Smallville Saison 7


Laissez aller votre imagination et faites-nous part de vos histoires, poèmes...

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Smallville Saison 7

Messagepar Phantom_Blue » 02 Aoû 2007, 09:13


Pour ceux qui n’ont pas suivi cette série, dans le dernier épisode de la saison 6 le personnage de Bizarro apparaît. C’est le sosie de Clark Kent mais à l’envers. Chloé, qui a été irradiée par la kryptonite, découvre son nouveau pouvoir. Ses larmes guérissent les blessures. Elle sauve Lois. Lana meurt dans une explosion de voiture. Enfin on le pense, car on ne le voit pas réellement. Lex a créé une armée de clones super soldats. Martha file vivre à Washington pour son poste de sénateur. Clark révèle enfin à Lana qu’il est un extra-terrestre.
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Messagepar Phantom_Blue » 02 Aoû 2007, 09:14


SMALLVILLE saison 7, épisode 1

Assis sur une botte de foin dans la grange, Clark était en train de lire le dernier numéro de Picsou magazine. Grande nouveauté : il portait des lunettes.
C’est sa mère qui lui avait dit d’en mettre, en rentrant d’une réunion au sénat, le temps de changer de robe et de refaire son maquillage, avant de repartir à une autre réunion au sénat, en compagnie de Lionel qui l’attendait dans la cuisine, pendant que dans la cour, au milieu des poules, sa Limousine les attendait avec un chauffeur au volant, et pendant que Clark mangeait des Corn Flakes dans un bol avec du lait. Il était sept heures du matin.
— Claaark, il faut que tu mettes des lunettes. Tout le monde doit s’habituer à ce que tu en portes. Comme ça, quand tu seras journaliste au Daily Planet à Metropolis, et que tu devras te changer en Superman, tu n’auras qu’à les enlever, et personne ne te reconnaîtra. En plus, les lunettes te donneront un air intellectuel.
Sur le coup, Clark n’avait pas compris ce que sa mère lui avait dit. Ce n’est qu’au bout de deux jours, en essayant de réparer le tracteur dans la cour, qu’il comprit enfin l'importance des lunettes. Il portait déjà depuis deux jours des lunettes, car sa mère les lui avait tout de suite données en lui expliquant pourquoi, mais là il n'avait pas encore compris. Elle était allée les acheter à l’épicerie de Smallville, et avait choisi une paire qui fasse intellectuelles sur le tourniquet près du rayon des magazines pornos, que Clark évitait de regarder quand il venait acheter son Picsou magazine, sinon il serait tombé dans les pommes.
C’était des lunettes avec des montures épaisses comme celles de Buddy Holly quand il chante Peggy Sue. Clark les avait trouvées très moches, mais il les avait quand même mis, sa mère lui ayant craché d’une voix très sévère :
— Claaark, tu les mets, sinon tu seras privé de Picsou magazine.
Puis elle était montée dans sa chambre changer de robe.
Lionel, resplendissant dans un magnifique smoking blanc, avait dit d’une voix paternelle à Clark qui mangeait toujours ses Corn Flakes dans un bol avec du lait, ses lunettes en plus sur le nez :
— Claaark, tu dois obéir à ta mère, elle sait ce qui est bon pour toi. Ce n’est pas le moment de faire des caprices, tu dois sauver le monde, et il est impératif de protéger ton identité.
— Oui, avait répondu Clark en baissant les yeux dans son bol de Corn Flakes avec du lait, mais on va me traiter de binoclard. Et les filles elles vont rigoler.
— Mais non, Claaark, tu as un air intellectuel maintenant, et les filles adorent les garçons qui ont un air intellectuel.
— Ah oui ? s’était exclamé Clark en levant ses yeux vers Lionel.
Sa mère était redescendue avec une nouvelle robe, tout aussi courte que l’autre et avec un décolleté pareil, qu’on voyait un peu ses seins. Sauf que cette robe était rouge, et plus bleue comme l’autre.
— Voilà, Claaark, avait-elle dit en souriant, je suis fière de toi, et si Jonathan te voyait, il le serait aussi. Bon, je te laisse, travaille bien.
Et elle était sortie de la cuisine avec Lionel, ils étaient montés à l’arrière de la Limousine, et ils étaient partis en écrasant une poule.

Si vous avez bien suivi, Clark est assis sur une botte de foin et lit le dernier numéro de Picsou magazine.
Quand Chloé arriva dans la ferme avec sa Volkswagen dernier modèle rouge fraise des bois, stoppa dans la cour et sortit de la voiture.
Elle vit les mouches avec la poule écrasée sur le sol, s’agenouilla, se pinça fortement la joue. Une larme tomba sur le petit cadavre sanguinolent et plumeux. Et la poule se recomposa comme un ballon qu’on gonfle. Une fois sur ses deux pattes, elle reprit sa vie de poule en picorant sur le sol avec ses deux becs.
— Oups, se dit Chloé, elle a deux têtes, mon pouvoir n’est pas encore au point, mais bon, ça viendra avec le temps.
Quand même satisfaite, elle fit irruption dans la grange en disant :
— Excuse-moi, Claaark, si je ne t’ai pas donnée de nouvelles durant ce week-end mais…
Elle s’arrêta net en voyant les lunettes de Clark. Un sourire oscillant pas loin du rire déferla sur ses mâchoires. Elle chanta :
— Mais qu’est-ce qui t’arrive ?
Clark lui expliqua en quelques mots.
— Oui, mais évite qu’on te voit lire Picsou magazine, ça ne ferait pas très intellectuel.
Clark la dévisagea, étonné.
— Pourquoi, Picsou magazine ce n’est pas intellectuel ? Pourtant tous les mois il y a deux pages sur les sciences naturelles. Ce mois-ci c’est sur la reproduction des araignées. Monsieur Walt Disney explique comment le papa araignée il fait la cour à la maman araignée. Il faut qu’il fasse gaffe, sinon la maman araignée elle le dévore.
— Oui, c’est les filles ça.
— Ah oui ? fit Clark, l’air stupéfait.
Chloé détourna les yeux pour regarder une botte de foin à côté, et étouffa un rire.
— Ça va pas ? lui demanda Clark.
— Si, répondit-elle en faisant semblant d’éternuer. Seulement j’ai dû attraper un rhume et je voudrais pas te contaminer.
— Mais tu sais très bien que je suis immunisé contre toutes les maladies terrestres.
— Ah oui c’est vrai, j’avais oublié.
Elle le regarda à nouveau. Il lui demanda :
— Alors, tu as fait quoi pendant ses deux jours ?
— J’ai fait la teuf avec Lois. Je voulais t’appeler mais j’avais plus de batterie.
— Vous auriez pu m’inviter, dit Clark presque mécontent.
— Oui, excuse, mais c’était entre filles. Mais t’inquiète, maintenant on t’invitera.
Elle étouffa une nouvelle rigolade et demanda :
— Des nouvelles de Bizarro ?
— Aucune, il s’est envolé dans le ciel. Et depuis je l’ai plus revu.
— Il se manifestera peut-être un de ces quatre. Bon, Claaark, c’était juste pour te rassurer, je file au Daily Planet, j’ai un article à écrire sur une invasion de cafards, peut-être irradiés à la kryptonite. T’en as entendu parler ?
— Oui, à la radio, je suis allé voir, c’est juste des cafards normaux.
— Ah bon ? Ben mon article tombe à l’eau alors.
— Mais tu peux écrire un article sur la reproduction des araignées. Je te prête mon Picsou si tu veux pour la documentation.
— Je te remercie, Claaark, j’y penserai. Mais continue à lire, j’ai la doc sur le Net. Et puis je ne voudrais pas te priver de ton magazine favori. Ah oui ! Y’avait une poule écrabouillée dans la cour. Je l’ai ressuscitée.
— Ah c’était une poule ? Je pensais que c’était une tache de peinture rouge. Je me demandais d’où ça venait, vu que je n’ai rien peint en rouge.
Chloé préféra ne pas répondre.
Après un petit salut de la main, elle sortit de la grange, s’engouffra dans sa Volkswagen en riant, composa le numéro de Lois sur son portable, attendit quelques secondes et lança :
— Allô ? Lois ? Tu ne devineras jamais !
Pendant qu’elle lui racontait, le portable dans une main, elle démarra de l’autre et écrasa sans s’en apercevoir la poule qu’elle venait de ressusciter.

Lex pianotait sur son pc, assis à son bureau dans le manoir, quand le docteur Frank Mac Stein entra.
— Monsieur Luthor, c’est prêt. Nous pouvons procéder aux essais.
Lex éteignit son pc et sortit dans le couloir en compagnie du docteur. Un ascenseur les conduisit dans un vaste sous-sol du manoir aménagé en laboratoire. Ils empruntèrent un long couloir qui déboucha sur une grande salle d’entraînement. Un tatami ornait le sol. Au milieu du tatami trônait un lit. Et sur le lit était allongée Paris Hilton en nuisette rose bonbon et petite culotte taille 36 avec des élastiques autour de la taille et des cuisses.
— Excellent, souffla Lex en se déshabillant.
— Vous avez là Karina 0.1, le modèle de super soldate élaborée à partir de l’ADN de Paris Hilton et de la météorite verte. Elle est spécialement…
— C’est bon, coupa net Lex, laissez-nous !
Le docteur Frank Mac Stein, les mâchoires crispées, quitta la salle et referma la porte.
Lex se présenta en slibard kangourou, avec deux L brodés sur la poche, devant Karina 0.1, loucha sur son corps révélé par la transparence de la nuisette, et articula :
— A l’attaque, montre-moi ce que tu sais faire !
— Tout de suite, beau gosse, roucoula Karina 0.1, je vais te prendre d’assaut et t’envoyer sur orbite.
Lex dégagea son slibard kangourou d’un geste vif et rapide et sauta sur le lit.

Chloé monta au premier étage du Talon, frappa trois fois puis deux fois à la porte et dit d’une voix forte :
— C’est moi, Chloé.
On entendit des pas, et la porte s’ouvrit.
— Alors ? demanda Lana.
— Ecoute, commença Chloé une fois à l’intérieur, après que Lana eut refermé la porte. Je crois que c’est encore trop tôt pour lui dire. Il n’est pas encore près pour une telle nouvelle.
— Tu crois ?
Lana alla s’asseoir sur le canapé, deux gros lolos ballottant sous son tee-shirt, et alluma une cigarette d’un geste nerveux.
— Oui, officiellement tu as disparu dans une explosion. Tu as échappé aux griffes de Lex. Laisse passer un peu de temps. Et puis change de ville, ce n’est pas prudent de rester ici.
— Qui veux-tu qui me trouve ici ? Le Talon est fermé. Et puis je préfère rester à Smallville, je me sens mieux. J’ai besoin d’un repère familier. Depuis que tu m’as ressuscitée, je ne sais plus très bien où j’en suis.
Chloé se tala dans un fauteuil en face de Lana et chanta pour détendre la situation :
— Tu ne connais pas la dernière ? Claaark a un truc en plus. Tu ne devineras jamais quoi.
Lana la regarda et rétorqua :
— Moi aussi j’ai un truc en plus, plus exactement deux trucs en plus. (Elle désigna sa poitrine imposante.) Je peux jouer Lara Croft maintenant.
— Oui, euh, fit Chloé, je sais pas ce qui s’est passé quand je t’ai recomposée. Peut-être un excès d’énergie. Je ne maîtrise pas encore bien mon nouveau pouvoir. Mais il faut reconnaître que ça te va bien. J’aimerais en avoir deux comme les tiens.
— Parfois ils sont encombrants, mais bon, passons. Alors c’est quoi ce truc en plus chez Claaark ?
— Il porte des lunettes, et pas les plus discrètes.
Elle lui résuma en quelques phrases.
— Ça doit lui donner un air intellectuel, s’esclaffa Lana.
— Oui, ben pas vraiment, quand tu le vois avec son Picsou magazine.
Elles rirent aux éclats.
Puis Lana tira une dernière bouffée sur sa cigarette, l’écrasa dans le cendrier et fixa Chloé.
— Et pour son père ?
— Tu sais, vaut mieux être discret. Le choc serait trop grand si Claaark apprenait que je l’ai ramené à la vie. Surtout l’état dans lequel il se trouve. Je ne comprends pas pourquoi les résurrections se font de manière imparfaite.
— Bah, tu trouveras bien une solution, comme je te connais. Allez, on se fait une petite partie ?
Lana alluma la télé avec la télécommande, appuya sur le bouton power de la ps3, et lança le jeu Football Eros, interdit au moins de 18 ans. Le même style que Dead or Alive Volley on the beach, sauf que là les footballeurs jouaient total nude.
— Je prends David Beckham, envoya Lana, les doigts crispés sur la manette.
— Héééé ! s’insurgea Chloé. Tu l’as déjà pris la dernière fois.
— C’est pas vrai, c’est Lois qui jouait avec.
— Arrête, tu racontes de nouveau des bobards.
— Grrrr !
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Messagepar Babou » 03 Aoû 2007, 05:27


Je ne suis pas Smallville, c'est pas trop mon truc et finalement c'est plus amusant de lire les épisodes ici sauf que je sais pas à quel point c'est romancé. :05:

Et elle était sortie de la cuisine avec Lionel, ils étaient montés à l’arrière de la Limousine, et ils étaient partis en écrasant une poule.
Une larme tomba sur le petit cadavre sanguinolent et plumeux. Et la poule se recomposa comme un ballon qu’on gonfle. Une fois sur ses deux pattes, elle reprit sa vie de poule en picorant sur le sol avec ses deux becs.
:10: :23: :D

Et sur le lit était allongée Paris Hilton en nuisette rose bonbon et petite culotte taille 36 avec des élastiques autour de la taille et des cuisses.
Je me demandais quand cette phrase allait arriver ! Tiens, y a un quizz sur Paris Hilton, sur www.20minutes.fr
Elle a des grands pieds, elle chausse du 43 et une petite poitrine, du 85 :15:
La parole se fait spontanément rythme dès que l'homme est ému, rendu à lui-même, à son authenticité. Oui, la parole se fait poème. (Léopold Ségar Senghor)
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Messagepar Dorian » 07 Aoû 2007, 16:33


J'ai enfin pu prenre un peu de temps pour lire l'une de tes histoires e j'ai choisi celle là en priorité. je ne regrette pas, une fois de plus, j'ai bien ri devant les péripéties de l'homme invinciblement gamin et coincé. Le pouvoir de Chloé est vraiment hilarant quand elle l'utilise et cette pauvre poule...
Bref, no comment, j'adore.
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Messagepar Clark84 » 07 Aoû 2007, 20:02


quelle imagination... une superbe facette de smallville a exploiter... continue je t'y encourage
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Messagepar Phantom_Blue » 07 Aoû 2007, 22:39


Episode 2

Clark pédalait sur son vélo customisé en choper, avec la fourche avant rallongée et les sacoches modèle Elvis Presley avec des franges. Il tirait une petite remorque à deux roues chargée de fruits, de légumes et de trois cages avec des poules dedans.
Un soleil doré brillait au-dessus de la campagne dans un ciel bleu ponctué de nuages blancs. Cet après-midi de juin s’annonçait comme une belle après-midi de juin avec un soleil doré qui brille dans un ciel bleu ponctué de nuages blancs.
Clark sifflait joyeux la chanson de Pippi Langstrumpf en dodelinant en rythme de la tête. Il était content de revoir son ami Lex. Il lui apportait les produits frais de la ferme.
Bientôt le manoir des Luthor apparut, entouré par des hauts murs avec du barbelé électrifié, et des caméras à chaque angle. Un pigeon agrippé au barbelé, les plumes grillées par une décharge électrique, tout noirci, fumait encore.
Devant les grilles fermées du manoir, des Smallvillois brandissaient des pancartes et criaient :
— Non à la centrale nucléaire !
Clark reconnut monsieur Jeffrey Hanson, le président des écologistes de Smallville. Clark était allé plusieurs fois à des réunions avec son père. Une fois il avait bu du jus de fruits bio et il avait eu la diarrhée pendant une semaine.
Dans le groupe de manifestants, il y avait aussi madame Gertrude Lebachelier, la présidente de la ligue catholique de Smallville, une amie de sa mère, enfin avant que sa mère ne porte des robes courtes et décolletées. Clark l’a reconnue tout de suite avec son chignon, ses petites lunettes rondes et son rictus sévère sur les mâchoires. C’est elle qui criait le plus fort.
Clark stoppa à une vingtaine de mètres et se demanda comment il allait entrer, quand des coups de feu retentirent, venant de l’intérieur du manoir.
Il était prêt à retirer ses lunettes pour intervenir. Les manifestants lâchèrent leurs pancartes et s’enfuirent en courant.
Deux vigiles en costumes cravates apparurent devant les grilles, brandirent des pistolets à travers les barreaux, et tirèrent une nouvelle fois en l’air, ce qui rassura Clark. Mais il n’était pas content. Lex avait de nouveau résolu la situation à sa manière. Il ne manquerait pas de lui en toucher un mot.
Clark pédala jusqu’aux grilles. Les vigiles le reconnurent. Ce n’était pas la première fois qu’il livrait des produits de la ferme.
— Vous pouvez entrer, dit l’un des vigiles.
Les grilles s’ouvrirent automatiquement.
Clark laissa son vélo et la remorque devant le perron, sachant que les vigiles s’occuperaient de tout rentrer, et il pénétra dans le manoir.

Lex se tenait dans le salon, debout devant le bar, et se versait un verre de whisky.
Il portait une tenue de golf pareille à celle de Tintin, avec un polo bleu et des pantalons de golf bruns bouffants.
— Salut Lex, dit Clark.
Lex se retourna avec son verre et s’exclama :
— Claaark ! Tu portes des lunettes ? Ça te donne un air intellectuel !
— Oui, c’est ma mère qui me les a achetées, répondit le jeune fermier. C’est quand je me changerai en super… euh… oui c’est super !
Lex avala une gorgée de whisky en le fixant.
Gêné, Clark changea de sujet :
— J’ai vu les manifestants avant.
— Ah oui ! Ils s’opposent à la construction de ma centrale nucléaire. Pourtant elle apportera des emplois à la ville et permettra le développement du commerce. Les gens ne sont jamais contents.
— Mais tu n’as pas peur qu’une fuite radioactive se répande sur Smallville ?
— Claaark, on n’est plus à l’époque de Tchernobyl, la technologie a évolué. La Luthor Corp est à la pointe du progrès. Nos centrales sont parfaitement étanches.
Devant ces arguments énoncés d’une voix ferme et claire, Clark ne trouva rien à répondre. Il pensa soudain à la façon brutale dont les vigiles avaient éloigné les manifestants. Il le dit à Lex, qui répondit aussitôt :
— Claaark, dans la vie il faut savoir résoudre les situations rapidement. J’œuvre pour le bien de Smallville. Ils s’en rendront compte un jour et me remercieront. Et puis il n’y a eu aucun blessé, pas vrai ?
— Euh, non, souffla Clark.
Lex enchaîna :
— Tu as livré ?
— Oui, s’empressa de répondre Clark, des fruits, des légumes et six poules.
— Parfait, dit Lex.
Il se dirigea vers son bureau, ouvrit un tiroir, et tendit huit billets à Clark.
Ce dernier hésita à les prendre.
— Mais Lex, il y a beaucoup trop.
— Ça va, chanta Lex, pour tes Picsou magazines.
— Merci Lex, répondit Clark heureux en les prenant. Je vais pouvoir acheter le numéro spécial avec le poster de Mickey. Je l’afficherai dans la grange à côté du drapeau américain.
— Bravo Claaark ! C’est avec des personnes comme toi qu’on construit une Amérique solide.
En sortant du manoir, Clark planait aux anges en pensant aux paroles de Lex à son égard. Dans le sens littéral du terme, car il planait réellement à dix centimètres au-dessus du sol. C’était la première fois qu’une chose pareille lui arrivait.
Paniqué, il marcha vite en planant et alla s’asseoir sur son vélo. Il respira, soulagé en sentant les pédales sous ses pieds.

Rejection de Martin Solveig résonnait dans la discothèque, dans les flashes multicolores des lumières stroboscopiques.
Sur la piste de danse, Martha et Lionel s’agitaient en rythme, Lionel se contentant d’un déhanchement discret, Martha, elle, trémoussant son corps dans des convulsions nerveuses, les lolos s’entrechoquant dans son décolleté.
Une fois la chanson terminée, ils regagnèrent leur table à l’écart dans un coin.
Martha s’empara de sa Tequila Sunrise et vida la moitié restante d’un trait.
Lionel logea une cigarette dans sa bouche, et présenta le paquet à Martha, qui en prit aussi une. La flamme du Zippo en or tenu par Lionel d’une main virile incendia le tabac. Et bientôt deux nuages de fumée aromatique se mélangèrent dans l’air.
— Alors, demanda Lionel, vous avez réfléchi ?
Martha le dévisagea avec des yeux brillants de convoitise.
— C’est bon, j’accepte.
— Je le savais, s’exclama enthousiaste le patron de la Luthor Corp. Une femme de votre qualité, intelligente, belle, ambitieuse, a tous les atouts en main pour réussir.
— Répétez encore à partir de belle.
— Vous êtes belle, Martha, reprit Lionel, et les Américains seront fiers d’avoir une présidente telle que vous.
Satisfaite, Martha se pencha en avant, tendit ses lèvres et ferma les yeux.
— Serait-ce une invitation ? demanda Lionel, agréablement surpris.
— Tais-toi et embrasse-moi, idiot ! souffla Martha.
Lionel se pencha à son tour et scotcha sa bouche sur celle du sénateur Martha Kent. Le baiser sembla durer une éternité.
— Vous m’aimez donc ? demanda Lionel.
— Une chose, dit Martha en le regardant droit dans les yeux, tu me tutoies.
— Si vous le voulez, euh, si tu veux.
— Mais devant Claaark, tu me vouvoies toujours. Il est très sensible. Et puis il n’a pas encore fait le deuil de la mort de Jonathan.
— Je comprends, approuva Lionel. Encore une preuve de votre… de ta sensibilité exceptionnelle et de ton tact en toutes choses.
Martha afficha un large sourire et lança d’une voix excitée :
— T’as des préservatifs ? On s’en tire une dans les toilettes ?

Clark était de retour à la ferme. Il constata en descendant de son vélo qu’il ne flottait plus.
Il allait entrer quand la jeep de Lois, avec Lois au volant, déboula dans la cour et freina dans un crissement de pneus à quelques mètres de lui.
Elle sauta sur le sol, prit un sac Adidas à l’arrière de la jeep et lança à Clark en venant vers lui :
— Salut Smallville à lunettes ! je viens emménager quelques jours chez toi. Une dispute avec le général. Il croit que sa fille fait partie de son armée et qu’il peut me commander comme ses soldats. Et puis je serai sur place pour épauler ta mère, elle va se présenter à la présidence des Etats-Unis.
— Quoi ? s’étonna Clark. Maman veut devenir président de l’Amérique ?
— Ouais, Claaark. Elle m’a appelée juste avant pour me le dire. Bon, je m’installe.
Lois fonça dans la ferme et monta au premier étage prendre possession de la chambre d’amis.
Clark rangeait l’argent dans un pot sur le buffet de cuisine, quand Lois se pointa en petite culotte taille 36 avec des élastiques autour de la taille et des cuisses, et en mini soutif extra fin.
— Je vais prendre une douche. T’as quelque chose à se mettre sous la dent ?
Clark se retourna et crut défaillir en voyant Lois. Il se retint au buffet de cuisine. Des gouttes de sueur dégoulinèrent sur son visage.
— Euh oui, bafouilla-t-il.
Lois esquissa un sourire.
— T’es trop mignon avec tes binocles. Quand Lana va te voir, elle va adorer. Je l’entends déjà dire… euh… oups… excuse… l’habitude qu’elle soit encore là… Bon, je vais me doucher, à plus.
Et elle tourna les talons. Clark loucha sur la chute de reins et les fesses rebondies à moitié couverte par le tissu léger.
Pendant qu’il préparait des Corn Flakes dans un bol, il repensa aux paroles de Lois. Et si Lana n’était pas morte dans l’explosion ? Quand il posa le lait sur la table, son visage devint blême.
— Mais oui, pensa-t-il, Chloé peut ressusciter n’importe qui, même à partir d’un bout de corps. Et si elle avait ressuscité Lana et qu’elle ait rien dit ?
Un flot de pensées tournoyait dans sa tête, quand Lois entra dans la cuisine, ses longs cheveux humides, une serviette passée autour de la poitrine, et qui lui arrivait en haut des cuisses.
Clark avala sa salive.
Elle jeta un coup d’œil sur les Corn Flakes et le lait.
— Claaark, j’ai passé l’âge du biberon.
Elle fonça sur le frigo et inspecta l’intérieur.
— Ah ouais ! Des canettes de bière à la tequila ! Tu m’avais caché que tu picolais en douce !
— Euh, fit Clark, c’est les canettes de maman.
Lois arracha la languette d’une canette et s’envoya une gorgée, la tête jetée en arrière. Sa serviette tomba à ses pieds. Devant le corps nu de Lois, Clark vacilla et s’écroula inanimé sur le carrelage de la cuisine.
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Messagepar Babou » 11 Aoû 2007, 05:34


Un soleil doré brillait au-dessus de la campagne dans un ciel bleu ponctué de nuages blancs. Cet après-midi de juin s’annonçait comme une belle après-midi de juin avec un soleil doré qui brille dans un ciel bleu ponctué de nuages blancs.

Une tactique Bluetesque (comme dit Laraider), la répétition faite exprès accentue l'humour.

Lionel logea une cigarette dans sa bouche, et présenta le paquet à Martha, qui en prit aussi une. La flamme du Zippo en or tenu par Lionel d’une main virile incendia le tabac. Et bientôt deux nuages de fumée aromatique se mélangèrent dans l’air.

Je trouve que c'est beau, tout ça juste pour dire que Lionel et Martha fument une cloppe.

Mais oui, pensa-t-il, Chloé peut ressusciter n’importe qui, même à partir d’un bout de corps.

Un bout de corps :D
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Messagepar Phantom_Blue » 20 Oct 2007, 09:00


SMALLVILLE, saison 7 épisode 3

Lana tira une dernière bouffée de tabac et écrasa la cigarette dans le cendrier, au milieu de 23 mégots écrasés. Puis elle prit le tube de Blazax sur la table contre les maux de tête, et avala les quatre derniers comprimés avec un bonne dose de Coca whisky.
— Plus jamais deux jours de teuf non-stop ! Surtout avec Lois. Je me demande comment elle peut picoler autant. Ça allait mieux et là ça me reprend.
La nuit commençait à tomber sur Smallville. Les lampadaires s’allumèrent dans la rue principale devant le Talon. Un tracteur passa en tirant une charrette de fumier.
Lana loucha l’emballage déchiré du pack six canettes 33 cl Coca whisky, les six canettes vides, fila à la cuisine, râla en découvrant le frigo vide, à part deux bouteilles de flotte.
— La barbe !
Elle retourna sur le canapé, aperçut une bouteille sous la table basse, s’empressa de la saisir.
— La poisse ! Vide ! Dommage, du scotch ! Encore un coup de Lois. C’est sa boisson favorite. Enfin avec elle, toutes les boissons alcoolisées sont favorites.
Elle l’envoya rouler sous la table basse. S’enfonça dans le canapé.
Les images du week-end flashèrent dans sa mémoire. La bouche de Lois greffée sur les goulots et les canettes, imitant Clark devant les filles. Chloé imitant Clark devant les filles, avalant les canettes et sirotant les goulots. La télé diffusant non-stop des DVD de films X gays.
Trois coups suivis de deux, et la voix de Lois :
— C’est moi, Lois !
Agréable surprise en ouvrant la porte. Lois avait deux packs de bière et une bouteille de Brandy.
— Tu me sauves la vie, dit Lana en lui prenant les deux packs des bras. J’étais à court de carburant. J’ai un de ces mal de crâne.
— Pour soigner ça ma vieille, conseilla Lois, y a qu’une bonne dose de gnole. C’est radical.
Elle s’installèrent sur le canapé.
— Quoi de neuf à Smallville ? demanda Lana en arrachant la languette d’une canette.
Lois dévissa le bouchon de la bouteille de Brandy et versa une lampée dans la canette de Lana. Puis elle s’envoya une gorgée de Brandy dans le gosier et raconta pour son père, son installation à la ferme des Kent, et Martha briguant le poste de présidente des Etats-Unis.
— Enfin une femme au pouvoir, chanta Lana après avoir sifflé la moitié de la canette. Ah je me sens déjà mieux ! Et Claaark ?
— Figure-toi que je venais de prendre ma douche et… bla bla bla
Elles rigolèrent un long moment.
— Et quand il a repris connaissance, il a bégayé : « Maman, je veux du lolo ! »
Lana était pliée en deux sur le canapé, des larmes dans les yeux.

Lex se versa un verre de whisky, debout, devant le bar, dans son salon, se retourna, fixa le docteur Franz Mac Stein, avala une gorgée et dit d’une voix dure :
— Cette centrale nucléaire doit à tout prix être construite. J’ai besoin d’énergie pour fabriquer mon armée de clones et de clonettes.
Franz Mac Stein avala sa salive, impressionné par ce jeune arriviste, qui était prêt à tout pour réussir et répondit :
— Jeffrey Hanson et Gertrude Lebachelier sont les seuls obstacles à la réalisation de votre projet. Ce sont eux qui dirigent l’opposition. Sans eux, le groupe deviendrait inoffensif et nous aurions la voie libre. Mais il est plus prudent d’agir de façon légale.
— Envoyez-leur un clone et une clonette, et prenez des photos compromettantes.
Surpris, Franz Mac Stein s’attendait à une action plus violente. Mais il reconnut l’intelligence diabolique de son patron. Il pria le ciel pour rester dans ses bonnes grâces. Dieu sait ce qu’il inventerait pour le détruire.
— Très bien, dit le docteur, ce sera fait.
Et il sortit du salon.
Lex avala une autre gorgée.
L’avenir s’annonçait radieux.
Il ne sursauta pas en voyant son père entrer. Il était habitué à ses visites surprises.
— Qu’est-ce qui fait sortir le loup de sa tanière ? demanda Lex, ironique.
— Ah Lex, toujours ton sens de l’humour.
— Tel père, tel fils.
Lionel brandit une affichette devant lui.
— Ainsi tu te présentes à la présidence des Etats-Unis ?
— Je te vois surpris, répondit Lex, un sourire sur les dents. Pourtant tu me connais bien, je ne vais pas moisir à Smallville.
— Ah Lex, tu t’imagines que tu peux jouer ainsi avec le monde. Seulement tu oublies une chose, Martha Kent se présente aussi, je la soutiens, et nous gagnerons.
Lex pâlit. Un rictus déforma ses mâchoires.
— J’aurais dû deviner que tu ferais tout pour contrecarrer mes plans. Déjà tout petit, tu me privais de Casimir et de Chapi Chapo si je ne mangeais pas ma bouillie. Mais tu as perdu.
Il se dirigea vers un meuble et l’ouvrit, montrant deux étagères pleines de DVD alignés.
— Mais j’ai toute la collection, même les collectors.
Son père serra le poing.
— Pourtant je les avais tous fait retirer du marché.
— Oui, mais tu as oublié la filière de Hong Kong. Je les ai eux par Lee Fan Chu, qui les avait achetés à un Russe dans le Kazakhstan.
Quelques secondes de silence tourbillonnèrent dans l’espace.
Lex savourait sa victoire.
— Bon, dit Lionel, en tout cas, Martha Kent sera présidente des Etats-Unis. Et je te conseille de te tenir tranquille.
— C’est une menace ?
— Un conseil, Lex, un conseil paternel.
Avant de sortir, Lionel se retourna.
— Encore une chose, ça m’étonnerait que tu aies pu trouver l’épisode où Casimir invente une nouvelle recette de gloubi-boulga.
— Quoi ? s’écria Lex, les traits du visage soudain crispés dans une pulsion de meurtre. Il y a un épisode où Casimir invente une nouvelle recette de gloubi-boulga ?
Son père éclata de rire.
— Bien sûr que non. Tu vois, Lex, contre moi tu n’es pas de taille.
Et il disparut dans le couloir.
Lex jeta son verre de whisky dans la cheminée éteinte. Il se brisa en plusieurs morceaux.
— Grrrrr ! Me faire une peur pareille ! Papa, ça tu vas me le payer, ma vengeance sera terrible !

Clark essayait de réparer une nouvelle fois le tracteur dans la cour, quand quelque chose de mou lui tomba sur la tête.
Il passa sa main pour voir et crut défaillir en tenant une petite culotte rouge taille 36 avec des élastiques autour de la taille et des cuisses. Il la jeta devant lui, comme si cela avait été de la kryptonite.
Aussitôt après, une belle jeune fille blonde, vêtue d’un polo bleu moulant deux lolos pulpeux avec un S imprimé dessus, une mini jupette rouge et des bottes rouges descendit doucement du ciel et se posa devant lui.
— Oups ! dit-elle. Je suis désolée, Kal-El. J’ai encore volé trop vite. Il faudra que je trouve une petite culotte qui tienne à mach 3.
Elle la ramassa et le regarda.
— Tu connais mon nom ? demanda Clark, étonné.
— Je suis Kara, ta cousine, je viens aussi de Krypton.
Elle enfila sa petite culotte à super vitesse.
— J’ai remis ma petite culotte, dit-elle en souriant, puis en se mordant la lèvre inférieure.
Clark sentit une transpiration abondante lui dégouliner dans le dos.
— Oui, reprit Kara, tu dois aller à la forteresse, Jor-El a un message important pour nous.
— Quoi comme message ?
— Je n’en sais rien.
— Mais, bafouilla Clark, je ne sais pas voler.
— Quoi ? s’exclama Kara. Tu ne sais pas voler ? Mais t’as pas encore essayé ?
— Euh, juste des petits sauts dans les champs, j’ai le vertige.
— Alors comment tu te rends à la forteresse ?
— Ben en courant à super vitesse. Des fois je renverse des arbres.
— Pfff, c’est plus rapide en vol. Viens, je te prends dans mes bras !
— Hein ? fit Clark.
— Mais au fait, t’as pas de costume de Superman ?
— Euh, ben non.
— Il t’en faut un pour voler.
Kara fonça dans la ferme à super vitesse, fit le tour de la chambre de Clark et revint avec des vêtements.
Elle brandit un slip kangourou rouge, un maillot bleu, des chaussettes à carreaux rouges et verts.
— Hi hi hi ! Tu t’habilles comme un vieux pépère !
— C’est maman qui me les achète, bafouilla Clark.
— Ça fera l’affaire. T’as que des slips blancs, alors j’en ai coloré un en rouge avec un de tes feutres. Super tes coloriages de Mickey et Donald. Bon change-toi vite !
Clark tomba dans les pommes.
Quand il se réveilla, il était dans les bras de Kara et il volait dans les airs avec elle, au-dessus des nuages.
Il portait le slip rouge, le maillot bleu et les chaussettes à carreaux rouges et verts.
— T’inquiète pas, lui dit-elle, je t’ai changé à super vitesse. Je n’ai rien vu.
Le temps que Clark tremble, ils atterrirent dans la forteresse.
Bientôt l’image holographique de Jor-El apparut devant eux, et il dit d’une voix forte qui résonna entre les colonnes de glace.
— Mon fils, la mission la plus importante t’attend. Avec Kara, tu vas concevoir un Kryptonien.
— Quoi ? s’écria Kara. Ça va pas la tête ? Si tu crois que je vais passer neuf mois en cloque ! Nan mais !
Et elle s’envola dans un sifflement d’air aigu.
— Sale petite peste ! grogna Jor-El. Kaaal-El, ce sera à toi de la convaincre. Je te fais confiance. Tu dois t’accoupler avec elle.
Clark vacilla sur ses jambes et s’écroula sur la glace.
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Messagepar Dorian » 22 Oct 2007, 11:59


Génial ! En plus, tu continues à suivre la continuité des épisodes diffusés en ce moment en Amérique et j'attendais avec hâte que tu parles de Supergirl ! Là, je suis toujours aussi fan !
D'ailleurs, un phrase m'a complètement chamboulé parce que j'y ai grave cru !
Encore une chose, ça m’étonnerait que tu aies pu trouver l’épisode où Casimir invente une nouvelle recette de gloubi-boulga.


Quand j'imagine cette phrase sortir de Papa Luthor, je me marre !

Vivement la suite !
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Messagepar Phantom_Blue » 06 Nov 2007, 17:04


J'ai vu les 5 premiers épisodes de la saison 7. Kristin Kreuk est fabuleuse ! 8) :love:

Episode 4

Chloé laissa sa Volkswagen au milieu du sentier et s’enfonça dans la forêt de Smallville. Elle tenait un grand sac plastique à la main.
Elle marcha pendant dix minutes entre les arbres, les semelles de ses bottes foulant les feuilles mortes. Une centaine de mètres plus loin, après un ruisseau enjambé où copulaient frénétique des gros crapauds verdâtres à deux têtes et douze pattes, puis la traversée d’un parterre de champignons vert fluo poussés dans l’humus imprégné de kryptonite, elle arriva en vue d’un bunker dissimulé par des branchages.
Elle pénétra à l’intérieur, parcourut un couloir étroit éclairé par sa lampe de poche, et déboula dans une pièce avec une veilleuse diffusant une lumière blafarde au plafond. Une odeur de diarrhée flottait dans l’air.
Jonathan était assis sur un vieux lit, le visage zombiesque, la cheville droite entravée par une chaîne reliée au mur.
— Argh miam miam, qu’il articula soudain en voyant Chloé, les yeux rivés sur son sac.
La journaliste reporter championne des mots de passe décodés plongea sa main dans le sac et retira un poumon de bœuf cru. Elle le jeta vers Jonathan, qui l’attrapa au vol et mordit dedans à pleines dents.
— Scrouiiiitch, fit la viande caoutchouteuse.
Chloé loucha sur le cabinet en pierre dans un coin de la pièce et grimaça. Elle s’empara d’un manche en bois, posé hors de portée de Jonathan, et le fourra dans le trou du bidet. Après quelques tours et un floooork flasque et spongieux, le bouchon fécal disparut dans les profondeurs d’une fosse.
Quand elle retourna chez Jonathan, il avalait la dernière bouchée de poumon.
— Miam miam, qu’il articula, Cloclo gentille. Moi aimer Cloclo.
Un sourire avec les sourcils froncés étira les babines journalistiques de Chloé.
— Oui, moi aussi aimer Jojo, bon, alors, toi souvenir de quoi ?
— Moi Jojo, moi conduire tracteur, vroum vroum… vaches qui font meeeuuh… femme rousse bizarre avec crucifix dans la main… jeune débile avec Picsou magazine…
— Wouah ! s’exclama Chloé. Tu te souviens des Picsou magazines, y a du progrès. Bon, toi rester là, Cloclo partir mais revenir.
— Non, Cloclo rester là avec Jojo, Cloclo pas partir !
— Si, Cloclo partir mais revenir.
Jonathan se leva. Chloé recula pour se mettre hors d’atteinte. La chaîne se tendit et stoppa l’avance de Jonathan. Il donna un coup de pied dans le vide, la chaîne se brisa.
— Oups, fit Chloé, là y a un problème.
Jonathan tendit ses mains vers elle, la langue gigotant des slurps dans le vide.
Chloé piqua un sprint dans le couloir.
De retour dans sa Volkswagen dernier modèle garée sur le bord du sentier, elle jeta un coup d’œil dans la direction du bunker. Personne.
— Tant pis pour ce qui arrivera, se dit-elle en démarrant.
La Volkswagen n’avait pas fait dix mètres, la tête de Jonathan apparut sur le pare-brise. Il se cramponnait sur le toit. Il fixait Chloé en léchant la vitre.
— Putiiin ! cracha Chloé. Si seulement Claaark avait été plus collant comme ça avec moi.
Elle accéléra, puis freina brusquement.
Jonathan fut éjecté à plusieurs mètres devant la Volkswagen. Chloé redémarra et lui roula dessus. Puis elle fit une marche arrière, l’écrabouilla une deuxième fois, stoppa, bondit de la voiture, et tira le corps dans un fossé. Elle le recouvrit de feuilles mortes.
— Voilà, c’est mieux ainsi.
Elle loucha autour d’elle. La forêt de Smallville était comme un vaste sanctuaire avec ses grands arbres masquant le ciel. Elle remonta dans sa Volkswagen.
Planqué dans l’arbre, l’écureuil regarda la voiture s’éloigner. Puis il descendit le long du tronc et cavala sur le bout de ses petites pattes jusqu’au fossé. Il déblaya les feuilles, ouvrit la bouche de Jonathan, fourra ses petites dans sa poche ventrale et en sortit une pépite de kryptonite. Il la laissa tomber dans sa bouche.
Un rayonnement vert irradia intense la tête de Jonathan et se diffusa dans tout son corps.
Il se redressa, les zoeils vert fluo, et largua :
— Martha, je suis de retour, j’arrive ! Et toi, Chloé, ma vengeance sera terrible !
— Tu dois sauver la forêt, dit l’écureuil d’une petite voix aiguë.
Jonathan le dégagea d’une claque dans les mandibules.

Le docteur Franz Mac Stein se tripota les doigts, une profonde anxiété se lisant sur son visage, et articula :
— Je pense que cette fois-ci vous serez satisfait.
Lex le fixa, l’œil sombre.
— Je l’espère aussi pour vous, crachota le jeune patron de la Luther Corp. C’est quand même la dixième.
— Oui, rétorqua le docteur, mais vous savez bien qu’on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs.
— Ce sont vos œufs qui risqueraient de se casser.
Le docteur frémit. Dans un cartoon de Tex Avery, son squelette se serait enfui en hurlant. Il sortit de la chambre.
Lex se tourna vers le lit et dévora des yeux la splendide nudité de Lana 11, une reproduction parfaite de Lana Lang, enfin il le pensait.
Il dégagea son caleçon Armani d’un geste vif et se précipita sur elle.
Lana 11 se plia à tous ses désirs. Lex copula frénétique quelques secondes, se retira, les mâchoires crispées, et cria :
— Doc, grrrr, je vous l’avais pourtant bien dit : plus étroit et plus velouté, le…
Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase. Lana 11 enserra son cou avec dix doigts d’acier. Lex suffoqua, son visage vira au rouge, il tira une langue bleuie. En même temps elle lui décocha un formidable coup de genou dans les clochettes et le lâcha.
Lex roula sur le sol, les mains plaquées sur son entrecuisse. Lana 11 sauta du lit, fonça vers la porte et disparut dans les couloirs du laboratoire expérimental 69.69 dissimulé dans un sous-sol sous le manoir des Luthor.

Dans la chambre d’amis de la ferme des Kent, Lois embrassait à pleine bouche Clark. Elle n’en revenait pas. Comment pouvait-elle offrir son intimité buccale à ce jeune fermier de Smallville amateur de Picsou magazines. Soudain le visage de Clark se couvrit de poil. Elle sursauta de frayeur. Et ouvrit les yeux.
Elle constata qu’elle était couchée sur la carpette, au pied du lit, avec une bouteille de Jack Daniels vide. Et que Shelby lui léchait le visage, particulièrement la bouche.
— Beurk, cracha-t-elle en le repoussant. Dégage, espèce d’obsédé !
Dans la cour, Clark tentait une nouvelle fois de réparer le tracteur. Il n’arrivait pas à se concentrer. L’image de Kara revenait dans sa mémoire. Et la voix de son père qui lui ordonnait de faire un bébé à la belle Kryptonienne.
Un déplacement d’air, et Kara se posa devant Clark.
— Euh, bafouilla le jeune fermier patriote, salut…
— Ecoute Kaaal-El, j’ai réfléchi, nous sommes les deux seuls rescapés de Krypton. Jor-El a raison. Nous devons faire ce bébé.
Clark s’agrippa au tracteur. Le sol commençait à tourner. Des gouttes de sueurs dévalaient sur son front américano-kryptonien.
Wooouuuffff….
— C’est pas vrai, cracha Kara, ses longs cheveux blonds légèrement agités. T’as un problème avec les filles, Kaaal-El ?
— Hein ? Quoi ?
— Je viens de faire crac-crac avec toi à super vitesse. Enfin pas vraiment. T’es tout mou. Tu ferais pas un blocage psychologique, des fois ?
Le tracteur tournoyait dans les zoeils de Clark. Il s’écroula sur le sol.
Kara s’envola à super vitesse. Lois venait de surgir dans la cour, suivi par Shelby. Le chien fila vers Clark et lui lécha copieux le visage. Il murmura :
— Oui, Daisy, kiss me avec ton petit bec jaune…
Lois s’agenouilla près de lui, écarta Shelby et le secoua.
— Claaark, réveille-toi !
Le jeune fermier entrouvrit les yeux.
— Maman, qu’il souffla, tu es revenue ?
— Non, c’est moi, Lois.
— Qu’est-ce qui se passe ?
— T’as dû avoir un malaise.
Soudain il se rappela ce qui s’était passé avec Kara. Son corps se mit à trembler.
— Calme-toi, Claaark ! Attends !
Elle sortit une petite fiole de whisky de sa poche.
Clark recracha la gorgée de liquide alcoolisé.
— Beurk, c’est pas du lolo !
— Ouais, bon, c’est incurable. Alors, ça va mieux ?
— Oui, merci Lois.
— Ah, un petit détail, c’est peut-être la mode à Smallville, mais t’as mis ton pantalon à l’envers.
Près de la grange, Shelby copulait joyeux une poule.

Lana siffla le dernier verre de Vodka en louchant la télé. Sur channel Metropolis, Sophie Wolf envoya :
— Jeffrey Hanson, le président des écologistes de Smallville, et Gertrude Lebachelier, la présidente de la ligue catholique de Smallville, qui s’opposaient à la construction de la centrale nucléaire de la Luthor Corp, ont été arrêtés en pleine partouze.
— Encore un coup de Lex, pensa Lana.
— On vient d’apprendre aussi que la centrale nucléaire ne sera pas construite sur l’ancien aérodrome mais en pleine forêt de Smallville. La Luthor Corp n’a donné aucune explication sur ce revirement.
Lana éteignit la télé, enfila son manteau, des lunettes noires, se coiffa d’un foulard et dévala l’escalier.
La rue principale était déserte. Les lueurs rouges du soleil couchant peignaient l’horizon. Un pigeon à trois pattes gisait dans la rigole, le bec ouvert, l’œil vitreux.
Les volets en métal de l’épicerie étaient fermés.
— Quel village de ploucs, pensa-t-elle, je me demande ce que je fous encore ici.
Elle s’apprêtait à tourner le coin, quand un djeune, qui venait dans l’autre sens, lui rentra dedans. Une tête noire chauve ricocha contre ses super lolos.
— Tu peux pas faire attention ? qu’elle lui gueula. Espèce de…
Les mots s’étranglèrent dans sa gorge. Elle articula, sidérée :
— Pete ? C’est toi ?
— Lala ! couina Pete. Moi content voir toi… zézette.. slurp…
La langue de Pete s’agita saliveuse dans l’air.
— Je le crois pas ! Attends un peu ! Ça doit être un coup de Chloé ! Mais elle aurait quand même pu m’en parler ! Viens, tu vas me montrer ça !
Elle le prit par la main et l’entraîna vers le Talon.

Martha alluma le joint, aspira une longue bouffée, l’avala et le donna à Lionel. Pendant qu’il tirait dessus, elle gratouilla le torse velu du fondateur de la Luthor Corp.
— Alors mon lion adoré, comment as-tu trouvé ta lionne ?
Il lui redonna le joint fumant.
— Très rugissante.
— Normal, tu me fais rugir de plaisir.
Elle imita un ronronnement de chatte et aspira une nouvelle bouffée.
Lionel s’empara de la télécommande sur la table de nuit et alluma la télé à écran plat 16/9 fixée au mur devant le lit.
Sur Chanel Metropolis, chaîne préréglée pour apparaître en premier, Lionel aimant se tenir au courant de l’actualité, Sophie Wolf parlait du conflit américano-irakien.
Martha tira une dernière bouffée et bazarda le petit bout de joint restant dans le cendrier sur sa table de nuit.
— On se refait une tournée ? J’adore quand tu m’attrapes par les cheveux en me chevauchant.
Lionel allait s’exécuter quand la célèbre speakerine de Chanel Metropolis annonça le projet de construction de la centrale nucléaire de la Luthor Corp dans la forêt de Smallville.
— C’est quoi ce nouveau plan ? cracha Lionel, les dents soudain humidifiées par une bave belliqueuse. Ce petit merdeux se prend pour qui ? Il oublie que j’ai la majorité.
— Quelle importance, soupira Martha, ses mains courant sur le corps de Lionel. Ils n’ont qu’à tous crever à Smallville. On s’en fout, on est à Washington. C’est là que se décide l’avenir du monde, et c’est bientôt moi qui serai aux commandes.
— Je n’en suis pas si sûr ?
— Quoi ? Tu veux dire que je ne serai pas présidente ?
— Non, pour l’avenir du monde. Il se pourrait bien qu’il se décide à Smallville.
Lionel bondit hors du lit. Martha loucha ses fesses finement musclées.
— Et mon galop ?
— On galopera plus tard. Viens, on file à Smallville !
Le jet supersonique privé prenait de la vitesse sur la piste d’envol de l’aéroport de Washington, quand le portable de Lionel sonna.
Il écouta quelques secondes et regarda Martha, les yeux luisants.
— Je crois qu’on tient un argument de poids contre Lex.
— Ça y est, dit-elle, ton labo a découvert une nouvelle recette de gloubi-boulga.
— Mieux, mon équipe vient de découvrir Casimir dans un bloc de glace. Et on l’a réanimé.
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