[FANFIC] Kill Steve


Laissez aller votre imagination et faites-nous part de vos histoires, poèmes...

Modérateurs: Phantom_Blue, Co Admin, Bigs Moderaiders

[FANFIC] Kill Steve

Messagepar Phantom_Blue » 24 Fév 2008, 10:10


Laraider fixait l’écran plasma 16/9 170 cm derrière ses lunettes rondes Optic 2000. Ses doigts aux ongles rouges, parfaitement manucurés, taillés en griffes de buse, appuyaient hystériques sur les boutons des touches directionnelles de la manette analogique vibrante à rotation tridimensionnelle.
Sur l’écran, Lara Croft, relookée pour ce nouvel opus, un 130 Z++ dans son soutif treillis, s’agrippait à la corniche du temple hindou. Son fessier rebondi, moulé dans un mini shorty treillis, se balançait au rythme de son déplacement.
Arrivé au bout, elle sauta sur le sol dallé. Sa paire de lolos ballotta de haut en bas dans une furia tam-tamesque. Sa longue natte flagella l’air dans un schlip schlap chevelu.
Soudain la dalle céda sous ses rangeos à grosses semelles de crêpes dentelées.
Laraider appuya sur la touche X pour tenter d’attraper le bord de l’ouverture traîtresse, mais la belle aventurière tomba en criant.
Son corps pulpeux s’empala sur une rangée de pics acérés dans une sono de scrouitchs organiques spongieux. Des giclées de sang éclaboussèrent l’écran en flaques de splashs.
GAME OVER s’afficha en grand sur l’écran.
— Bordel ! cracha Laraider en balançant la manette sur le tapis. Ça fait dix fois que j’essaye et chaque fois je me ramasse. Comment tu crois que je devrais franchir ce passage ?
Laraider avait posé la question en bombant son soutif modèle Lara Croft « aux bonnets gonflants selon vos désirs » imprimés en lettres flash sur la pub. Le choix allait de la taille 95 C de TR1, à 120 Z de TR3, en passant par 100 M de TR2. Elle avait opté pour cette dernière taille. Une simple pression sur un côté déclenchait un micro aspirateur d’air qui gonflait les bonnets. Une autre pression de l’autre côté effectuait l’opération inverse.
Assis à côté dans un fauteuil, affalé serait un mot plus approprié, Steve arborait un sourire de bouddhiste bienheureux en méditation sur le string de la déesse Kali, les yeux étirés en pucelle asiatique, les tifs à la Tintin avec la houppe. Enfilé dans un training jaune à rayures noires de Bruce Lee dans « Le jeu de la mort », des baskets Nike taille 58 aux pieds, il tenait à la main un embout nacré, relié par un long tube flexible enrobé de lin tressé à la bonbonne bedonnante d’un narguilé oriental décoré d’arabesques.
Deux chats British Shorthair Black Silver Shaded copulaient frénétiques sur un fauteuil.
Notons la présence d’un bac de plantes carnivores disposé dans un coin du salon, et qui jouera un rôle important dans la suite.
Boap ! qu’il répondit, toujours crispé dans son sourire nirvanesque.

Dorian gara sa Spider Turbo métallisée devant la villa grand luxe avec une piscine d’eau bleu transparente qui miroitait au soleil. La villa surplombait une falaise donnant sur la Méditerranée.
Il portait un costard Armani outremer à fines rayures blanches, une cravate avec une Tahitienne topless dessus, des chaussures pointues Botticelli. Une bague sertie d’un diamant 23 carats ornait son annulaire gauche. Une gourmette en or, avec « Poupou for ever » gravé dans le métal précieux, entourait son poignet droit. Un feutre Borsalino couvrait sa tête avec élégance.
Un gros hamster, modifié génétiquement avec des hormones de Pitbull macéré dans des cellules ADN de babouin belliqueux, campait sur son épaule gauche. Ses deux zoeils rouges brillaient comme les rubis enflammés du crâne en pierre sur le trône du Fantôme du Bengale.
Dorian remonta l’allée dallée bordée de pelouses parsemées de pins, de buissons décoratifs et de nains de jardins.
Il pénétra dans le couloir, entra dans le salon et envoya d’une voix Dorianesque :
— Les cercueils ont bien été livrés ! Mais il y a un petit bug ! Ils étaient vides ! On nous a volés la schnouf !
— Quooooiiii ? s’écria Laraider en bondissant du canapé. 500 kilos de schnouf ? Volatilisés ? C’est cette enflure de Bartoli qui essaye de me doubler !
L’énervement brusque, occasionnant un bombé brutal de la poitrine, activa le micro aspirateur. Les deux bonnets se mirent à gonfler.
— Bordel ! gueula Laraider en appuyant sur l’évacuateur d’air.
Mais les bonnets continuaient de gonfler, dépassant le volume limite du 120 Z.
C’est alors que Pouillu se catapulta avec ses petites pattes arrière musclées de l’épaule de Dorian direct sur le nichon droit. Les griffes de ses quatre pattes écartées plantées dans la rondeur sphérique, il perfora le tissu d’un coup d’incisives tranchantes. Un sifflement d’air s’échappa de la déchirure, projetant Pouillu à travers le salon. Il atterrit mollement dans le feuillage des plantes carnivores.
Mais il restait le nichon gauche qui venait de dépasser le 400. Deux fois la taille d’un ballon de football. Menaçant d’exploser à tous moments. Et ceci sous les yeux horrifiés d’une Laraider impuissante, qui pressait en vain le côté de l’évacuateur d’air.
Rapide comme la foudre, Dorian releva le bas droit de son pantalon, découvrant un mollet finement musclé et un étui en cuir attaché autour par une lanière. Il s’empara d’un mini poignard logé dedans, extirpa une lame recourbée aiguisée à l’extrême.
Et avec la dextérité de Sweeny Todd, le diabolique barbier de Fleet Street, il tailla d’un grand geste circulaire le bonnet comme une gorge charnue.
Laraider décolla sous la poussée de l’air qui s’échappa. S’envola à travers la baie vitrée du salon, l’explosant en un million d’éclats de verre. Traversa le jardin et s’écrasa avec un plouf retentissant dans l’eau de la piscine.
Steve n’avait pas bougé. Il articula une nouvelle fois dans un sourire évaporé :
— Boap !

De retour dans le salon, ruisselante d’eau, Laraider cracha féroce :
— Envoie l’Ombre chez Bartoli ! Qu’il le fasse parler !
— Je suis là ! dit Krystos en se détachant de la tapisserie.
Cintré dans une combinaison noire de ninja, le visage masqué par une cape qu’il tenait à la hauteur de son nez, ne laissant entrevoir que ses yeux aux prunelles blanches d’albinos, la tête coiffée d’un large chapeau à la Alucard, il ajouta :
— J’ai entendu ! Je sais ! J’y vais !
Et il disparu dans un souffle à peine audible pour les zoeils des tympans.
Initié dans un monastère tibétain du Népal à l’âge de trois ans, maître du camouflage, il pouvait littéralement disparaître devant n’importe quelle surface. Il excellait devant les affiches de Tokio Hotel. Par contre il redoutait les affiches de Lorie.
Dorian cherchait du regard Pouillu et le découvrit dans le bac à plantes, harponné par une série de dents végétales voraces, luttant pour se défaire de ces étreintes chlorophylliques.
— Horreur ! qu’il s’exclama.
Avant de bondir en avant, la lame de son poignard pointée vers les plantes, pour sauver son fidèle compagnon. Les tiges lâchèrent prises, tranchées vif par la dextérité chirurgicale. Puis il recueillit délicatement dans ses mains un Pouillu ébouriffé tremblotant sous le choc traumatique de cette terrible épreuve.
Il le déposa dans son Borsalino comme dans un petit nid, et le berça en lui chantonnant d’une voix doucereuse :
— Fais dodo petit Pouillu… fais dodo t’auras des cochonettes d’Indes…


Seul Krystos, alias The Shadow, pouvait accomplir cet exploit. Invisible, il sauta sur les toits des voitures, avec la légèreté d’une sauterelle slim-fastée aux pucerons diététiques, ce qui lui économisa une course en taxi.
Une fois à l’aéroport, il se scotcha avec des ventouses sur l’aile droite d’un Boeing qui décolla pour l’Italie.
Pendant le voyage, il récita mentalement les poèmes lugubres de la nuit de la Psychostasie : « Anubis, dieu des limbes, entends ma voix en posant sur la balance du jugement dernier mon cœur rongé d’anathèmes ! Que le vide éternel enveloppe mon âme et l’emporte par-delà des courants solaires dans le sarcophage de Pluton, la planète des enfers ! »
Il goûta à la saveur chocolatée croustillante d’un Twix, épongeant ainsi un petit creux hypoglycémique, et laissa le papier s’envoler dans les airs.
Au-dessus de Venise, il tomba en chute libre, sa cape déployée en ailes de chauve-souris.
Et le voilà cramponné à un vaporetto traversant le Grand Canal, regardant passer avec une indifférence le grand Campanile et le palais des Doges devant ses yeux spectraux.
Il accosta sur l’île de Murano où se dressait la villa forteresse de Bartoli entourée de murs électrifiés et de caméras de surveillance.
D’un bond il se retrouva dans le jardin. Il maîtrisa les gardes et les chiens en un tour de main avec des fléchettes soporifiques soufflées d’une sarbacane télescopique.
Bartoli surfait devant l’écran de son pc, un cigare fumant entre les dents, reluquant les candidates de miss Italie en bikinis.
— Ah mama mia !… Toi tu es belle… Je te veux… Et toi aussi tu es belle… Je te veux aussi… Et toi…
Krystos maîtrisa le cigare, la souris, et neuf doigts de Bartoli. Il laissa libre l’auriculaire droit pour le faire parler.
Le maître de la mafia italienne passa très vite aux aveux. Krystos lui dit d’une voix glaciale sans intonation :
— Je connais un site secret où les candidates sont sans bikinis. Soit tu parles, soit tu ne le sauras jamais.
Bartoli ne résista pas à une torture aussi atroce.
— J’ai revendu la schnouf à Fang Chung Lee en Birmanie, à madame Wong à Hong Kong, et à Siegfried et Roy à Las Vegas. Tout est sur le pc.
Krystos pianota à la vitesse de l’éclair sur le clavier et envoya les informations par mail à Laraider.
— Et mon site ? demanda Bartoli.
Krystos tapa une adresse, appuya sur la touche Entrée.
— Mais elles ne sont pas nues ? s’exclama Bartoli.
— Elles sont sans leurs bikinis, répondit Krystos, d’un calme de Bouddha fossilisé.
Et il s’éclipsa dans un courant d’air, le bout de sa cape taillant une fine estafilade rouge sur la joue droite de Bartoli.

Campée devant son pc, Laraider crispa ses dents, ses lolos, ses poings et ses orteils.
— L’Ombre a envoyé les informations. Mais il ne répond pas. Il aurait dû me dire qu’il s’occupe des affaires. Ce n’est pas dans le code qu’on avait convenu. Il s’est passé quelque chose. Damned ! Réglons ça au plus vite car cet après-midi je dois aller voir ma mère. J’aime pas trop débarquer chez elle, elle me prend la tête avec ses histoires de rhumatismes, mais c’est Steve qui a insisté. Je ne savais pas qu’il avait autant le sens de la famille.
Voyons voir lesquels de nos membres se trouvent le plus près des lieux concernés !

Un bandana autour du front, en shorty et brassière, pieds nus, la babine retroussée, Babou évita le poing de miss Lou, une Coréenne de 120 kilos. Sous les cris excités de la foule massée autour du ring, Babou lui asséna cinq orteils musclés entre les jambes. Ils se plantèrent dans la prune volumineuse. Miss Lou crispa ses muscles vaginaux et lâcha un rire de surcharge pondérale. Babou était coincée, en équilibre sur une jambe. D’un bond elle se propulsa en l’air. Son pied libre frappa les mâchoires du mastodonte, qui décrispa ses muscles vaginaux. Babou effectua un saut en arrière et retomba sur ses pieds. Profitant de l’effet de surprise, elle bondit une nouvelle fois en avant, les jambes tendues, et percuta avec ses pieds les deux énormes nichons.
Sous le choc, la combattante coréenne passa par-dessus les cordes du ring et s’écrasa sur des parieurs.
L’argent empoché, Babou fila au Cyber Café, trois pc tournant sous Windows 98 dans une case dans la rue principale du village. C’est là qu’elle prit connaissance du mail de Laraider.

Vêtue en Lara Croft avec le shorty TR7, le débardeur TR2, le soutif TR3, le ceinturon et les guns TR6, les rangeos TR4, la petite culotte Lise Charmel pour garder un élément de féminité, Babou monta dans le bi-moteur dont les hélices tournaient comme des moulins à prières actionnés par les mains d’un lama ayant imaginé par mégarde pendant une méditation la déesse Vajra-Yogini sans sa petite culotte mandala.
Après un décollage in-extremis au bout de la piste en terre battue, éraflant les cimes des arbres avec ses roues, le bi-moteur prit de l’altitude.
Pendant le trajet, Babou vérifia le contenu de son sac à dos : grenades, C4, détonateurs, bâtons lumineux, une petite boite de rillettes date limite 3 janvier 1950, alcool à 70°, pansements, piqûres contre la mouche tsé-tsé (à faire dans la mouche avant qu’elle pique), pilules anti chaude-pisse, suppositoires contre les sangsues anales.
Puis elle vérifia ses deux guns, les chargeurs 30 balles à têtes explosives, son couteau à lame de 20 cm, le manche creux contenant une aiguille et fil pour les sutures, un briquet, une clope de ganja pour la relaxation.
— Je te largue ici, dit Greg, le pilote, un vieux baroudeur à la peau tannée par le soleil et la gnole. Le camp de Fu Chang est à 10 bornes.
Le parachute fixé dans son dos, le sac bouclé à sa ceinture, elle salua Greg et s’éjecta de la carlingue à 4000 mètres dans le vide. Il lui faudrait moins de quinze minutes pour neutraliser les gardes, poser les bombes, embarquer Fu Chang en otage et la schnouf dans une jeep ou un camion. Une routine qu’elle connaissait bien.
Elle descendait, les bras et les jambes écartées, la babine super retroussée, quand à 2000 mètres un tourbillon d’air l’aspira dans son sillage.
Elle se réveilla allongée sur une couchette confortable, dans une cabine aux parois lisses et phosphorescentes.
Deux humanoïdes aux gros ciboulots chauves et aux grands yeux noirs luisants se tenaient debout devant elle. L’un d’eux la filmait avec un caméscope à l’allure futuriste. L’autre articula joyeux :
— Vous êtes l’heureuse gagnante du jeu galactique « Le hasard n’existe pas ! ». Vous avez gagné un séjour à durée de votre choix sur la planète paradisiaque Délirius des 1001 plaisirs. Vous pouvez refuser, ce qui serait dommage, et nous vous déposerons alors dans le lieu de votre choix.
La visu sur un écran télé holographique en apesanteur dans la cabine, de beaux éphèbes extra-terrestres légèrement dénudés, conforta Babou dans sa décision.

Laraider s’énerva devant l’écran.
— Nous n’avons personne à Las Vegas ou dans les alentours.
— J’y vais, dit Dorian.
Laraider le dévisagea. Une éclipse optique noircit quelques secondes les verres de ses lunettes rondes Optic 2000.
— Tu ne penses pas à… Noooooon ! C’est trop risqué !
— Il le faut, si on veut récupérer la schnouf. Et puis il est grand temps de tester la machine !
Un ascenseur secret dissimulé dans les deuxièmes toilettes secrètes de la villa les conduisit au sous-sol dans un labo secret équipé des derniers instruments en matière de recherches scientifiques.
Le sinistre docteur Papofyse observait un liquide vert bouillonnant dans une éprouvette tenue pas ses doigts noueux devant ses zoeils exorbités striés de veinules roulant derrière deux monocles à double foyer.
— Doc, lança Dorian, je veux utiliser la machine.
— Was ? s’étonna le docteur Papofyse. Es ist sehr dangereux ! Sie ist nicht encore au point !
Mais il dut céder devant la détermination de Dorian, qui lui donna les informations sur le lieu, avant de s’engouffrer dans l’habitacle sphérique avec Pouillu sur son épaule.
Le docteur Papofyse procéda aux réglages, vérifia des aiguilles sur les cadrans de la console de commandes, pressa sur des boutons et demanda dans le micro :
— Prêt ?
Dorian fit un geste qui voulait dire oui derrière le hublot. Pouillu montra les dents pour donner son consentement.
Baignant dans une angoisse soutenue, Laraider tordait ses doigts, les verres de ses lunettes Optic 2000 embués par une transpiration terrifiée.
Le docteur Papofyse appuya sur le bouton Téléportation.
Et Dorian et Pouilu se désintégrèrent en millions de particules brillantes.

Ils se reformèrent dans le vaste jardin de la villa de Siegfried et Roy à Las Vegas. Apparemment tout avait bien fonctionné.
Dorian ne remarqua pas les petites moustaches sous son nez. Pouillu remarqua l’absence de ses petites moustaches et s’aperçut qu’elles se trouvaient sous le nez de Dorian. Il se leva sur ses pattes arrière et poussa des cris surprenants :
— T.u a.s m.e.s m.o.u.s.t.a.c.h.e.s !
Pouillu parlait !
Dorian palpa l’espace entre son nez et sa bouche, et constata qu’il avait les moustaches de Pouillu, et des poils parsemant la paume de ses mains.
Durant la téléportation, des atomes de Pouillu avaient dû se mélanger avec les siens.
Il remit le problème à plus tard et découvrit derrière un massif de fleurs Roy en larmes assis sur un banc.
— Pourquoi es-tu parti ? Reviens, Sig ! Je t’aime !
Quand il leva la tête et vit Dorian et Pouillu.
Dorian allait demander la schnouf, prêt à braquer un gun, quand Roy s’écria :
— Vous voulez devenir une star ? Je vous engage, cette petite crapule de Siegfried m’a quitté. Sa place est libre.
— O.u.i, répondit aussitôt Pouillu.
Dont les rêves de gloire jaillissaient au grand jour. Et ceci au plus grand étonnement de Dorian. Et de Roy.
— Un hamster qui parle ! Merveilleux ! C’est le ciel qui vous envoie ! Vous serez les vedettes de mon prochain spectacle ! La Terre entière va vous acclamer !
Un sourire de satisfaction mégalomaniaque étira la bouche de Dorian et les incisives de Pouillu devant une nouvelle vie pleine de strass et de gloire retentissante.
Le tigre blanc se ramena avec nonchalance en baillant.
— Non, dit Roy, plus de schnouf, Siegfried est parti avec.
Pouillu sauta de l’épaule de Dorian, cavala dans l’herbe, se dressa sur ses pattes arrière devant le tigre et claqueta des dents :
— M.o.i l.o.v.e t.o.i.
Le tigre s’assit dans l’herbe et Pouillu lui roula un méga kiss sur le museau, en slurpant avec sa petite langue dans les narines du fauve.

Le boy chinois ouvrit le clapet de la porte, jeta deux zoeils scrutateurs, referma le clapet et tira trois verrous.
Un habitué des lieux, monsieur Ying au front ridé, entra dans le couloir étroit. Le boy le devança, ouvrit un rideau bleu, attendit qu’il s’installe dans la cellule, sur un matelas en mousse, lui apporta une longue pipe au fourneau bourré d’opium et referma le rideau.
Dans la cellule en face, derrière un autre rideau bleu fermé, allongée sur un matelas en mousse semblable, Corinne flottait dans les volutes de fumée.
Son mobile posé à côté du matelas sonna « Plus près de toi mon Dieu » et afficha « Vous avez reçu un mail ».
Un œil clos, l’autre ouvert d’un quart, Corinne loucha sur le petit écran rétro éclairé, les papilles gustatives pâteuses.
— Chouette, qu’elle souffla avec mollesse. Enfin de l’action.

Une robe sans manches fermée au cou, tombant aux genoux, fendues sur les cuisses, avec des escarpins légers, Corinne pénétra dans le claque de madame Wong par une bouche d’aération. Elle se laissa glisser vaporeuse du plafond dans une cuisine où des cuistots s’affairaient devant des marmites et des casseroles posées sur des fourneaux ronflants. Après avoir ligoté avec des vermicelles un cuistot qui avait remarqué sa présence, et dissimulé son corps dans un canard laqué, elle sortit subrepticement de la cuisine et gravit un escalier huit à huit.
Elle déboucha dans un long couloir parsemé de portes numérotées. Des cris de jouissance parvenaient de certaines chambres. Aucune plaque n’indiquait le bureau de madame Wong.
Elle le découvrit au troisième étage. L’oreille collée contre la porte, elle écouta quelques secondes. Puis elle entra.
Madame Wong sursauta en voyant Corinne. Corinne sursauta en voyant madame Wong. Madame Wong n’était autre que le double de Corinne. Corinne ressemblait comme deux gouttes d’eau à madame Wong. Madame Wong servit du thé à l’orange dans des tasses sans anses blanches avec des dragons rouge et vert rehaussés de fines dorures à Corinne. Corinne apprécia des petites gaufrettes croustifondantes au chocolat noir offertes par madame Wong. Madame Wong disserta sur le dernier Tarantino « Blanche-Neige contre Cendrillon », ce qui fit rire aux éclats Corinne. Corinne savourait la situation délicieusement rocambolesque, écoutant avec le plus grand intérêt les propos d’un intellectualisme absolu énoncés d’une voix de velours soyeux par madame Wong. Madame Corinne Wong parla un moment de la nouvelle technologie du pixel neuronal dans la télévisualisation intracrânienne à Madame Corinne. Madame Corinne proposa l’hypothèse d’une ère futuriste extra-humaine basée sur la symbiose entre la nature quantique du néo-cortex et la magie transpersonnelle de l’hyper psychanalyse à Corinne Wong. Corinne Wong chanta « Daisy » de Christophe : « Juste un sosie, de toi chaque nuit, ne m'apporterait pas l'oubli », repris par Wong Corinne.
Corinne se réveilla au Lotus Bleu, toujours allongée sur le matelas en mousse. La pipe s’était éteinte. Elle appela le boy pour commander une autre dose. Un sourire d’intense satisfaction caressait ses dents parfumées par les épices odorantes.

Il était pas loin de midi quand un fourgon UPS se gara devant la villa. Le chauffeur s’éjecta de la cabine, fila à l’arrière, ouvrit les portières, monta à l’intérieur, redescendit avec un long paquet de deux mètres, qu’il prit sous son bras, et remonta l’allée.
Il le posa à la verticale sur le perron près de la porte d’entrée et sonna.
Laraider ouvrit et s’étonna en le voyant.
— Un paquet pour m’sieur Steve Vogan, qu’il articula avec l’accent de Marseille. Je devais le livrer cet après-midi comme c’était prévu, mais comme je passais dans le quartier, et que cet aprèm je serai ailleurs, je l’amène tout de suite. Signez ici !
Il tendit un bloc-notes électronique.
Laraider prit le stylo en plastique et signa dans la case indiquée.
— Bonne journée, qu’il chanta joyeux, et amusez-vous bien !
Et il se barra dans l’allée.
Laraider contempla le paquet.
Non, ce n’était pas possible, Steve y avait pensé ? Il avait réalisé son vœu le plus cher ? Il avait acheté le mannequin grandeur nature de Lara Croft ? Il voulait lui faire la surprise en se le faisant livrer l’après-midi, alors qu’elle serait chez sa mère ? Et lui offrir le soir, pendant un souper aux chandelles ?
Ne pouvant résister, elle prit le paquet, plutôt léger pour sa taille, le renversa sur le dallage du perron et arracha le papier.
Elle resta un moment interdite en découvrant les inscriptions sur la boite.
La nouvelle poupée high tech entièrement articulée par télécommande made in Japan ! Imitation parfaite de la peau à s’y méprendre ! Pour des heures de plaisirs inoubliables !

Steve stationnait toujours dans son fauteuil, l’embout du narguilé diffusant de la fumée épicée sur la langue.
Laraider se précipita vers lui, ses deux mains crispées sur le manche d’un katana. Elle leva la lame menaçante sur Steve qui continuait à sourire, euphorique, les zieufs à demi-fermés ou demi-ouverts (selon que votre cerveau gauche ou droit capte l’info).
Elle abattit la lame, une férocité abominable incendiant son visage. Des flammes enflammées se reflétaient sur les verres de ses lunettes rondes Optic 2000.
La lame tranchante n’était plus qu’à 10 centimètres de la tête de Steve, quand il se propulsa hors du fauteuil, plus rapide qu’un lapin épileptique copulant frénétique.
La lame tailla le fauteuil en deux, coupant en même temps un magazine Playboy numéro hors série avec 15 pages de playmates en plus, dissimulé sous le coussin.
Debout au milieu du salon, Steve agita ses mains en miaulant façon Bruce Lee quand il miaule en agitant les mains.
— Je croyais à ton amour, articula-t-elle avec rage.
— Tu es toujours dans mon cœur, qu’il répondit d’une voix sans émotions, mais le lion somnolent contemple aussi le fessier dodu des gazelles dansantes.
Elle se rua sur lui. Il esquiva avec une froideur calculée de gestes les moulinets du katana. Mais en se baissant, sa houppe Tintinesque s’envola dans un éparpillement de cheveux, taillée par la lame.
Après plusieurs esquives, et quelques bibelots décapités, voyant que la situation n’évoluait pas en sa faveur, Steve préféra prendre la fuite. En quelques enjambées, ses Nike taille 58 lui permettant cette prouesse, il atteignit le rebord de la falaise. La mer bleue accueillit son long plongeon.
Debout au bord de la falaise, les lolos fouettés par le vent, Laraider lui cria :
— Je te retrouverai !

L’affiche « Casting opéra gothic à la Scala » dans le bureau de Bartoli n’avait pas échappé à l’œil de Krytos. Bartoli se targuait d’une voix de ténor, mais elle ne pouvait égaler celle de Krystos, qui plus est possédait le look correspondant au profil recherché du rôle. Un Dom Juan des ténèbres tourmenté par un ange noir.
Agitant sa cape sur la scène, Krytos interpréta « Shadowman » de Tristania :
— At night… asleep… Nightmares… not dreams… Drag me through the dirt… There is no place to run… nor hide… He’s in my blood… I try to keep him out…
Le metteur en scène poussa des cris hystériques de joie en levant les bras sous le lustre de la Scala.
La première enflamma la salle. On porta Krystos à bout de bras, le mascara laissant sur ses joues des coulées de larmes noires. Des filles en pleurs se jetèrent du haut des balcons.
Quand on scanda son nom, Krystos ressentit dans son cœur tout le drame merveilleux d’une vie vouée aux émotions surnaturelles du Moi merveilleusement dramatique dans ses aspirations de gloire universelle les plus démesurées.

Red-Cherry se pointa en schoolgirl avec une chaîne terminée par une boule hérissée de pointes au bout qui pendait près de ses loose socks retroussées.
— Ben alors ? Elle est où, la fic ? Je devais jouer dedans ! C’est po vrai ! C’est moi la killeuse ado comme Gogo dans Kill Bill !… Héééééééé ! Y’a quelqu’un ?… Bluuuuue !… Je suis là !…
Un manutentionnaire chargea un paravent bleu en tissu brodé de dragons à l’arrière d’un camion et referma les deux portières. Un autre s’avança vers Red-Cherry et lui dit :
— Mamzelle, si vous venez pour le film, il est terminé. On embarque le décor. M’sieur Blue est reparti en jet à Los Angeles.
— Quoi ? s’écria Red-Cherry. Mais je devais jouer la killeuse ado !
Les manutentionnaires montèrent dans le camion. Il démarra, laissant le plateau de cinéma vide.
— Ah t’es là ! dit une voix connue dans son dos.
Red-Cherry se retourna. Hallucina dans un crachat :
— M’man ? Mais qu’est-ce tu fous là ?
— A la maison, et en vitesse ! T’as des dm encore à faire ! Et ta chambre à ranger ! Demain y a école !
— Mais j’veux jouer la killeuse ado !
Sa mère la saisit par le bras et l’entraîna avec elle.
— Tu arrêtes maintenant avec tes gamineries et tu obéis ! Sinon je te mets en pension !
— C’est po juste ! J’veux tuer plein de métrosexuels fiers et arrogants ! Ooouuuiiiinnnnnnnnnnnn !
Phantom_Blue

Avatar de l’utilisateur

Moderaider
 
19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre
 
Homme

Messages : 1026
Inscription : 02 Déc 2004, 21:35
Localisation : Strasbourg
Jeu TR favori : Tomb Raider 2

Records Arcade : 0

Messagepar Babou » 24 Fév 2008, 21:17


Cette imagination me tue !! Je vais faire long mais c'est ta faute phantom !

Laraider avait posé la question en bombant son soutif modèle Lara Croft « aux bonnets gonflants selon vos désirs » imprimés en lettres flash sur la pub.

Oui, mais quand Laraider enlève son soutif, j'imagine, quand elle se couche le soir, Steve se retrouve projeté devant une triste réalité. :09: :speed:

Assis à côté dans un fauteuil, affalé serait un mot plus approprié, Steve arborait un sourire de bouddhiste bienheureux en méditation sur le string de la déesse Kali, les yeux étirés en pucelle asiatique, les tifs à la Tintin avec la houppe. Enfilé dans un training jaune à rayures noires de Bruce Lee dans « Le jeu de la mort », des baskets Nike taille 58 aux pieds, il tenait à la main un embout nacré, relié par un long tube flexible enrobé de lin tressé à la bonbonne bedonnante d’un narguilé oriental décoré d’arabesques.

La vache ! :23: Il a des grands pieds Steve !!! Déjà du 16 c'est un pied correct !

Dorian gara sa Spider Turbo métallisée devant la villa grand luxe avec une piscine d’eau bleu transparente qui miroitait au soleil. La villa surplombait une falaise donnant sur la Méditerranée.
Il portait un costard Armani outremer à fines rayures blanches, une cravate avec une Tahitienne topless dessus, des chaussures pointues Botticelli. Une bague sertie d’un diamant 23 carats ornait son annulaire gauche. Une bague sertie d’un diamant 23 carats ornait son annulaire gauche. Une gourmette en or, avec « Poupou for ever » gravé dans le métal précieux, entourait son poignet droit. Un feutre Borsalino couvrait sa tête avec élégance.

Wouah, le look de Dorian, il fait pas dans la dentelle. Lol, << Poupou for ever >>. Ça fait pas désordre la Tahitienne topless sur la cravate et le " Poupou for ever " gravé dans le métal précieux ? :roll:

Un gros hamster, modifié génétiquement avec des hormones de Pitbull macéré dans des cellules ADN de babouin belliqueux, campait sur son épaule gauche. Ses deux zoeils rouges brillaient comme les rubis enflammés du crâne en pierre sur le trône du Fantôme du Bengale.

J'essaye d'imaginer ce que ce mélange peut donner ..... il en voit de toutes les couleurs ce Pouillu depuis qu'il est devenu célèbre ! :15:

C’est alors que Pouillu se catapulta avec ses petites pattes arrière musclées de l’épaule de Dorian direct sur le nichon droit. Les griffes de ses quatre pattes écartées plantées dans la rondeur sphérique, il perfora le tissu d’un coup d’incisives tranchantes. Un sifflement d’air s’échappa de la déchirure, projetant Pouillu à travers le salon. Il atterrit mollement dans le feuillage des plantes carnivores.

Ah ben v'là l'travail, j'imagine la suite, j'essaye du moins, sachant que je serais en dessous de la réalité diaboliquement imaginée par notre conteur. J'espère que Poupou aura la vie sauve ! :17:

De retour dans le salon, ruisselante d’eau, Laraider cracha féroce :
— Envoie l’Ombre chez Bartoli ! Qu’il le fasse parler !
— Je suis là ! dit Krystos en se détachant de la tapisserie.

C'est très bon ça ! Ça fait comme si Krystos était dans le décor de la tapisserie, incrusté, et il se détache, c'est magique. :03:

Initié dans un monastère tibétain du Népal à l’âge de trois ans, maître du camouflage, il pouvait littéralement disparaître devant n’importe quelle surface. Il excellait devant les affiches de Tokio Hotel.

Krystos, maître du camoufflage, un caméléon ou un phasme ? Le camé c'est plus mieux justement à cause des ventouses qui adhèrent, et c'est plus sympa, ça s'apprivoise très bien, mais je m'égare, je sais. Je suis sûre que ça lui plairait bien ça. Pas le camé, le camouflage. :12:

Seul Krystos, alias The Shadow, pouvait accomplir cet exploit. Invisible, il sauta sur les toits des voitures, avec la légèreté d’une sauterelle slim-fastée aux pucerons diététiques, ce qui lui économisa une course en taxi.

Loool, très bon la sauterelle slim-fastée aux pucerons diététiques. :D

Une fois à l’aéroport, il se scotcha avec des ventouses sur l’aile droit d’un Boeing qui décolla pour l’Italie.

Trop fort mon Krys, il résiste au vol sans pressurisation et sans être congelé ! :11:

Pendant le voyage, il récita mentalement les poèmes lugubres de la nuit de la Psychostasie : « Anubis, dieu des limbes, entends ma voix en posant sur la balance du jugement dernier mon cœur rongé d’anathèmes ! Que le vide éternel enveloppe mon âme et l’emporte par-delà des courants solaires dans le sarcophage de Pluton, la planète des enfers ! »

Si ce n'est pas du Krystos ça y ressemble. Mais oui c'est du Krystos. Bien étudié. :12:

Et le voilà cramponné à un vaporetto traversant le Grand Canal, regardant passer avec une indifférence le grand Campanile et le palais des Doges devant ses yeux spectraux.

Tiens ! le palais des Doges ! même si c'est logique à Venise, c'est marrant :19:

Et il s’éclipsa dans un courant d’air, le bout de sa cape taillant une fine estafilade rouge sur la joue droite de Bartoli.[/color

J'adore l'élégance de la signature, oui, élégance dans son vrai sens. :03:

[color=blue]Un bandana autour du front, en shorty et brassière, pieds nus, la babine retroussée, Babou évita le poing de miss Lou, une Coréenne de 120 kilos.

:06: Lol, encore cette babine retroussée qui me poursuit, je note un progrès, là, je n'en ai plus qu'une de retroussée.

Miss Lou crispa ses muscles vaginaux et lâcha un rire de surcharge pondérale ...... Son pied libre frappa les mâchoires du mastodonte, qui décrispa ses muscles vaginaux.

Crispés, décrispés, crispés, décrispés, vous me suivez ? :oops: :oops: :13:

Sous le choc, la combattante coréenne passa par-dessus les cordes du ring et s’écrasa sur des parieurs.

Je sais pas comment je peux faire ça avec mon petit 52 kg !! J'ai fait valdinguer un poids de 120 kg par-dessus les cordes du ring, dis phantom, bonne idée :twisted: je vais pouvoir prendre de la graine ........ :19: Je me sens surmusclée d'un seul coup.

Pendant le trajet, Babou vérifia le contenu de son sac à dos : grenades, C4, détonateurs, bâtons lumineux, une petite boite de rillettes date limite 3 janvier 1950, alcool à 70°, pansements, piqûres contre la mouche tsé-tsé (à faire dans la mouche avant qu’elle pique),

Vachement pratique ! :02:

pilules anti chaude-pisse, suppositoires contre les sangsues anales.

Pillules anti chaude-pisse, grrrrrr, bon ok, après tout on sait jamais, sauf que moi je filtre !! Et ça continue ! les suppos contre les sangsues anales, en plus tu choisis les coins les plus irrigués ! :01:

Puis elle vérifia ses deux guns, les chargeurs 30 balles à têtes explosives, son couteau à lame de 20 cm, le manche creux contenant une aiguille et fil pour les sutures, un briquet, une clope de ganja pour la relaxation.

Kryyyyyyyyys, tu me rejoins ..... :08: la relaxation, oui, mais aussi la fringale ..... à vous de deviner laquelle !!

Le parachute fixé dans son dos, le sac bouclé à sa ceinture, elle salua Greg et s’éjecta de la carlingue à 4000 mètres dans le vide.

:10: je suis téméraire, lol !

Une routine qu’elle connaissait bien. Elle descendait, les bras et les jambes écartées, la babine super retroussée, quand à 2000 mètres un tourbillon d’air l’aspira dans son sillage.

Oui, t'as raison, je fais ça tous les jours ! Même que je m'entraîne chez moi à sauter du 3e étage. :02:

Vous êtes l’heureuse gagnante du jeu galactique « Le hasard n’existe pas ! ».

LoooooL

Le sinistre docteur Papofyse observait un liquide vert bouillonnant dans une éprouvette tenue pas ses doigts noueux devant ses zoeils exorbités striés de veinules roulant derrière deux monocles à double foyer.

Je vois bien Papo en Père Fouras (Fort Boyard) :twisted: Niark !!

Dorian ne remarqua pas les petites moustaches sous son nez. Pouillu remarqua l’absence de ses petites moustaches et s’aperçut qu’elles se trouvaient sous le nez de Dorian. Il se leva sur ses pattes arrière et poussa des cris surprenants :
— T.u a.s m.e.s m.o.u.s.t.a.c.h.e.s !
Pouillu parlait !
Dorian palpa l’espace entre son nez et sa bouche, et constata qu’il avait les moustaches de Pouillu, et des poils parsemant la paume de ses mains.

Excellent !! :oui:

Un sourire de satisfaction mégalomaniaque étira la bouche de Dorian et les incisives de Pouillu devant une nouvelle vie pleine de strass et de gloire retentissante.

Encore heureux que Dorian n'ait pas hérité des incisives de Pouillu :04:

Corinne savourait la situation délicieusement rocambolesque, écoutant avec le plus grand intérêt les propos d’un intellectualisme absolu énoncés d’une voix de velours soyeux par madame Wong. Madame Corinne Wong parla un moment de la nouvelle technologie du pixel neuronal dans la télévisualisation intracrânienne à Madame Corinne. Madame Corinne proposa l’hypothèse d’une ère futuriste extra-humaine basée sur la symbiose entre la nature quantique du néo-cortex et la magie transpersonnelle de l’hyper psychanalyse à Corinne Wong. Corinne Wong chanta « Daisy » de Christophe : « Juste un sosie, de toi chaque nuit, ne m'apporterait pas l'oubli », repris par Wong Corinne.

Très bon le passage sur Corinne, tout est bon, lol, je peux pas tout énumérer, on n'en sort plus. Le ligotage avec des vermicelles, le corps dissimulé dans le canard laqué ; la scène avec son double, la thèse sur la nouvelle technologie du pixel neuronal dans la télévisualisation intracrânienne et la réplique de Madame Corinne. Tout ceci étant extrêmement simple à comprendre ! :02: J'ai noté aussi les tasses sans anses.

La lame tranchante n’était plus qu’à 10 centimètres de la tête de Steve, quand il se propulsa hors du fauteuil, plus rapide qu’un lapin épileptique copulant frénétique.

Quand on est " stone ", je sais pas si on peut avoir des reflexes aussi rapides. :non: D'autant plus qu'il apparait toujours zen notre Steve et je le vois comme ça dans la vie. :05:

Après plusieurs esquives, et quelques bibelots décapités, voyant que la situation n’évoluait pas en sa faveur, Steve préféra prendre la fuite. En quelques enjambées, ses Nike taille 58 lui permettant cette prouesse, il atteignit le rebord de la falaise.

Ah, voilà le secret de la taille des Nike ! :15:

On porta Krystos à bout de bras, le mascara laissant sur ses joues des coulées de larmes noires.

No comment ! :20:

Un grand bravo phantom :bravo:
La parole se fait spontanément rythme dès que l'homme est ému, rendu à lui-même, à son authenticité. Oui, la parole se fait poème. (Léopold Ségar Senghor)
Babou

Avatar de l’utilisateur

Lieutenant Adjoint
 
19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre
 
Femme

Messages : 11664
Inscription : 08 Déc 2004, 16:43
Localisation : Sens
Jeu TR favori : Tomb Raider 2

Records Arcade : 3

Messagepar Dorian » 24 Fév 2008, 22:06


En voilà une sacrée nouvelle histoire ! On est presque tous là et dieu que c'est bon.

Tout est scénarisé à la Phantom : nos traits sont hachés puis ciselés et souvent rafistolés d'un irrésistible bout de scotch qui vous colle à l'écran pour notre plus grand plaisir.
Tous ces personnages à exploiter ! Tu sais magnifiquement bien te servir de la moindre dose d'inspiration trouvée sur le forum et plus si affinités, et tu nous transcendes par ta prose unique, décapante et sensationnelle.

J'ai encore envie de le dire au risque me me répéter à chaque fois mais... j'adore ! Je suis fan, et pour changer, je rajouterais même que ça me rend ouf' de chez ouf' !

Je suis très curieux de lire la suite parce que là, ça sent le délire total.
Dorian

Avatar de l’utilisateur

Big Moderaider
 
18 années en tant que membre18 années en tant que membre18 années en tant que membre18 années en tant que membre18 années en tant que membre18 années en tant que membre18 années en tant que membre18 années en tant que membre18 années en tant que membre18 années en tant que membre18 années en tant que membre18 années en tant que membre18 années en tant que membre18 années en tant que membre18 années en tant que membre18 années en tant que membre18 années en tant que membre18 années en tant que membre
 
Homme

Age : 37 ans
Messages : 732
Inscription : 28 Mai 2005, 13:51
Localisation : Saÿ-Noac.
Jeu TR favori : TR Underworld

Records Arcade : 0

Messagepar Krystos » 24 Fév 2008, 22:26


Babou tu m'as tellement fait rire que j'en ai male aux cotes ;)

Alors je n'ai qu'une chose a dire : Magistrale !

Magistralement drôle, caricatural, Scénarisé .

Un pur Moment de joie, je regrette de ne pas mettre jeter sur tes Fanfics bien avant .

En plus les clins d'oeil a Kill Bill ;) ( mon film fetiche )

J'avoue que je deviens Fan :)

Un grand bravo a Toi Phanthom !!!
I Am Fucking Crazy...But I Am Free
Krystos

Avatar de l’utilisateur

Raider Accro
 
17 années en tant que membre17 années en tant que membre17 années en tant que membre17 années en tant que membre17 années en tant que membre17 années en tant que membre17 années en tant que membre17 années en tant que membre17 années en tant que membre17 années en tant que membre17 années en tant que membre17 années en tant que membre17 années en tant que membre17 années en tant que membre17 années en tant que membre17 années en tant que membre17 années en tant que membre
 
Homme

Age : 37 ans
Messages : 913
Inscription : 21 Sep 2006, 19:52
Localisation : Arras
Jeu TR favori : Tomb Raider 2

Records Arcade : 0

Messagepar Babou » 25 Fév 2008, 10:55


Ce matin je voulais rebondir sur Dorian, enfin sur son post, :02: puis y a eu une coupure du net pas vraiment net ! :D et je suis restée bloquée visible sur le fo

Dorian a écrit:En voilà une sacrée nouvelle histoire ! On est presque tous là et dieu que c'est bon.

Oui, c'est bon de se retrouver " en famille " même si parfois dans les familles on se chamaille.

Hier je cherchais les soutifs qui font "gonfler " les lolos. Ce sont les wonderbras.

Les 3 fics à lire absolument (Krystos) (je mets à part les séries à épisodes comme les Re Girls, Smalville et Buffy), sont :

— Coup de barre
Avec une Lara tellement fatiguée, lol. Fic pleine de fantaisie et d'humour.

— Les mystères de l'amour, une pièce en 5 actes. Un petit chef d'oeuvre. Le laïus tient dans le titre, satirique à souhait, avec des persos judicieusement choisis et parfaitement adaptés. Un grand moment de lecture.

— Game Over Baby. Une histoire complètement délirante avec plein de persos. Quelques souvenirs :
Dorian, Killian et TElombre qui chantent en boucle << c'est moi le plus beau ... >>. Des polygones de corps qu'on doit rassembler, et cette phrase << Dans la vie, tu vois des trucs, faut faire comme si t’avais rien vu, même si tu les a vus, même si tu aurais pu ne pas les voir, mais comme tu les as vus, et qu’il fallait pas les voir. >>

Un petit extrait

Et Dorian, Killian et TElombre ?
— Ils sont sortis de leurs séances de relaxation anti-névroses. Tiens, d’ailleurs ils vont pas tarder. Je les attends pour une mission.
Effectivement, les trois mousquetaires des war games se téléportèrent dans le bureau.
Je sursautai, because leurs visages plutôt liftés gore.
— T’affole pas, Blue, largua Dorian, on se maquille trash maintenant, on est trop beau, on le supportait plus.
— Ouais, continua Killian, on arrivait plus à repousser les filles, c’était devenu un enfer.
— Surtout moi, coupa TElombre, même mon TV ne les bloquait plus. Elles tombaient direct du plafond dans mon plumard.
— Non, surtout moi, répliqua sec Killian.
— C’est pas vrai, gueula Dorian, surtout moi.
La parole se fait spontanément rythme dès que l'homme est ému, rendu à lui-même, à son authenticité. Oui, la parole se fait poème. (Léopold Ségar Senghor)
Babou

Avatar de l’utilisateur

Lieutenant Adjoint
 
19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre
 
Femme

Messages : 11664
Inscription : 08 Déc 2004, 16:43
Localisation : Sens
Jeu TR favori : Tomb Raider 2

Records Arcade : 3

Messagepar Corinne » 26 Fév 2008, 07:09


Phantom nous revient avec une fanfic plus déjantée que jamais.
je n'arrive pas à choisir mon personnage préféré dans cette galerie d'hurluberlus.

Laraider, et son soutif gonflable, steve avec son sourire extatique, krystos, l'ombre agile, Babou et ses éternelles babines retroussées.... Comment en choisir un? je les adore tous :D

Un grand, très grand phantom, qui nous régale avec sa plume magistrale.

à lire de préférence à haute voix et en famille, pour savourer comme un bon cookie qui sort du four! :)
Corinne

Avatar de l’utilisateur

Raider Assidu
 
18 années en tant que membre18 années en tant que membre18 années en tant que membre18 années en tant que membre18 années en tant que membre18 années en tant que membre18 années en tant que membre18 années en tant que membre18 années en tant que membre18 années en tant que membre18 années en tant que membre18 années en tant que membre18 années en tant que membre18 années en tant que membre18 années en tant que membre18 années en tant que membre18 années en tant que membre18 années en tant que membre
 
Femme

Age : 58 ans
Messages : 446
Inscription : 30 Aoû 2005, 18:38
Localisation : Montpellier
Jeu TR favori : Tomb Raider 1

Records Arcade : 0

Messagepar Babou » 26 Fév 2008, 07:24


corinne a écrit:à lire de préférence à haute voix et en famille, pour savourer comme un bon cookie qui sort du four! :)

Oui ! Pascale (la maman de Krystos) l'a lue aussi :15:
La parole se fait spontanément rythme dès que l'homme est ému, rendu à lui-même, à son authenticité. Oui, la parole se fait poème. (Léopold Ségar Senghor)
Babou

Avatar de l’utilisateur

Lieutenant Adjoint
 
19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre19 années en tant que membre
 
Femme

Messages : 11664
Inscription : 08 Déc 2004, 16:43
Localisation : Sens
Jeu TR favori : Tomb Raider 2

Records Arcade : 3


Retourner vers Cercle des Poètes - Fans Fictions

 


  • Sujets similaires
    Réponses
    Vus
    Dernier message

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 7 invités

Booste le trafic de ton forum