Tu te plais à plonger au sein de ton image;
Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton cœur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.
Explorant la sphère de mes yeux
Tu t'enchante au son de mon timbre mielleux
Ton sang impie coule entre mes doigts
Aussi ton corps se remplis d'effroie
Sentir tes doigts toucher sans crainte
ma peau qui se froisse, mon coeur qui se serre
serais-je la pour toi sans feinte ?
dois je quitter pour toi cette terre ?