Enfin la capsule saute. Hééééé ! Arrêtez ! Vous allez quand même pas me boire ! Nooooooon !
Je rebondis sur une langue molle. Pas le temps de m’accrocher à la glotte. Glisse dans un œsophage. Beurk ! On dirait le terrier du pays des merveilles, mais en plus gluant. Plop ! Je viens d’atterrir sur un truc spongieux. Je suppose que c’est l’estomac. C’est quoi toutes ces bestioles qui s’agitent ? Elles ont des grandes dents pointues !

Je sais plus quoi dire d'un pareil délire. Phantom, dis, je suis très inquiète, est-ce que tu vas bien ? :10: :02:

Je visite les estomacs pour une thèse médicale sur les estomacs..... Des ptérodactyles brassent l’air avec leurs grandes ailes..... Une planche de surf arrive en planant..... Et on s’éloigne du nombril ouvert du Géant Vert qui s’amuse à piloter avec une télécommande des ptérodactyles mécaniques téléguidés. La Queen, le chignon roussi ... les Marx Brothers qui s’amusent à s’envoyer des livres enflammés comme des freesbees ... Chico qui joue du piano sur une table avec quinze doigts ... Le petit Chaperon Rouge tripote un loup-garou dans le confessionnal ... Marianne James qui entonne le générique de « Happy Days » avec Fonzie aux claviers...
Je suis de plus en plus inquiète. :01: Chico a 15 doigts :23:

Je reconnais rapidement au premier rang Laraider et Steve sans sa tête
C'est sûr qu'un corps sans tête c'est reconnaissable :D

Cette sale petite garce m’a étranglée avec ses cuisses. Je subis actuellement une incapacité des merveilles d’un mois.
Une incapacité des merveilles !!! :15:

Au tribunal de grande instance des limbes, vêtu d’une longue toge noire, Dorian agite sa main suivie de son bras dans un grand geste solennel et clame fort d’une voix de contre-alto.
Une main suivie d'un bras c'est mieux et plus logique qu'un bras suivi d'une main, tout le monde sait ça ! :01:

Krystos se détache de la tapisserie et s’attarde à passer dans un essor de ralenti énigmatique et d’angoisse voluptueuse troublante. L’espace d’une seconde, son sourire limbique s’allonge et persiste dans les voilures de l’air diaphane.
Cette phrase est belle. :kiff:
La parole se fait spontanément rythme dès que l'homme est ému, rendu à lui-même, à son authenticité. Oui, la parole se fait poème. (Léopold Ségar Senghor)
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Messagepar Phantom_Blue » 10 Mar 2008, 11:05


Pour répondre à Babou :

Normal que la poche de sang ne tombe pas. 2 euros aux States. Dans un rêve, on utilise les éléments de sa vie courante par réflexe, souvent dans des lieux n’ayant rien à voir avec eux.

Dorian agite sa main suivie de son bras. On est toujours en plein rêve. On est de l’autre côté du miroir. Tout est aussi inversé. Je le rappelle par ce détail.

Je rappelle que dans ses aventures, le baron von Münchhausen se retrouve à un moment prisonnier dans le ventre d'une baleine. D'où son obsession ensuite pour les estomacs.
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Messagepar Babou » 10 Mar 2008, 14:01


Normal que la poche de sang ne tombe pas. 2 euros aux States. Dans un rêve, on utilise les éléments de sa vie courante par réflexe, souvent dans des lieux n’ayant rien à voir avec eux.
J'ai pris le problème de manière plus terre à terre, assez loin du rêve. Etonnant de ma part. C'est vrai que dans les rêves certains éléments de notre vie se retrouvent complètement décalés, mélangés. Cette analyse est donc bien faite.

Dorian agite sa main suivie de son bras. On est toujours en plein rêve. On est de l’autre côté du miroir. Tout est aussi inversé. Je le rappelle par ce détail.
Et là j'ai raté le miroir, sans doute trop de tain ! Pas réussi à le traverser. :02: Ben oui, ok, tout est inversé. Habituée sans doute à des situations moins logiques (derrière le miroir, l'illogisme devient logique) et versant dans un total humour, une déformation de ma part, là effectivement tout se tient ! C'est judicieux, bien imaginé.

Je rappelle que dans ses aventures, le baron von Münchhausen se retrouve à un moment prisonnier dans le ventre d'une baleine. D'où son obsession ensuite pour les estomacs.
Ok, mais ce passage qui montre le côté obsessionnel du baron von Münchhausen pour les estomacs reste néanmoins délirant. C'est drôlement raconté.
La parole se fait spontanément rythme dès que l'homme est ému, rendu à lui-même, à son authenticité. Oui, la parole se fait poème. (Léopold Ségar Senghor)
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Messagepar Krystos » 11 Mar 2008, 15:10


Alors je tir mon chapeau ! C'est du delire total a tout va !!!

Le passage avec lara poursuivant amoureusement le raptor tel une groupie apres une star c'est cultissime, c'est du grandiose . Je me suis fait mal aux côte avec sa ^^

Une fois de plus tu nous poste la une fiction du tonnerre, ou la logique disparait dans un tourbillons utopike et delirant qui au final finit par devenir logique ( oui c compliké ce que je dit mdr )

Encore un grand merci pour ce moment de fou rire et de bonheur qui illumine une journée .

C fou , c'est Kitsh, c'est hilarant, poetique j'irai jusqu'a dire Nirvanesque !!

L'idée de juxtaposé la fic en elle même avec le tournage d'une fic c tout simplement Génial !

Une fois de plus un grand Bravo a toi !!

( Sa y'est je suis devenue completement Fan moi ^^ )
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Messagepar Babou » 12 Mar 2008, 18:52


Je sais pas par qui ou quoi j'ai été troublée aujourd'hui, bref, j'avais tout tapé sur la même page, alors je remets les posts à leur place :15:

Krys, j'adore tes coms !
Phantom va finir par fêler toutes tes côtes, les unes après les autres, en commençant peut-être par les côtes flottantes :D

Une fois de plus tu nous poste la une fiction du tonnerre, ou la logique disparait dans un tourbillons utopike et delirant qui au final finit par devenir logique ( oui c compliké ce que je dit mdr )

Non, ton message est parfaitement bien exprimé.
La parole se fait spontanément rythme dès que l'homme est ému, rendu à lui-même, à son authenticité. Oui, la parole se fait poème. (Léopold Ségar Senghor)
Babou

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