Smallville Saison 7


Laissez aller votre imagination et faites-nous part de vos histoires, poèmes...

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Messagepar Phantom_Blue » 19 Nov 2007, 11:10


Episode 5

Clark campait dans la cuisine de bon matin et confectionnait un gâteau au chocolat. Le dernier numéro de Picsou magazine ouvert sur la table, il lisait la recette et préparait les ingrédients dans un bol.
Quand la porte de la cuisine s’ouvrit brusquement. Dehors le drapeau américain s’agita comme sous une rafale de tornade. Et Martha entra, vêtue de son tailleur de sénateur, jupe légèrement au-dessus des genoux et veste assortie. Elle arborait un magnifique chignon roux et des boucles d’oreilles en diamants, offertes par Lionel.
— Claaark !
Clark sursauta, Lâcha la cuiller en bois dans le bol. S’écria, le visage rongé par la peur :
— Nooon, pas le bébé ! Je ne veux pas te faire le bébé !
— Quoi ? s’étonna sa mère. Quel bébé que tu ne veux pas faire ? Tu peux me dire ce qui se passe ici ?
— Maman ? s’exclama Clark. C’est toi ?
— Oui, c’est moi ? qu’elle répliqua sec. Si j’ai bien compris, tu as de nouveau des pensées lubriques ?
— Hein ? Mais non… C’est Jor-el, il veut que je fasse un bébé avec Kara. Mais Kara d’abord elle voulait pas. Puis après elle voulait. Mais…
— C’est qui cette petite pouffiasse qui ose débaucher mon fils ?
— C’est ma cousine, elle vient de Krypton.
— Je savais que ta famille était tarée, déjà l’autre vieux débris fantomatique dans sa forteresse, mais si en plus une petite pisseuse nymphomane débarque de Krypton. Et je parie que ça t’excite, tout ça ?
— Mais non, maman, pas du tout.
Clark tremblait de tous ses membres.
— Attends, je vais te guérir.
Elle fonça dans le couloir.
Clark estima qu’il était peut-être plus prudent de déguerpir à super vitesse, mais la peur le paralysait sur place.
Sa mère revint en brandissant un crucifix et une petite bouteille d’eau bénite verte. Elle le leva sur lui et l’aspergea de gouttelettes en déclamant :
— Vade retro Satanas ! Eloigne ton trident malfaisant des chairs virginales de mon fils !
Affaibli par l’eau kryptonisée, Clark roula sur le carrelage.
Quand un flash blanc intense éclaboussa les fenêtres de la cuisine.
— Seigneur, tu es venu ! chanta Martha.
Dans la cour, un concert de cris d’animaux monta dans l’air. Les poules, les dindons, les cochons, les vaches, Shelby, tout le monde copulait frénétique.
Martha sentit un désir irrésistible l’envahir.
— Seigneur, qu’est-ce qui m’arrive ?
C’est à ce moment que la porte s’ouvrit et Jonathan déboula. Il lança :
— Martha ! Je suis de retour !
— Jonathan ? Mais je te croyais crevé !
Il se rua sur elle, l’attrapa à la taille, l’assit sur la table, déchira sa jupe de bas en haut et se jeta entre ses jambes. Le bol de lait chocolaté valdingua sur le carrelage.
— Oui, gémit Martha allongée dans la farine, oui, vas-y, ouuuiiiiiii !
Le dernier oui fut crié dans un hurlement de jouissance criarde.
Les yeux clignotant, Clark murmura :
— Papa ?
Et il sombra dans l’inconscience.

— Qu’est-ce qui se passe ? demanda Chloé en entrant dans l’appartement.
Lana referma la porte et crachota :
— T’aurais pu me dire que tu as ressuscité Pete !
— Quoi ? s’exclama la jeune journaliste en rouldinguant des yeux. Mais j’ai pas ressuscité Pete ! Pourquoi, tu l’as vu ?
— Un peu, ouais. Je suis tombée par hasard sur lui dans la rue.
— Quoi ? T’es sortie ? Mais t’es folle ! Si quelqu’un t’avait reconnue ?
— Tu parles. Y’avait pas un plouc. J’étais sortie acheter de quoi picoler. Manque de pot, l’épicerie était déjà fermée. Et c’est au coin de la rue qu’il m’est rentré dedans. Je l’ai ramené ici. Il s’est précipité sur le frigo et il a tout bouffé. Je pouvais pas le contrôler. Puis il a sauté par la fenêtre et s’est barré en cavalant.
— Pete a sauté par la fenêtre ? Mais c’est plutôt haut !
— Apparemment pas pour lui. Alors c’est pas toi qui l’as ressuscité ?
Chloé se laissa tomber sur le canapé.
— Non.
— Je parie c’est encore un coup de Lex.
— Ou alors Pete n’était pas mort. Il a volontairement disparu et il est revenu.
Lana se tala à côté de Chloé.
— Ah oui ! Il parlait d’une façon bizarre, saccadée.
Chloé devint blanche. Elle pensa à Jonathan.
Lana lui scanna l’expression des zoeils.
— Dis, tu me cacherais pas quelque chose ?
Chloé la regarda, les sourcils baissés en mode je-suis-une-vilaine-cachotière-je-sais-j’aurais-dû-te-le-dire-t’es-ma-meilleure-amie, et elle raconta tout depuis le début.
— … Tu sais, quand j’ai vu qu’il était pas tout à fait normal, il avait l’air d’un zombie, je l’ai enfermé dans ce bunker…
Et blablabla.
Lana écoutait, une pulsion de soif chauffant ses papilles gustatives.
— Voilà, c’est tout, termina Chloé. Je pouvais pas faire autrement, Jonathan était devenu fou.
— T’inquiète pas pour ça, tous les mecs sont des obsédés. Bon, si on allait s’en jeter un derrière le soutif ?
Le portable de Chloé sonna les premières notes carillonnées de La marche nuptiale de Mendelssohn. Elle plaqua son oreille sur l’écouteur.
— Oui ?… Claaark ?… Quoi ?…
Chloé plaça sa main sur le micro et balança :
— Claaark dit que son père est revenu.
— Jor-El ?
— Non, Jonathan !
Lana la dévisagea et souffla :
— Alors il était pas mort.
— Et il était comment ? demanda Chloé.
Elle replaça la main sur le micro.
— Claaark dit qu’il était en pleine forme, tout à fait normal. Il croit qu’il a fait crac-crac avec sa mère.
Elle replaça la main sur le micro.
— Ben tu vois, chantonna Lana, tout s’arrange. Hop ! J’ai soif !
Chloé plissa des lèvres, pas trop convaincue.
— Oui, Claaark, ben c’est très bien, bon, faut que je te laisse… Arrête de crier ! Qu’est-ce qui se passe !… Quooiii ?
Chloé devint blême. Elle fixa Lana.
— Il dit que tu viens d’entrer dans la grange.
— Quoi ? s’écria Lana. C’est quoi, ce délire ?

Lex se versait un whisky devant le bar, quand un bruit de pas attira son attention.
C’était Lionel, dans un long manteau, avec sa crinière de lion dévalant sur ses épaules.
— Leeeeex !
— Tiens, papa ! Je te trouve bien joyeux.
— C’est la joie de te revoir, mon fils.
Lex tiqua de l’œil gauche.
— Ta joie risque d’être de courte durée quand je serai élu président.
— Mais tu ferais un excellent président, chanta Lionel.
Lex avala une petite gorgée de whisky, les yeux fixés sur son père.
— Toi tu me caches quelque chose.
— Mais non, Leeeeex, je n’ai aucun secret pour toi.
— Permets-moi d’en douter.
Lionel le toisa du regard.
— Alors tu as décidé de construire ta centrale nucléaire dans la forêt de Smallville. Je l’ai appris aux infos. Pourquoi ce revirement soudain ?
— Top secret, cher papa. Mais ne t’inquiète pas, tu auras une place de choix dans mon gouvernement, à l’accueil.
Lionel esquissa un petit sourire de fouine cramponnée lubrique sur le dos d’un blaireau.
Il dégaina son portable et plaqua le petit écran haute définition blu-ray devant le nez de Lex.
— Aaaaaaaaaaargh ! s’écria Lex en lâchant son verre. Caaaaasiiiiimiiiirrrrrrrr !
— Oui, mon cher Lex, il est vivant. Je lui ai parlé de toi. Il a hâte de te rencontrer. Mais aux conditions que tu peux deviner.
Lex agrippa les épaules puissantes de son père, les membres tremblants, le regard suppliant :
— C’est bon, je renonce à la centrale, à mon armée de clonettes, tout ce que tu voudras, mais donne-moi Casimir !
— Cela demande réflexion, répliqua son père avec une voix doucereuse.
Lex se roula sur le tapis en braillant :
— Pitié, je veux Casimir, c’est promis, je t’enverrai par les sœurs Olsen pour te débaucher, c’était mon plan machiavélique, mais j’y renonce ! Aaaaaaaaaargh !
— Hein ? s’étonna Lionel. Les sœurs Olsen ? Ashley et Mary-Kate Olsen ?
Une vision indescriptible pour un forum tous publics flasha dans l’esprit de Lionel Luthor.
— Oui, papa, je sais, c’est d’une traîtrise sans nom, je te demande pardon ! Aaaaaargh !
— C’est bon, Lex, je t’envoie Casimir, mais envoie-moi les sœurs Olsen à mon loft secret.
Lex arrêta de s’agiter. Il regarda son père, qui se tenait devant lui, telle la statue de Zeus, et articula, une larme perlant dans le zoeil :
— Papa, je t’aime !
— Moi aussi, Lex, je t’aime !
— Euh, tu as un loft secret ?
— Euh, oui, voici l’adresse. Qu’elles viennent en petites tenues sous des imperméables !

Un petit vent glacé soufflait dans la forteresse, jouant avec les longs cheveux blonds de Kara.
La voix de Jor-El résonnait, amplifiée par l’écho.
— Le rayon X envoyé sur la ferme n’a servi à rien ! Kaaal-El est insensible au sexe ! Donc inutile d’essayer de copuler avec lui à super vitesse !
— Ouais, bava Kara, amère, il va falloir trouver autre chose.
— Quel abruti ! Dire que je pourrais déjà être maître de la Terre !
— Doucement, coupa net Kara, tu as dit que si je faisais le bébé, je serais reine de la Terre.
— Oui, euh, bien sûr, caqueta Jor-El.
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Messagepar Dorian » 20 Nov 2007, 19:16


Hilarant ! Les pouvoirs de Chloé qui partent en cacahuète et les retrouvailles de papa et maman Kent, c'est toujours aussi excellent !

Le plus drôle, c'est que plus je lis ta version de l'histoire, et plus je me dis que les scénaristes se craquent complètement aux states.
Entre le tremblement de terre provoqué par Clark et lana qui s'accouplent dans l'épisode -Wrath- et la révélation à dormir debout de l'épisode 8 qui porte ton nom, je me dis que finalement, les scénaristes font une bonne chose en ce mettant en grêve, ça leur reposera les neurones jusqu'à l'année prochaine.

En tout cas, j'attend toujours la suite avec impatience Blue !
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Messagepar Phantom_Blue » 27 Nov 2007, 11:14


Episode 6

Lionel subissait une douce torture, le sourire aux lèvres, allongé sur le grand lit design, un string léopard Armani sur les bijoux de famille. Le corps secoué sur le matelas à eau par une Mary-Kate Olsen chevauchante, en petite culotte et soutif Barbie Girl, à califourchon sur son ventre. Ashley, dans la même tenue que sa sœur, agenouillée sur le lit, mordillait les orteils du grand patron de la Luthor Corp.
— Oui, soupira Lionel, mes petites gazelles, jouez avec tonton !
— Je suis la cavalière de l’Ouest, chanta Mary-Kate en remuant son popotin avec frénésie.
— Et moi la petite coyote qui grignote le grand cow-boy, gloussa Ashley.
Un éclair fusa dans la serrure de la porte du loft secret de Lionel.
Et Martha fit irruption dans un collant noir épousant ses formes rebondies, surtout celles des lolos siliconés et du fessier retendu au botox. Un relooking dans une clinique à Washington.
— Ah je t’y prends, espèce de vieux bouc ! cracha Martha en se campant devant le lit.
— Marthaaa ! s’exclama Lionel, mais que fais-tu là ? Tu connais mon loft secret ?
— Hahaha ! rigola la future présidente des Etats-Unis. Change de mot de passe sur ton portable ! Lion, c’est un peu trop facile !
— C’est qui cette vieille pouffe qui se la pète ninja ? demanda Mary-Kate en arrêtant sa chevauchée endiablée.
— Ecoute, ma belette chérie, gargouilla Lionel, je vais t’expliquer…
— Je vais t’en donner, moi des belettes, répliqua Martha, la bouche déformée par un crachat de venin haineux. Et d’abord toi, la petite pisseuse, tu dégages de mon mec !
Elle agrippa la tignasse de Mary-Kate d’une poignée de doigts crochus et la tira sur la carpette. Aussitôt Ashley bondit sur ses pieds et asséna cinq orteils dans les mandibules de Martha.
La belle rousse silico-botoxée roula sur le parquet vernis.
Lionel estima qu’il était temps de s’éclipser en douce. Il se glissa hors du lit et se barra les fesses à l’air, sa longue crinière flottante, vers la porte de sortie de secours secrète dissimulée dans un mur de la chambre, avec un tunnel tapissé de velours conduisant à une Lamborghini dotée des derniers gadgets, et un costume de rechange, Armani évidemment.
Pendant que Mary-Kate ceinturait Martha, Ashley lui arracha le haut du collant, livrant une splendide nichonaille siliconeuse à l’air. Martha se libéra d’un violent coup de croupe, agrippa le soutif de Mary-Kate et le dégagea sec.
Dissimulé derrière la porte de la sortie secrète entrouverte, Lionel braquait un mini caméscope Sony grand angle, zoomant soutenu sur les lolos ballottant.
Ce fut au tour d’Ashley de voir son soutif valdinguer dans la chambre. Martha reprit le dessus, envoya une baffe sonore sur la joue d’Ashley, décocha un coup de lolos en plein dans la bouille de Mary-Kate.
Lionel salivait, les doigts crispés sur le caméscope, lorgnant d’un zoeil globuleux le petit cadran amovible qui cadrait la scène.
Mais les sœurs Olsen n’avaient pas dit leur dernier mot. C’est quatre pieds qui propulsèrent Martha sur le lit.
Sous le choc du fessier botoxé, le matelas éclata. Et l’eau déferla dans la chambre.
Lionel referma la porte secrète et cavala dans le couloir tapissé de velours. Il enfila son costume de rechange. Une fois au volant de la Lamborghini, il jeta un coup d’œil dans le rétro intérieur.
— Lionel, dit-il, un sourire illuminant sa barbe, tu feras un président des Etats-Unis très sexy ! Bill, tu ne seras pas le seul à connaître les joies du gouvernement !
Et il démarra en douceur pendant que la porte secrète du garage se levait en bourdonnant.

Lana 11, assise sur Clark, le regarda, sa chemise à carreaux déboutonnée, le maillot mouillé par une transpiration angoissée.
— C’est pas vrai ! T’aimes pas les filles ?
Clark n’avait pas pu résister à l’assaut de la clonette. Il ignorait que la Luther Corp avait incorporé de la kryptonite à son ADN. En quantité infinitésimale, mais suffisante pour affaiblir le jeune et vaillant fermier américain. Lana 11 ne savait pas que Clark était sensible à la météorite verte, et qu’elle le ramollissait à tous les niveaux. De plus, tous les clones de la Luther Corp étaient dotés d’une force supérieure à la normale.
— Maman veut pas que je fasse crac-crac avant le mariage !
— Ah c’est ça ! Tu fais un blocage psychologique. Ben on va se marier alors !
— Quoi ? Non, maman ne sera pas d’accord ! Au secouuuuuurs, Mamaaaaaaan !
Lana 11 ligota Clark et le bâillonna. Puis elle le chargea sur son épaule et sortit de la grange.
C’est à ce moment que Jonathan déboula sur le perron en Marcel et slip kangourou, pour prendre le frais.
— Héééé ! Mais qu’est-ce que tu fais avec Claaark ?
Lana 11 inspecta la cour d’un rapide coup d’œil, et devant l’absence de bagnole, chargea Clark sur le siège passager du tracteur.
Jonathan s’était ramené et se ramassa un coup de botte dans les dents. Il valdingua dans une flaque d’eau. Lana 11 tenta de faire démarrer le tracteur mais en vain.
Elle sauta sur le sol et plongea ses mains dans le moteur.
Allongé dans la flaque, Jonathan se frottait les mâchoires. Il ricana :
— Tu peux toujours courir, le tracteur est foutu. Attends, je vais te donner !
Il se releva, fit quelques pas, bien décidé à lui apprendre le respect dû au male dominant. Lana 11 resserra un boulon avec ses doigts, se retourna, balança sa botte dans la poche kangourou du slip de Jonathan, et reprit le volant.
— T’inquiète pas, papy, je prends soin de Claaark ! On va se marier !
Le moteur du tracteur gronda, de la fumée s’échappa du pot d’échappement. Et le tracteur quitta la cour.
Couché sur le sol, les mains cramponnées sur son entrecuisse, un rictus de douleur déformant son brushing, Jonathan dégobilla :
— Mais comment elle a fait pour le réparer ?

Dans la cuisine super équipée du manoir, Lex regardait avec admiration Casimir préparer son légendaire gloubi-boulga. Le dinosaure orange ajouta de la moutarde dans la confiture de fraises, le chocolat en poudre et la banane écrasée.
— Lex, il manque la saucisse de Toulouse.
Lex sortit la saucisse du frigo et la tendit à Casimir, qui l’incorpora au gloubi-boulga. Puis il mélangea le tout avec une cuiller.
— Voilà, qu’il chantonna de sa petite voix aigrelette, un bon gloubi-boulga pour mon meilleur ami Lex.
— Aaaaaargh ! ragea le jeune patron de la Luther Corp en serrant les poings. Tu n’es pas Casimir !
— Quoi ? s’exclama le dino orange. Mais si, je suis Casimir !
— Noooon, la saucisse de Toulouse doit être tiède, tu mets toujours une saucisse de Toulouse tiède, et là elle était glacée. C’était un piège, je m’en doutais, mon père m’a encore joué un tour.
— Oups ! fit Casimir. J’avais oublié ce petit détail.
Lex agrippa le masque et l’arracha. Il découvrit une fille aux cheveux roses courts, avec des grands yeux bleus.
Elle éclata en sanglots.
— C’est pas de ma faute, larmoya-t-elle d'une voix normale, Booouuu… C’est monsieur Lionel… Booouuu… Casimir il a eu un malaise et il est couic... Booouuu... Alors j’ai dû prendre sa place… Booouuu… Sinon Monsieur Lionel il aurait renvoyé mon père, il est balayeur à la Luthor Corp… Et maman elle a pas de travail, elle est diabétique du cerveau… Boouuu… Et mon petit frère, il est dans un bocal à l’hôpital… Booooooouuuuuuuuu…
— Quelle crapule ! vociféra Lex. C’est bon, arrête de pleurer !
Il lui tendit un mouchoir. La fille voulut le prendre, mais elle montra ses grosses pattes. Lex la moucha.
— Je m’appelle Zazie, mais les copines elles m’appellent Zouzou.
Lex se débarrassa du mouchoir dans la poubelle.
— Alors comme ça Casimir est mort ?
— Euh, ben non, pas tout à fait, il est dans le coma.
— Intéressant. Tout n’est peut-être pas perdu. Enlève ce costume et suis-moi !
— Euh, je suis toute nue en dessous.
— Viens, je vais te donner des vêtements.
Zouzou suivit Lex, un petit sourire perlant au coin de ses lèvres candides.

Kara planait à 10 000 mètres d’altitude, au-dessus des nuages, sur le dos, les yeux fermés.
Elle ne vit pas le Boeing 747 arriver. Le pilote et le co-pilote fixaient Kara, comme hypnotisés, ne réalisant pas ce qui se passait. Au dernier moment, émergeant de sa fascination, le pilote braqua le manche vers le bas.
Mais la pointe du Boeing percuta la jeune fille indestructible. Des morceaux de métal furent arrachés sous le choc. Kara ouvrit les yeux et s’envola vers le haut. Le Boeing tomba dans le vide du ciel.
— Magnifique ! dit une voix.
Etonnée, Kara se retourna.
Clark se tenait devant elle, souriant.
— Beau coup ! Bravo ! Les humains ne valent pas mieux.
— Kaaal-El ? s’étonna la belle Kryptonienne. Et tu voles ?
— Hein ? Euh… Bien sûr, tu ne crois tout de même pas que je vais ramper comme ces limaces humaines.
— Tu as l’air différent, plus… mûr. Tu n’as plus cet air abruti. Quel changement ! Alors, tu es décidé à me faire ce bébé ? — Un bébé ?… Ah oui ! Le bébé !… Pas de problème poupée, on attaque tout de suite, si tu veux !
— Ouaaaaah ! Ça marche pour moi !
Bizarro vola entre les jambes de Kara. Une petite culotte rouge taille 36 avec des élastiques autour de la taille et des cuisses valdingua dans l’air. Et ils copulèrent frénétiques en décrivant des loopings au-dessus des nuages, Kara poussant des super cris jouissifs.

Chloé fonçait plein gaz au volant de sa Volkswagen sur la petite route menant à la ferme des Kent. Lana s’agitait à côté d’elle.
— Dépêche-toi ! Si elle fait crac-crac avec lui, je la tue ! De toute façon, je la tue !
— Tu connais Claaark, gloussa Chloé, il n’y a aucun risque de ce côté-là.
La Volkswagen déboula speed dans la cour, écrabouilla un poulet et stoppa dans un crissement de pneus.
Jonathan était assis sur le bord du perron et se massait délicatement à travers le slip.
— Euh, hésita Chloé, moi je reste dans la bagnole.
Lana ne répondit pas et bondit dehors, la rage aux dents.
— Alors, où est Claaark ? qu’elle demanda en se campant devant le valeureux fermier anti-communiste.
— Espèce de poufiasse, cracha Jonathan d’une voix aiguë, d’abord tu m’écrabouilles les burnes, et après tu oses revenir ?
— Ce n’était pas moi, expliqua Lana, mais mon double. Où sont-ils ?
Jonathan la dévisagea.
— Elle a emmené Claaark sur le tracteur, elle va se marier avec lui.
— Grrrrrr ! tempêta Lana, le poing serré. Ils sont certainement allés à l’église de Smallville.
Elle retourna dans la Volkswagen et raconta à Chloé.
— Mais on a croisé personne sur la route, fit remarquer la jeune journaliste blonde.
— Elle a dû prendre le chemin à travers champs. Elle est en tracteur. Elle n’ira pas loin. Démarre !
Jonathan s’était levé et commença à cavaler en dandinant vers la Volkswagen, braillant avec sa voix aiguë :
— Chlooooéééééé ! Je vais bousiller ta petite gueule de blondasse !
— Oups ! souffla Chloé en passant la quatrième.
La Volkswagen fit un demi-tour éclair et décolla presque du sol. Les roues arrière envoyèrent une giclée de boue sur Jonathan.

Kara se posa en douceur au centre de la forteresse de glace.
— C’est bon, lança-t-elle, Kaaal-El m’a fait un bébé ! En plus il vole maintenant ! Comme quoi…
— Malheureuse ! tonna la voix grave de Jor-El dans la forteresse. Ce n’était pas Kaaal-El mais Bizarro, son double ! Tu as compromis ta mission !
Des stalactites de glace se détachèrent et se brisèrent sur le sol.
— Kaaal-El a un double ? Et tu pouvais pas me le dire plus tôt, espèce de vieux schnock ?
— GRRRRRRRRRRRRRRR !
— Bon, ça fait rien, j’accouche et je recommencerai. Tu sais que les Kryptoniennes mettent une semaine. OK, ben à plus, on se téléphone ! Ciao !
Et elle s’envola à super-vitesse sur la lune, où Bizarro l’attendait dans un loft tout confort, au milieu d’une oasis aménagée sous une bulle dans un cratère.
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Messagepar Babou » 27 Nov 2007, 13:17


— Ecoute, ma belette chérie, gargouilla Lionel, je vais t’expliquer…
:D :D :D
Lana 11, assise sur Clark, le regarda, sa chemise à carreaux déboutonnée, le maillot mouillé par une transpiration angoissée.
Traqueuse d'expression, c'est moi. Une transpiration angoissée, c'est bien ça.

Mais la pointe du Boeing percuta la jeune fille indestructible. Des morceaux de métal furent arrachés sous le choc. Kara ouvrit les yeux et s’envola vers le haut. Le Boeing tomba dans le vide du ciel.
J'essaye d'imaginer la pointe du Boeing percutant Kara. C'est gros une pointe de Boeing !! Lol.
La parole se fait spontanément rythme dès que l'homme est ému, rendu à lui-même, à son authenticité. Oui, la parole se fait poème. (Léopold Ségar Senghor)
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Messagepar Phantom_Blue » 24 Déc 2007, 10:09


Episode 7

Martha freina brutal devant le perron et s’éjecta furieuse de sa Ferrari rouge, offerte par Lionel.
Jonathan croupissait sur le canapé du salon, matant la chaîne Sexopolis, une canette de 50cl de bibine coincée dans les doigts. Trois autres canettes vides écrabouillées se baladaient sur le tapis. Sur l’écran, des filles pulpeuses massaient leurs corps dénudés avec de l’huile.
— Qu’est-ce qu’il t’arrive ? demanda Jonathan, la voix rétablie dans ses graves d’origine, en voyant le cocard à l’œil et les joues tuméfiées. Et c’est quoi, cette tenue ?
— Rien qui te concerne ! répliqua Martha dans un crachat cinglant. Où est Claaark ?
Jonathan lui résuma en quelques mots.
— J’aurais dû zigouiller cette petite merdeuse de Lana depuis longtemps ! Et où est Lois ?
Jonathan haussa les épaules.
Martha se précipita sur le téléphone, le décrocha, composa un numéro et attendit, pendant que Jonathan lui reluquait les fesses.
— Mais qu’est-ce qu’elle fout ? Bordel, elle est sur messagerie !… C’est Martha, rapplique le plus vite possible ! Changement de plan !…
Et elle raccrocha. Surprit Jonathan en train de la reluquer, mais resta indifférente. Bava :
— Toutes des petites branleuses ! Lois comme les autres ! Mais je vais les dresser, moi !
Shelby se pointa dans le salon, aperçut Martha, secoua sa queue, et alla s’agripper à sa jambe droite avec ses pattes. Il agita sa croupe poilue dans un va-et-vient frénétique, la langue pendante.
— Putin de clebs ! gueula Martha. Dégage! C’est toi avec tes films pornos, ça l’excite !
Jonathan était plié en deux sur le canapé.

Lois avançait au milieu des champs en treillis militaire moulant. Elle tenait un petit dictaphone à la main.
— Je me trouve actuellement dans le champ des Kent… C’est incroyable le nombre de canettes de bière vides qui traînent… Il doit bien y en avoir une centaine… Beurk… des préservatifs usagés… Au moins une dizaine… Claaark aurait-il quand même une vie sexuelle ? Et avec qui ?… J’arrive près d’un épouvantail… Il porte une chemise à carreaux…
Lois n’en crut pas ses yeux en s’approchant. Un écureuil se tenait sur l’épaule de l’épouvantail, dans ses pattes une petite culotte rouge taille 36 avec des élastiques autour de la taille et des cuisses.
L’écureuil dit d’une petite voix stridulante :
— La petite culotte rouge appartient à la fille blonde qui vole dans le ciel avec le jeune fermier.
— Hein ? s’exclama Lana. Un écureuil qui parle ! Le jeune fermier ?
— Oui, celui qui a un air débile et lit des Picsou magazine.
— Claaark ?
— Oui, il vole dans le ciel.
— Claaark serait aussi irradié par la Kryptonite.
— Non, il vient d’une autre planète comme la fille blonde.
Lois ne savait plus quoi dire. L’écureuil laissa la petite culotte sur l’épaule de l’épouvantail, lâcha un mini pet d’écureuil et se barra dans le maïs.
Elle la prit du bout des doigts et la fourra dans un sachet en plastique.
— Je vais la faire analyser.
Quelque chose bougeait sur sa rangeo. Elle baissa la tête pour regarder.
L’écureuil était agrippé avec ses petites pattes rousses et remuait frénétique son petit cucu roux, la gueule ouverte, la langue lapant le vide.
Elle l’envoya valdinguer dans les airs d’un coup de jambe énergique.

La Volkswagen fonçait sur le chemin.
— Le voilà ! dit Chloé. Claaark est ligoté à côté d’elle.
— Double-le !s’excita mauvais Lana.
Chloé accéléra, dépassa le tracteur et se rabattit devant lui. Surprise, Lana11 freina.
Avant de s’éjecter de la Volkswagen, Lana avala une micro pilule dissimulée dans sa bague.
— C’est quoi ? demanda Chloé en écarquillant ses grands yeux de journaliste du Daily Planet.
— Du F8, un turbo musculaire de la Luther Corp. Je vais en avoir besoin, les clones sont coriaces.
A peine Lana devant le tracteur, Lana11 lui sauta dessus. Les deux filles roulèrent sur le chemin.
Chloé en profita pour délivrer Clark. Elle lui avait à peine ôté son bâillon, qu’il s’écria d’une voix terrifiée :
— Noooon ! Je veux pas gigoter avec mon robinet dans la tirelire de Lana !
Chloé se mordit la lèvre pour ne pas rigoler. Elle dénoua ses liens.
— Tu ne pouvais pas te libérer ? demanda-t-elle.
— Non, répondit Clark en tremblant, Lana doit contenir de la kryptonite. Dès que je m’approche d’elle je deviens faible.
Et c’est seulement à cet instant que le jeune fermier patriote américain vit les deux Lana.
Chloé lui expliqua en quelques mots.
— Heureusement qu’elles sont pas habillées de la même façon, dit Clark, sinon j’arriverais pas à les reconnaître.
— Si, y a un moyen, les lolos de Lana sont plus gros. Euh…
Chloé avait parlé trop vite. Devant le regard interrogateur de Clark, elle dut lui raconter brièvement comment elle avait ressuscité Lana, avec ce petit inconvénient en plus.
Les deux Lana se soulevaient, se projetaient en l’air, s’envoyaient des coups de poings retentissants dans les dents.
— Lana est drôlement forte, s’étonna Clark.
Chloé préféra ne rien lui dire à propos de la pilule.
Enfin voyant qu’elle n’arriverait pas à prendre le dessus, Lana11 lança à Clark :
— Nous nous reverrons !
Et elle se barra à travers champ à grande vitesse, les godasses claquant aux fesses.
Clark descendit du tracteur et s’avança vers Lana, les larmes au bord des zoeils, évitant de loucher sur ses gros lolos.
— Lana, articula-t-il, ému, tu es vivante…
— Oh toi ça suffit ! qu’elle lui riposta.
Avant de lui décocher un peton entre les jambes du jeans de la braguette. Clark s’envola dans les airs et s’écrasa au milieu du maïs.
Chloé nota que la pilule pouvait avoir des effets secondaires indésirables sur le psychisme.

Lex n’eut aucun mal à entrer dans le labo secret souterrain de Lionel dissimulé sous la Luther Corp. Zouzou lui ouvrit toutes les portes. Les gardes secrets de Lionel se gardèrent bien d’intervenir pour l’arrêter, devant les menaces de licenciements envoyées d’une voix sèche et sadique par le jeune Luthor plus déterminé que jamais.
Casimir reposait dans un caisson, ses deux gros zoeils globuleux fermés, un sourire débile sur la gueule.
Lex s’approcha, une émotion terriblement émotionnelle déferlant dans son corps.
Il dévissa un petit tube de kryptonite liquide et le versa dans le gosier de Casimir.
La peau orange du dino devint verte.
Il ouvrit ses deux gros zoeils globuleux, fixa Lex et l’agrippa au cou avec sa grosse patte.
— Gouap ! dégobilla Lex.
Casimir le projeta contre le mur. Puis il se redressa et blablata de sa petite voix aiguë de tarlouzette :
— Je vais détruire le monde !
Les deux poings dressés au-dessus de lui, il s’envola et traversa le plafond.
Zouzou s’était précipitée vers Lex.
— Ça va mon Lexounet ? qu’elle lui demanda en lui caressant les joues.
— Hein ? fit Lex.
Une douceur agréable envahit tout son corps.
— Dis Lexounet, tu m’offres un Ipod ? Et puis aussi un Iphone ? Et pis aussi une Porsche comme toi, mais toute rose ? Hein que je suis ta petite poupée chérie adorée ? Pourquoi tu dis rien ?

Kara bullait relaxe en bikini sur une chaise longue au milieu de l’oasis dans la bulle lunaire. Son ventre commençait à s’arrondir.
Allongé à côté d’elle, Bizarro se la coulait douce en bermuda fleuri.
Soudain le sol trembla. L’espace défilait au-dessus de la bulle.
— On dirait qu’on se déplace vers la Terre, dit Kara.
Bizarro bondit sur ses pieds.
— Allons voir ! Je vais la stopper ! Toi regarde ce qui se passe !
Bizarro s’envola à super-vitesse du côté Terre, Kara à l’opposé.
Elle n’eut aucun mal à repérer avec sa super vue la cause de ce chamboulement. Une sorte de dinosaure vert poussait la Lune. Elle fonça sur lui. Son super poing l’envoya valdinguer dans la poussière.
Plutôt sonné, Casimir tournait des zoeils. Il releva la tête, vit deux jambes nues, une petite culotte de bikini, un ventre qui s’arrondissait, un soutif contenant deux lolos pulpeux, et au bout la tête de Kara en colère.
— Qu’est-ce qui te prend de pousser la Lune comme ça ?
— Une extra-terrestre, articula Casimir, super !
— Alors tu réponds où tu en veux encore ?
— Je voulais détruire la Terre.
— Et pourquoi ?
— Parce que j’ai des super pouvoirs et que j’ai choisi le côté obscur de la force. C’est plus marrant !
Kara haussa les épaules. Bizarro les rejoignit.
— C’est qui, ce dinosaure bizarre ? demanda Bizarro.
— Je sais pas, répondit Kara, il voulait détruire la Terre. Il a des super pouvoirs.
— Intéressant, gargouilla Bizarro, on devrait le prendre avec nous, il ferait un bon allié.
— Oui, gloussa joyeux Casimir, prenez-moi avec vous, je vous ferai du bon gloubi-boulga !
— Ouais, dit Kara, il pourra être utile.
— Super ! s’écria Casimir en se relevant.
Il applaudit avec ses pattes.
— On va bien s’amuser tous les trois. On commence par quoi ?
— Conquérir la Terre, dit Bizarro, on ne sera pas de trop de trois.
— Chouette, rigola Casimir, j’avais pas pensé à ça. C’est une très bonne idée.

Lionel brandit la seringue remplie de liquide vert, enfonça l’aiguille dans son bras, et injecta la kryptonite dans une veine.
— Il est temps de reprendre les choses en main, et de devenir le maître de Smallville, et demain, du Moooonnnde !
Des spasmes agitèrent son corps. Il se contorsionna, les muscles crispés, les doigts tordus. Ses globes oculaires tournoyèrent dans tous les sens. Une bave verdâtre dégoulina sur son menton. Plié en deux, il semblait souffrir le martyr.
— Aaaaaaaargh !
Quand il se redressa. Une longue chevelure venait de pousser dans son dos. Sa barbe était plus touffue. Ses yeux étincelaient d’un éclat vert.
Il regarda ses mains poilues, ses ongles démesurés, acérés comme des lames de scalpel. Renifla devant la glace, le museau allongé, les oreilles pointues.
Son rugissement ébranla les murs de son manoir secret.
Puis il bondit à travers la fenêtre, explosant les vitres, et cavala, ses longues pattes claquant sur le sol, dans la campagne de Smallville noyée par une nuit ténébreuse.
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Messagepar Dorian » 10 Jan 2008, 19:38


Du grand Phantom ! Ca part en sucette totale, références à gogo et délire plein gaz. C'est marrant, je me demandais bien quand allait pouvoir intervenir casimir lol. Ca, c'est fait. En tout cas, ça fuse, ça carbure dur et la fin avec un lionel Luthor survitaminé n'augure que du bon !
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Messagepar Phantom_Blue » 10 Avr 2008, 08:27


Episode 8

Smallville s’endormait doucement à la tombée de la nuit. Les réverbères s’allumèrent dans la rue principale. L’épicier rentra son tourniquet de cartes postales, des cartes postales de la rue principale avec un tracteur qui passe en tirant une charrette de fumier, l’église, le cimetière, et l’hospice civil avec un petit vieux assis devant sur un banc. Il ferma la porte, tourna la clé dans la serrure et se gratta l’entre fesses. Puis il prit sur le présentoir un magazine avec deux filles entrelacées sur la couverture, éteignit la lumière et monta l’escalier en lâchant une caisse.
Au bout de la rue principale, Shelby leva la patte contre un réverbère, arrosa copieux, renifla la flaque de pisse, gratta le trottoir avec ses pattes arrières et fila dans la petite cour derrière le Talon. Il s’arrêta net à une dizaine de mètres des poubelles, qu’il comptait fouiller.
Une espèce de grande bestiole poilue dévorait à pleins crocs le contenu de l’une d’elle. Un frisson amoureux parcourut l’échine de Shelby. Il cavala et sauta sur le dos de la grande bestiole poilue.
Lionel se redressa d’un coup, agrippa Shelby et l’envoya valdinguer contre le mur. Shelby ricocha dans un éclat de briques éclatées et s’écroula sur le sol, inconscient. Lionel s’essuya les babines d’un revers de patte, rota, et sprinta vers la mairie. Après s’être rassasié, suite à une petite fringale, son premier but était d’éliminer le maire de Smallville.
Une lumière filtrait sous la porte du bureau du maire. Il fit irruption dans la pièce en grognant. Une black en blouse, miss Peggy Valentine, plutôt bien enrobée côté rondeurs, un balai à la main, le regarda, rigola d’un bon rire africain et dit :
— Bonsoir monsieur Luthor, vous allez à un bal costumé ?
— Où est le maire ? demanda Lionel, la bave aux crocs.
— Mais c’est vous le maire, répondit miss Peggy. Vous vous sentez bien ?
— Ah oui, c’est vrai, c’est moi le maire ! dit Lionel.
Et il se barra dans le couloir.
Miss Peggy secoua sa tête, son imposante nichonaille agitée par une nouvelle rigolade.
— Bon, passons à la phase deux du plan de conquête du monde, se dit-il, allons bouffer Martha !

Clark jeta le dé sur la table de la cuisine et s’exclama, joyeux :
— Un 6 !
Il prit son deuxième petit cheval vert en plastique, le plaça sur la case de départ. Puis il reprit le dé, le jeta et s’exclama, rejoyeux :
— Encore un 6 !
Clark aimait bien ces soirées à la cuisine où il jouait en famille aux petits chevaux. Il rejoua mais estima qu’il avait fait assez de 6 comme ça. Il n’avait pas le droit d’utiliser ses super pouvoirs pour gagner, mais des fois il ne pouvait pas s’en empêcher quand il jouait aux petits chevaux. Il fit un 3 et déplaça son cheval de trois cases. Puis il changea de chaise à super-vitesse et joua à la place de son père. Il fit pareil pour sa mère.
Au premier étage, dans leur chambre, Jonathan et Martha roulaient sur le lit en poussant des beuglements.
Quand la porte de la cuisine s’ouvrit et Lionel entra, le museau agressif, les crocs baveux.
— Où est Martha ? demanda-t-il.
— Lionel ? s’exclama Clark.
Il se sentit soudain faible, à cause de la kryptonite contenue dans le corps de Lionel. Ce dernier renifla l’air et grogna :
— Je sens son odeur de femelle.
Il bondit dans le couloir et monta l’escalier.
Clark reprit ses forces. Il entendit la porte de la chambre de ses parents voler en éclats. Un bruit de bagarre ponctuée de cris. Une fenêtre brisée.
Il fonça à super-vitesse sur le seuil de la chambre.
Martha se tenait dans le lit, le drap à la taille, une paire de lolos siliconés à l’air. Jonathan regardait par la fenêtre, le poing serré, un coup de griffe lézardant son calcife en coton rouge.
— Claaark ! s’exclama sa mère en cachant la pointe de ses lolos avec ses mains.
Jonathan se retourne et cracha :
— Claaark ! Qu’est-ce qui se passe avec Lionel ?
Clark sentit un vacillement le faire vaciller. Et il s’écroula sur le sol.

Lex se versa un verre de whisky, debout devant son bar, dans le salon du manoir, avec toutes les lumières allumées, Zouzou allongée en nuisette sur le canapé super luxe cuir. Elle étira son bras vers le jeune Luthor, agita ses cinq petits doigts et chantonna dans un soupir :
— Leeeex, viens me faire des bisous.
Lex se retourna, la toisa d’un regard d’acier, porta le verre à ses lèvres, avala une gorgée de whisky.
— Mmmm, fit-elle, j’adore quand tu me regardes avec tes yeux cruels et froids. Ça me fait frissonner de partout.
Quand Lionel surgit au milieu du salon, la bave dégoulinant des crocs, sa longue queue touffue fouettant l’air.
Zouzou poussa une série de petits cris aigus de terreur en crispant son corps, recroquevillée sur le canapé, sous le regard étonné de Lionel, et le regard impassible et sévère de Lex, puis elle se calma soudain, et dit :
— Génial ! Trop flippant ! J’adooore ! C’est qui, le poilu ?
— Papa ? s’étonna à peine Lex. A quoi tu joues ?
— Grrrr, Leeex, grogna Lionel, je vais dominer le monde. Et avant je vais te détruire.
— Encore, souffla Lex, ce n’est pas nouveau. Je vois que ta cure de désintoxication ne t’a pas réussi. Tu devrais essayer l’acupuncture.
Il avala une autre gorgée de whisky.
— C’est ton père ? demanda Zouzou. Enchanté, monsieur, moi c’est Zouzou, la fiancée de Lex.
Elle afficha un grand sourire.
— Grrrr, regrogna Lionel, vous devriez être morts de peur. Grrrr !
— Je ne suis même pas mort de rire, articula Lex. Il faudra trouver autre chose.
Lionel leur adressa un dernier regard aux prunelles flamboyantes, tordit ses babines, et disparut dans le couloir dans un bruit de cavalcade de pattes sur les tapis et le parquet.
— Ouah, trop classe, ton père, s’enthousiasma Zouzou. Tu sais aussi te transformer en loup-garou ?
Lex la cibla avec des zoeils de sniper.
— Je suis pire qu’un loup-garou.
— Génial, viens vite me dévorer toute crue !
Lex serra le poing, les dents, son sphincter et son verre.

Kara balaya le cratère à super-vitesse. Elle disposa des fleurs sur la table du salon. Arrangea les rideaux fleuris aux hublots. Vaporisa du deo à la framboise des bois.
Bizarro déboula dans un souffle d’air et se laissa tomber sur le canapé.
— Je me demande si c’est une bonne idée de conquérir la Terre.
— Quoi ? s’exclama Tara. Qu’est-ce qui t’arrive ? Tu n’as plus envie d’avoir les humains comme esclaves ?
— Je sais pas, c’est trop fatiguant…
Et il sombra dans un sommeil profond.
— Bizarroooo ! s’écria Kara en le secouant. Réveille-toi !
Casimir et super bébé atterrirent dans le salon.
— On a bien rigolé, dit Casimir, on a jeté des cailloux sur la Terre.
— Ouais, crachota super bébé dans sa couche-culotte rouge, avec une petite cape assortie, ils ont écrabouillé plein de maisons, qu’est-ce qu’on a rigolé ! Il a quoi, papa ?
— Il s’est endormi et il ne peut plus se réveiller, s’inquiéta Kara, je crois qu’il est frappé par un mal mystérieux de l’espace.
Soudain Bizarro ouvrit la bouche et des bulles irisées s’échappèrent et montèrent dans l’air.
— Super, applaudit Casimir, des jolies bulles !
— Ouais, chouette, papa il fait des zolies bulles !

Lana venait de s’envoyer une Vodka dans le gosier, Chloé biberonnait une canette de bière aromatisée à la Tequila au goulot, quand Lois coupa la communication de son portable et envoya :
— Le labo a analysé la petite culotte rouge. Le tissu n’est pas terrestre. Il vient d’une autre planète.
Lana alluma un joint et tira une bouffée opiacée.
— Ras le bol des hitis ! Déjà Claaark avec sa tronche de cake de la planète Krypton ! Manque plus que des antennes clignotantes et il est bon pour jouer le débilos de service dans Star Trek ! Alors si en plus il faut se farcir des slips de l’espace !
— Arrête, s’excita Chloé, ça peut être un scoop pour le Daily Planet ! Une invasion de petites culottes venues d’une galaxie lointaine !
— Quand je pense que Claaark vient d’une autre planète, souffla Lois, et vous ne m’aviez rien dit. Si l’écureuil n’avait pas parlé…
— Ça va, coupa Lana, moi-même j’en savais rien au début. C’est Chloé qui était dans la confidence.
— Ouais, confirma Chloé, et Claaark ne voulait pas que j’en parle.
— Mais alors Claaark doit avoir un super kiki ? lança Lois, les yeux allumés.
Lana crachota une rigolade.
— Dès que tu lui parles de petites culottes, il tombe dans les pommes.
Lois s’empara d’une nouvelle bouteille de Vodka et la décapsula.
— Mais t’as jamais pu tester la chose alors ?
— J’ai bien essayé, répondit Lana en passant le joint à Chloé, mais à chaque fois ça a foiré. Il devient super mou. Je veux parler de Claaark. Le kiki sûrement aussi.
Lois descendit une rasade de Vodka derrière le soutif et gargouilla :
— Vous savez quoi, on va le coincer et on va tester ça.
— Ouais, ce serait trop marrant, rigola Lana.
— OK, s’écria Chloé, après avoir aspiré une taffe, sus au super kiki de Claaark !
Et elles dégobillèrent une série de rires visqueux.

Lionel cavalait depuis dix minutes dans la campagne de Smallville, quand il s’arrêta net. Ses griffes raclèrent la terre du chemin.
Devant lui se tenait Lana11. Mais il ne savait pas que ce n’était pas la vraie Lana.
— Lana, grogna Lionel, quelle surprise !
Lana11 lui toisa la toison d’un œil clonesque.
— Quelle surprise, Lionel !
— Veux-tu être ma reine ? Je vais conquérir le monde !
Lana11 s’avança vers lui en battant des cils. Et lui asséna un 35 et demi dans les grelots.
— Ça c’est pour ton cher fils adoré !
Lionel crispa ses pattes sur son entre pattes poilu, le museau déconfit de douleur, et roula sur le sol en couinant une esquisse de hurlement avorté.
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Messagepar Enilis » 11 Avr 2008, 17:51


L’épicier rentra son tourniquet de cartes postales, des cartes postales de la rue principale avec un tracteur qui passe en tirant une charrette de fumier, l’église, le cimetière, et l’hospice civil avec un petit vieux assis devant sur un banc.


On dirait chez moi :D

Une black en blouse, miss Peggy Valentine, plutôt bien enrobée côté rondeurs, un balai à la main, le regarda, rigola d’un bon rire africain


Le bon gros stéréotype lol on dirait la madame pipi du lycée, la couleur en moins :D

Clark aimait bien ces soirées à la cuisine où il jouait en famille aux petits chevaux. Il rejoua mais estima qu’il avait fait assez de 6 comme ça. Il n’avait pas le droit d’utiliser ses super pouvoirs pour gagner, mais des fois il ne pouvait pas s’en empêcher quand il jouait aux petits chevaux. Il fit un 3 et déplaça son cheval de trois cases. Puis il changea de chaise à super-vitesse et joua à la place de son père. Il fit pareil pour sa mère.


—Papa ? s’étonna à peine Lex. A quoi tu joues ?


—On a bien rigolé, dit Casimir, on a jeté des cailloux sur la Terre.
— Ouais, crachota super bébé dans sa couche-culotte rouge, avec une petite cape assortie, ils ont écrabouillé plein de maisons, qu’est-ce qu’on a rigolé ! Il a quoi, papa ?


C’est des gros cailloux alors :D

— Vous savez quoi, on va le coincer et on va tester ça.
— Ouais, ce serait trop marrant, rigola Lana.
— OK, s’écria Chloé, après avoir aspiré une taffe, sus au super kiki de Claaark !
Et elles dégobillèrent une série de rires visqueux.


Tu as démantelé à merveille l’esprit pervers des filles d’aujourd’hui ^^"

Lana11 lui toisa la toison d’un œil clonesque.



To be continued...
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