Délires des membres

[Babou]

Merci Phantom

Je voulais pas créer une opposition, c'est tout.

Mais non, tu ne crées pas d'opposition. C'est bien, au contraire, de dire les choses. Et puis, quand ça vient comme ça directement, ça ne peut être que positif.

Je suis un poète vampire, ou plutôt un vampire poète.

Peut-être un peu des deux

Son sonnet est plus nuancé que le mien, plus 18e siècle des lumières, le mien plus 18e siècle des ténèbres. Je travaille avec des contrastes plus violents, et un crescendo plus abrupt qui finit par exploser à la fin.

Justement c'est bien d'avoir ces deux exemples (tout en restant humble de ma part, ça va de soi !). Ce que j'essaye d'acquérir, c'est la "dynamique" parce que c'est ça qui donne au poème tout son "tempérament". C'est ça qui fait vibrer. Pour moi en tout cas.

[Corinne]

Mais pourquoi les love story sont-elles toujours tristes ?

Désespoir

Vous en amusez-vous, chevalier ironique,
A jouer avec mon cœur ? Sacré impudique !
Ne voyez-vous pas, ici même, ma souffrance ?
Et qu'il est cruel de vous aimer en silence ?

De tant de charme, je suis tombée à genoux,
Mais que désirez-vous encore petit fou ?
Pour vous, cœur volage, j'ai versé tant de larmes,
Mais voyez-vous, ce soir, je dépose mes armes.

Ô malheureux, ne divertissez point ma peine !
En roucoulant ainsi, vous dissipez ma haine.
Passez votre chemin ! J'ai perdu la mémoire

De cet amour passion. J'en ai fait mon veuvage.
Et si dans mes rêves se noie votre visage,
C'est que j'ai perdu la raison, ô désespoir !

12/02/06

c'est vrai que c un joli poème. mais tu sais Babou, les histoires d'amour, finissent mal, en général. mais pas toujours.

[Babou]

<< Mais pourquoi les love story sont-elles toujours tristes ? >>
Cette phrase est une boutade, mais comme tu as pris le train en route, tu ne pouvais pas savoir

[Full-Throttle]

Et comme dirais un sage chinois :

Prendre le train en marche vaut mieux que le prendre de pleine face.

(ne me cherchez pas je suis deja dehors )

[Phantom_Blue]

Pour Enilis, la, petite sœur de Selene.

Amourt

Je t'assassinerai avec mon Babylis,
Vilain petit voyou obsédé par mon corps.
Tu n'échapperas pas à mon funeste kiss,
Au goût de miel sanglant, qui dans la mort endort.

Je serrerai ton cou avec mes doigts de miss,
Jusqu'à ce que tu me souffles "je t'aime encore".
Tu hurleras quand j'ouvrirai pour ton supplice,
Avec délectation, ma boite de Pandore.

Mes tourments de l'amour te briseront le cœur.
Au jeu de la passion, l'âme noyée de peur,
Tu seras fou, c'est sûr, avant le dernier acte.

Englué dans mes bras comme dans le cocon
De l'araignée, tu périras à mon contact,
Car je suis la fille noire de Cupidon.

[Babou]

Bien mené encore tout ça, original, et avec toujours la "dynamique".

Tu n'échapperas pas à mon funeste kiss,
Au goût de miel sanglant, qui dans la mort endort.

Je serrerai ton cou avec mes doigts de miss,
Jusqu'à ce que tu me souffles "je t'aime encore".

C'est beau ça.

[Babou]

Une autre version.

The last dance

Je viendrai vous kidnapper, vaillant chevalier,
Vous qui hantez mes nuits de rêves érotiques
Et phalliques. Dérober votre âme pudique.
Ne vous en outrez point, ensorcelant guerrier,

De mes sens frénétiques, vous serez la proie.
Je marquerai votre corps de tendres blessures,
Je volerai votre coeur sans demi-mesure,
Et m'attendrirai sous l'aura de votre émoi.

Je me ferai guerrière, s'il tend à vous plaire.
N'entendez-vous pas, bel intrigant, ma prière ?
Emportée par le vent dans un souffle divin ?

Mais que dites-vous ? Vous vous en voyez ravi ?
De tous ces fantasmes, vous vous êtes épris ?
Laissez-moi chavirer sur votre peau satin.

27/02/06

[Phantom_Blue]

Laissez-moi chavirer sur votre peau satin.
Belle chute, bravo !


Désir désir

Il n'est pas dit que vous gagnerez à ce jeu,
Méphistophélique méduse au cœur de pierre.
Imbue de vos atours qui vous rendent si fière,
Vous paradez comme une impératrice en feu.

Ne rêvez pas, c'est un jeu que l'on joue à deux.
Vous aurez beau exhiber vos formes altières,
Je ne cèderai pas d'un pouce à vos prières,
Encore moins à vos clins d'œil libidineux.

Mon cher monsieur, ne vous méprenez pas sur moi.
Vous fantasmez, complètement largué, je crois.
Jamais je ne m'accouplerai avec un type

Qui se prend pour un french lover irrésistible.
Je cherche quelque chose de plus comestible
A dévorer d'amour. Arrêtez votre clip !

[Aeryn Sun]

a babou et a phamton_blue, bon votre secret pour construire de si jolies phrases....

[Phantom_Blue]

Pour moi, le secret c'est la passion du siècle des lumières et du langage de l'époque. J'ai du être poète sous la Révolution française, période qui me fascine. Un de mes films cultes, c'est "Les mariés de l'an deux" avec Jean-Paul Belmondo est Marlène Jobert. Sublime musique de Michel Legrand.

Ecrit avant dans un bistrot.



De l'encre sur mes doigts, à vous écrire encore,
Ces histoires sans fin qui imprègnent le temps,
Ces rêves inédits qui volent dans le vent,
Et ces désirs brûlants qui consument les corps.

Des mots écrits en vrac de la nuit à l'aurore,
Sur les cahiers du cœur tachés avec mon sang.
Des mots dansant en tourbillons ou échouant
Aux rives du matin dans un ultime essor.

Milliers d'instants qui font basculer jusqu'aux larmes,
Petits riens insistants qui toujours nous désarment
Et nous laissent vidés sur la plage des phrases.

Sonnets au goût de miel et de sucre candy,
De poivre et de piment étourdissant la vie,
Et qui narrent tous ces amours qui nous déphasent.